« Ça fait extrêmement mal ! Ce n’est pas juste ! ». Agenouillée, en larmes, Angela Carini, jeune boxeuse italienne, pleure après son élimination au premier tour des Jeux Olympiques de Paris 2024. Quelques instants plus tôt, l’athlète entrait sur le ring, déterminée, face à Imane Khelif, boxeuse algérienne. Mais seulement 46 secondes après le début du combat, Carini baissait les bras, laissait filer son rêve olympique et abandonnait le combat. La sportive italienne serait connue sur le circuit pour « être un peu dramatique », mais sa détresse en a ému plus d’un. De Giorgia Meloni à JK Rowling en passant par l’ancienne Femen Marguerite Stern, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer un combat « injuste », « inéquitable » et « anti-féministe ».
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Athlètes intersexes : le sport féminin est-il condamné ?
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Le progressisme, arrière-garde armée du néolibéralisme
par Andrea Zhok
Ce matin, j'ai reçu une publicité du magazine MicroMega, un magazine progressiste par excellence, auquel j'ai également contribué par le passé. La communication annonçait la sortie, en librairie et en ligne, du nouveau volume intitulé « Contre la famille. Critique d'une institution (anti-)sociale ».
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Sport féminin : qui se souvient de la joueuse de volley ball paralysée à vie par son adversaire trans ?
Il aura fallu 46 secondes à la boxeuse italienne Angela Carini pour se rendre compte que sa concurrente, Imane Khelif, athète algérienne intersex (?), lui faisait “trop mal” et déclarer forfait. Mais toutes les sportives n’ont pas eu la même “chance” si l’on peut dire. En 2022, la joueuse de volley ball Payton McNabb avait été défigurée par son adversaire, un homme s’identifiant comme une femme, lors d’un match. Elle est revenue sur l’admission de deux boxeuses aux chromosomes XY aux Jeux Olympiques 2024.
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Les races n’existent pas, mais les races supérieures, si !
La chronique de Philippe Randa
Dire qu’on croyait que les races n’existaient pas. Les racistes, si ! Mais les races, non… Certains même, pour convaincre les esprits les plus obtus – ô combien ! – voudraient d’ailleurs que cette vérité soit inscrite dans la Constitution française, Ve du nom… Pourquoi pas ! Mais hélas ! trois fois hélas ! notre constitution indique dans son article premier que la France se doit d’« assure(r) l’égalité de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion »… c’est ballot !
Les races n’existent pas, mais non, mais non ! Mais à l’évidence, la ou les race(s) supérieure(s), elle(s), oui… La preuve par l’histoire.
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Pourquoi dénonce-t-on le communautarisme en France ?
Par Michel Michel
Le communautarisme est quasi unanimement dénoncé en France, et cela dans tous les courants politiques. Alors qu’au contraire toute réflexion anthropologique montre le caractère fondamental des communautés dans la constitution de l’humanité et particulièrement dans le processus d’intégration des immigrés.
Déjà dans les années 1920, les sociologues de l’École de Chicago (W.I. Thomas et F. Znaniecki) avaient montré la fonction fondamentale du sentiment d’appartenance à une communauté ethnique dans le processus d’assimilation (c’est-à-dire une série de désorganisations/réorganisations) des immigrants polonais. Dans cette perspective, les communautés apparaissent comme des sas facilitant la difficile et souvent douloureuse acculturation avec le pays d’accueil. Les tentatives des travailleurs sociaux de couper les nouveaux arrivants de leurs racines se traduisaient, le plus souvent, par une augmentation significative des conduites de déviance (ivrognerie, violence, délinquance, suicides…).
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JO de Paris : Des athlètes remontés contre l'organisation après avoir nagé dans la Seine
Les épreuves olympiques de triathlon se sont déroulées mercredi après un premier report pour les hommes en raison de la mauvaise qualité de leau. Bien que la France ait brillé, avec Cassandre Beaugrand victorieuse et Léo Bergère médaillé de bronze, tous les athlètes n'ont pas apprécié la baignade dans la Seine. Et si Emmanuel Macron s'est félicité du bon déroulement de l'épreuve, déclarant que « la Seine est baignable [...] Héritage fabuleux pour les Franciliens », certains athlètes ont exprimé leur mécontentement :
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VDL : sa fable carbonée
Elle ne nous parle que du carbone et d’une industrie décarbonée. On engloutit des milliards en Recherche et Développement pour essayer de tout décarboner, au prétexte que cela serait dangereux pour la planète, mais uniquement dans le discours, parce que dans la pratique, elle fait exactement le contraire. En réalité, dans sa fable carbonique, rien ne tient la route et les failles sont partout. Etat des lieux.
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Face à la tête tranchée de la reine : relire Zweig. (1)
La récente cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques a fait couler beaucoup de salive et d’encre, pour de bonnes ou (et ?) de mauvaises raisons : il n’est pas dans mon intention d’en tirer un bilan, même s’il est tout de même peu surprenant de constater qu’elle a, en France, rouvert quelques plaies toujours mal cicatrisées et qu’elle a nourri, y compris au-delà de notre scène nationale, nombre d’indignations. Quelques scènes et postures, en effet, gâchent un peu (beaucoup, penseront certains) ce qui devait être, selon les autorités olympiques et sportives, une fête de la paix et de la convivialité, à défaut d’être celle de l’amour universel des peuples les uns envers les autres, un bel idéal, certes, mais rarement atteint…
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JO : le champion français Léon Marchand face aux chasseurs de « fafs »
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Comment une poignée d’idéologues a fait main basse sur la cérémonie des JO
La France d’Emmanuel Macron n’est pas la mienne. Je ne l’ai pas non plus reconnue dans la cérémonie des JO, emplie de stéréotypes sexués et de flatteries à l’air du temps. J’ai vu, dans la mise en scène de Thomas Jolly, une opération politique pour valoriser la nouvelle France diversitaire promue par le chef de l’Etat. 80% des investissements publics ont d’ailleurs bénéficié à la Seine-Saint-Denis, selon Amélie Oudéa-Castera (Europe 1, lundi). Alors que l’article 50-02 de la charte olympique du CIO stipule : « Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », le pouvoir, désavoué depuis par les urnes, a choisi de passer outre cette interdiction en imposant d’autorité sa vision contestée d’une société post-nationale et post-française.