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lobby - Page 2459

  • Manifestation de la NDP et Synthèse Nationale contre le mondialisme

    Communiqué de presse de la Nouvelle Droite Populaire (NDP)
    Samedi 2 février à Paris : la Nouvelle Droite Populaire et Synthèse nationale soutiennent la manifestation contre le mondialisme et l'impérialisme...
    Dimanche 13 janvier, c’est près de 1 million de Français qui ont manifesté à Paris leur opposition à la loi Taubira qui prétend instaurer un « mariage » pour les homosexuels. Nous ne pouvons que nous réjouir du succès de cette mobilisation.
    Mais ces manifestants savent-ils que, au-delà de cette parodie de mariage, la principale menace qui pèse sur la conception traditionnelle de la famille à laquelle ils sont attachés est la politique mondialiste voulue par l’hyperclasse apatride qui prétend diriger le monde et dont Hollande et Taubira ne sont en réalité que les petits domestiques serviles.
    Pour réaliser leur projet funeste de transformer la Terre en un vaste espace économique uniformisé dans lequel les identités, nationales, ethniques et sexuelles seraient broyées, les mondialistes s’acharnent à détruire tous les repères qui font la spécificité de chaque peuple. Notre conception européenne de la famille est donc, à leurs yeux, l’une des premières cibles à abattre. L’humanoïde idéal pour ces nouveaux maîtres du monde devra être un consommateur métissé, déculturé, déraciné et asexué.
    Cependant les prétentions mortifères des mondialistes se heurtent de plus en plus aux réactions populaires. Partout dans le monde les peuples prennent conscience que leur existence est menacée. La gigantesque manifestation de dimanche peut être considérée comme l’un des premiers symptômes de ce réveil salvateur dans notre pays. Mais il faut aller plus loin.
    Les Français n’ont plus rien à attendre des partis politiques, de « droite » comme de gauche, qui se partagent le pouvoir depuis des décennies. Ils sont tous imprégnés par l’idéologie mondialiste. Seul l’avènement d’un ordre nouveau, nationaliste, populaire, solidariste et identitaire pourra redonner à notre peuple sa liberté et sa dignité.
    Voilà pourquoi la Nouvelle Droite Populaire et Synthèse nationale apportent leur soutien à la manifestation contre le mondialisme et l’impérialisme organisée, à l’initiative du mouvement « 3ème voie », samedi 2 février, à 14 h 00, place St Germain des Près à Paris (VIe arrondissement – métro St Germain des Près).
    La NDP et Synthèse nationale se félicitent aussi d’apprendre la participation à cette manifestation de délégations de peuples en lutte pour sauver leur identité tels que nos frères québécois ou encore les Syriens qui sont actuellement en première ligne face à une convergence d’intérêts entre les mondialistes et les islamistes.
    Roland Hélie
    Directeur de Synthèse nationale
    Membre du Bureau de la Nouvelle Droite Populaire
    Correspondance : NDP 116, rue de Charenton 75012 Paris
    Contact E-Mail : ndp@club-internet.fr

  • Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

     

    Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

     

    Ci-dessus : la Côte-d’Azur en 2012.

     

    20/01/2013 –  08h30
    PARIS
    (NOVOpress via Kiosque Courtois) – Malgré les fortes chutes de neige actuellement en France, le prétendu « réchauffement climatique » reste un quasi‑dogme journalistique.

     

    Cette idée a été popularisée depuis 1988 par les rapports du GIEC, organisme international de recherche sur le climat, financé et contrôlé par les gouvernements.Le 5è rapport du GIEC est en préparation, et d’après la version préparatoire disponible sur Internet, il confirme que les prédictions annoncées ont été totalement démenties par l’évolution réelle des paramètres climatiques depuis vingt cinq ans.

     

     

     

    Les prédictions de réchauffements climatiques étaient très exagérées

    La Côte-d’Azur en 2012. Même emplacement que la photo en Une. Entre les arbres on voit la mer. Cliquer sur la photo pour l’agrandir.

     

    En 1988, le GIEC prévoyait que la température moyenne du globe augmenterait de 1,5 degré en 25 ans en cas d’augmentation de 1,5% par an des émissions humaines de gaz à effet de serre. Ces émissions ont augmenté réellement de 2,5% par an depuis l’an 2000 et la température n’a augmenté que de 0,25 degré entre 1988 et 1998 et est restée à peu près stable depuis.

     

    Crédit photos : Novopress (cc). http://fr.novopress.info

     

  • Eolien, solaire : chers et polluants !

    Que nous a-t-on vanté les mérites des énergies éolienne ou solaire ! De l’énergie propre, inépuisable et gratuite. Toute publicité qui veut donner à l’entreprise un vernis écolo se doit de montrer une éolienne brassant fièrement l’air dans l’azur.

    Et voilà que l’agence Reuters annonce, le 14 janvier, que l’État va rembourser 4,9 milliards d’euros pour compenser le surcoût de ces énergies. Comment ? Pourquoi ? C’est que ces énergies sont loin d’être gratuites et propres.

    EDF est contrainte de racheter l’électricité issue de ces moyens de production (éolien et photovoltaïque) à un prix supérieur à celui auquel elle la vend pour les favoriser au nom de l’écologie. Parce que leur efficacité est très faible et que, sans ce tarif préférentiel, elles ne seraient pas rentables. Pour compenser ce surcoût, les consommateurs paient : c’est la ligne intitulée CSPE (Contribution au Service Public d’Électricité) sur votre facture d’électricité. Le développement massif ces dernières années des panneaux photovoltaïques sur les toits des granges et des éoliennes partout en France, outre les problèmes environnementaux que cela pose, aurait dû entraîner une hausse conséquente de cette CSPE. [...]

    Pierre Van Ommeslaeghe - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • Les ravages de la parité (et du féminisme)

    Pendant que le peuple souffre et la France disparaît, on s’amuse au Sénat.
    Les débats d’inspiration féministe (en l’occurrence ici sur la parité, que Valls veut étendre), menés par la gauche puis toujours validés par la droite, donnent de drôles de spectacles.

    Telle cette sénatrice PS, peut-être arrivé là grâce à la parité, qui se comporte comme une maîtresse d’école en mal d’autorité, parano et sans humour, et pour qui le mot « nana » est une injure misogyne beauf…


    « Misogyne beauf », « nana » : échanges... par publicsenat

    http://www.contre-info.com/

  • Des frontières contre Schengen : Patrick Louis salue un retour au réel archive 2011

    Devant l'afflux toujours plus important de migrants, le Danemark a décidé de reprendre le contrôle de ses frontières, provoquant le hoquet de Bruxelles qui y voit un risque pour l'espace Schengen. L'Europe a cependant décidé de lâcher un peu de mou, et examine l'idée de contrôles temporaires en cas de situation exceptionnelle...
    Patrick Louis, député honoraire du Parlement européen et secrétaire général du Mouvement pour la France, décrypte pour nous cette confrontation au réel. - O.F.

    Est-ce une remise en cause du traité de Lisbonne ?
    Le traité de Lisbonne a pour but de mettre en place le pouvoir central du futur État fédéral, et donc la fin des États-nations. Mais le principe de réalité revient à la vitesse grand V, car l'Union européenne n'est capable de prendre des décisions que pour parler de choses creuses. Elle ne peut pas prendre de vraie décision. Il faut bien distinguer le conseil des ministres et le conseil des chefs d'État qui peuvent rendre des comptes à la réalité, c'est-à-dire à un électorat, et une Commission et un Parlement qui sont un peu « hors sol ». Le traité de Lisbonne est passé en force, mais sans que les opinions publiques en aient vraiment conscience, et aujourd'hui nous sommes dans le retour du réel qui s'impose aux États. Cela prouve que l'architecture européenne est mal pensée. On a fabriqué une barque pour aller sur un lac, et cette barque se retrouve en haute mer. On se demande pourquoi cela ne va pas : mais c'est simplement le bateau qui n'est pas adapté.
    Aujourd'hui l'Europe est coincée entre deux tendances : soit elle reconnaît officiellement qu'elle est une confédération des États-nations, et alors elle pourra organiser des coopérations libres entre les nations ; soit il lui faut devenir despotique pour être efficace. Elle se retrouve face à ses mauvais fondements et à son inefficacité. Je viens d'entendre Michel Rocard lors d'une conférence être d'un euro-pessimisme qui dépasse mon euro-scepticisme. Les États aujourd'hui réagissent, les Danois les premiers, et même la France ! C'est tout de même le gouvernement Sarkozy qui a fait passer le traité de Lisbonne et c'est lui qui d'une certaine manière le met en cause.
    Mais ces États peuvent-ils le faire après avoir cédé leurs pouvoirs à Bruxelles ?
    Il y a eu un débat à Strasbourg sur cette question. Et c'était sidérant de voir que l'idéologie sans frontières était telle dans l'assemblée parlementaire qu'on considérait que contrôler l'accès dans un pays était une atteinte aux libertés. Ce qui montre que la pensée trotskyste internationaliste, qui nie les communautés naturelles comme les nations, considère que les frontières sont des murs, alors que les frontières sont des portes. Ce sont des lieux d'exclusion parce que c'est comme la porte d'une maison qui empêche d'entrer, mais ce sont également des lieux d'inclusion, qui permettent à une communauté d'exister. Quand Régis Debray écrit un livre d'éloge de la frontière, il commence à comprendre qu'il n'y a de communauté que si il y a frontières. L'Europe ne l'a toujours pas compris. En revanche, si vous voulez entrer au Parlement européen, vous devez présenter votre badge, passer à travers des systèmes de contrôle, une frontière en quelque sorte. Alors pourquoi ne serait-ce pas possible au niveau de l'espace européen ? Et au niveau des nations qui le désirent ? Il est bien évident que l'on est pour la liberté d'aller et venir, mais tous les pays ne font pas partie de Schengen. Parce que la vraie liberté d'aller et venir n'est pas contradictoire avec les frontières. On a donc besoin de réhabiliter les frontières, peut-être de nouvelles frontières, mais on ne sera jamais dans un monde sans frontières. Pour qu'il y ait du politique, il faut qu'il y ait un territoire ; pour qu'il y ait un territoire il faut qu'il y ait des frontières. En supprimant les frontières, ils sont en train de tuer les communautés, donc ils sont en train de tuer le politique au profit de la gestion.
    Se prennent-ils pour des citoyens de première catégorie ?
    Ils vivent en dehors du réel. Les anarcho-trotskystes, d'un côté, sont contre tous les mécanismes de frontières, donc contre toute forme d'organisation politique ; et certains libéraux sont contre les frontières au nom d'une conception mal pensée de la liberté économique. Il y a des conjonctions intellectuelles. Aujourd'hui, face à la mondialisation, nous allons cependant plutôt vers un monde de fragmentations, qui permettent aux communautés d'exister, donc d'avoir une régulation, donc une mutualisation des risques, parce que pour penser une sécurité sociale, par exemple, il faut bien définir un territoire, pour savoir qui y a droit et qui n'y a pas droit, qui est citoyen et qui ne l'est pas. Et ça pose nécessaire la question des frontières.
    Donc l'opération du Danemark vous rend optimiste ?
    Non parce que c'est un pas en arrière, pour trois pas en avant. L'Union européenne est tellement coincée dans ses contradictions qu'ils en sont même à réhabiliter le protectionnisme. Certains socialistes redéveloppent ainsi un protectionnisme qu'ils appellent sectoriel et temporaire tant ils se rendent compte des contradictions dans lesquelles ils ont mis les pays d'Europe. Comme ils sont quelque part, et qu'ils veulent garder le pouvoir, ils savent faire un pas en arrière pour revenir en avant, mais ils ne lâcheront pas. Ils se rendent bien compte qu'il y a un vrai problème parce que les opinions publiques ne sont pas d'accord avec eux, donc ils lâchent du mou, mais ils ne lâcheront pas l'essentiel. La fracture aujourd'hui est entre ces Européens et les populistes, c'est-à-dire ceux qui ne sont pas initiés, qui ne comprennent pas la grande sagesse de Bruxelles. Les partisans de l'UE n'ont pas gagné un référendum. Leur crainte est donc que les décisions européennes deviennent prétextes à des référendums nationaux qui rendraient plus évident encore la critique de l'UE par les peuples. La crise financière aussi est révélatrice de l'absence d'enracinement dans le concret, dans le réel. La décision de l'Allemagne de ne pas payer davantage pour la Grèce en a été un autre signe. Les partisans de l'UE se rendent bien compte que la vraie subsidiarité, c'est-à-dire le sentiment national et la coopération des nations, est en train de reprendre le dessus sur leur état fédéral.
    Propos recueillis par Olivier Figueras Présent du 14 mai 2011

  • DEPENDANCE : LA DOUBLE CATASTROPHE

    Nous savons tous que la dépendance éventuelle, si elle se produit, est une catastrophe personnelle et familiale. Nous n'allons, cependant, pas encombrer ce flash de chiffres et de prévisions qui se trouvent dans tous les journaux. En dehors de la catastrophe propre à la dépendance elle-même, il se prépare une autre catastrophe qui est l'intervention de l'État dans ce problème. Sous la pression ardente du pouvoir, la France s'apprête à la création malheureuse d'un cinquième pilier de la sécurité sociale consacré à cette dépendance. Comme toute intervention publique dans un problème important elle générera le désordre et la ruine sans jamais du tout atteindre ses objectifs prétendus. Certains lecteurs de ces flashs remarquent parfois que nous ne positivons pas assez. C'est sans doute qu'ils lisent mal ce que nous écrivons : dans toute situation même désespérée il y a toujours des solutions que nous ne manquons pas de signaler. Dans le cas particulier, nous allons positiver très ouvertement car nous allons indiquer justement ce qu'il ne faut pas faire si l'on veut éviter de créer de grandes et futures calamités.

    LA SECURITE SOCIALE
    Un petit détour par la « sécu » est nécessaire. Le 22 mai 1946, un gouvernement communiste à créé ce véritable mammouth qu'est devenu la sécu. Les médecins de famille, qui existaient alors encore, annonçaient que ce serait une grande escroquerie ; d'autres voyaient avec plaisir cet argent qui « tombait du ciel ». Plus de 60 ans après, ce sont les médecins qui ont raison. La sécurité sociale comprend quatre piliers : famille, accidents du travail, maladie, retraite. Elle est devenue au fil du temps un monstre par ses dimensions titanesques qui, après des extensions successives, absorbe une large part de l'activité nationale ; le monstre, quels que soient les changements de statut depuis sa création, reste étroitement soumis à la dictature de syndicats dont la légitimité est plus que douteuse. Les résultats sont pitoyables. Depuis sa création il traine un déséquilibre financier que l'on appelle maintenant couramment le « trou de la sécu » et qui, à lui seul, explique une large partie de la paupérisation du peuple français.

    L'EXEMPLE DE L'ASSURANCE-MALADIE
    Prenons en exemple, celui de l'assurance-maladie, mais celui de la retraite serait tout aussi valable. La prétendue assurance maladie publique n’est pas une véritable assurance laquelle supposerait une liberté de choix et de montant, alors que nous avons un simple impôt décoré abusivement du terme d'assurance. Jusqu'en 1940, la liberté régnait dans le domaine de la médecine, de la pharmacie et des assurances. Tout le monde était soigné dans le cadre de contrats privés. Des assurances maladie étaient apparues avec un début de réglementation en 1930, sous le nom d’assurances sociales, ces réglementations ne concernant que les salariés de l'industrie et du commerce.
    Il n'y avait au départ de la sécu et il n'y a encore aujourd'hui aucune gestion, l'argent étant rassemblé par la force dans une sorte de grand réservoir et dépensé au jour le jour et au fil des années, selon la volonté changeante des politiques, des syndicats et autres gérants de fait. C'est en 1960 que sont apparus les « URSSAF » dont le sigle est lui-même significatif et qui n’ont pas de statut légal ayant été créées à l'époque à l'image du parti communiste. Progressivement le monopole a été étendu bien au-delà des salariés pour toucher l’ensemble de la population. La Cour des Comptes a écrit publiquement qu'elle ne pouvait rien contrôler car il n'y avait pas de gestion.
    La dérive financière fut permanente ; en 2002 le déficit était de 3,50 milliards d'euros et les prévisions de 2010 sont de 33 milliards d'euros. Il fallut finalement taxer : d'où en 1990 l'introduction de la C.S.G. qui fut complétée ensuite par la C.R.D.S. Ces impôts sont si « commodes » qu'il est question de les augmenter.

    LES RAISONS DE LA RUINE
    C'est sur plusieurs générations que l'erreur initiale a répandu l'effet de ruine dans tout le corps social. Le coût des assurances maladie sur le marché international est connu ; des exemples montrent qu'une famille nombreuse peut s'assurer pour 30 % du coût que la sécu lui inflige et avec d'excellentes garanties. La différence est de l'argent détruit.
    Ce désastre n'est pas du tout du au hasard mais à la nature du système. Pour résumer, énonçons quelques facteurs de ruine qu'il contient comme du poison : système obligatoire donc totalitaire, carriérisme politique, suppression de la responsabilité personnelle, soumission au bon plaisir des gérants de fait, inondation de lois et réglementations avec l'effet destructeur habituel à toute règlementation, interdiction pratique de créer du capital pour préparer l'avenir, intervention illégitime de syndicats eux-mêmes illégitimes.
    Singapour, cité-État d’environ 5 millions d’habitants, brille par les performances de son système de santé. Les dépenses y sont modérées (3,5% du PIB contre 11,4% en Suisse) tandis que l’espérance de vie y est parmi les plus élevées de la planète (78 à 83 ans selon le sexe, contre 79 à 84 en Suisse et 75 à 80 aux États-Unis). La densité médicale y est faible, mais le pays ne connait pas de pénurie de soins : il accueille chaque année 400 000 patients étrangers, venus d’Asie ou d’Océanie. Le compte épargne santé fut introduit en 1984. Chaque personne doit épargner chaque mois une somme représentant 6 à 8% de son salaire. Les versements sont capitalisés et rapportent un intérêt annuel. Les comptes servent à payer les dépenses médicales de toutes sortes. La sur-consommation est évitée et les comportements responsables encouragés puisque l'argent non dépensé enrichit son propriétaire. Il y a par exemple très peu d’obésité à Singapour. Tout est également fait pour renforcer les incitations à offrir des soins de qualité et bon marché. Depuis 2002, les soins publics sont scindés en deux réseaux qui se font concurrence et dont les performances sont publiques. Le système génère un avantage essentiel : l’épargne abondante qui y est accumulée sert à financer l’économie et Singapour y doit une partie de sa grande prospérité.

    RECOMMENCER L'ERREUR ANCIENNE
    Le pouvoir, donc en France, envisage abusivement aujourd'hui de recommencer l’erreur ancienne en étendant à nouveau les tentacules du mammouth. Cela revient à jeter les bases d'une nouvelle et future paupérisation du pays comme la sécu l'a fait et exactement de la même façon énoncée ci-dessus. Bien entendu les prétendus partenaires sociaux, qui sont illégitimes et surtout partenaires dans la rapine publique, sont invités à discuter du problème et s'y engagent avec délectation. Le plus surprenant est que le patronat suit au lieu d’en profiter pour prendre une position complètement négative et ne discute guère le projet en cherchant seulement des aménagements : en fait les représentants du Medef espèrent, selon l'usage « fraternellement » établi, s'asseoir comme tant d'autres à la table du banquet républicain. Le tout se passe sur fond d'une générosité mensongère pratiquée avec l'argent des autres. L'habitude bien acquise dans un pays quasi collectiviste d'attendre tout de la puissance publique facilite l'opération.

    LES BIENFAITS DE LA LIBERTE
    Que ferait-on si les politiques n'intervenaient pas ?
    En face de ce risque nouveau de multiples comportements personnels sont possibles avec évidemment d'innombrables positions intermédiaires qu’aucune loi ne peut résoudre. Le premier comportement est de le préparer par l'épargne bien gérée et des solutions familiales adaptées ; il est évident que l'épargne accumulée pour préparer l'avenir irriguerait l'économie toute entière avec un effet richesse indiscutable. Le deuxième comportement complémentaire ou non du premier est de s'assurer au maximum ; la création de capital interviendrait aussi par le truchement des assurances. Les assureurs sont habitués à la gestion des risques y compris les plus considérables comme le risque automobile ou la responsabilité civile. Une assurance privée est un contrat que chacun ajuste suivant ses nécessités et suivant ses prévisions pour l'avenir, une fois le risque défini et en accord avec la compagnie. Les primes correspondent au profil du contrat. Chacun gère son précieux capital santé dans l'optique dépendance selon ses possibilités et ses désirs.
    Plusieurs objections peuvent être faites à cet usage enrichissant de la liberté. Le facteur familial est affecté par le recul la famille stable et unie, cette véritable colonne vertébrale de la société dans tous les domaines. Les pouvoirs publics depuis des décennies se sont acharnés contre cette forme de la famille jusqu'à glorifier les familles recomposées qui ne sont que des familles décomposées. En fait si la liberté régnait l'on pourrait s'en accommoder, car la liberté économique arrive finalement à bout de tous les problèmes.
    Une autre objection est qu'il y aura toujours des personnes qui seront laissées sur le bord de la route. À Singapour et dans d'autres pays appliquant les mêmes méthodes il y a des filets de sécurité pour la maladie et il n'y a pas de raison de ne pas imaginer des filets de sécurité pour ce problème.

    LE CHOIX
    Ces réflexions sont une contribution positive au problème aigu de la dépendance éventuelle. Elles informent sur les erreurs à ne pas commettre et les diffuser au maximum est utile pour informer les gens sur ce qui les menace. Le choix est entre une ruine certaine et des difficultés gérables.
    La difficulté, la seule est que les prédateurs publics ont bien aperçu le formidable butin que le cinquième pilier mettrait à leur disposition ce qui explique le déclenchement de leur inlassable voracité.
    Michel de Poncins  http://www.libeco.net

  • Mali, Syrie : les méchants et les bons islamistes de François Hollande

    Terrible et méchants islamistes qui bafouent les droits de l’homme, il faut bien sur intervenir, sauf que ceux-ci peuvent agir en toute impunité en Syrie ou en Lybie, cela s’appelle “la mise en place de la démocratie”! En Libye, nous avons les marchés, en Syrie, c’est en cours avant de pouvoir piller les ressources, au Mali, Areva risque de perdre ses mines d’uranium, cherchez l’humanisme dont le gouvernement prétend faire preuve après cela…
    François Hollande vient de décider que la France devait faire la guerre au Mali pour combattre les terroristes islamiques qui menacent l’intégrité du pays et massacrent, décapitent et violent un peu partout sur leur passage, aux cris désormais sinistrement familiers d’ Allah akbar.

    Tandis que le Président envoie nos soldats au Mali où ils devront combattre sans aucun soutien africain ou international pour sans doute plusieurs semaines, sans l’aval de l’ONU, sans même avoir consulté les représentants du peuple et semble-t-il – et au vu des premiers « résultats »-dans une improvisation et une impréparation sidérantes, cela au nom du juste combat contre l’obscurantisme et la barbarie, il n’est pas inutile de rappeler ici -et sans condamner cette intervention sur le fond- que les illuminés que nos soldats vont devoir à présent combattre ont été en très grande partie « créés » et armés en 2011… Par la France sarkozienne, avec la bénédiction du Parti Socialiste aujourd’hui au pouvoir.

    Créés directement par la fourniture de matériel militaire ou indirectement suite aux pillages d’arsenaux rendus possibles par l’intervention franco-anglo-américaine et la chute du régime du colonel Kadhafi en Libye. Intervention, on s’en souviendra également, survenue sans la moindre déclaration de guerre et en violation totale du Droit International, sous l’impulsion en France en tout cas -on devrait même écrire sur ordre- d’un Bernard-Henri Lévy qui ne cacha même pas à l’époque qu’il estimait servir les intérêts d’Israël en déclenchant cette intervention… Ce qui ne sembla du reste scandaliser personne. Mais pouvait-on attendre autre chose dans l’indécence et le radicalisme communautaire qui le caractérise en toutes occasions de l’ex-compagnon d’Arielle Dombasle…

    Aujourd’hui en Syrie, et comme hier en Libye, d’autres combattants ponctuent tout aussi systématiquement chacune de leurs phrases en hurlant Allah akbar, comme les fous de Dieu qui menacent Bamako… Ponctuent et tuent également, dans un déchaînement de barbarie largement équivalent à celui de leurs compagnons de Djihad du Mali. Ce ne sont pas les soldats de l’armée régulière syrienne, mais ceux qui les attaquent. Et du coup, ils sont devenus miraculeusement pour François Hollande, et comme ils l’étaient pour Nicolas Sarkozy, de valeureux combattants de la liberté qui s’opposent à un régime tyrannique. Bien entendu, les médias aux ordres reprennent en cœur et nous vendent avec un zèle sans faille la même supercherie, la même chanson obscène. Sans preuves, sans confirmations, sans enquêtes réelles, souvent même sans se rendre seulement sur place, nos bons petits soldats de la désinformation reprennent comme paroles d’évangile, sans même user d’un conditionnel de rigueur ou simplement éthique les communiqués « hors sol » de pure propagande d’un OSDH (l’autoproclamé Observatoire Syrien des Droits de l’Homme) basé à Londres, totalement partial, et carrément financé par les alliés ou donneurs d’ordres de l’un des deux belligérants (Qatar et USA principalement).

    Pour s’évader un instant de la Pravda qu’est devenu le monde médiatique français et voir un peu les choses par l’autre bout de la lorgnette, avoir enfin une chance d’y voir plus clair, La Plume à Gratter vous conseille très vivement de visionner dans son intégralité le formidable documentaire de la télévision russe Rossiya 24 relayé sur cette page. Ce document unique qui vous montre la guerre de Syrie comme vous ne l’avez jamais vue, ne sera jamais diffusé sur nos chaînes de télévision, car il montre une réalité qu’il ne faut surtout pas voir ! Il n’est hélas pas sous-titré en français, mais en anglais… L’auteur de ces lignes s’en excuse, mais il lui semble pourtant absolument nécessaire de le diffuser tout de même, tant il permet de voir une autre version de cette tragédie que celle véhiculée par la propagande officielle qui envahi nos ondes et les colonnes de nos journaux. D’enfin prendre connaissance d’une réalité que nos médias aux ordres nous cachent donc très soigneusement : celle qui expose enfin au grand jour la barbarie sans nom des soi-disant « combattants de la liberté et de la démocratie » que louent avec des trémolos lyriques dans la voix presque tous nos hommes et femmes politiques (à l’exception notable de Nicolas Dupont-Aignan et Marine Le Pen), relayés dans leur falsification révoltante par la quasi-totalité des télés, radios et journaux de France.

    The Syrian Diary, documentaire d’Anastasia Popova (Rossiya 24)

    Des images de massacres, d’exécutions sommaires et barbares, vous en verrez dans ce documentaire, très dur souvent à visionner, images d’ailleurs « fièrement » et systématiquement filmées et diffusées sur Internet par les bourreaux et assassins eux-mêmes. Un documentaire terrible réalisé par des journalistes, des vrais, qui sont sur le terrain au péril de leur vie, et pas dans les studios confortables de TF1 ou France Inter à jouer les petits télégraphistes de la propagande officielle ou à disserter sans fin sur des sujets aussi pathétiques que la retraite de Russie de Gérard Depardieu ou les derniers caprices de Valérie Trierweiler. Ce que ces journalistes russes nous montrent sur les évènements dramatiques de Syrie n’a évidemment absolument rien à voir avec la soupe indigeste et écœurante qui dégouline de la plume ou de la bouche de nos médiacrates à la botte d’intérêts géostratégiques qui ne sont en plus même pas les nôtres.

    Oui, regardez ce film coup de poing, bien que sous-titré en anglais. Visionnez les images témoignant -preuves à l’appui cette fois- des actes barbares de ces « combattants de la Liberté » que François Hollande considère, en notre nom, comme les « représentants légitimes du peuple syrien ». Vous en saurez dès lors un peu plus sur la sincérité du désintéressement humanitaire de notre actuel Président… Sur le deux poids deux mesures qui dicte son action si radicalement différente au Mali et en Syrie, le faisant rejoindre aujourd’hui son pitoyable prédécesseur dans l’indignité et le cynisme le plus sordide. De quoi avoir profondément honte d’être français… Et cette fois, pour de vraies et terribles raisons, hélas.

    Via sott.net  http://lesmoutonsenrages.fr

  • L’immigration, cheval de Troie des puissances étrangères

    L’immigration est un boulet. Un boulet pour l’économie : elle pèse sur les déficits, elle aggrave le chômage. Un boulet social : elle tire les salaires à la baisse. Un boulet sécuritaire : inutile d’en dire plus… L’immigration est aussi devenue un vecteur d’influence pour les puissances étrangères.

    Les grandes métropoles régionales et les principales villes moyennes se couvrent de minarets coiffant de grandes mosquées. Cet islam conquérant n’est en rien spontané. Derrière chaque construction et chaque imam, il y a l’argent et l’influence d’une puissance étrangère : Maroc, Algérie, Turquie, pétromonarchies du Golfe persique. Le petit Qatar – peuplé à plus de 80 % d’immigrés sans le moindre droit — est encore allé plus loin : il s’est engagé à financer le développement d’entreprises ethniques en Seine-Saint-Denis.

    Mais les pays musulmans ne sont pas les seuls à jouer à ce petit jeu. L’hyperpuissance américaine est aussi omniprésente dans les banlieues françaises. Nommé à Paris, en 2009, par Obama, l’ambassadeur Rivkin s’est donné pour priorité d’exercer l’influence des États-Unis sur les banlieues de l’immigration. Les sites islamiques Oummah et Saphir ont reconnu leurs bonnes relations avec l’ambassade américaine. Le Bondy blog, qui bénéficie d’une notoriété médiatique parfaitement artificielle, a reçu la visite médiatisée de l’ambassadeur américain accompagné de l’acteur noir Samuel Johnson. Les voyages transatlantiques payés par le département d’État ou les agences américaines se multiplient : rappeurs américains venant en banlieue, jeunes pousses économiques et politiques invitées aux États-Unis. La ministre Najat-Belkacem est elle-même un produit de la « French american foundation »

    Dans son activité d’influence en direction des milieux immigrés, l’ambassadeur est assisté par Mark Taplin : un diplomate d’expérience spécialiste du soft power qui a exercé ses talents en Russie (à l’époque d’Eltsine) puis en Ukraine, Moldavie et Biélorussie de 1999 à 2004 (à l’époque de la « révolution de couleur » en Ukraine). Voilà qui est clair !

    Jean-Yves Le Gallou http://www.francepresseinfos.com/

    Ancien député européen, essayiste

    Président de Polemia

  • [Vidéo] Fondation Jérôme Lejeune : numéro spécial rentrée parlementaire

    « Entre le mariage homosexuel et l’euthanasie, la recherche sur l’embryon forme un trio des réformes qui entraîneront un changement de civilisation ! »

    Les députés font leur rentrée cette semaine, l’occasion de souligner l’urgence de se mobiliser : la proposition de loi visant l’autorisation de la recherche sur l’embryon pourrait être examinée par l’Assemblée Nationale le 28 mars !

    Acteur des débats lors de la révision de la loi de bioéthique en 2011, Philippe Gosselin, député de la Manche et membre actif de l’Entente parlementaire pour la famille s’oppose à la remise en cause du principe d’interdiction de la recherche sur l’embryon. Pour lui, mariage et PMA pour tous, marchandisation du corps, recherche sur l’embryon et euthanasie participent d’une même remise en cause inédite de la vie humaine, de son commencement à sa fin. Il en appelle à une mobilisation ferme et globale !

    Contre la recherche sur l’embryon humain : Interview du député Philippe Gosselin

    Ce qu’il faut retenir !

    Mariage pour tous, recherche sur l’embryon et euthanasie : halte à la déshumanisation ! Pour le député de la Manche, nous ne devons pas rentrer dans le cloisonnement de ces sujets qui sont certes traités dans des projets ou propositions de loi différents mais qui participent en réalité d’un même changement de civilisation inédit. En effet, ces réformes remettent en cause le respect de la vie depuis son commencement jusqu’à sa fin. « Avec l’ouverture de la PMA aux couples homosexuels, qui appelle donc la Gestation Pour Autrui, la recherche sur l’embryon qui utilise les embryons surnuméraires issus de la PMA […] nous sommes dans un tunnel à court, moyen et long termes, de marchandisation du corps et d’instrumentalisation de l’être humain que je récuse absolument ! ».

    Le texte pourrait être voté dès le 28 mars par l’Assemblée : la menace est réelle ! « L’encre de la révision de la loi de bioéthique, qui a maintenu l’interdiction de la recherche sur l’embryon, est à peine sèche qu’elle est déjà attaquée sur un point fondamental, en catimini ! ». La proposition de loi, à l’initiative du groupe radical au Sénat a été votée par le Sénat le 4 décembre. Le texte peut « vraisemblablement » être examiné par l’Assemblée Nationale lors de la prochaine niche de l’équivalent du groupe radical à l’Assemblée, le 28 mars. Le texte, court, pourrait passer en moins de deux heures de débat, comme ce fut le cas au Sénat, et l’autorisation de la recherche sur l’embryon être gravée dans le marbre ! Il s’agirait de la chute d’un principe fondamental : le respect de la vie dès son commencement.

    Contre la recherche sur l’embryon humain, « Il faut une forte mobilisation citoyenne ! » Certes, la majorité qui a maintenu hier l’interdiction de la recherche sur l’embryon humain est aujourd’hui dans l’opposition. Cependant, une mobilisation citoyenne forte est indispensable pour rappeler la nature « essentielle » de ce débat aux députés.

    Fondation Jérôme Lejeune  http://www.actionfrancaise.net/

  • Derrière l'insurrection, la main des Rothschild archive 2011

    En dépit des apparences, les révoltes qui ont ébranlé et continuent de secouer le Grand Maghreb n'ont rien de spontané. Le renversement des gouvernements égyptien et tunisien résulte d'un stratagème ayant déjà fait ses preuves sous d'autres latitudes. Rouages d'une mise en scène bien huilés, images sélectionnées par des média à la botte, populations en liesse qui ne seront plus bientôt que des légions d'idiots utiles - expression chère à Kissinger. Car, encore et toujours, protagonistes et bénéficiaires ne sont hélas pas ceux que l'on imagine... Mais venons-en aux faits. En Tunisie, où débuta l'insurrection, le président Ben Ali avait entrepris, depuis une dizaine d'années, une libéralisation économique de son pays qui n'était certes pas sans risque. Ce fut pourtant une réussite indéniable, à laquelle ne fut pas étranger le rôle des banques islamiques, fondées sur les lois de la Charia, interdisant l'imposition d'intérêts dans les transactions bancaires et offrant, en ces temps de crises financières à répétition, bien plus de stabilité que les banques occidentales.
    C'est en Gambie que furent émis, en 2006, pour un montant de 166 millions de US dollars, les premiers sukuk*. On apprenait par le New York Times du 22 novembre 2007, que « titres et emprunts, respectant la loi coranique, étaient disponibles aux États-Unis. Ces investissements, pouvait-on lire, ont donné lieu à une renaissance économique du monde musulman [coïncidant avec] un conservatisme religieux croissant... Alors que les plus importantes banques islamiques se trouvent dans les pays du Golfe, les marchés potentiellement les plus intéressants sont en Turquie et en Afrique du Nord... ».
    WALL STREET CONTRE LES BANQUES ISLAMIQUES
    Fin 2008 , notre ministre des Finances Christine Lagarde parlait « de faire de Paris, la capitale de la finance islamique », un marché estimé entre 500 et 600 milliards de dollars, disait-elle, susceptible d'atteindre un taux de 11 % par an... Qu'est devenu ce projet qui, chez nous, sans contrôle, représentait assurément un danger surtout lorsque l'on sait que 77 % des choix des sondés allaient à l'acquisition d'un logement. Mais chez eux, au contraire, un moyen certain de freiner les courants migratoires vers un eldorado désormais inexistant. Sans vouloir faire l'apologie du système bancaire islamique, reconnaissons-lui une stabilité qui n'existe plus dans notre modèle financier actuel où l'intérêt atteint des sommets record. Après tout, l'usure n'était-elle pas déjà dénoncée par Aristote, limitée par les Romains et interdite par l'Église ?
    Toujours est-il qu'un système dans lequel la banque et son client partagent gains et pertes ne peut qu'inquiéter les usuriers de Wall Street ! D'autant plus lorsque « sur la liste des 500 plus importantes institutions financières dans le monde, sept des dix premières sont iraniennes » [ Stock Analyst, 8 février 2011]. Toujours au sujet de la Tunisie, le 19 octobre 2010, le Telegraph de Londres commentait la création, sur le front de mer de la capitale, du premier centre financier de la région, subventionné par la banque islamique d'investissement, Gulf Finance House (GFH) dont la maison mère se trouve à Bahrein. Une entreprise, « megaproject, dans l'espoir de voir la Tunisie, départ sa position stratégique, servir de pont entre l'Union européenne et l'expansion économique grandissante de l'Afrique du Nord et au-delà ». Suivait, en décembre 2010, un rapport : Global Competitiveness Report 2010-2011 du Forum économique mondial (World Economie Forum) classant la Tunisie comme le pays « le plus compétitif d'Afrique et 32e à l'échelle mondiale ». Dans le même temps, un compte-rendu d'informations du renommé Middle East Business Intelligence affirmait qu'en dépit d'un climat économique maussade, le potentiel de la banque islamique d'Abu Dhabi s'annonçait prometteur.
    Venait s'ajouter, début février 2011, une interview avec le secrétaire général de L'Opec, Abdalla El-Badri confirmant « l'intention du cartel de passer à l'euro dans les dix prochaines années pour combattre le déclin du dollar ». Des dizaines d'autres exemples pourraient être cités, attestant de la bonne santé des banques islamiques mais suscitant, dans le même temps, de fortes inquiétudes chez les magnats de la finance internationale usuraire dont la majorité des actions sont entre les mains des Rothschild et de leurs associés - comme en témoigne avec brio le politologue et auteur américain Eustache Mullins. À son livre, The Fédéral Reserve Conspiracy, édité en 1954, a fait suite : Secrets of the Fédéral Reserve, (les secrets de la Réserve fédérale) publié en 1983, dans lequel il démontre que « contrairement à ce que l'on pourrait croire, la finance mondiale est contrôlée par des "banques centrales privées" se faisant passer pour des "banques gouvernementales ou fédérales" » **. Confirmant ses dires, on y apprend également comment la Réserve fédérale (banque centrale américaine) a officiellement été déclarée « propriété privée » par la 9e chambre de la Cour d'Appel des États-Unis et sise au 680 F.2d 239, Lewis v. United States of America.
    Lorsque le 26 mai 2010, le gendre du président Ben Ali, Sakhel El Materi, inaugurait la banque islamique Zitouna - première de Tunisie et du Maghreb et « première pierre du programme de réforme » - il ne se doutait pas du risque qu'il encourait, particulièrement dans son ambition de vouloir faire de la Tunisie, « un pôle de services bancaires », capable de sérieusement saper le pouvoir et les profits de la banque centrale tunisienne. Le 20 janvier 2011, le lendemain de l'arrestation d'un neveu de Ben Ali et de 33 de ses fidèles « pour crimes envers la nation », la banque Zitouna était placée « sous le contrôle » de la banque centrale et M. Materi devait se réfugier à Dubai...
    Il apparaît opportun de signaler ici que la Libye est un des rares pays - avec l'Iran et la Corée du Nord - à avoir sa propre banque centrale. Si le pétrole a son importance, il n'est pourtant qu'un bonus lorsque l'on réalise qu'en fin de compte, toutes les banques centrales de ces pays sont la propriété de quelques familles banquières, dont essentiellement les Rothschild, en la personne de son 4e baron, Jacob (Nathaniel Charles), membre britannique et senior de la dynastie. « Qui possède la banque centrale, possède le pays » clament les initiés. Ce qui fait mieux comprendre comment et pourquoi les systèmes monétaires tunisien, égyptien, yéménite, jordanien et algérien, pays actuellement en ébullition, sont tombés sous la coupe de cette cabale ainsi que celle du FMI, ce qui, en retour, a permis aux dirigeants de se conduire depuis bien longtemps et en toute quiétude, en intouchables despotes. Mais gare à qui ose déroger aux règles établies comme l'ont appris à leurs dépens les présidents Ben Ali et Moubarak.
    Les révolutions de « style Rothschild » ont toutes comme prétexte d'instaurer la démocratie en destituant tel ou tel dictateur, non sans avoir créé le chaos - objectif initial. Une fois le pouvoir vacant, offrir aussitôt une solution en installant un fantoche aux ordres de la cabale. Quant au peuple, sous le couvert d'une certaine liberté d'expression, il retombera dans un autre genre de servage, bien plus insidieux.
    Scénario qui a fait ses preuves ; écrit et dirigé par le Rothschild's International Crisis Group (RICG).
    L'attitude conciliante et soumise de Hosni Moubarak envers les États-Unis et Israël aurait pu faire penser que ce genre de vicissitudes lui aurait été épargné. Mais il semble que, dernièrement, le raïs ait eu des états d'âme et se soit, entre autres, opposé au projet anglo-américain d'établir une union d'États sunnites, tels que l'Égypte, la Jordanie, l'Arabie séoudite et les pays du Golfe - sous protection nucléaire états-unienne et au côté d'Israël - avec intention d'entrer en guerre contre l'Iran, la Syrie, le Hezbollah et leurs alliés. Ce fut donc : exit Moubarak !
    LE RÔLE IMPORTANT DE SOROS
    D'après Webster G. Tarpley, le président égyptien aurait été victime d'un putsch militaire dirigé par une junte de généraux égyptiens à la solde de la CIA. L'ultimatum de Washington, dans la nuit du jeudi 10 février 2011 au vendredi 11, consistait en une menace (comme ce fut le cas en 1956) : saisie ou blocus du Canal de Suez, (aujourd'hui, 8 % du trafic maritime mondial), avec interdiction de passage à l'Iran, la Chine et la Russie. Avec la chute de Moubarak disparaît aussi un des principaux obstacles au plan de réorganisation du Moyen-Orient voulu par les USA et présage donc de bien sombres lendemains ouverts sur la perspective, à court terme, d'une guerre généralisée, alors qu'ayant dissous le parlement et mis en lambeaux la constitution, la junte a annoncé six mois de loi martiale. La présence de Mohamed El Baradei, ancien directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) de décembre 1997 à novembre 2009 et lauréat du prix Nobel de la paix en 2005, n'a rien de rassurant - étant lui-même affilié au RICG aux côtés de Zbigniew Brzezinski et de George Soros, qui lui, siège au comité exécutif. Deux personnages dont l'omniprésence est sans prix pour les Rothschild. Et pour cause.
    Au côté du milliardaire Soros et son « Open Society "Institute" » (ou parfois "Foundation" pour mieux brouiller les pistes), on retrouve aussi l'International Republican Institute, le Freedom House et le National Endowment for Democracy (NED) derrière l'organisation, la formation, la propagande et le financement de toutes les "révolutions de couleur" qui se sont succédé des années 2000 à 2005.
    Quant à l'Albert Einstein Institution, subventionnée par la Foundation Soros et la NED, les activistes de l'Otpor (Résistance) de Serbie affirment qu'elle a joué un rôle stratégique de premier plan dans leur formation. À ce propos, en plus de certains signes ostentatoires, tels les V de la victoire agités devant les caméras, plusieurs tee-shirts de l'Otpor ont été vus portés par les organisateurs de manifestations en Egypte. Une façon d'écouler les surplus, M. Soros ?
    Entre 2007 et 2008, la Freedom House de Tunisie avait déjà lancé une campagne intitulée « Hommes de loi contre la Corruption » pour le recrutement « de membres actifs travaillant à un changement politique non-violent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ». Tout un programme. C'est ainsi que lors d'un voyage à Washington, le 10 décembre 2008 - jour international des droits de l'homme -, un groupe de dissidents fut reçu par la secrétaire d'État, Condoleezza Rice. En mai 2009, ce fut le tour d'un groupe de dissidents égyptiens qui rencontra Hillary Clinton. Freedom House rapporta sur son site que le groupe s'était également entretenu avec des responsables gouvernementaux, des membres du Congrès, des agences de presse et des groupes de réflexion (lire : C.F.R.). À leur retour, ils reçurent des subventions pour la recherche d'initiatives innovantes telles que la défense d'une politique de réformes par le biais de Facebook et de messages SMS. Des moyens employés avec succès en Égypte, ajouterons-nous, nouvelles armes redoutables des révolutions modernes grâce à la NED et à Soros. Dans le Foreign Policy Journal du 19 janvier dernier, le Dr. D.K. Bolton déclarait sans ambages que « la NED et Soros travaillent en tandem, ciblant les mêmes régimes et employant les mêmes méthodes... Au moins dix des vingt-deux directeurs de la NED sont également membres du ploutocratique groupe de réflexion (think tank) : le CFR (Council on Foreign Relations) [fondé, on ne le dira jamais assez, par le sinistre Edward Mendell House et animé par le magnat David Rockefeller] — société qui n'est autre que la sœur américaine du Royal Institute of International Affairs (RIIA) anglais des Rothschild : toutes deux sont l'instrument d'un contrôle ploutocratique à la vue de tous pour mieux passer inaperçu (hiding inplain sight) ».
    Ils ont, affirme de son côté PwP Exclusive, « injecté des millions de dollars dans la formation de professeurs, hommes de loi, journalistes et jeunes activistes "pro-démocratie" en Afrique du Nord. En 2009, ces financements ont plus que doublé. Pourquoi, après avoir été soutenus pendant 30 ans, ces dictateurs sont-ils aujourd'hui jetés en pâture ? L'enjeu est la rapide croissance économique de l'Afrique du Nord qui coïncide avec les efforts de Ben Ali défaire de la Tunisie le premier centre financier de la région en promouvant les banques islamiques. Les Rothschild veulent que les musulmans d'Afrique du Nord empruntent aux banques Rothschild avec des intérêts au taux imposé par leurs banques centrales... Les Rothschild veulent que les musulmans échangent leur actuelle oppression politique aux mains de dictateurs pour un servage économique futur sous le contrôle du baron Rothschild ».
    Et nous, dans tout cela ? Alors que le conflit libyen s'éternise, devons-nous nous attendre à voir bientôt nos villes et nos villages envahis par une faune exotique sans pareil ? Ces milliers de "réfugiés" auxquels faisaient référence, avec un incroyable cynisme, nos technocrates de Bruxelles, il y a peu, et qu'il nous faudrait accueillir. Finirons-nous comme les pauvres condamnés du Camp des saints ou saurons-nous conjurer le sort ?
    Par une révolution ? Pourquoi pas. Mais alors, de grâce, ne nous trompons pas d'ennemi...
    Michelle FAVARD-JIRARD. Rivarol du 18 mars 2011
    * [Certificats d'investissements conformes à la recommandation religieuse issue du Coran interdisant aux fidèles le prêt à intérêt (ribà). [Wikipedia].
    ** D'après E. Mullins, la Réserve Fédérale est, depuis 1913, en possession de banques ou d'actionnaires privés, via les actions détenues par ses 12 chapitres locaux dont essentiellement la Banque Lazard, Kuhn, Loeb & co, J.P. Morgan & Co., Goldman Sachs, Lehman Brothers, NM Rothschild & Sons, Israël Sieff, Paul Warburg et la famille Rockefeller. Ces banques et intérêts privés contrôlent désormais la vie politique et économique des États-Unis. C'est le 14 mai de la même année qu'était créée la Fondation Rockefeller.