Le post-colonialisme est ce moment qui « vient après le colonialisme », de la même manière que le postcommunisme est ce qui suit la disparition du communisme comme mode d’organisation de pays. Pourtant, la seule « postériorité » n’épuise pas le sens. Le postmoderne ne désigne pas seulement ce qui vient après le moderne, lequel n’a pas disparu, puisque de nombreux artistes, architectes, écrivains, critiques, hommes politiques, etc. s’en réclament toujours. Ce n’est pas non plus de l’antimoderne ; c’est plutôt un abandon de la téléologie qui sous-tend le grand « récit » de l’art moderne. A Montpellier, l’architecte du quartier Antigone a emprunté des éléments décoratifs à l’architecture classique et néoclassique, laquelle est tenue depuis près d’un siècle pour close ou « ringarde » et inadaptée au monde « moderne ». De la même manière, le post-colonialisme est aussi une négation de l’aire de civilisation ou culturelle d’où le colonialisme a ou aurait émergé, à savoir ce que l’on nomme l’Occident. Au XVIIIe siècle, on aurait dit du mot post-colonialisme qu’il est propre au vocabulaire de l’école. Or le post-colonialisme, ce sont aussi des romans ou des récits, de l’art, de la peinture, de la musique, de la poésie, des écrivains et des écrivaines, Ananda Devi, Nurudin Farah, Edouard Glissant, Chantal Spitz, pour ne citer que ceux-là, en un mot : des « écritures » (1).
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« Les habits élimés du post-colonialisme » par Jean-Gérard Lapacherie
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Le PDG de Facebook veut une “réglementation spécifique sur les contenus nuisibles” en ligne
Pour le patron de Facebook, il est nécessaire de mettre en place une réglementation intermédiaire entre celle qui régit les opérateurs télécoms et celle couvrant l’industrie des médias.
Lors d’une conférence sur la sécurité qui s’est tenue à Munich le 15 février dernier, Mark Zuckerberg a déclaré :
Je pense qu’il devrait y avoir une réglementation spécifique sur les contenus nuisibles (…) Il faut se poser la question du cadre réglementaire que l’on utilise pour ça
Pour le PDG de Facebook : “Il existe en ce moment deux cadres réglementaires : celui des journaux et médias, et celui des opérateurs de télécoms. Pour ce dernier, il est considéré que ‘les données ne font qu’être retransmises par vous’. Vous n’allez pas rendre un opérateur de télécoms responsable si jamais quelqu’un tient des propos préjudiciables à travers une ligne de téléphone. Je pense qu’il devrait y avoir quelque chose entre les deux [cadres réglementaires].”
Mark Zuckerberg a également rappeler employer plus de 35 000 personnes pour examiner le contenu en ligne et faire appliquer les règles de sécurité.
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Libération de djihadistes français : Guillaume Larrivé sonne l’alerte
Le 13 février 2020, le député LR Guillaume Larrivé écrivit une lettre ouverte, publiée par Le Figaro, adressée à Emmanuel Macron au sujet de la libération de djihadistes français d’ici 2022 :
« 531 individus sont incarcérés pour des faits de terrorisme islamique. Or, parmi eux, objectivement regardés comme les plus dangereux à ce stade, 43 seront libérés au cours de l’année 2020, 57 le seront en 2021, et 46 encore en 2022. »
L’association de mots « djihadistes français » pourrait être perçue pour beaucoup comme un oxymore, mais c’est pourtant la réalité de la société française actuelle. De la même façon que l’État français envisage de rapatrier des islamistes partis en Syrie pour prêter allégeance à l’État islamique, la logique du système judiciaire impose dorénavant la libération de ces détenus, de nationalité française.
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«Amoureux de l’Italie» : après son renvoi devant la justice par le Sénat italien, Salvini se défend
Matteo Salvini pour «séquestration» de migrants en mer. Le chef de la Ligue risque 15 ans de prison et six à huit ans d’inéligibilité.
Le Sénat italien a validé le 12 février le renvoi de Matteo Salvini devant un tribunal de Sicile, qui l’accuse d’«abus de pouvoir et de séquestration de personnes» pour avoir bloqué en mer un navire rempli de migrants clandestins prêt à accoster sur les côtes italiennes alors qu’il était ministre de l’Intérieur.
Le natif de Milan – qui fédère la droite italienne derrière lui et dont le seul parti est crédité de plus de 30% d’intention de vote au niveau national – pourrait donc faire face à un tribunal pour avoir refusé plusieurs fois l’entrée dans le pays à 116 migrants naviguant à bord d’un navire des gardes-côtes italiens, le Gregoretti.
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La leçon de Zemmour à Marlène Schiappa, par Paul Vermeulen
Zemmour et Schiappa qui débattent le lundi 10 février 2020 dans l’émission phare de CNews, « Face à l’info », en un face-à-face bien orchestré et dans une émission maintenant bien rodée, depuis sa création en octobre 2019, l’affiche ne pouvait qu’être alléchante pour qui suit l’actualité politique à travers le prisme des médias et des réseaux sociaux, malheureusement très souvent éloignés de la vie concrète des Français. Un événement médiatique qui a battu le record d’audience de CNews, avec plus de 390 000 téléspectateurs (1,9 % des parts d’audience). 75 000 personnes de plus que lors du précédent record. Face-à-face, donc, entre le journaliste, essayiste, polémiste, Zemmour, défenseur de la civilisation française et des « somewhere », et l’« anywhere » Marlène Schiappa, pour reprendre la distinction proposée par Goodhart dans Les Deux Clans paru en 2019. Lundi 10 février, Marlène Schiappa n’est pas venue pour vendre l’une des potions illusoires du gouvernement, pas même celle de la fumeuse « grande cause du quinquennat », l’égalité « femmes-hommes », mais pour se frotter à Zemmour.
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Le décolonialisme, une idéologie de collabos
Mon collègue Driss Ghali signe, dans les colonnes de Causeur, un bel article sur l’idéologie décoloniale. Il dit, en résumé, que le décolonialisme ne sert à rien. Philosophiquement, je suis d’accord : le décolonialisme n’est pas un raisonnement ou un questionnement, mais une pure assertion victimisante. Il n’est construit sur rien de sérieux et ne peut rien construire de sérieux. Il n’a pas d’avenir philosophique, mais il a une logique politique.
En effet, il est certain que les philosophies victimisantes enferment ceux qui les croient dans une impossibilité d’action, parce que la base de toute action est une responsabilisation : un retour sur soi, une analyse de ses erreurs et une décision de corriger. Si le discours est « On ne me doit rien et personne ne m’attend, donc je vais le faire », l’action peut être efficace. Elle est motivée et motivante parce qu’elle s’enracine dans une vraie liberté. Si, par contre, le discours reste « On me doit ça parce que je suis ça », le sentiment de « dignité offensée » fera croître une certaine forme de contentement de soi, avec une haine du monde et des autres qui poussera à l’enfermement et à l’inaction. C’est le principe même de l’aliénation, et cela est vrai pour toutes les philosophes victimisantes, y compris celles qui touchent, aujourd’hui, les femmes et toutes sortes de minorités. La victimisation est un piège.
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Trafic de migrants, 200€ pour passer d’Italie en France
Ils demandaient 200€ pour un passage clandestin en France. Le payement, auquel il ne fallait pas que manque un seul centime sous peine de se voir laisser sur place, était anticipé. 10 passeurs ont été arrêtés hier à la frontière de Vintimille, au cours de l’opération baptisé Sciarun, le nom arabe de Charon, le fameux passeur de l’au-delà dans la mythologie antique. Ils sont accusés d’avoir favorisé l’immigration clandestine.
Parmi les arrêtés, se trouvent des Algériens et des Tunisiens mais également une femme albanaise et un homme français. Les « clients » étaient tous des « migrants » de diverses nationalités, mais surtout des Africains, repérés par les trafiquants dans des quartiers et des bars de Vintimille fréquentés par les clandestins. Le passage d’Italie en France se faisait en voiture, train ou autobus.
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Le libéralisme : à l’origine de toutes les gauches.
Notre ami Christian Vanneste écrivait ici, il y a quelques jours, que le libéralisme n’est pas une idéologie parce qu’il y a un grand nombre de courants en son sein. Mais il en va de même pour le socialisme, pour le nationalisme ou pour le conservatisme, ce qui n’ôte rien à leur caractère idéologique.
Les libéralismes ont un socle commun, l’individualisme ; or, c’est précisément l’individualisme, lequel est au cœur du libéralisme depuis ses origines au XVIIe siècle, qui pose problème parce qu’il affirme que les communautés (dont les communautés nationales) sont des illusions.
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Jean Messiha : « Les minorités sont très bien représentées à la télé, faut arrêter ! » (Vidéo)
Jean Messiha : « Les minorités sont très bien représentées à la télé, faut arrêter ! ». Extrait tiré de l’émission « L’Heure des Pros » (CNews) du 10 février 2020.
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L’affaire Gabriel Matzneff : pas un scandale, une chasse à l’homme…
« Certains même doivent applaudir ses éditeurs – parmi les plus prestigieux de France – qui, du jour au lendemain, semblent découvrir ce qu’ils ont imprimés et diffusés : Oh zut ! la boulette… »
Entretien avec Philippe Randa, directeur du site de la réinformation européenne EuroLibertés.
(Propos recueillis par Guirec Sèvres)
Que vous inspire le scandale autour de l’écrivain Gabriel Matzneff ?
Soyons précis : ce n’est pas un scandale, mais une chasse à l’homme… Cela aurait été un scandale si on avait « découvert » que Gabriel Matzneff est pédophile, qu’il était passé à l’acte et avait tout fait pour le dissimuler comme c’est en général (toujours ?) le cas avec les prédateurs sexuels ; en ce qu’il le concerne, c’est exactement le contraire : cela fait plus d’un demi-siècle que non seulement il défend, à qui veut le publier ou l’inviter à s’exprimer, sa conception de l’amour – autant sentimentale que physique – avec les « moins de seize ans » ; jusqu’à en avoir fait le titre, pour le moins explicite, d’un de ses livres.