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magouille et compagnie - Page 1448

  • Terrorisme : Les pouvoirs publics font du surplace – JT TVL 11 juillet 2018

    1)  Terrorisme / Les pouvoirs publics font du surplace

    La lutte contre le terrorisme laisse à désirer. Un rapport sénatorial pointe les failles françaises face à l’évolution du salafisme. La menace semble bien loin d’être endiguée.

    2) Sécurité / Palmarès de la Police : Paris a le bonnet d’âne !

    Le Figaro publie un palmarès de l’efficacité de la Police en France. Face à un taux de criminalité globalement à la hausse, le taux de résolution des affaires restent plombé au plus bas !

    3) International / OTAN : Trump tient les comptes

    Deux jours pour partager les dépenses de l’OTAN. Mercredi et Jeudi, les membres de l’organisation sont réunis à Bruxelles. Le rendez-vous tourne essentiellement autour d’un seul et même acteur : Donald Trump

    4)  Economie / Mc Donald’s  toujours en croissance

    5) L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/2018/07/11/24221/terrorisme-pouvoirs-publics-surplace-jt-tvl-11-juillet-2018

  • Aboubakar Fofana : comment les médias désinforment pour protéger les criminels

  • Bernt Herlitz, assistant dentaire, définitivement condamné en Suède pour avoir signalé des migrants se faisant passer pour mineurs

    Bernt Herlitz assistant dentaire condamné Suède signalé migrants mineurs
     
    La plus haute cour de Suède compétente en matière sociale vient de rendre son jugement dans l’affaire de Bernt Herlitz, assistant dentaire, qui avait perdu son emploi l’an dernier pour avoir signalé à l’Agence des migrations suédoise des cas de « réfugiés » se faisant passer pour des mineurs. Lesdits migrants avaient en commun d’avoir des dents de sagesse pleinement formés, ce qui permettait de constater avec certitude qu’ils avaient menti sur leur âge. Après diverses péripéties juridiques, Herlitz se voit définitivement condamné à verser près de 500.000 couronnes suédoises – près de 50.000 euros – pour avoir violé le secret professionnel.
     
    L’affaire commence en 2016. Herlitz, qui vit avec sa femme et sa fille de six ans dans l’île suédoise de Gotland, travaille tout comme son épouse pour l’institution publique locale d’hygiène dentaire de Visby, le Folktandvården, où de nombreux migrants viennent se faire soigner. Ensemble, ils assistent un séminaire professionnel sur l’évaluation de l’âge dans le domaine judiciaire et sportif.

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  • Yves-Marie Adeline : Macron, un président aussi puissant qu’un roi ?

    Par Yves-Marie Adeline 

    Dès hier dans Boulevard Voltaire, Yves-Marie Adeline a réagi au discours d'Emmanuel Macron devant le Congrès. Il le fait en rappelant qu'il ne serait possible de « redonner force à notre vieil État français » qu'« qu’avec une dynastie au sommet de l’État » Nous ne disons rien d'autre. C'est pourquoi nous lui laissons ici la parole.  LFAR

    Il paraît qu’à l’ombre des grands chênes ne poussent que de petits glands.

    Dans son souci de redonner force à notre vieil État français, De Gaulle avait imaginé un président aussi puissant qu’un roi, mais qui laisserait le soin quotidien des affaires à un Premier ministre, dont la fonction elle-même évoque la Monarchie : il n’y a pas de Premier ministre dans une République normale. Ainsi le Président sous la Ve République donne-t-il les grandes orientations, tandis que le Premier ministre a la charge de gouverner le pays en tenant compte des orientations présidentielles.

    En procédant à une sorte de mariage entre la Monarchie et la République, De Gaulle a enfin guéri l’État français de la faiblesse dont il souffrait depuis la chute de Napoléon III. Mais à vrai dire, le projet gaullien ne pouvait durer qu’avec une dynastie au sommet de l’État, à défaut de quoi le chef de l’État redeviendrait après lui un simple chef de parti politique qui a gagné une élection. Finalement, c’est l’esprit républicain qui l’a emporté, et l’on voit désormais s’estomper la figure résiduelle du premier ministre, tant il est vrai qu’aujourd’hui à Versailles, le Président Macron n’a guère prononcé qu’un discours de politique générale. Il vient d’ailleurs de proposer aux parlementaires de pérenniser cette pratique qui relève du gouvernement, pas d’un chef d’État.

    Il est bien dommage que les peuples se désintéressent des questions touchant aux institutions, car c’est bien là qu’ils y découvriraient l’origine d’une bonne partie de leurs maux.  

    Ecrivain 
  • L’islamo-gauchisme s’installe sur les réseaux sociaux, sous le faux-nez d’AJ +

    L'Incorrect alerte :

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    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La décadence occidentale – Le déclin de la culture

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    Par Ivan Blot, ENA, docteur ès sciences économiques, inspecteur général honoraire de l’administration

    Les lecteurs de Polémia connaissent bien Ivan Blot qui fournit régulièrement des textes éclairant, tant sur l’actualité que sur divers concepts philosophiques et historiques. C’est avec plaisir que nous partageons avec vous le troisième volet d’une série de quatre articles consacrée aux grands facteurs de la décadence occidentale.
    Polémia

    Après l’analyse du déclin religieux et du déclin politique, on en vient au déclin de la culture. Au départ, la culture et la science ne font qu’un, puis la science constitue son domaine propre à la recherche du vrai. La culture conserve plutôt la recherche du bien et du beau. Sans un minimum de socle moral, la recherche du vrai est impossible. La science en Occident se porte plutôt bien. Encore que la censure existe parfois et relève la tête… C’est le politiquement correct au nom d’un intégrisme égalitaire répressif : on ne peut plus porter des jugements généraux sur les femmes ou les Noirs par exemple, ce qui est une marque de parfaite intolérance.

    Mais le phénomène majeur est lié à l’effacement de la mémoire historique tant dans l’art que dans la morale.

    L’effacement de la mémoire historique artistique et l’appauvrissement de l’art

    L’art dit contemporain est un art d’une société atteinte collectivement de la maladie d’Alzheimer. Le rejet de toute tradition est la cause de ce dramatique appauvrissement. Il est lié au déclin religieux qui fournissait la majorité des thèmes. Mais, il va au-delà pour « déconstruire » toute représentation du réel. On ne voit plus ni les paysages de la patrie ni les visages de nos compatriotes (sauf en Europe de l’Est). Les tableaux « abstraits » occupent les murs des bâtiments officiels et constituent un nouvel « art officiel » promu par les oligarques cosmopolites au pouvoir. Byzance a connu cela il y a plus de 1 000 ans avec l’iconoclasme qui engendra des guerres civiles mais qui fut vaincu jusqu’à maintenant. On a eu des poussées iconoclastes avec le protestantisme (destruction de statues des églises notamment) et lors de la Révolution française (dénoncées comme vandales par l’Abbé Grégoire). On défend la liberté mais en son nom, on détruit l’héritage des traditions. On ignore la distinction hiérarchisant et nécessaire des trois fonctions souveraine, religieuses et guerrières tournée vers l’économie et tout est réduit à la fonction marchande qui demande en moyenne moins de vertus morales.

    Les artistes figuratifs sont alors martyrisés ou marginalisés sauf sans doute en Europe de l’Est et en Russie. Le savoir artistique décline : un Bach est-il possible aujourd’hui ?

    Le déclin de la morale est lié au déclin de la tradition

    La morale est liée à des traditions anciennes qui ont fait leurs preuves. Le prix Nobel Hayek explique pourquoi : parmi les savoirs humains, certains sont formalisés, c’est le cas dans les sciences. Mais d’autres savoirs sont transmis par des millions de pratiques. Le meilleur exemple est notre langue. Personne n’a créé par un projet délibéré et planifié la langue française qui est une merveille. La morale traditionnelle, c’est pareil. Sur les points essentiels, toutes les morales traditionnelles disent la même chose : famille, avortement, interdiction d’assassiner, honnêteté, etc… Les expériences des siècles dans les peuples divers donnent des résultats identiques : les peuples qui méprisent la famille disparaissent et ceux qui méprisent la propriété tombent dans la misère. L’URSS qui sous Lénine voulait détruire la famille est revenue en arrière avec Staline. Mais pour la propriété, il a fallu dissoudre l’URSS  elle-même.

    Or, le drame est que les injonctions de la morale ne satisfont ni nos instincts primitifs ni notre raison logique. Maintenir une morale salutaire suppose combattre sur ces deux fronts. L’Occident a un siècle de retard en ignorant ce savoir qui n’est ni instinctif ni rationnel. Le patriarche russe Cyrille l’explique très bien dans son livre traduit en français aux éditions du Cerf L’Evangile et la Liberté ; les valeurs de la Tradition dans la société laïque. En Occident, écrit le patriarche, « l’homme est transformé progressivement en un esclave de ses instincts et perd ses repères vitaux. L’image de Dieu s’efface en lui et il cesse d’être homme au sens propre du terme, se réduisant à une sorte d’animal de consommation ». Une foule impersonnelle se forme autour d‘une anti-culture qui est une régression vers la barbarie. Le déracinement produit par l’immigration de masse renforce cette régression culturelle, morale et esthétique.

    Les anciens Grecs qui nous ont transmis la culture classique commençaient l’enseignement non par l’informatique mais par la morale du héros Achille puisée dans l’Iliade. La volonté d’exceller, le courage de combattre (agon en grec), la capacité à garder la mesure et à fuir les excès (metron), la culture de l’amitié entre citoyens (philia) étaient essentiels. Nous avons « liberté, égalité, fraternité », mais Dostoïevski montre dans son œuvre Les Frères Karamazov que sans l’amour chrétien, ces trois termes ne mènent à rien : la liberté peut mener au crime (c’est pourquoi le gangster américain Al Capone en faisait l’éloge sans limites), l’égalité pousse à la haine sociale d’où les massacres de la Révolution française et du bolchevisme, la fraternité sans amour est un principe mafieux.

    C’est pourquoi l’exemple russe post communiste est si important. La culture occidentale inspirée de Platon et du Christianisme s’est effondrée suite à la révolution française et aux idéologies socialistes du 20e siècle. Les années 1960  ont continué à détruire les traditions au nom des instincts et d’une raison dévoyés. Mais nous avons un critère pour juger des réformes politiques : servent-elles la mort ou la vie ?

    La culture (souvent très liée à la religion) a été inventée pour préserver la vie. Or, les signes d’une culture de mort (comme disait le pape Jean-Paul II)  se multiplient dans la modernité : effondrement de la natalité, avortements en masse, euthanasie légale en progression, laxisme pénal, dont le point d’orgue est la suppression de la peine de mort, plus généralement montée du crime et des incivilités.

    Le remède est de comprendre l’importance de la sauvegarde des traditions (voir les philosophes Pascal, Burke, Hayek, Berdiaev entre autres) et de s’appuyer pour les défendre sur une démocratie authentique (la Suisse rurale étant un assez bon exemple selon Soljenitsyne dans son livre Le Grain tombé entre les Meules).

    « Le poisson pourrit toujours d’abord par la tête » dit un proverbe du peuple. C’est ce qui nous arrive à l’Ouest. Le peuple reste sain dans ses réflexes esthétiques et moraux, en majorité et cela s’améliore chez les plus jeunes. Les vieilles élites soixante-huitardes sont les plus pourries en majorité. Le mouvement culturel de retour aux traditions a commencé à l’est mais se  propage à l’ouest. Ce sera bientôt un séisme politique. Les compromis seront très difficiles car les élites refusent l’expérience populaire et sont murées dans une idéologie qui a un siècle de retard. Quelles formes ce conflit prendra ? L’avenir proche va nous le dire.

    Ivan Blot 06/07/2018

    https://www.polemia.com/decadence-occidentale-declin-culture-ivan-blot/

  • Le Conseil constitutionnel pour l’immigration de masse, par Francis Bergeron

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    Le prétendu « délit de solidarité » consistant à encourager, favoriser les filières d’immigration clandestine allait-il rester un délit ? Très habilement, les associations de soutien et d’encouragement au grand remplacement avaient posé une question prioritaire de constitutionnalité (QPC). Pouvait-on faire condamner des individus ou des réseaux de soutien aux clandestins, aux sans-papiers, si ces réseaux agissaient non pour des raisons financières, mais bénévolement, sur des bases idéologiques, « humanitaires » ? Non. Non, il est impossible de poursuivre et de les faire condamner s’ils ne sont pas mus par l’appât du gain. Cette décision est un tournant qui vient ruiner tout le dispositif législatif censé nous assurer la maîtrise de l’immigration, le droit des Français à contrôler qui vient chez eux, pour y faire quoi et pour combien de temps.

    Le Conseil constitutionnel s’est tout simplement livré à une analyse basique de la formule « liberté, égalité, fraternité ». La fraternité étant un principe constitutionnel, puisque référencé dans le préambule de la Constitution, toute personne, toute association, qui aidera des illégaux, des clandestins, en leur faisant passer la frontière, en les logeant, en les nourrissant, en leur fournissant des avocats, des formations, un travail (lui-même clandestin) sera considérée comme accomplissant un acte licite – et plus que cela, un acte humanitaire, un acte de fraternité.

    Un appel d’air sans précédent

    Depuis cette décision du Conseil constitutionnel, ce vendredi 6 juillet, c’est l’ébullition dans les organisations du prétendu antiracisme, et aussi au PC, chez les Insoumis, les Ecolos, dans les groupuscules. Toutes préparent des programmes au grand jour pour aider les clandestins à franchir nos frontières, et mettre en place, officiellement cette fois, les moyens matériels de la submersion migratoire.

    Certes, les passeurs professionnels – qui se font rétribuer pour transférer les migrants en Europe – ne sont pas concernés par cette interprétation de la Constitution. Et leur activité ne sera pas légalisée. Mais les migrants auront-ils encore besoin de passeurs rémunérés, alors qu’une multitude d’associations – elles-mêmes subventionnées par l’Etat – et les collectivités territoriales le feront, dans les faits, de la façon la plus officielle ?

    La décision du Conseil constitutionnel est gravissime. Elle constitue un appel d’air sans précédent pour tous ceux qui veulent converger vers l’Europe, et désormais vers la France avant tout.

    Les macronistes soulignent que nous conserverons la liberté d’accueillir ou pas les clandestins. Mais quand on sait que 90 % de ceux qui parviennent à entrer chez nous y restent, ce chiffre sera désormais de 100 %, et 100 % d’une masse fortement gonflée par ce message d’encouragement.

    Les LR regrettent la décision, mais ils sont piégés puisque le principal argument qu’ils mettaient habituellement en avant pour refuser l’immigration de masse, sans sortir du politiquement correct, était le rôle des passeurs mafieux, qui disparaîtront d’eux-mêmes avec cette mesure. Le Rassemblement national souligne pour sa part que cette décision constitue « une violation des droits de la nation française ». Elle sonne même la fin de la nation française.

    Nous avons donc à présent, d’un côté des Alpes un pays qui annonce clairement la tolérance zéro pour l’immigration, et de l’autre côté un pays dans lequel partis politiques, syndicats, associations, municipalités vont s’engouffrer dans l’énorme brèche ouverte par le Conseil constitutionnel.

    Les conséquences se feront sentir extrêmement vite sur nos équipements, notre sécurité, notre taux d’emploi, nos régimes sociaux, etc. Mais la vérité des chiffres sera sans doute cachée le plus longtemps possible aux Français.

    Conséquence de la position aberrante de la Cour de Cassation : s’opposer aux actes non rémunérés de soutien aux migrants, par exemple une aide au franchissement de frontière devient donc un délit. Les premières victimes seront les autorités préfectorales des Alpes maritimes, et les Identitaires, qui peuvent être poursuivis pour délit d’atteinte au droit de fraternité, garanti par la Constitution

    Francis Bergeron

    Article repris du quotidien Présent

  • Le Rassemblement national privé de 2 millions d’euros – La colère de Marine Le Pen

    marine-rassemblement-national-2-300x170.jpgDans l’affaire des assistants d’eurodéputés, les juges d’instruction financiers parisiens ont retenu 2 millions d’euros de subvention publique qui devaient être versés au Rassemblement national ce lundi 9 juillet.

    Cette décision arrive dans le cadre de l’enquête sur les présumés emplois fictifs au parlement européen. Pour les juges, l’ancien Front national aurait organisé un système rodé pour dévier les fonds européens destinés aux assistants parlementaires. Le dommage serait estimé à environ 7 millions d’euros.

    Le parti RN a annoncé vouloir présenter un recours contre cette décision. La présidente Marine Le Pen a exprimé sa colère sur twitter et dans un courrier aux militants. « En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo-affaire des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort “à titre conservatoire”. La volonté d’assassiner le premier parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie », a-t-elle tweeté.

    Et d’écrire aux membres du RN : « Le caractère politique de l’initiative ne fait aucun doute, puisque l’un des deux juges est membre du Syndicat de la magistrature », classé à gauche, « et l’autre est un de ses compagnons de route ».

    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel

    En confisquant notre dotation publique sans jugement sur cette pseudo affaire-des assistants, les juges d’instruction nous appliquent la peine de mort "à titre conservatoire".
    La volonté d’assassiner le 1er parti d’opposition est un coup de force inédit contre la démocratie ! MLP

    Francesca de Villasmundo

    http://www.medias-presse.info/sequestres-2-millions-deuros-au-rassemblement-national-la-colere-de-marine-le-pen/94528/

  • Omar Sy, pour la direction de la SNCF, est « intouchable »

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    Qui ne connaît pas Omar Sy, cet acteur né à Trappes de parents africains, drôle et émouvant dans le film Intouchables, qui lui valut, en 2011, un César ? Or, justement, intouchable, il l’aurait été selon Closer.

    Partant en vacances avec son épouse Hélène et un de ses enfants, le comédien aurait eu, gare de Lyon, mercredi 4 juillet, des échanges peu amènes avec un employé de la SNCF. Voulant monter dans le train avec sept bagages, il se serait fait interpeller par des contrôleurs qui lui auraient fait remarquer que ce chargement était trop conséquent et qu’il ne pouvait emporter que trois valises à entreposer dans les rangées prévues à cet effet, en expliquant : « Il y a d’autres voyageurs. »Mais Omar Sy n’aurait rien voulu entendre, et un des représentants de la SNCF aurait donc signifié à l’acteur qu’il ne pourrait pas embarquer dans ces conditions. Toujours selon le magazine people, le comédien vedette aurait alors insulté le contrôleur, le traitant de « petite bite » (lui nie avoir utilisé ces termes), puis il aurait ensuite légèrement poussé l’agent afin d’entrer dans le wagon et de pouvoir prendre place à bord du train. Cette action et ces paroles lui auraient valu d’être appréhendé brièvement pour « outrage à agent ».

    Ce n’est pas la première fois que l’ancien comique d’« Omar et Fred » est interpellé par la police gare de Lyon. En mars 2013, il avait essayé de passer un périmètre de sécurité installé par les agents de la SNCF, qui recherchaient un voyageur sans billet sur le trajet Marseille-Paris. Ce franchissement non autorisé avait engendré une altercation avec l’un des employés, nécessitant l’intervention des services de police. Interpellé, il avait été conduit à la brigade des réseaux ferrés (BRF), qu’il avait quittée après une heure d’audition.

    Mais revenons à ce 4 juillet : suite à ces nouvelles embrouilles, la SNCF a estimé utile de communiquer en minimisant l’affaire. Elle évoque un « incident clos », et une « histoire réglée avec le contrôleur ». D’ailleurs, l’hebdomadaire nous indique qu’Omar Sy a pu « finir avec tous ses bagages son voyage jusqu’à destination ». Ajoutant, toutefois, que pour cela, une intervention de la hiérarchie de la SNCF aurait été nécessaire.

    S’il est vérifié, voilà un fait divers des plus banals, me direz-vous. Oui, si l’on fait abstraction de plusieurs éléments :
    – Comment être la personne préférée des Français et révéler un caractère aussi outrancier ?
    – Si la SNCF communique sur les grèves et les pannes répétitives, elle rechigne à approfondir pour un « people ». Alors qu’elle parle simplement d’« échanges un peu vifs », le salarié, lui, a mentionné des injures (avant, semble-t-il, de se rétracter si l’on en croit un tweet de la SNCF, qui dément les faits, « comme l’a confirmé l’agent SNCF auprès de sa hiérarchie ») et Omar Sy va déposer plainte contre la SNCF pour « faits de violence et d’abus d’autorité », d’après son avocat Me Patrick Klugman.
    – Enfin, traiter un mandataire de « petite bite », si l’agent est blanc, n’est-ce pas une insulte raciste de la part d’une personne de couleur ? En effet, l’inverse aurait conduit l’auteur directement à la XVIIe chambre correctionnelle.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/omar-sy-pour-la-direction-de-la-sncf-est-intouchable/

  • Un discours qui ne peut pas nous convaincre

    6a00d8341c715453ef022ad359eed0200c-320wi.jpgLe régime hybride dans lequel nous vivons se compose d'éléments concrets de plus en plus présidentiels et de fictions parlementaires évanescentes. Un tel mélange instable produit d'année en année des révisions constitutionnelles à répétition. D'intérêt inégal, toutes tendent à démontrer, 60 ans après sa fondation, la fragilité d'institutions qu'on présente pour inébranlables. À titre de comparaison rappelons au besoin que la Troisième république (1873-1940) a vécu 67 ans, et l'Union soviétique (1922-1991) 69 ans.

    Le Congrès s'est réuni 16 fois depuis 1958 pour adopter une réforme constitutionnelle. Il s'agit, avec le référendum, d'une des voies possibles de révision, prévue par l'article 89.

    Mais depuis la présidence Sarkozy s'est instituée en 2008 une disposition additionnelle. À l'évidence elle s'inspire de la constitution des Etats-Unis, où une fois par an le chef de l'exécutif fédéral prononce un discours sur l'état de l'Union.

    À la suite des attentats de 2015, les groupes parlementaires ont disposé d'un temps de réponse. Or, cette disposition, ne permet au chef de l'État, qu'un petit monologue. Cet espace d'expression personnelle, fort coûteuse, semble désormais insuffisant à son actuel bénéficiaire.

    Face au Congrès des deux chambres réunies en une seule, ce 9 juillet à Versailles, il s’est plu à annoncer une évolution. Un an près la première édition de son exercice, car il regrette déjà de s'en tenir à cette improbable humilité, qu'il affirme sans conviction. Campant résolument dans le rôle de Jupiter, il désire désormais que cela ressemble à un dialogue avec la représentation nationale.

    Sur le fond, ce discours de Macron devant les parlementaires pieusement réunis en Congrès laisse perplexe. Il lui a peut-être valu des ralliements. On ne peut pas affirmer qu'ils n'existent pas. Negatio non probatur, on ne démontre pas une négation dit la pensée scolastique. C'est donc la discrétion de ces mystérieux ralliés mérite le respect, car au moment où ces lignes sont écrites je n'en perçois aucun signe.

    Pour résumer son propos, celui qui devrait se comporter comme le président de tous les Français, s'est ingénié à Versailles à tenir surtout une communication gaucho-compatible. On dirait qu'il cherche toujours à présenter une sorte de réponse modérée aux grognements de la France insoumise, son opposition préférée. Il ne cherche à répondre qu'aux seules aspirations considérées comme légitimes entre héritiers du jacobinisme.

    Les collectivités locales, ce qu'on appelle les territoires, comme toujours, n'ont qu'à obéir. Le pouvoir central décide seul, à peine écoute-t-il.

    La contradiction la plus frappante se développe donc entre les cibles possibles du ralliement, qui se situent, grosso modo, au centre droit et celles que visaient les contorsions du discours. Celui-ci était conçu en direction de l'orphelinat socialiste. C'est à gauche qu'il cherche à séduire, c'est à gauche qu'il cherche à convaincre, c'est la critique de gauche qu'il cherche à désamorcer.

    Selon lui, l'État Providence, n'est pas à liquider, il est à reconstruire en vue du XXIe siècle.

    Selon lui, le rééquilibrage des finances publiques s'opère avec succès par un "ralentissement de la hausse continue des dépenses".

    Selon lui, la retraite par répartition doit demeurer la pierre angulaire du système. On s'apprête même à la renforcer au détriment des professions indépendantes ou des créateurs d’entreprises, qu'on prétend protéger : on va les spolier encore plus par des cotisations de plus en plus lourdes finançant des pensions de plus en plus décourageantes et de plus en plus incertaines.

    Selon lui, beaucoup plus grave encore pour l’avenir, "la république n’a aucune raison d’être en difficulté avec l’islam". Tels sont les mots employés.

    Mais alors, Monsieur le président, qui parlez comme si vous étiez aussi le Premier ministre, pourquoi tout ce développement pour nous expliquer ce que vous allez entreprendre pour réglementer cet ensemble disparate de prédications rivales, auxquelles, manifestement, ni vous, Monsieur le Président, ni aucun de vos condisciples, technocrates comme vous, ne connaissent rien ou pas grand-chose.

    Non ce long discours ne peut pas nous convaincre.

    JG Malliarakis

    http://www.insolent.fr/2018/07/un-discours-qui-ne-peut-pas-nous-convaincre.html