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magouille et compagnie - Page 1540

  • Islamisme : entre club de foot et carmel, l’infiltration par la ruse ! – par Marie Delarue

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    Ce qui frappe le plus, dans ces deux affaires, c’est encore une fois la naïveté.

    Le problème, avec les manipulateurs, les fanatiques et les pervers, c’est que n’ayant pas leur esprit tordu, on est généralement incapable d’anticiper leur comportement. D’où le succès de leurs entreprises.

    C’est un chemin, hélas, que sont en train d’emprunter les fanatiques islamistes, comme le prouvent deux faits divers relatés dans l’actualité du jour.

    On apprend ainsi que deux hommes, deux barbus (mais c’est la mode !), vêtus en jeans et baskets, se sont présentés à la sœur tourière du carmel de Verdun, demandant benoîtement s’ils pouvaient accéder à la chapelle. L’office de vêpres allait commencer. La sœur a dit oui. Ils sont donc allés à la chapelle, y ont « prié en arabe », puis, rapporte l’évêque Mgr Gusching, « ils se sont présentés comme des annonciateurs » et ont dit aux religieuses : « Si vous ne vous convertissez pas, vous irez en enfer. » Enfin, ils ont écrit « Allah Akbar » sur le livre d’or de l’église, puis sont repartis comme ils étaient venus.

    Cette histoire, sorte de parabole, est pleine d’enseignements. J’y apprends tout d’abord que le monde de l’Église a changé. Dans mon enfance ne pénétraient au carmel que les religieux. On n’y aurait pas accepté deux quidams pour venir faire la causette avec les contemplatives. Mais les sœurs de Verdun fabriquent des couettes de luxe, en plume, et vivent donc un pied dans le monde réel. Second enseignement : elles n’y vivent pas assez, toutefois, pour être vigilantes, et l’on se dit que le carmel de Verdun aurait fort bien pu être le lieu d’un carnage type Saint-Étienne-du-Rouvray, où le père Jacques Hamel fut égorgé en plein office. Enfin, détail signifiant, comme on dit : selon les confidences faites par l’imam de Verdun à L’Est républicain, sur les deux assaillants, « le plus jeune s’est converti il y a deux ou trois mois ». Ce qui confirme que les convertis de fraîche date sont toujours les plus zélés.

    Deuxième fait marquant de ce jour : à Lagny, deux hommes déjà mis en examen dans une affaire de terrorisme étaient entraîneurs d’une équipe de football amateur locale. Ils sont suspectés d’avoir « activement pris part et organisé une filière de départ vers la zone irako-syrienne au sein de la mosquée de Lagny ».

    En soi, leur parcours est admirable. Ces deux-là ont en effet tissé petit à petit des liens avec les footballeurs, se rendant indispensables au point que les joueurs ont exigé (et obtenu) que la direction du club accepte de les nommer responsables des équipes seniors au cours de l’été 2017. « C’était ça ou une bonne partie des joueurs s’en allait ailleurs », a déclaré le président du club à RTL.

    Il aura fallu que « les instances locales du football, après une rencontre à l’extérieur, signalent également que l’équipe aurait prié sur le terrain » pour que la municipalité, menaçant de couper les subventions du club, parvienne à obtenir le départ des deux « entraîneurs », dont l’un est déjà mis en examen pour « association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste », et l’autre « assigné à résidence pour des faits de radicalisation ».

    Hélas, ce qui frappe le plus, dans ces deux affaires, c’est encore une fois la naïveté.

    Dans le premier cas, on nous dit qu’« aucun lien avec le terrorisme islamiste n’a été démontré ». Peut-être, mais il semble évident que ces deux musulmans ne sont pas entrés au carmel pour y faire du tourisme ! 
Enfin, dans le cas du club de foot, le maire insiste sur « un vide juridique » qu’il serait urgent de combler. En effet, rien dans la législation ne permet « d’écarter des individus radicalisés de l’encadrement d’équipes de football » et d’autres activités dès lors qu’ils sont bénévoles !

    Marie Delarue

    Texte repris du site Boulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • Conflit d'intérêt politico-LGBT à la mairie de Paris

    6a00d83451619c69e201b7c9353028970b-800wi.jpgL’ancien président de l’Unef (organisation où les scandales sexuels viennent de sortir) Bruno Julliard, chargé de la Culture la mairie de Paris, est "marié", depuis juillet, à Paul Le Goff, qui vient d’être embauché par la société Noctisun empire de la vie nocturne parisienne. Noctis propose à la location, « de jour comme de nuit, des lieux d’exception modulables et adaptables à tout type d’événement, localisés au cœur des quartiers emblématiques de Paris : Champs Élysée, Tour Eiffel, Opéra, Montparnasse, Quais de Seine, Bois de Boulogne... »

    Or c’est Bruno Julliard qui, à la mairie, attribue les concessions de nombreux lieux de fêtes disponibles dans l’espace public parisien. Le conflit d’intérêts paraît évident.

    Plusieurs opposants affirment que Noctis a embauché Paul Le Goff en contrepartie de l’attribution par Bruno Julliard du Showcase. En août, au même moment où Noctis embauchait Paul le Goff, la société gagnait l’appel d’offres pour la gestion de l’espace situé sous la culée du Pont Alexandre III, où se tenait jusque là le Showcase, une boite de nuit ayant fait pendant des années le bonheur des jeunes branchés parisiens. Ce « centre culturel éphémère » rebaptisé Le Génie d’Alex, a fait l'objet d'une soirée très particulière, pudiquement qualifiée de naturiste, puis de libertine, mais qui était plutôtdans la lignée des soirées berlinoise SM les plus hard et les plus déjantées. Noctis vient de récupérer la terrasse de l’ancien immeuble du Virgin Megastore « le plus haut des Champs-Élysées » avec vue à 360°, qui s’ajoute à la trentaine de lieux insolites, tous transformées en machines à cash.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’affaire Tariq Ramadan : le bal des tartuffes

    18/11/2017 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Les rumeurs au sujet de la sexualité « débridée » de Tariq Ramadan ne datent pas d’hier

    M. Ramadan semble avoir utiliser préférentiellement sa page Facebook pour harponner ses victimes. Une clientèle soumise à souhait. Après une phase de mise en confiance, « Frère Tareq » en venait rapidement au fait, envoyant à ses proies des documents audios particulièrement salaces et des photos sans ambiguïté de son anatomie intime. Théologien, certes, mais pas poète. Sporadiquement, de censure en censure, ces documents circulent sur le net depuis 2009

    Ils font surface seulement maintenant…

    Ramadan est un homme public d’une grande notoriété, proche des Frères Musulmans, et dont les faits et gestes font évidemment l’objet d’une surveillance toute particulière des services de renseignement occidentaux, en premier lieu de la DCRI française, mais aussi du Mossad israélien ou encore des nombreuses « grandes oreilles » de l’administration américaine. Il est donc évident que ces documents ont été repérés sur les écrans radar de l’Etat profond français, et ce dès leur parution.

    Et donc ?

    Eh bien, de deux choses l’une : ou bien ces documents n’ont pas été adressés par le renseignement français à leurs boîtes aux lettres habituelles, Médiapart et le Canard Enchaîné, ou bien ces dernières n’ont pas jugé bon de les publier. Rien d’étonnant pour ce qui concerne Médiapart, dont l’islamocompatibilité n’est un un secret pour personne. Et c’est à peine plus curieux pour Le Canard, dont le tropisme franc-maçon est quant à lui bien connu.

    Pourquoi l’affaire éclate-t-elle maintenant ?

    Une première explication, banale, c’est que, quand on est un homme très public, on peut difficilement cacher tout, toujours, et à tout le monde. Une autre explication a été avancée par Youssef Hindi, auteur de « Occident et islam », éditions Sigest, à ce micro lors du Libre Journal de l’Identité de vendredi dernier. M. Hindi a souligné que Tareq Ramadan a joué un rôle important dans les printemps arabes en soutenant la destruction de la Lybie et de la Syrie, appuyé en cela par le Qatar, grand financeur des Frères musulmans. Avec le retour au pouvoir des Républicains aux Etats-Unis, le Qatar est maintenant isolé, Trump ayant clairement privilégié l’alliance avec le royaume saoudien. Et M. Hindi de conclure : « Le Qatar étant isolé et les Frères musulmans ayant perdu la guerre au Moyen Orient, il est donc logique que Tareq Ramadan, après service rendu, soit aujourd’hui liquidé ».

    Une explication occultée par la classe politicomédiatique, grassement irriguée par l’argent qatari. Il serait en effet inconcevable que ladite classe déplaise à ceux qui lui assurent ses fins de mois…

    https://fr.novopress.info/

  • La République en marche oublie la France

    Par François Marcilhac

    2614059888.jpgDans la «  charte des valeurs  » que vient d’adopter la République en marche, la nation n’est pas citée non plus.

    Ce 16 novembre 2017, la République en marche, «  mouvement politique et citoyen  » (sic), a publié sa «  nouvelle charte des valeurs  », qui sera soumise aux votes des membres de son Politburo le 18 novembre, après avoir été «  enrichie de la consultation organisée  » auprès des adhérents du parti. Contrairement au premier texte, pour lequel la France existait encore («  nous pensons […] que l’avenir de la France nécessite de renouer avec l’idée de progrès  »), mais qui ignorait déjà le mot de nation, cette nouvelle charte rompt publiquement avec la France qui ne fait plus l’objet des préoccupations du parti jupitérien.

    Apôtres d’un progressisme béat qui, pour remonter aux XVIIIe et XIXe siècles, sert aujourd’hui à promouvoir l’adaptation servile au mondialisme, ces «  héritiers de valeurs séculaires humanistes, républicaines et laïques  » ne se reconnaissent que «  comme citoyens européens, attachés au projet d’une Europe politique, et convaincus que l’ensemble des valeurs qui [les] rassemblent […] ne pourra réellement se déployer que dans le projet européen  », un projet qui est lui-même explicitement subordonné à la logique de la mondialisation, garante d’un «  avenir collectif  » dans lequel n’entre pas le peuple français, constitué en nation, la France n’étant plus synonyme que de «  repli sur soi  » ou de «  retour en arrière  ».

    Cette charte des valeurs a au moins le mérite de prouver aux Français, s’il en était encore besoin, que le projet macronien vise à la disparition même de la France. L’ennemi des Français s’est ainsi clairement désigné.   

  • AU PALAIS BOURBON, EMMANUELLE DUVERGER-MÉNARD DÉNONCE LA PRESSE SOUS PERFUSION

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    Alléluia ! La représentation nationale peut enfin s’enorgueillir de compter parmi ses membres un député courageux, en l’occurrence une femme, Emmanuelle Duverger-Ménard, défenseur acharné de la liberté d’expression, ancienne juriste à la Fédération internationale des droits de l’homme devenue journaliste (elle a même enseigné à l’Institut des hautes études de journalisme de Montpellier), plume bien connue de Boulevard Voltaire qu’elle dirigera de sa fondation, en 2012, jusqu’à son élection à l’Assemblée nationale en juin dernier.

    Bref, un député qui… en a ; cela nous change considérablement de ces verbeux incontinents et creux dont le seul vrai courage politique se borne à éviter de serrer publiquement la main à leurs collègues du FN ou apparentés.

    Un député qui, citant intelligemment – car fort opportunément – Jean Jaurès, fondateur de L’Humanité (premier titre le plus aidé de la presse française), lequel considérait qu’« un journal n’est libre de son action qu’à condition de rejeter les subventions à la presse », ce député, donc, a osé braver le tabou des aides publiques directes et indirectes à la presse en sollicitant leur suppression pure et simple, propos essuyant l’assourdissant silence du ministre franco-belge de la Culture Françoise Nyssen.

    « N’est-il pas aberrant, observe pertinemment notre élue de la nation, de faire vivre sous perfusion une presse que les lecteurs n’achètent plus, dont ils ne veulent plus, au prix, peut-être, de l’éclosion d’autres titres plus en adéquation avec les attentes de ces mêmes lecteurs ? N’en déplaise à une corporation trop souvent soucieuse d’elle-même, l’argument de la liberté d’expression a bon dos. Il faut, comme le disait le camarade Jaurès, couper le cordon ombilical entre l’État et les journalistes ; il faut arrêter les petits arrangements entre amis ; il faut en finir avec cette presse subventionnée par l’État ou propriété de quelques milliardaires. »Et notre Louise Michel de la liberté de la presse d’exhorter à « redonner du souffle à une presse qui se meurt, à une information qui se disloque, à une vérité qui se perd ».

    En 2012, dans un ouvrage à succès – mais guère auprès des médias, et pour cause ! –, Benjamin Dormann, dans Ils ont acheté la presse (aux Éditions Jean Picollec) dénonçait la mainmise du trust État-financiers privés sur une presse muselée par la publicité. En 2014, Sébastien Fontenelle, dans un roboratif libelle non moins explicitement intitulé Éditocrates sous perfusion. Les aides publiques à la presse, trente ans de gabegie‪ (Éd. Libertalia) opérait le même constat accablant : « Les aides publiques à la presse constituent ce qui ressemble d’assez près à une tartufferie en bande organisée. […] Dans le même temps qu’elle ensevelit l’État sous une avalanche d’exhortations à mieux maîtriser ses dépenses, [la presse française] se gave de subventions étatiques. »

    En 1985, la très sérieuse et inébranlable Cour de comptes publiait un substantiel Rapport sur les mécanismes d’aide publique à la presse, lesquels, selon les magistrats de la rue Cambon, n’en finissaient pas de représenter « une charge croissante pour les finances publiques ». Les mêmes réitéraient en 2013 en jugeant que « ces aides n’ont pas démontré leur utilité puisque la crise de la presse persiste et s’accroît ». Invitée sur le plateau de Jean-Jacques Morandini (CNews, 17 novembre), Emmanuelle Duverger-Ménard souligne qu’« un journaliste de presse écrite, en France, coûte 10.000 euros par mois, toutes aides confondues, les taux de TVA réduits, etc. »

    De là à parler d’une véritable fonctionnarisation de la profession, il n’y a qu’un pas que nous franchirons sans tergiverser, étant donné la mono-coloration éditoriale et le psittacisme idéologique de ces chiens de garde de la non-pensée inique. Leurs lecteurs valent moins que les électeurs de leurs maîtres.

    http://www.bvoltaire.fr/palais-bourbon-emmanuelle-duverger-menard-denonce-presse-perfusion/

  • Pour Guillaume Roquette, la position de LR sur la loi Taubira est incohérente

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Budget : les 100 plus riches gagneront 1,5 million d'euros par an chacun

    Après l'appel lancé dans «Libération», le président de la commission des finances a obtenu des réponses de Bercy sur les bénéficiaires de la fin de l'ISF et d'une flat tax de 30% sur les revenus du capital. 
    Un cadeau moyen de 1,5 million d’euros pour chacune des cent plus grandes fortunes de France. C’est un des chiffres récupérés à Bercy par le nouveau président de la commission des finances du Sénat, le socialiste Vincent Eblé, communiqués cet après-midi à la presse et consultés par Libération. Une information obtenue après l’appel lancé dans notre journal par plus de 120 parlementaires, et exigeant du gouvernement des éléments précis sur «l’impact» des réformes fiscales en faveur des plus aisés (transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI) et mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30% sur les revenus du capital).
    Profitable aux très riches 
    Rien que cette «flat tax», selon les données chiffrées communiquées par Bercy à Vincent Eblé, rapportera 582 380 euros par an aux cent premiers contribuables français qui paient aujourd’hui l’ISF. «Pour les 1 000 premiers contribuables, le gain moyen lié au PFU s’élèvera à 172 220 euros par an», précise Eblé. Une mesure qui profitera avant tout aux très riches : 44% du produit de cette flat tax française bénéficiera à seulement 1% des ménages les plus aisés. 
    Par ailleurs, poussé dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale la semaine dernière, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, avait consenti à donner quelques chiffres sur l’ISF : les cent premiers contribuables qui y sont soumis payent chacun, en moyenne, 1,26 million d’euros. Bercy assure qu’il lui est impossible de chiffrer ce que ces personnes continueront de payer au titre de l’IFI. Eblé a fait un rapide calcul : «Dans la mesure où les plus hauts patrimoines sont constitués à environ 85% d’actifs financiers [qui ne seront plus soumis au nouvel IFI, ndlr], il peut être fait l’hypothèse que le gain lié à la transformation de l’ISF en IFI s’élève pour ces contribuables à environ 1 million d’euros par an.» 
    Des arguments pour la gauche 
    Total, donc, du chèque moyen «PFU + ISF» pour chacun des cent contribuables les plus riches de France : 1,5 million d’euros par an. Un montant qui vient apporter quelques arguments à l’opposition de gauche qui compte, la semaine prochaine à l’Assemblée puis quelques jours plus tard au Sénat, mettre en regard les économies demandées à certains secteurs (emplois aidés, logement social, Sécurité sociale, hausse de la CSG…) et cet allégement considérable de la fiscalité des plus riches de France.

  • Agressions et harcèlement sexuel chez les Jeunes socialistes : la fin de la loi du silence au PS ?

    Dans la presse, huit femmes qui disent avoir été harcelées et parfois agressées sexuellement par un ancien président du Mouvement des jeunes socialistes livrent leur témoignage.
    A l'une, il a tripoté les seins, à une autre les fesses, une autre encore dit avoir été contrainte de le masturber «pour s'en débarrasser», d'autres ont dû s'acquitter d'une fellation ou s'en défendre... C'est le bilan noir dressé par les témoignages publié dans le quotidien Libération le 14 novembre auprès de huit femmes accusant Thierry Marchal-Beck, ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), de harcèlement et d'agressions sexuelles entre 2010 et 2014. 
    A en croire ces récits, l'ancien patron du MJS, devenu secrétaire général du Syndicat du Chocolat en 2015, aurait donc eu des gestes extrêmement inappropriés envers ces jeunes femmes, toutes militantes ou cadres du MJS. Si aucune plainte n'a été déposée, certaines victimes y songeraient, selon le quotidien. 
    Parmi les témoignages, plus outrageants les uns que les autres, celui d'une membre du bureau national qui dit avoir été la victime du jeune socialiste à la fin de l'année 2011, est particulièrement frappant. 
    La jeune femme se trouvait dans le bureau de Thierry Marchal-Beck, rue de Solférino, au siège du Parti socialiste (PS). D'après les dires de la victime, le harceleur présumé aurait alors ouvert sa braguette sans raison, en pleine discussion. «Sa voix n'a pas changé pendant qu'il faisait ça», précise-t-elle. «Il prend ma tête, l'approche de son sexe pour m'obliger à lui faire une fellation. Je le repousse très fort, je l'insulte et je pars en courant.» 
    L'omerta brisée, les vannes s'ouvrent au PS 
    La loi du silence, qui semble avoir prévalu pendant des années au PS, serait enfin brisée. Rita Maalouf, la secrétaire nationale du PS, a demandé une exclusion «dans les plus brefs délais» de l'ancien président du MJS et elle souhaite qu'une cellule d'écoute soit mise en place au sein de son parti. Elle a également déclaré à l'AFP qu'elle exigerait que, dorénavant, «le harcèlement soit un motif d'exclusion». 
    L'actuel président du MJS a également réagi, se disant «révulsé» par ces révélations et il s'est engagé sur son compte Facebook à travailler sur ces sujets pour «interroger et transformer nos cadres collectifs, nos pratiques, nos silences». 
    Dans le contexte de l'affaire Weinstein et du hashtag #MeToo, Caroline de Haas n'a pas tardé à réagir à ces nouvelles révélations. Elle l'a fait sur Twitter, en reprenant le hashtag qu'elle utilise fréquemment, #1femmesur2. La militante politique a déclaré son «soutien total» aux victimes présumées dans un texte également signé par Clara Gonzales, créatrice du numéro «anti-relou».

  • Twitter réduit ses pertes mais est menacé par un trop-plein de censure

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    Habitué aux pertes colossales, Twitter est en train de les réduire. Les résultats du 3ème trimestre 2017 annoncent 330 millions d’utilisateurs (+4% sur un an) et une croissance de 14% des utilisateurs actifs – mais contrairement à Facebook, Snapchat et Instagram, Twitter ne publie toujours pas le nombre d’utilisateurs actifs par jour. La société n’a perdu « que » 21 millions de dollars au troisième trimestre contre 116 au précédent et 100 au troisième trimestre de l’an dernier. Le CA a reculé de 4% à 590 millions de dollars et les dépenses baissent de 16% à 582 millions de dollars.

    Twitter, qui vient de passer à 280 caractères, espère être dans le vert à la fin de l’année… mais côté censure, les voyants virent au rouge et l’exaspération menace le réseau social. Mis en cause par les autorités américaines pour avoir diffusé les tweets sponsorisés des médias RT et Sputnik – proches du gouvernement russe – lors des élections américaines, comme tous les autres tweets sponsorisés des médias ou des candidats, Twitter s’est en effet mis au garde-à-vous en censurant dès le 26 octobre et à l’avenir tous les tweets sponsorisés des deux médias officiels russes. Pourtant, il ne s’agit pas d’un petit budget : RT a dépensé 274 100 dollars de publicité en 2016, ainsi que 1,9 millions de dollars de pub sur Twitter depuis 2011. Les russes ont menacé de leur côté de mettre à sec la branche russe de Twitter en arrêtant toutes les publicités d’entreprises – un marché de plusieurs millions de dollars pour le réseau social.
    La menace GAB…

    Entre-temps, la censure menace l’existence même de Twitter. Un nouveau réseau social, GAB, prend de l’importance dans le monde anglo-saxon, même s’il reste confidentiel en France. Créé en août 2016 après que son fondateur, le texan Andrew Torba, ait constaté que Facebook censurait des articles de presse conservateurs, il a gagné de l’importance lorsque Twitter a suspendu, au nom de la lutte contre les propos racistes, sexistes etc. des dizaines de comptes de personnalités de l’alt-right américaine. En janvier 2017 il revendique 215 000 utilisateurs.

    Fin 2016, la décision des géants du web Apple et Google de bannir GAB de leurs systèmes de distribution d’application renforce la popularité du site – simple application de l’effet Streisand. En août 2017 Google et Apple retirent une fois de plus les applications de GAB.ai de leurs systèmes de distribution, pour violation de leur politique sur les discours haineux. GAB arrive néanmoins à lever 1 million de dollars dont 500 000 en cinq jours et à se financer depuis – il n’y a pas de pub et le site dont le logo est une grenouille verte, allusion transparente à l’icone de l’alt-right Pepe the Frog, vit des dons de ses utilisateurs.

    En avril 2017 Gab lance une offre “premium”, GAB Pro, à 5,99 dollars mensuels qui donne accès à des tchats privés où les messages s’effacent au bout de 24 heures, ainsi qu’à la GabTV, un service de streaming de vidéos alimenté par des contenus “libérés de la censure” ; cette version pro atteint 2500 utilisateurs en août dernier, ce qui permet d’équilibrer ses finances. Après un coup de mou d’avril à septembre, GAB est reparti à la hausse, alimenté par les polémiques et les tentatives de censure des grands du web : il est aujourd’hui classé 16 564 dans le monde et 7 051 aux USA sur Alexa Ranking.

    Devenu un refuge logique pour les nationalistes de tous ordres, GAB essaie de se développer au-delà de la bulle de l’alt-right anglo-saxonne en surfant sur la liberté d’expression, menacée par les géants du web. Utsav Sanduja, directeur d’exploitation de Gab, met en avant cette problématique : « il y a trop de censure dans le monde. J’ai vu beaucoup de monde en UE qui ont été censurés juste pour avoir critiqué le problème des migrants », dit-il pour expliquer les motivations qui l’ont conduit à travailler pour GAB. « J’ai vu beaucoup de doubles standards dans les réseaux sociaux ; j’ai un passé de journaliste international, j’ai travaillé dans de nombreux pays dans le monde et je connais vraiment la valeur des droits de l’homme et de la libre expression », ajoute-t-il.

    Le web au bord de la cassure

    Il revient sur la violente campagne anti-GAB dans la presse américaine : « un mélange de médias qui se placent en guerriers de la justice sociale ou des médias de gauche tels que The NY Times, The Washington Post, The Guardian et leurs relations avec les médias sociaux. Il y a un nœud qui relie ces journalistes et les gens qui travaillent sur Facebook, ainsi que ceux qui ont contribué à la campagne de Hillary Clinton ».

    Utsav Sanduja revendique le rôle politique de GAB : « nous avons aidé à la libre expression d’activistes de l’AfD en Allemagne, du Front National en France, de l’Ukip en Angleterre et nous leur donnons la possibilité de critiquer leurs gouvernements et leurs politiques ; ces partis politiques peuvent diffuser leur parole sur GAB, alors que sur Facebook et Twitter ils sont pris à partie par des discours de haines et des fake news ».

    Cependant la guerre contre les sites web proches de l’extrême-droite commence à inquiéter les géants du web eux-mêmes. Ainsi de la disparition fulgurante du DailyStormer, créé en 2013, après les attentats de Charlottesville. Le média d’extrême-droite avait publié un article qui s’en prenait à la victime. Immédiatement, son hébergeur GoDaddy l’a suspendu, l’hébergeur Google chez qui il a déménagé idem, YouTube a fermé sa page, Facebook l’a viré du newsfeed et CloudFlare a cessé de le protéger contre les attaques DNS. DailyStormer a été viré du web comme un malpropre – il s’est réfugié depuis sur le Dark web, mais ce Blitzkrieg contre le fascisme a laissé une impression de gueule de bois.

    Je me suis réveillé de mauvaise humeur et j’ai décidé qu’un site ne devrait pas être autorisé sur Internet. Personne ne devrait avoir un tel pouvoir », aurait écrit – semble-t-il à regret – Matthew Prince, le patron de CloudFlare, dans un email à l’un de ses employés. Il développe dans un long billet sa vision pour le moins pessimiste de l’avenir d’internet et de sa neutralité : « dans un futur proche, si ce n’est pas déjà le cas, pour publier un contenu sur Internet, vous aurez besoin de passer par le réseau d’un géant comme Cloudflare, Google Microsoft, Facebook, Amazon ou Alibaba. Sans un guide clair pour réguler les contenus, un petit nombre d’entreprises va décider ce qui peut ou ne pas être publié en ligne.

    Au-delà de la question de la censure, le web est aux portes d’une « cassure », estime le Pew Research Center. D’un côté, « des zones sécurisées régulées par des intelligences artificielles », où les contenus qui n’arrangent pas la doxa sont censurés, qu’ils soient socialistes et anti-militaristes ou proches de l’extrême-droite nationaliste et suprémaciste. De l’autre des espaces d’anarchie, tels que le Dark web, les réseaux sociaux alternatifs voire des internets alternatifs, construits selon la technologie du blockchain utilisée par Bitcoin. L’unité du web aura vécu.

    Texte repris de Ojim

    https://fr.novopress.info/208414/twitter-reduit-ses-pertes-mais-est-menace-par-un-trop-plein-de-censure/

  • Quimper. Claudine Dupont-Tingaud arrêtée pour avoir brandi la Une de Valeurs actuelles sur l’islam et le catholicisme

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    Source Breizh info cliquez ici

    Claudine Dupont-Tingaud, militante identitaire et catholique de longue date, s’est retrouvée ce samedi 11 novembre en garde à vue pendant 5 heures, à Quimper, en marge des commémorations du 11 novembre. Son « crime » ? Avoir brandi la une de Valeurs actuelles sorti vendredi 10 novembre sur lequel on peut lire « chassez le christianisme et vous aurez l’islam ».

    Insupportable pour le préfet du Finistère, Pascal Lelarge, qui fera intervenir plusieurs fois les policiers pour retirer les affiches portées par l’ancienne conseillère régionale, cette dernière en ressortant à chaque fois une nouvelle. Claudine Dupont Tingaud finira par se faire arrêter sous le prétexte d’un outrage à agent, et passera 5 heures en garde à vue, traitée comme une délinquante de droit commun. Elle sera convoquée en janvier 2018 devant le procureur.

    Dans un communiqué qui dénonce les atteintes à la liberté d’expression, cette dernière explique :  « après le déroulement de la messe en la cathédrale Saint Corentin (non signalée dans le presse locale, laïcité oblige t’elle ?) en souvenir de l’armistice clôturant la guerre 14-18 le jour de la Saint Martin, évangélisateur des Gaules, la présidente de REAGIR, je participais au cortège d’anciens combattants, d’officiels et de Quimpérois patriotes se rendant au carré militaire du cimetière Saint-Marc.» puis de poursuivre :

    « Je m’étais munie de la Une d’un hebdomadaire national présentant la statue du Pape Jean Paul II à Ploërmel, tant controversée pour être surmontée du symbole du catholicisme, et titrant « Chassez le christianisme et vous aurez l’islam » pensant que ce combattant, lui aussi, du communisme avait toute sa place au milieu d’autres Croix faisant rappel d’un autre péril : le retour de l’islam pourtant chassé et repoussé dans d’autres siècles de notre continent.»

    Claudine Dupont-Tingaud dénonce  «  le désir de mutiler la liberté d’expression que présentait ma pancarte et l’acceptation d’un danger qui devrait se faire lever de nouveaux combattants  comme ceux dont on célébrait la mémoire ce 11 novembre ! »

    Outre Pascal Lelarge, préfet du Finistère, participait à la commémoration notamment Ludovic Jolivet, maire de Quimper, accompagné des délégations militaires, d’associations d’anciens combattants et des représentants des corps constitués de l’État.

    En 2016 déjà, Claudine Dupont-Tingaud – qui fût jadis la plus jeune prisonnière de France appartenant à l’OAS – avait été arrêtée lors des commémorations du 19 mars 1962 à Pleyben, cliquez ici, toujours à la demande du préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine à l’époque.

    NDLR SN : sacrée Claudine !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/