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  • Géographie du chaos

    Numériser.jpegChristophe Guilluy est le véritable inventeur de l'analyse antilibérale que pratiquent avec allégresse, à longueur d'émissions télévisées un Zemmour ou un Villiers. C'est le théoricien de la bande. On peut dire qu’il a vu venir les Gilets jaunes et qu’il n'est pas étonné par leur programme.

    Tout le monde désormais connaît les travaux du géographe Christophe Guilluy. C'est le 1er octobre 2003, dans le journal Libération, qu'il a employé pour la première fois l'expression de « France périphérique » qui résume à l'avance les travaux qu'il poursuit sur la nouvelle géographie de la France nouvelle géographie dont il étend désormais les principes d'analyse aux autres pays occidentaux, en Europe ou en Amérique du nord.

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  • Policiers, pilotes, SNCF… Les concessions de l’exécutif sur la réforme des retraites

    Un geste en faveur des policiers, une série de concessions au profit des personnels navigants du transport aérien, des avantages maintenus pour les danseurs de l’Opéra de Paris… Depuis la mi-décembre, le gouvernement a lâché du lest à plusieurs reprises sur sa réforme des retraites pour tenter de faire retomber la contestation qui s’exprime – ou qui couve – parmi plusieurs catégories d’actifs.

    Le Monde

    https://www.tvlibertes.com/actus/policiers-pilotes-sncf-les-concessions-de-lexecutif-sur-la-reforme-des-retraites

  • Sleeping Giants vs Valeurs Actuelles : face aux pressions de l’extrême-gauche, la droite contre-attaque !

    Le 2 décembre, le collectif d’extrême-gauche « Sleeping Giants » a lancé une vaste offensive avec le hashtag #opVA à destination de tous les annonceurs présents sur le site web de Valeurs Actuelles. Ceci dans le but de les informer de qui ils financent : « Cela fait maintenant quelques années que Valeurs Actuelles a quitté la simple ligne politique très, très à droite, pour s’embourber de plus en plus dans le discours purement idéologique, intolérant, anxiogène, complotiste et victimaire, qu’on croyait l’apanage des blogs les plus nauséabonds de l’Internet de la haine », peut-on lire dans un texte diffusé par le collectif jeudi sur son compte Twitter.

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  • Lettre ouverte aux féministes qui luttent contre l’islamophobie

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    Par Julius Muzart, ancien haut fonctionnaire (ER), enseignant en droit public, essayiste ♦ La lecture des listes de signataires des appels à manifester est un exercice fastidieux mais édifiant. Notamment sur le « qui soutient quoi ». La plupart du temps, il est vrai, les listes sont des « copiés-collés », les associations et groupes d’ultra gauche ayant l’habitude de déposent leur signature en permanence auprès de leurs homologues pour être sûres de soutenir sans faute tout et n’importe quoi. C’est pour ça, par exemple qu’on retrouve partout le PCF, la CGT, SUD, la Ligue des droits de l’Homme, le MRAP, le syndicat de la magistrature et bien d’autres. Et pourtant, cette lecture offre parfois des surprises.
    Défenseurs des droits des femmes et de l’islam
    Quand une personne ou une organisation participe le lundi à une manifestation pour défendre une chose, et le mardi, à une manif qui défend le contraire, vous vous dites sans doute qu’ils doivent être très cyniques, ou très incultes, ou très bêtes. Bien souvent, c’est les trois à la fois.

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  • Racisme anti-Blancs, la face sombre du communautarisme

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    « Si c’est pas systémique, c’est pas raciste » : Derrière le jargon sociologique, on trouve un négationnisme à grande échelle du racisme anti-blanc. On s’explique mal un tel acharnement à nier ce qui crève les yeux, et pourtant le projet de ces communautaristes est éminemment pervers et dangereux.

    La vidéo tourne en boucle sur les réseaux sociaux. Publiée par France info (vos impôts), elle montre Eric Fassin, professeur de sociologie à Paris VIII, expliquer doctement que pour sa discipline, « le racisme anti-blanc, ça n'existe pas, ça n'a pas de sens ».

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  • Une fois de plus, l’Europe plie le genou devant la Turquie d’Erdoğan !

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    Le haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, le socialiste espagnol Josep Borrell, vient d’appeler « Damas et ses alliés » à arrêter l’escalade de la violence… L’expression est accusatrice et pointe du doigt le gouvernement syrien. On pourrait pourtant décrire la situation de tout autre manière : l’armée syrienne, avec le soutien des alliés présents à ses côtés à la demande du gouvernement légal de Syrie, libère le territoire de la présence de rebelles en grande partie venus de l’étranger. Plus d’escalade mais, au contraire, le rétablissement du contrôle du gouvernement sur le territoire dont il a la charge. En opposant les deux points de vue, on mesure la partialité de l’Union européenne et de son « haut représentant ». Le voilà donc qui s’immisce dans la politique intérieure d’un pays souverain pour lui interdire de retrouver sa souveraineté sur la totalité de son sol, pour protéger une zone rebelle.

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  • Le désordre mondial : 3/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    En réalité, le principe de séparation des pouvoirs tel que mis en œuvre par les institutions issues du XVIIIème siècle est la pure et simple négation du concept de « pouvoir politique ». Le pouvoir que les principaux financiers ont pris sur les États est, par ailleurs, de type autoritaire car il est réellement dépourvu de tout contrepouvoir effectif. Ce phénomène est dû à l’anonymat dont ont su s’entourer les banquiers-commerçants à la manœuvre.

    Les cryptomonnaies comme le Bitcoin sont-elles des alternatives au système financier ?
    Pour répondre à cette question il faut revenir aux fondamentaux de la monnaie et plus particulièrement à la raison de son apparition sur Terre il y a fort longtemps. Avant même d’être matérialisée, la monnaie a toujours été un concept comptable, une unité de compte servant à mesurer la valeur des biens échangés de façon à faciliter les échanges, c’est-à-dire les flux de biens et services sur un territoire déterminé. Initialement, la monnaie n’est pas une réserve de valeur au sens où elle n’a pas, en soi, de valeur propre ; elle est un simple instrument de mesure de la valeur des biens et services. Pour être utile, le concept de monnaie doit donc être accepté par tous ses utilisateurs, il devient dès lors une institution publique de nature politique.

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  • Le désordre mondial : 2/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    A la mi-2019, nous en sommes là des évolutions financières mondiales. Ce stade de développement monétaire sera – et est d’ores et déjà – utilisé par les banquiers commerçants pour faire avancer leur agenda de monnaie mondiale, elle-même rendant « indispensable » l’avènement du futur gouvernement mondial en charge de réglementer l’économie et les populations. Les déboires financiers mondiaux vont permettre, par la décrédibilisation du dollar en tant que monnaie mondiale, de mettre en place une monnaie mondiale viable, qui prend aujourd’hui la forme des DTS (droits de tirage spéciaux) dans le même temps qu’il va faire disparaître l’empire américain de façon à laisser la place à un futur gouvernement mondial. [Mais que restera-t-il des USA, NdSF] C’est dans le contexte nouveau des DTS monnaie mondiale qu’il faut comprendre la récente réhabilitation, par la BRI, du statut de l’or dans les bilans des banques (des banques privées et, par voie de conséquence, des banques centrales). Depuis le 29 mars 2019, l’or n’est désormais plus considéré comme étant un « actif à risque » pour les banques qui peuvent dès lors l’acheter et le revendre sans autre restriction comptable.

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  • Le désordre mondial : 1/3

    Source : Entretien publié par le magazine Rébellion

    Quelle est l’origine historique de ce « désordre mondial » que votre dernier livre analyse en détail ?

    La question du désordre mondial doit effectivement être posée dans ces termes. L’histoire nous renseigne mieux que quoi que ce soit et que quiconque sur l’origine des événements géopolitiques actuels. Le tournant politique qui annonce les événements que nous connaissons se trouve au XVIIème siècle et plus particulièrement dans le mouvement de bascule politique initié par les Révolutions que nous qualifierions aujourd’hui de « colorées ». En France, les mécontentements populaires avaient eux-mêmes été créés, dans une très large mesure, par la libéralisation des prix du grain initiée par les banquiers-commerçants présents au sein du gouvernement royal. La fabrication, largement volontaire, de la paupérisation populaire ajoutée à des mécontentements structurels et conjoncturels inhérents à tout type de société ont été le terreau sur lequel se sont développées les émeutes bientôt transformées en Révolution.

    Ces mouvements de masse ont par ailleurs été largement manipulés, encadrés et armés par des personnes répondant à une feuille de route, précise, qui avait pour objectif de renverser l’ordre politique en vigueur fondé sur l’organisation de la Société en trois Ordres. De ces trois Ordres, chacun sait que seuls les deux premiers, à savoir la Noblesse et le Clergé, occupaient alors le pouvoir. Même s’il existait une porosité entre les Ordres de la Noblesse et du Clergé – dont les fonctions étaient souvent occupées par les enfants d’une même famille – il n’en restait pas moins que ces deux Ordres obéissaient à une hiérarchie distincte. Les deux Ordres fonctionnaient en conséquence, l’un vis-à-vis de l’autre, comme des contre-pouvoirs effectifs. C’est précisément en raison de l’existence de ce contrepouvoir que la bourgeoisie commerçante a pu se développer puis prospérer jusqu’à acquérir dans la Société une place quantitative – sinon prééminente (qu’elle détient actuellement) – de plus en plus importante.
    C’est sur cette bourgeoisie commerçante en plein essor que les banquiers-commerçants, c’est-à-dire les changeurs et orfèvres du Moyen-Âge, se sont appuyés pour initier leurs grandes manœuvres politiques.

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  • Alain de Benoist : « Socialement dominé, le bloc populaire est aujourd’hui démocratiquement majoritaire »

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    Il ne s’agit pas de la remettre à l’honneur, mais d’en faire le constat. Warren Buffet a au moins le mérite de la franchise, car habituellement, c’est quand la lutte des classes bat son plein qu’on en parle le moins. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus l’on feint de croire à la possibilité de « réconcilier les classes sociales » : c’est la façon ordinaire qu’ont les riches et les puissants de tenter de désarmer ou d’invisibiliser les « classes dangereuses ».

    NICOLAS GAUTHIER. Warren Buffet, le milliardaire américain qu’on sait, a un jour déclaré en substance : « Bien sûr que la lutte des classes existe, la preuve en est que c’est la mienne qui l’a gagnée ! » Cette notion de « lutte des classes » ne saurait évidemment tout expliquer, mais il n’en est pas moins vrai qu’elle a été longtemps évacuée du débat médiatique. Ne serait-il pas opportun de la remettre à l’honneur ?

    ALAIN DE BENOIST : Il ne s’agit pas de la remettre à l’honneur, mais d’en faire le constat. Warren Buffet a au moins le mérite de la franchise, car habituellement, c’est quand la lutte des classes bat son plein qu’on en parle le moins. Plus on monte dans l’échelle sociale, plus l’on feint de croire à la possibilité de « réconcilier les classes sociales » : c’est la façon ordinaire qu’ont les riches et les puissants de tenter de désarmer ou d’invisibiliser les « classes dangereuses ». Mais chez Buffet, on voit bien aussi que l’arrogance naïve le dispute au mépris de classe. Je réponds donc à votre question : oui, la lutte des classes est sans doute ce qui caractérise le mieux la situation actuelle dans notre pays. Dans son dernier livre (Bloc contre bloc. La dynamisme du macronisme, Cerf), qu’il faut lire en parallèle avec les travaux de Christophe Guilluy, Jérôme Sainte-Marie, excellent observateur de la vie politique française, le souligne avec force : « La cohérence entre le vote de classe aux élections et la condition sociale des électeurs aura rarement été aussi évidente qu’aujourd’hui. »

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