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lobby - Page 857

  • Municipales à Nice : L’Union des Démocrates Musulmans Français veut faire barrage aux «fascismes identitaires»

    Nagib Azergui, Président de l’UDMF (Union des Démocrates Musulmans Français) lance une pétition pour empêcher Philippe Vardon, Vice-président du Conseil régional de Provence-Alpes-Côtes d’Azur (RN), d’être candidat aux élections municipales à Nice.

    […] Si l’extrême droite a réussi à contaminer les mentalités en légitimant l’islamophobie, en la banalisant même, c’est probablement parce que les victimes de cette détestation ont choisi de se murer dans le silence, feignant d’ignorer les atteintes récurrentes portées à leur endroit, et par là même à leurs droits fondamentaux.

    La situation est grave et nécessite de faire évoluer les comportements de toute urgence. Face à ce désastre qui se propage, NOUS ne devons plus rien laisser passer ! […] Utilisons tous les outils démocratiques dont nous disposons, pour faire respecter nos VOIX et créer enfin un véritable rapport de force. Telle est l’unique manière de faire barrage au fascisme et à la radicalisation. Les élections, les rassemblements et les pétitions sont des moyens d’expression démocratiques qui permettent de mobiliser massivement les citoyens, pour que plus jamais notre Nation bascule vers le fascisme. […]

    Cet adepte de la théorie raciste et néo-fasciste du « grand remplacement » prône la remigration, sans que personne ne s’en émeuve dans l’Hexagone. Un concept qui impose le retour forcé des immigrés non Européens dans leur pays d’origine, rien de moins !! […]

    oumma

    http://www.fdesouche.com/1241105-municipales-a-nice-lunion-des-democrates-musulmans-francais-veut-faire-barrage-aux-fascismes-identitaires

  • Encore un mensonge d'Etat : les fermetures d'écoles se multiplient, surtout en milieu rural...

    "Nous ne fermerons pas d'écoles jusqu'en 2022 : la promesse d’Emmanuel Macron faite le 25 avril 2019 lors de sa conférence de presse de conclusion du Grand débat ne sera pas tenue.
    En fait, elle était assortie d’un petit astérisque en bas de page : "pas de fermeture sans l’accord des maires”. 
    Résultat: 362 établissements, ruraux pour la plupart, ne rouvriront pas à la rentrée...

    Selon une enquête du ministère de l’Éducation nationale, reprise par Le Parisien ce lundi 1er juillet, 400 écoles vont disparaître à la rentrée de septembre. Parmi elles, 150 fermetures ont été décidées par l’Éducation nationale et 250 par les élus locaux dans le cadre de projets de fusions et regroupements d’écoles, concernant en première ligne les établissements ruraux.

    Dans la Somme, département rural parmi les plus concernés, « 30 fermetures sont prévues à la rentrée », compte le directeur académique de l'Education nationale (Dasen), Jean Hubac.

    Selon le syndicat SNUipp-FSU, 808 classes ont déjà fermé lors de la dernière rentrée en zones rurales. C’est l’une des doléances des gilets jaunes : la disparition progressive des services publics près de chez eux les obligeant à prendre, toujours plus loin et plus souvent, leur voiture.

    En réalité, les Français doivent le comprendre, le savoir, l'admettre : le Système veut la peau de "la France périphérique", des zones rurales, car elles sont l'antidote exact à la mondialisation voulue par "la fortune anonyme et vagabonde"...
    Il veut sa peau en y faisant disparaître les Ecoles mais aussi les maternités (au Blanc et ailleurs), les Services publics...

    Voilà pourquoi nous sommes anti-Système.Voilà pourquoi nous sommes révolutionnaires de ce désordre établi, "chaos figé des conservateurs du désordre", héritiers du "chaos explosif des révolutionnaires"...Voilà pourquoi nous voulons une révolution royale.Voilà pourquoi nous crions "Vive le Roi", premier serviteur de la légitimité révolutionnaire, pour que continue à vivre notre France charnelle sur la totalité de ses magnifiques pays que l'Histoire nous a légués, et dont la République idéologique veut nous priver, en nous entassant dans une quinzaine d'immenses conurbations sans âme, au milieu d'un grand désert, là où s'étendait, jadis, notre "Douce France"...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/07/10/encore-un-mensonge-d-etat-les-fermetures-d-ecoles-se-multipl-6163198.html

  • LA SOLUTION DES POUVOIRS PUBLICS POUR FINANCER LES RETRAITES ? RÉDUIRE LE NOMBRE DES RETRAITÉS PAR L’EUTHANASIE DE MASSE !

    2262812951.6.pngJérôme Bourbon

    LE CHIRAQUIEN Jean-Paul Delevoye, haut commissaire chargé de la réforme des retraites, a remis son rapport le jeudi 18 juillet. Chaque fois que le Système parle de réforme, on peut être sûr que l’on s’oriente vers de nouvelles régressions sociales et de nouvelles restrictions de liberté. Ce rapport ne fait pas exception puisqu’il n’a d’autre objectif que de manipuler les masses et de les préparer à cotiser plus longtemps pour percevoir moins encore à la retraite. Ce n’est pas le « travailler plus pour gagner plus » de Sarkozy, qui était déjà dans les faits un mensonge, c’est le « travailler plus longtemps pour gagner moins » de Macron. Et comme toujours les pouvoirs publics procèdent de manière malhonnête en faisant semblant de ne rien changer d’essentiel, de ne pas détériorer encore le système existant.

    Ainsi l’âge légal de la retraite serait a priori maintenu à 62 ans mais cette disposition est totalement vidée de sa substance puisque, dans le système imaginé par Delevoye (ou plutôt mis sur le papier par ce politicien falot qui ne fait suivre que les grandes politiques malthusiennes de l’Union européenne et des cénacles mondialistes), il faudra travailler très au-delà de cet âge pour pouvoir bénéficier d’une pension simplement décente. Et le système de points envisagé a pour objectif d’encourager fortement, et dans les faits de forcer, les gens à travailler le plus longtemps et le plus tard possible, quelle que soit la pénibilité du métier exercé et quelle que soit l’usure du travailleur, pour pouvoir toucher une retraite qui permette de vivre, et parfois même seulement de survivre. 

    AU LIEU de sans cesse augmenter la durée et le montant des cotisations et de réduire les pensions, il conviendrait, et cela aurait dû être fait depuis longtemps, de développer une politique familiale et nataliste ambitieuse. Car la seule façon de permettre dans la durée le financement du système de retraites, c’est d’assurer le renouvellement des générations, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Les pouvoirs publics, à peu près partout en Occident, préfèrent détruire ce qui reste de familles, favorisent par tous les moyens la contraception et l’avortement de masse — lequel enlève silencieusement chaque année à notre nation plus de deux cent mille enfants français parfaitement sains et viables —, accordent des droits exorbitants à des marginaux, à de petites minorités ostentatoires, se font le relais et l’obligé des revendications les plus exorbitantes et les plus folles du lobby LGBT, lui-même activé et favorisé par les cénacles mondialistes, de l’ONU au Conseil de l’Europe, autant d’initiatives criminelles qui ne peuvent conduire à terme qu’à l’implosion et à la cessation du système des retraites. Le jour sans doute n’est pas loin où il ne sera plus possible de prendre sa retraite car elle ne sera plus du tout financée selon le système du « travaille ou crève ! »

    D’aucuns, cyniques, osent affirmer que les immigrés paieront la retraite des Français de souche en âge de cesser leur activité professionnelle. C’est se moquer du monde. Outre que les immigrés entrant actuellement en France sont pour 95 % des ayants-droit sociaux ne travaillant ni ne cotisant, on voit mal comment ils pourraient financer les pensions des seniors. De plus, l’actuel régime par répartition reposait sur la solidarité nationale, ce qui suppose une appartenance commune, un destin commun, le sentiment de faire partie de la même nation, de la même aventure collective, d’avoir une histoire, une terre et des racines communes. Or ce sentiment s’est fortement dilué et estompé, s’est même souvent effondré avec l’immigration de masse extra-européenne. On l’a encore vu ces derniers jours avec la victoire de l’Algérie lors de la Coupe d’Afrique de football. Beaucoup d’immigrés naturalisés français ou devenus français par le droit du sol se sentent beaucoup plus Algériens que Français et souvent ne sont pas mécontents de coloniser aujourd’hui la terre, les rues, les esprits et les institutions des anciens colonisateurs.

    MAIS LE MOYEN le plus efficace et le plus brutal pour résoudre le problème des retraites, c’est l’euthanasie de masse. Plutôt qu’augmenter les cotisations, plutôt que réduire les pensions, il reste une solution : la réduction du nombre de retraités. La jurisprudence de la cour de cassation le 28 juin dans l’affaire Vincent Lambert aura à n’en pas douter des conséquences cataclysmiques dans les mois et les années à venir. Va se réaliser ce que souhaitait depuis 40 ans Jacques Attali, l’homme qui murmure à l’oreille des présidents, de Mitterrand à Macron inclusivement. 

    Dans L’Avenir de la vie, livre paru en 1981 aux Editions Seghers, Attali se faisait déjà en effet un défenseur acharné et enthousiaste de l’euthanasie de masse des seniors : « Dès qu’il dépasse 60-65 ans, l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est maintenant un marché mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part, en tant que socialiste, contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un instrument essentiel de nos sociétés futures. Je crois que dans la logique même de la société industrielle, l’objectif ne va plus être d’allonger l’espérance de vie mais de faire en sorte qu’à l’intérieur même d’une durée de vie déterminée, l’homme vive le mieux possible, mais de telle sorte que les dépenses de santé seront les plus réduites possible en terme de coût pour la collectivité. […] Il est bien préférable que la machine humaine s’arrête brutalement plutôt qu’elle se détériore progressivement. » A n’en pas douter, dans les années qui viennent, « la machine humaine » va « s’arrêter brutalement » selon les vœux du sorcier et prophète (de Satan) Attali (ou Attila ?) le barbare.

    lire la suite

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/07/24/la-solution-des-pouvoirs-publics-pour-financer-les-retraites-6166314.html

  • Casus Belli - Le bon Samaritain est-il immigrationniste ? avec Julien Langella

  • La France première de cordée pour accueillir de nouveaux migrants

    bateau migrants.jpgLes migrants secourus en Méditerranée vont être répartis entre 14 pays européens. La France, par la voix d’Emmanuel Macron, s’annonce particulièrement volontaire pour cet accueil.
    C’est lundi 22 juillet qu’avait lieu à Paris une réunion de travail sur « les migrations en Méditerranée », laquelle s’est tenue en présence de représentants de plusieurs pays européens.
    Une réunion placée sous la férule des ministres français de l’Intérieur, Christophe Castaner, et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.
    Dans ce cadre, le président de la République a reçu également à l’Élysée le Haut-Commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR) Filippo Grandi et le directeur général de l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) Manuel de Carvalho Ferreira Vitorino.
    Sous l’impulsion d’Emmanuel Macron, ce sont donc 14 États européens qui ont donné leur accord afin de mettre en place un « mécanisme de solidarité ». Celui-ci étant destiné à répartir les migrants secourus en Méditerranée entre les parties-prenantes. Toutefois, parmi les pays volontaires pour accueillir ces nouveaux flux d’immigrés extra-européens, huit le sont « de manière active ».
    Dans ce club de fervents partisans pour recevoir des migrants, se trouvent la France, l’Allemagne, le Portugal, le Luxembourg, la Finlande, la Lituanie, la Croatie et l’Irlande. Le nom des six autres n’a pas été révélé.
    Matteo Salvini condamne l’accord
    Mais déjà, des voix dissonantes se sont faites entendre. À commencer par le ministre de l’Intérieur italien Matteo Salvini. Qui a qualifié la réunion de « flop ». Selon lui, le rendez-vous de Paris a « réaffirmé que l’Italie devrait continuer à être le camp de réfugiés de l’Europe ».
    Et Matteo Salvini de rappeler, dans un communiqué, son opposition à ces dispositions concernant l’accueil des migrants : « J’avais déjà dit non à mon homologue Castaner à Helsinki la semaine dernière. Je le répète aujourd’hui, après que les sommets français et allemand à Paris se sont révélés être un échec ».
    Sans oublier de décocher une flèche à l’endroit des dirigeants français : « L’Italie a relevé la tête, ne reçoit pas d’ordres et n’est pas une dame de compagnie : si Macron veut discuter des migrants, venez aussi à Rome ».
    Il faut aussi souligner que le mécanisme prévoit également l’ouverture des ports italiens et maltais aux bateaux de secours en échange d’une répartition rapide des migrants entre les pays volontaires. De quoi comprendre encore un peu plus les réticences du ministre de l’intérieur italien.
    Porte ouverte aux migrants : le chantage de Macron
    À terme, le but de ce nouvel accord est de permettre aux États volontaires de se répartir l’accueil des migrants secourus sans avoir à engager de négociations après chaque sauvetage.
    Le mécanisme prévoit ainsi d’assurer la répartition « aussi vite que possible » des demandeurs d’asile effectuant leur demande dans l’un des pays volontaires. Emmanuel Macron a précisé : « Nous avons consolidé le mécanisme de répartition à court terme, mais nous souhaitons aller plus loin (…) en responsabilisant l’ensemble des pays-membres, les structures communautaires qui existent ». Mais aussi, en améliorant « l’efficacité de nos politiques de retour (des migrants) volontaire ou contraint vers les pays d’origine ». L’Élysée entend, de ce fait, « accélérer le retour » pour ceux qui « n’ont pas vocation à l’asile ».
    Toutefois, le caractère « volontaire » de l’accueil paraît très relatif lorsque le président français laisse sous-entendre la menace de suspendre les fonds structurels de l’Union européenne aux États réfractaires : « L’Europe n’est pas à la carte lorsqu’il s’agit de la solidarité ».
    Si ce « mécanisme de solidarité » n’est pour l’instant qu’un accord de principe, les pressions effectuées par Paris et Berlin sur les pays hostiles à ce nouvel accueil de migrants, tels la Pologne et la Slovaquie, ne devraient pas simplifier les discussions. Une nouvelle réunion aura lieu en septembre dans une Europe ou la fracture autour de la question migratoire ne cesse de s’accroître.

  • A qui profite l’affaire Rugy ?

    A qui profite l’affaire Rugy ?

    Lu dans Les 4 Vérités :

    Y aurait-il une coïncidence entre cette démission forcée et la venue de la jeune Greta Thunberg pour parler d’écologie à l’Assemblée ?

    https://www.lesalonbeige.fr/a-qui-profite-laffaire-rugy/

  • Juillet. Le jour de la libération… fiscale !

    Le 19 juillet c’est le jour de la libération fiscale pour les Français qui travaillent et le jour à partir duquel ils travaillent pour eux, et non plus pour abonder les caisses de notre Etat fort dispendieux s’il en est.

    Il faut dire que le homard, cela coûte cher, fort cher, de même que les normes auto-inventées et auto-imposées, qui rendent par exemple, obligataire la fermeture de piscines municipales qui fonctionnent très bien depuis des décennies sans provoquer d’hécatombe chez les nageurs mais que l’ARS se croît dans l’obligation de fermer pour cause de non respect des normes actuelles.

    L’Institut Molinari s’est donc livré à une estimation comparée entre les différents pays européens sur … le jour de libération fiscale.

    Il n’y a pas à dire.

    En France, nous n’avons pas de pétrole, mais nous avons beaucoup d’impôts !!!

    Charles SANNAT

    « Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne sur www.insolentiae.com. »

  • Le débat interdit

    6a00d8341c715453ef0240a499c5ad200d-320wi.jpgL'audition de la jeune Greta Thurnberg, à l'Assemblée nationale ce 23 juillet, confirme, après lecture, les réticences que cette séance appelait dès son principe. Ne revenons pas sur le mot d'ordre selon lequel cette adolescente suédoise s'exprimait au nom de la jeunesse. Écoutons en effet, puisqu'on nous y invite, le contenu global de son message. Vous devez, dit-elle, écouter la Science, un mot qu'en français on doit à l'évidence, ici, écrire avec une majuscule. En allemand Wissenchaft.

    Dans mes années de lycée (1958-1961), on faisait grand cas d'une maxime chinoise : "savoir que l'on sait ce que l'on sait, et que l'on ne sait pas ce que l'on ne sait pas, voilà la véritable science". Pensée de Confucius[1].

    La première chose à considérer nous enseigne que la Science avec un grand S, cela ne veut rien dire, ou pas grand-chose. Toute phrase commençant par "tous les scientifiques vont diront que", sonne ainsi particulièrement faux. Le plus redoutable argument contre la psychanalyse a été développé par le professeur Debray-Ritzen : cette démarche de l'esprit "n'est pas scientifique parce qu’elle est irréfutable".

    Il ne peut exister et prospérer de connaissance organisée sans débat. C'est cette loi d'airain qui a condamné la pensée arabo-persane, à partir de la fermeture, ordonnée par les Califes[2] de "l'idjtihad" (un mot qui veut dire l'effort de réflexion) progressivement interdite au nom de la foi islamique. On peut apprendre, et c'est même recommandé, le Coran par cœur, récité en arabe, sans même parler cette langue.

    Or, c'est bien l'interprétation des faits observés qui s'impose dans les sciences dites dures. Convenons que l'écologie politique actuelle peut difficilement revendiquer un tel statut.

    Mais l'application la plus radicalement nécessaire concerne, de façon plus évidente encore, l'histoire.

    Né en 1944, l'auteur de cette chronique appartient à cette génération à laquelle il fut interdit toute remise en cause de l'histoire officielle, franco-française en apparence, gaullo-communiste dans sa pratique épuratrice, de la seconde guerre mondiale. Qu'une étrange loi se propose d'interdire désormais la haine, et que par conséquent on nous contraigne à l'amour, ne peut, dans ce contexte, que donner une paradoxale satisfaction, hélas bien tardive, aux lecteurs du maréchal Rommel[3].

    Aucune illusion en revanche quant aux progrès, pourtant désirables de la libre discussion. Chaque année, au nom de la mémoire, au nom du salut de la Planète, au nom de la République, du droit des minorités, de l'antiracisme à sens unique, etc. on invente, tout particulièrement en France, pays qui se réclame des droits de l'Homme, abusivement mais avec un grand H, une réglementation plus restrictive de la liberté d'expression. Le débat ? Entre persécuteurs : à peine. Avec ceux que l’on a rejetés une fois pour toutes comme réactionnaires, comme fascistes, comme ennemis du peuple : jamais. La liste devient de plus en plus longue. On ne débat pas, par exemple non plus, avec ceux qu'on appelle les ultralibéraux, avec ceux qu'on étiquette comme populistes. On ne parle plus de poujadistes et je le déplore : je monterais volontiers dans leur charrette.

    En 1838 dans le gros ouvrage qu'il consacra au congrès de Vérone de 1822, Chateaubriand notait déjà que "la philanthropie est la fausse monnaie de la charité". Il s'agissait pour lui de critiquer l'hypocrisie du rapport de Wellington proposant de combattre la traite négrière. Car, 4 ans après le congrès de la Sainte Alliance à Aix-la-Chapelle de 1818, année du retour de la France dans le concert des nations, cette proposition d'interdiction du trafic des esclaves qui avait été portée par le représentant de la Russie, le comte Capo d'Istria, mais qui avait été écartée par l'Angleterre, était reprise à son compte par son représentant[4]. Mais bien évidemment en diplomatie comme en économie, la mauvaise monnaie chasse la bonne. 

    Il est vrai que l'on n'accuse plus guère quiconque d'esclavagisme, de peur d'entacher la mémoire des musulmans de toujours et des communistes chinois d'aujourd'hui.

    Là aussi, débat interdit…

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Cf. Lun-yu, "analectes" (un mot très chic à placer dans la conversation = entretiens) de Confucius.
    [2] C'est-à-dire par les successeurs politiques de Mahomet s'étant arrogé le pouvoir spirituel.
    [3] Dont les Carnets, on hésite à devoir le rappeler, ont pu être publiés, à partir de 1953, sous le titre "La Guerre sans haine" (Krieg ohne Hass)...
    [4] En fait dans le seul but d'isoler les puissances catholiques, en particulier le Portugal qui refusait d'interdire la traite. La grande idée de George Canning (1770-1827), qui succéda à Castlereagh en tant secrétaire d'État aux Affaires étrangères en 1822, était alors de tourner, déjà, le dos à l'Europe, et d'empêcher, en Amérique du sud, que l'emportassent des forces politiques favorables à l'instauration de royaumes bourboniens, se substituant sans convulsions révolutionnaires aux empires espagnol et portugais en proie aux mouvements bolivariens. Cette stratégie de Londres insipra la fameuse doctrine américaine dite de Monroe, énoncée par le président des États-Unis en décembre 1823.

    https://www.insolent.fr/2019/07/le-debat-interdit.html

  • La déséducation nationale… entreprise de destruction massive.

    N’imaginez pas que donner de bonnes notes soit « égalitaire ».

    C’est de la démagogie à l’état pur, et comme toute démagogie à l’état pure, comme toute « facilité » cela mène toujours au résultat inverse à celui qui était recherché.

    Donner le BAC avec mention à tout le monde, supprimer les concours d’entrée à Science-Po ce n’est ni du progrès ni de l’égalité.

    La réalité, à un moment, rattrape tous les mensonges.

    A force de mauvais choix les situations ne sont plus rattrapables.

    La sélection naturelle est naturelle.

    Dans un processus politique, l’action publique cherche à rendre la sélection naturelle moins « définitive » et à laisser sa chance à tous.

    C’est le rôle de l’instruction.

    D’ailleurs notez la différence sémantique entre instruction et éducation. Instruire c’est donner les outils de la connaissance ou d’accès à celle-ci. Éduquer, c’est élever, et cela implique par définition une ingérence dans la vie des enfants.

    Le constat du niveau en France est alarmant. On cache derrière des taux de réussite « soviétiques », une réalité dramatique avec des gamins qui ne savent plus lire ni écrire, qui ne savent plus réfléchir ni penser.

    Donner de bonnes notes est ce qu’il y a de plus inégalitaire, cela peut même faire croire à certains parents que tout « va bien », que le gamin a le niveau, alors qu’il est d’une nullité crasse, plus personne n’est en mesure de comprendre ce qu’il lui arrive le jour où la sélection fait son oeuvre.

    Les bonnes notes à tous, c’est comme les taux 0 en économie. Cela biaise totalement la perception de la réalité des agents économiques, cela fait prendre les mauvaises décisions basées sur de mauvais indicateurs.

    Les bonnes notes à tous, c’est faire croire que l’éducation est bonne pour tout le monde, alors que les plus aisés bénéficient d’une bien meilleure instruction et d’une préparation à la maison et pas les gamins issus des classes les plus populaires.

    Mentir aux gens est ce qu’il y a de pire, après… les mensonges que l’on se fait à soi-même.

    Charles SANNAT

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