L'avis de Jean-François Touzé
lobby - Page 843
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Gestation sans père: la mobilisation doit être totale.
En émettant samedi "des réserves" sur l'ouverture de la procréation médicale assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples de lesbiennes, et en s'inquiétant "des conséquences possibles pour le développement de l'enfant", l'Académie de médecine assure, certes, un service minimum (le mot "réserves" relevant de la litote); pour autant, tout comme la mobilisation encore timide mais réelle de l'Eglise, cet avis éclairé apparaît comme une prise de position courageuse et bienvenue au moment où se mobilise l'ensemble des forces obscures de la décadence en faveur de ce projet contraire à tous les principes de l'humanisme européen, principes fondamentaux de notre vieille lignée.C'est aussi le moment où se prépare la grande manifestation du 6 octobre contre la gestation sans père qui doit mobiliser toutes les énergies. Faut-il le rappeler : la PMA doit être réservée aux couples homme/femme qui ne peuvent engendrer naturellement. Une famille c'est un père, une mère, des enfants. Point final.Après le mariage pour tous et avant la légalisation de la Gestation pour autrui (GPA) qui ne manquera pas d'être accordée dans la foulée au nom de l'égalité (faute de quoi, n'est ce pas, seuls les hommes homosexuels ne pourraient procréer... Scandale absolu aux yeux des progressistes.), la PMA pour toutes constitue une étape supplémentaire dans la déconstruction de notre civilisation traditionnellement basée sur le respect des valeurs héleno-chrétiennes et fondée sur le socle de l'ordre naturel.La destruction parfois brutale, souvent lente et progressive des piliers de force des édifices nationaux que furent les hiérarchies aristocratiques, militaires, étatiques, spirituelles et bien sûr familiales, correspondent, nous le savons, à une volonté et à un dessein nihilistes qui est la négation de tout ce à quoi nous croyons et qui fait le sens de notre combat.Le 6 octobre nous devrons être des centaines de milliers dans les rues de Paris. -
Pour le président de SOS Racisme, le racisme anti-Blanc ne serait donc que de la rage…
Dominique Sopo, président de SOS Racisme, vient de donner une tribune dans Le Monde sur le racisme anti-Blanc. Le quotidien du soir met en exergue cette citation : « La notion de racisme anti-blanc est l’héritière de ces notions de racisme anti-français ou anti-chrétien. » Le ton est donné.
Le postulat du président de SOS Racisme se résume dans cette phrase : « On notera cependant que l’hostilité que peuvent exprimer des Noirs ou des Arabes envers les populations perçues comme blanches est une rage ou une haine qui ne sont que rarement du racisme au sens propre du terme, car elles ne sont généralement pas sous-tendues par une idée de domination, difficilement pensable pour des groupes minorisés. »
Or, donc, pour Dominique Sopo, le racisme anti-Blanc n’est pas du racisme mais une rage ou une haine…
Avez-vous compris quelque chose ?
Le béotien que je suis a pourtant toujours cru que la manifestation du racisme s’exprimait via la haine de l’autre et engendrait une rage face aux personnes haïes.
Je dois revoir mes humanités car, sur ce coup, le sieur Sopo remet en question des années d’études, des lectures d’experts et des théories bien établies.
Le président de SOS Racisme ose l’incroyable, la rage et la haine des Noirs et des Arabes qu’il défend ne sont pas du racisme, c’est hallucinant. Mais, pire, il justifie son assertion en arguant de ce que cette rage et cette haine ne sont pas sous-tendues par une idée de domination… impensable (toujours selon lui) pour des minorités.
En vérité, on se demande si Dominique Sopo ne démontre pas, dans cette tribune, un racisme anti-Blanc et, sous le couvert de son association, s’il ne distille pas ses noires idées.
D’accord, le concept de racisme anti-Blanc a été initié dans les années 80 par des leaders et des théoriciens de l’extrême droite. D’accord, les Blancs sont majoritaires en France. D’accord, la France a été impliquée dans l’esclavage et le commerce triangulaire. D’accord, la France a été colonisatrice. D’accord, la France a une relation particulière avec ses anciennes colonies mais, pour autant, est-ce qu’on peut faire une croix sur la haine et la rage des populations minoritaires face aux populations majoritaires ?
Est-ce qu’on peut minorer le racisme des uns tout en brandissant le racisme des autres ?
Ce que n’a pas compris Dominique Sopo, c’est qu’on ne peut pas dénoncer le racisme en faisant le choix de décerner une prime aux populations minoritaires. Ce bonus initie un biais malsain pour les uns et le malus, une posture arrogante pour les autres. Évoquer le racisme en circonscrivant ses conséquences, notamment sociales, sur les victimes, c’est se tromper de prisme quant aux impacts de ce mal sur le plan psychologique et physiologique.
Monsieur Dominique Sopo, toutes les formes de discriminations doivent être dénoncées et combattues, le racisme n’a pas de couleur ni d’excuses, ses auteurs sont tous à mettre au même niveau.
Il y a un seul racisme, et vous le savez, alors il est temps que SOS Racisme dénonce le racisme.
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Zemmour - Comment la mafia mediatico politique prépare les esprits
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Malte : sommet entre ministres de l’UE sur la la récupération des clandestins en mer
Réunis pour une journée, les ministres de l’Intérieur allemand, français, italien, finlandais – en tant que président tournant de l’UE – et maltais doivent élaborer un dispositif qui permettra aux pays européens volontaires de se répartir de façon systématique les personnes secourues en mer.
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Bret Easton Ellis : « La gauche est devenu un parti totalitaire, qui a une liste de règles sur la façon dont les gens doivent s’exprimer. »
« Les États-Unis est un pays qui a perdu sa boussole. Ce qui est choquant pour moi c’est de voir comment la gauche est devenu un parti autoritaire, totalitaire, qui a une liste de règles sur la façon dont les gens, en particulier les artistes, doivent d’exprimer, je ne pensais jamais vivre dans un monde où émerge un tel totalitarisme de la gauche. C’est un puritanisme qui pousse à infantiliser les gens. Je ne suis pas du tout Républicain, je ne suis pas conservateur, je ne vais pas voter Trump, mais je suis critique des réactions démocrates à Trump. »
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Migrants accusés de viols, tortures et meurtres en Libye désormais en France
Chronique de l’immigration-invasion :
Un navire italien « porte secours » à des « migrants » en Méditerranée. Trois d'entre eux sont accusés de tortures, de viols et de meurtres en Libye.
Désormais, ils séjournent en Europe.https://www.welt.de/politik/ausland/article200367042/Libysche-Lager-Migranten-wegen-Foltervorwuerfen-in-Italien-festgenommen.html …Libysche Lager: Migranten wegen Foltervorwürfen in Italien festgenommen - WELT
In einem libyschen Lager sollen drei Männer Migranten aus Nordafrika vergewaltigt und umgebracht haben. „Wer nicht bezahlt hat, wurde mit Elektroschocks gefoltert“, zitiert die Polizei ein Opfer....
welt.de236 personnes parlent à ce sujetFrancesca de Villasmundo
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46% des musulmans étrangers présents en France veulent appliquer la sharia dans le pays (sondage)
46% des musulmans étrangers présents en France veulent appliquer la sharia dans le pays, révéle un sondage effectué par l’Ifop pour le magazine Le Point dans le cadre d’une enquête sur les musulmans de France.
Le sondage indique également que parmi les musulmans français de naissance, 18 % estiment que la « sharia devrait s’imposer ».
Une proportion qui monte à 46% chez les musulmans de France originaire de l’étranger.
« Cette revendication d’une suprématie de la sharia est donc d’abord portée par les nouveaux arrivants qui viennent de pays où l’empreinte de l’islam est très forte », analyse le politologue Jérôme Fourquet.
L’enquête de l’Ifop révèle aussi que les musulmans « ne sont que 41 % à estimer que la pratique de l’islam doit être adaptée et aménagée pour se conformer à la laïcité à la française ».
À l’inverse, ils sont 37 % à considérer « que c’est au contraire la laïcité française qui doit s’adapter », poursuit le politologue.
Éric Ciotti, député LR des Alpes-Maritimes, a réagi au sondage sur les réseaux sociaux ici.Emmanuel Macron avait attaqué « l’islam politique » qui voudrait « faire sécession » avec la République, et a promis de « réaffirmer » la loi de 1905 sur la laïcité.
Gaia - Dreuz via http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/46-des-musulmans-etrangers-presents-en.html
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Géostratégie : Trump et les jeteurs de sort qui se trompent tout le temps
Qu’on ne se méprenne pas sur le sens de ces lignes : un patriote cherche simplement le mieux pour sa nation ; s’il choisit un camp pro-russe ou pro-américain, anti ou pro-Trump, c’est en fonction du seul intérêt national. Or, le clapot des actualités quotidiennes ne doit pas dissimuler que, dans l’Atlantique et le Pacifique, s’installe le fort « courant Trump », qui renverse les axes diplomatiques et économiques américains anciens.
Trump veut rendre sa puissance économique aux États-Unis, et donc :
– faire des économies de dépenses de fonctionnement militaire improductives, de l’OTAN aux OPEX meurtrières, et réinvestir dans la recherche de supériorité stratégique ;
– casser la tentative chinoise d’hégémonie mondiale qui détruit le tissu économique américain et sape les alliances asiatiques ;
– empêcher l’Iran d’avoir la bombe et de disséminer ses énormes milices religieuses surarmées partout dans le Moyen-Orient.Ceci, simple et de bon sens pour les États-Unis, important et clair pour les tiers, est enseveli par les paresseux de la pensée sous des fatras de tweets, de ragots de caniveau. Des « sorts » – vite oubliés – sont lancés contre le « milliardaire » (sic). Rappelons-les : Trump ne serait pas élu ; il serait destitué ; il trahirait les États-Unis avec la Russie ; il provoquerait à court terme un chaos économique (selon trois Nobel d’économie discrédités à jamais) ; il provoquerait une crise avec le Canada et le Mexique ; il ne ferait pas « son mur » à la frontière mexicaine ; il serait un va-t-en-guerre incohérent et instable ; il ne sera pas réélu… Comme on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps sans perdre lecteurs et auditeurs (New York Times, Washington Post, CNN…), on tente alors une nouvelle rhétorique, que les médias français se contentent de traduire.
Désormais, Trump n’aurait pas tort, mais se tromperait de méthode diplomatique (on ne parle plus économie par crainte du ridicule) et sa diplomatie aurait même déjà échoué. Et cela, selon l’inquisition, car son fameux « art of deal » aurait échoué en Corée du Nord, Iran, avec les talibans : Trump ayant proclamé qu’il ne ferait pas la guerre, plus personne ne le craint, et ses sanctions économiques sont impuissantes. Il est simpliste et hâtif de dresser un constat d’échec au bout de 34 mois sur des dossiers calcifiés depuis 66 ans (Corée), 39 ans (Iran), 18 ans (Afghanistan), 17 ans (entrée de la Chine dans l’OMC) !
Sur l’Iran – sujet brûlant –, Trump n’a pas épuisé la gamme de sanctions visant à anémier l’Iran, le diviser, voire le soulever ou conduire ses dirigeants à commettre une autre faute qui sera sanctionnée, en cas de réélection dans 14 mois, impitoyablement. L’Iran n’a aucun allié militaire (même pas la Chine) et le catalogue des sanctions américaines comporte encore une gradation : blocus sélectif du Golfe, blocus des lignes aériennes, embargo sur les avions et les navires civils, et même tirs de rétorsion et d’avertissement sur des cibles symboliques stratégiques (raffineries, ponts, voies ferrées), ne faisant aucune victime et n’engageant pas les boys. On n’en est heureusement pas là mais Trump, qui est aussi un homme de télé, connaît bien les réactions de son public électoral : dans les séries, les westerns, les combats de catch, quand le « gentil pacifique » a été longtemps injustement malmené, tout le monde applaudit lorsqu’il se rebelle et vainc le « méchant » : happy end et justice immanente.
Les Français doivent anticiper et se demander comment tirer le meilleur profit de cette situation géostratégique inédite. Il est difficile de croire que la France, avec trois bases militaires aux Émirats, à 200 km de l’Iran, radars et satellites, ne sache pas d’où venaient les missiles tirés sur les raffineries arabes.
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Coup d’envoi de la mobilisation contre le projet de loi bioéthique
La mobilisation en vue de la manifestation unitaire « Marchons Enfants ! » du 6 octobre prend de l’ampleur. Plus de 2,5 millions de tracts sont en cours de distribution ce week-end partout en France. D’autres tirages sont prévus.
Dans les Yvelines, ce sont plus de 400 personnes qui participent à l’Université de rentrée « Marchons Enfants ! » ; occasion pour Ludovine de La Rochère de dénoncer le projet de loi de bioéthique qui sera débattu la semaine prochaine en séance publique à l’Assemblée nationale.
Discours de Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous :
Chers amis, présents ici dans la salle, nous suivant sur Youtube et sur les réseaux sociaux, quelle joie d’être ensemble aujourd’hui.
Avant tout, un grand merci de votre participation et de votre suivi de cette Université de rentrée « Marchons Enfants ! ». Alors que nous sommes à deux semaines du 6 octobre, vous prenez généreusement sur votre temps, vous êtes même parfois venus de loin, y compris du sud-est ou du sud-ouest de la France. Voilà qui signe votre motivation et votre enthousiasme à défendre le respect du plus vulnérable, l’enfant ; à défendre celui qui est le cœur même de notre environnement, l’être humain.
L’environnement justement, dont on parle tant, et à juste titre évidemment ! Hier et aujourd’hui, des manifestations ont lieu un peu partout en France pour le climat. Parce que oui, nous avons fait des erreurs, oui nous avons fait ou nous faisons n’importe quoi, dès lors que la technique est là, que l’efficacité est immédiate et la pratique rentable. Et naturellement, la planète en fait les frais, les dégâts sont là, la faune et la flore sont atteintes. Mais l’Homme dans tout ça ? Qu’en faisons-nous ? N’est-il pas à protéger aussi ? A préserver de nos désirs, de nos appétits, de notre voracité ?
Pour ma part, je fais le pari, que si le projet de loi de bioéthique était voté tel qu’il est, dans 20 ans tout au plus, une autre Greta Thunberg viendrait faire la leçon aux « Grands » de ce monde, qui auront permis de bricoler la procréation et la filiation humaine.
Et justement, comme Franck Meyer, porte-parole du collectif des Maires pour l’Enfance, l’a dit ce matin, nous sommes plus d’une vingtaine d’associations rassemblées pour agir, pour intervenir, pour appeler nos concitoyens à faire entendre leurs voix, leurs inquiétudes, à exprimer leur volonté de voir respecter les besoins de tout être humain – vivre de relations avec les plus proches d’eux, avec ceux qui lui ont donné la vie, les connaître, les aimer, être aimé d’eux, grandir avec eux. Je veux parler, évidemment, du père et de la mère de chacun d’entre nous.
Certes, la vie casse parfois ce lien qui lie le père à son enfant et/ou la mère à son enfant. De multiples événements peuvent l’expliquer. La littérature, le cinéma, l’art d’une manière générale en témoignent largement. Pourquoi ? Parce que l’éloignement d’un enfant par rapport à son père ou à sa mère marque puissamment : pour l’intéressé, il n’a rien d’anodin, bien au contraire.
Et justement, ce n’est pas parce que cela arrive, ce n’est pas parce que, parfois, on en est à dire « qu’il faut l’accepter », que « c’est la vie », « qu’il faut faire avec »… qu’il serait acceptable de démultiplier volontairement de telles situations. Et je dis bien volontairement. Oui, être né de tel homme et de telle femme, oui ressembler à eux, physiquement ou de caractère, a du sens, beaucoup de sens.
Une femme que j’ai rencontrée récemment, née sous X, me disait il y a quelques jours l’impression qui l’avait poursuivi pendant des années, d’être différente : différente de tous ceux qui l’entouraient, proches ou lointains. Elle se sentait, selon ses propres mots « seule de son espèce », « isolée » : elles ne se raccrochait à personne, et du coup à rien.
Et pourtant, cette femme, Anne-Claude, rendait grâce aux parents qui l’ont adoptée, qui l’ont élevée, qui ont tout donnée pour elle.
Mais justement, comme je le disais il y a un instant, elle est née sous X, ce qui signifie très clairement que sa mère – ou même son père et sa mère – ont été confrontés à une grossesse survenue manifestement dans un contexte de grandes difficultés, au point de ne pouvoir garder leur enfant et de préférer qu’il soit confié à l’adoption.
Epreuves de la vie, difficultés insurmontables… « C’est la vie » ! me direz-vous.
Mais là, en l’occurrence, il s’agit de tout autre chose : il s’agit de priver volontairement des enfants de père, de toute ascendance paternelle. Et priver un enfant de père, c’est évidemment le priver de l’amour d’un père. Et tous ceux qui ont la chance d’être parents peuvent témoigner que cet amour est immense. On fait tout pour ses enfants. Par amour évidemment.
Mais comment pourrait-on justifier que la société, que le législateur, que l’Etat fasse preuve d’une telle violence à l’égard de l’enfant et ce, dès avant sa conception : en effet, le vote du projet de loi de bioéthique signifierait, que dès avant sa conception, tel ou tel enfant n’aura jamais de père. Quelle responsabilité ! Quelle responsabilité !
Et j’ajoute que Madame Buzyn, notre ministre des « solidarités » – un comble – et de la Santé, a fait savoir que l’on pouvait prévoir environ 2 000 PMA sans père, dite « PMA pour toutes » » chaque année.
Cela signifierait donc 2 000 sur environ 800.000 naissances annuelles : à lui seul ce chiffre montre que nous parlons en l’occurrence d’une ultra-minorité… mais une ultra-minorité qui veut faire changer la loi, redéfinir la filiation, créer une filiation fondée sur la seule volonté, qui veut détourner la médecine de sa mission, qui veut en faire une prestation pour la réalisation de nos désirs individuels, qui veut aussi que la réalisation de son désir soit payé par nos concitoyens par le truchement de la sécurité sociale. Pour rappel, comme son nom l’indique, la finalité de l’assurance maladie, c’est la solidarité de tous pour les personnes malades.
Mais j’en reviens à ce nombre de 2 000 par an : c’est donc très peu… « et en même temps », comme dirait l’autre, c’est considérable : vous imaginez : 2 000 nouveaux orphelins de père par an. 2 000 enfants privés de père délibérément et pour toute leur vie par la volonté de quelques dizaines ou centaines de parlementaires, privés de père pour servir les intérêts politiciens d’un Président de la République dont le seul objectif est de faire un cadeau à la gauche !
Si nous n’arrivons plus à voir aujourd’hui qu’un père est irremplaçable – ne serait-ce que parce que sans père, il n’y a pas d’enfant -, nous n’arriverons pas plus à voir, demain, qu’une maman est irremplaçable, unique, pour son enfant. Une maman, elle est unique. Son amour aussi.
Mais je disais « demain ». Que dis-je : tout de suite, maintenant, on envisage déjà de prétendre qu’une maman n’est pas unique pour son enfant. On envisage, vous le savez, non seulement d’effacer le père, mais aussi d’inscrire deux mères sur l’acte de naissance de l’enfant, sans distinguer celle qui a accouché, c’est-à-dire ce que l’on appelle une mère.
M. Jean-Louis Touraine, député, déclarait d”ailleurs, il y a tout juste quelques jours, qu’il n’existait pas de droit de l’enfant à avoir un père.
Il ne sait même plus le pauvre, que de toute façon l’enfant A un père. Sans cela, il n’y a pas d’enfant ! Quoique médecin, il ne sait manifestement plus comment on fait les bébés. Vous pouvez compter sur nous pour lui expliquer le 6 octobre prochain lors de notre manifestation unitaire.
Cependant, M. Touraine a été incomplet : lui qui est aussi favorable à la GPA, il a sans doute oublié de dire aussi que, à ses yeux, l’enfant n’a pas non plus le droit d’avoir une mère.
Pour en revenir au père, on entend souvent dire qu’il y a des pères défaillants, des pères démissionnaires. C’est une évidence. Et on en souligne tout l’impact, toutes les conséquences négatives pour les enfants. J’ai encore en tête Thomas Sauvadet, maître de conférences à l’université de Créteil, cité par Libération [1] – oui, Libération – en octobre 2018, à propos de la violence exponentielle des très jeunes : « Les débats concernant le rôle des “grands” – (…) indique, en creux, l’absence des pères. Leur rôle éducatif, pourtant fondamental, a potentiellement été affaibli… ».
« Leur rôle éducatif fondamental » : oui, vous avez bien entendu !
Hélas, au prétexte de la défaillance de certains pères, au lieu de chercher les causes de ses défaillances, au lieu de chercher à les anticiper, au lieu de tenter d’y palier, on en vient au contraire à dire que, parfois, mieux vaut ne pas avoir de père !
Oui, au lieu de voir qu’il faut « plus de père », « mieux de père », si je puis dire, on est prêt à l’effacer, à le faire disparaître, totalement, tout en prétendant que l’enfant n’aurait qu’un « géniteur ».
« Géniteur ». Quelle déshumanisation !
Nous serions nés de géniteurs, et nos parents n’auraient plus rien à voir avec ceux qui nous ont donné la vie : ils seraient simplement les adultes qui auraient eu envie d’un enfant et l’aurait obtenu soit grâce à l’Etat, soit grâce à des banques de sperme, des agences et tout autre intermédiaire prenant sa part au passage dans ce business aussi lucratif que scandaleux.
Car oui, de plus en plus, les enfants ne naîtront plus des ébats amoureux et intimes d’un homme et d’une femme. Ils seront les fruits du système médical, du travail de biologistes et de médecins, de la production d’hormones par des laboratoires pharmaceutiques, etc. Quant aux géniteurs, c’est l’Etat qui en aura la connaissance, la chose étant confié à un organisme qui serait placé auprès du ministère de la santé : c’est celui qui saura qui est le père de qui. Rien de moins. Ironie de l’Histoire, il y a 50 ans l’objectif était de faire l’amour sans procréer. Aujourd’hui, il s’agit de procréer sans faire l’amour. C’est ce que Jean-Louis Touraine appelle explicitement dans son rapport de la mission d’information sur la bioéthique : « la procréation sans sexe pour tous ». Quel retournement de l’Histoire. Comme toujours, l’Histoire n’est jamais écrite d’avance et voilà de quoi nous donner des raisons d’espérer.
Chers amis, comme vous l’imaginez bien, je pourrai continuer ainsi pendant des heures et des heures.
En effet, les conséquences et les implications de la PMA sans père sont immenses, vertigineuses même.
Et contrairement à ce que l’on croit généralement, la démolition de la filiation – au prétexte de la sécuriser, comble de l’ironie -, le détournement de la médecine, la technicisation de la procréation pour des personnes fécondes, la marchandisation humaine… tout cela est au RDV de la PMA sans père. L’idée suivant laquelle cela arriverait avec la GPA est largement répandue, mais elle est fausse : tout cela viendrait déjà avec la PMA sans père.
Et évidemment, tout cela va, comme vous l’avez compris avec Blanche Streb, avec le reste du projet de loi.
Attention, j’attire votre attention : ne tombons pas dans le piège qui consiste à croire que tout est écrit d’avance et que rien n’est inéluctable. L’Histoire regorge d’exemples en ce sens.
C’est pourquoi, comme tous les représentants des associations, j’appelle les Français qui veulent un monde meilleur et non le pire des mondes à se joindre à la marche unitaire du 6 octobre à Paris.
https://www.lesalonbeige.fr/coup-denvoi-de-la-mobilisation-contre-le-projet-de-loi-bioethique/
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Hongrie – Peter Szijjarto sur les quotas de redistribution des migrants: « Nous rejetons! »
Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a déclaré que la Hongrie continuerait à défendre ses frontières au milieu de nouvelles tentatives de l’Union européenne d’imposer des quotas de redistribution de migrants obligatoires, sur ses Etats membres.
« Nous ne céderons pas au chantage des ONG, que ce soit Soros, les gouvernements occidentaux (européens) ou à Bruxelles, » Szíjjártó a déclaré lors d’ une interview accordée à Die Welt .
« Nous ne mettre en pas œuvre le quota de règlement obligatoire et nous continuerons à nous y opposer comme nous l’avons fait jusqu’à présent. »
Dans la même interview, le ministre Szíjjártó a dit qu’il serait inutile de parler d’une position européenne commune, tant que les frontières extérieures de l’Union européenne ne sont pas correctement surveillées, rapporte le média About Hungary.
Szíjjártó a également dit que le problème de la migration ne peut être résolu que par les Etats membres individuels, et non par le renforcement de l’agence de protection des frontières de l’Union européenne, Frontex, qui « fonctionne comme une agence de Voyage ».