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magouille et compagnie - Page 1554

  • Eric Zemmour : « Laurent Wauquiez va devenir général d’une armée morte »

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    Certes, Laurent Wauquiez devrait être élu à la présidence des Républicains. Mais ceux-ci, qui ont décidé hier d’exclure les Constructifs, n’ont pas pu le faire faute d’avoir atteint le quorum au bureau politique du parti ! Pas très sérieux tout ça mais, pour Eric Zemmour, très révélateur de ce qu’est devenue cette formation, peu digne héritière du mouvement construit par le général de Gaulle.

    L’éditorialiste s’en est gaussé avec férocité ce matin sur RTL :

    « Il était une fois un grand parti politique, un monument de l’Histoire de France. Il y avait eu dans ses rangs des ministres du général de Gaulle, et même des premiers ministres […] Certains avaient été des résistants, parfois des héros. […] Ces hommes-là tutoyaient l’histoire. »

    Et puis…

    « Puis ces géants ont eu des enfants qui, eux-mêmes, ont eu des descendants. Les lois de la génétique politique sont parfois imprévisibles : les géants ont donné des nains. »

    Et d’enchaîner :

    « Les géants se demandaient si la France devait abandonner l’Algérie française, sortir de l’Otan, approuver le traité de Maastricht. Les nains se demandent s’il faut exclure Thierry Solère ou Franck Riester […] Non seulement les Républicains traitent de sujets dérisoires, mais il n’y a plus personne pour les traiter. C’est la double peine. »

    Pour Eric Zemmour, l’opposition entre deux droites irréconciliables – entre ceux qui lorgnent vers le FN et ceux qui sont proches de Macron –, est « un jeu de rôles.

    « Chacun porte un masque avec une mauvaise foi qui n’a d’égale que leur manque de talent. Les Républicains n’ont plus de raison d’être car ils sont dans l’opposition à un pouvoir qui fait la politique qu’ils auraient conduite s’ils avaient gagné. L’électorat de droite l’a d’ailleurs bien compris qui rallie massivement le nouveau président. »

    L’éditorialiste va plus loin et s’en explique :

    « Les Constructifs et leurs alliés ministres en rajoutent en prétendant que leur cible principale, Laurent Wauquiez, va droitiser leur cher et vieux parti, qu’il va enfermer Les Républicains dans un réduit droitier identitaire en oubliant que ce sont eux qui depuis la création de l’UMP, ont enfermé la droite dans un réduit centriste et politiquement correct. »

    Deux droits irréconciliables, vraiment ? Foutaise !

    « Ils théorisent les deux droites irréconciliables alors qu’il devraient parler des deux centres irréconciliables, le centre qui veut aller chez Macron et le centre qui veut rester dans l’opposition. Ils font mine de soupçonner Wauquiez d’abattre la digue qui sépare les Républicains du Front national, ils ont la main sur le cœur, pendant que l’autre main dissimule leur large sourire cynique et goguenard. Ils vouent aux gémonies le groupe Sens commun, émanation politique de la Manif pour tous dont le président a osé évoquer une plate-forme commune avec Marion Maréchal-le Pen – ouh le vilain ! »

    Car au final,

    « Laurent Wauquiez n’osera jamais s’allier avec le Front national, il va taper sur les doigts du président de Sens commun, il va donner tous les gages qu’on voudra. »

    Conclusion d’Eric Zemmour :

    « La semaine prochaine, les Constructifs seront définitivement exclus, Wauquiez sera élu président d’un parti fantôme. Il découvrira alors qu’il est devenu le général… d’une armée morte. »

  • Affaire Hidalgo et les emplois fictifs : MPI disait vrai !

    Le 31 mai, je citais dans un article les affaires d’emplois fictifs de la maire de Paris. Le quotidien de propagande régimiste Libération hurla à la fake news… Mais voilà que le journal économique Capitalreprend sous la plume de Philippe Eliakim les accusations en les étayant par des documents comptables…

    Suite à une enquête fouillée, il prouve que la notable sépharade,  après avoir été élue première adjointe de Bertrand Delanoë à la mairie de Paris en mars 2001, « Anne Hidalgo a continué de se faire payer pendant des mois par son administration d’origine, le ministère du Travail. En plus de ses indemnités d’élue réglées par la mairie – 5.575 puis 6.424 euros mensuels à partir d’octobre 2002, sans compter les défraiements –, elle percevait un salaire mensuel de 3.040 euros du ministère, auquel s’ajoutaient entre 1.000 et 2.000 euros de primes. », comme conseillère technique puis comme chargée de mission. En janvier 2003, près de 2 ans après avoir été nommée première adjointe au maire de Paris, Anne Hidalgo continuait de se faire discrètement payer par le ministère du Travail, comme l’atteste une copie d’un bulletin de salaire livré dans l’article de Capital.

    L’emploi fictif est confirmé par des anciens du cabinet de Marylise Lebranchu :

    « A son arrivée, en novembre 2000, elle a travaillé pendant quelques semaines sur le conflit des greffiers. C’était ce que l’on appelle un emploi fictif, confirme un autre membre du cabinet. Elle ne participait jamais aux réunions de travail, elle n’avait même pas de bureau. Les seules fois où on la croisait, c’est lorsque le club de Martine Aubry, Réformer, organisait une réunion ou un dîner dans les locaux du ministère, avec Benoît Hamon et François Lamy ».

    Après la défaite de Jospin en 2002, Hidalgo est toujours payée à ne rien faire à la direction régionale du travail d’Ile-de-France. Elle n’y met évidemment jamais les pieds, mais n’en continue pas moins de se faire verser son salaire. Toujours un emploi fictif…

    Alerté, le syndicat d’extrême gauche SUD tente de faire cesser le scandale : saisie de la Dagemo (la DRH de l’administration du travail), de la Cour des comptes, de la Commission des comptes de campagne et de la mairie de Paris, en vain. Le responsable syndical chargé de l’affaire, Yves Sinigaglia, finit par saisir la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs). Le 7 janvier 2003, le ministère du Travail place rétroactivement (avec 2 ans de retard) Hidalgo en position de détachement à la mairie de Paris et lui demande de rendre les sommes indûment perçues depuis la dissolution du cabinet Lebranchu, soit 21.659,05 euros hors primes, mais ne s’acquitte pas du remboursement des 19 mois d’emploi fictif précédent, soit la coquette somme de 80.000 euros. Bien plus que les sommes impliquées lors de l’affaire des rapports bidons de Xavière Tibéri…

    Fanfaronne, Anne Hidalgo déclara avoir porté plainte contre Capital pour diffamation. La suite au prochain épisode de notre grand feuilleton « La fantôme de l’Opéra », pardon, je confonds, « La fantôme du Ministère de la Justice »… Elle s’appelle peut-être Hidalgo, mais en tout cas, ses valeurs n’ont rien de chevaleresque…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/affaire-hidalgo-et-les-emplois-fictifs-mpi-disait-vrai/82119/

  • La dislocation de LR se poursuit

    Après son exclusion ratée des ministres LR de Macron, Alain Lamassoure, député européen et européiste forcené (et laïciste), Vice-président de la délégation française du Groupe PPE et donc chef de file LR au Parlement de l'UE, claque la porte. Son communiqué montre les contradictions interne de ce parti privé de boussole :

    "Archi-favori pour les élections majeures de 2017, le parti LR a réussi à perdre une élection présidentielle imperdable, face à un candidat jailli du néant, puis les élections législatives face à un parti qui n’existait pas trois mois auparavant. Malgré cela, c’est l’un des siens qui est devenu Premier ministre, avec une feuille de route largement inspirée par le programme de LR, et soutenu aujourd’hui par les deux tiers de ses sympathisants. Le groupe parlementaire l’a d’ailleurs reconnu en s’abstenant de censurer l’investiture du gouvernement et en adoptant à l’unanimité l’autorisation de réformer le Code du travail par ordonnances. Et voilà qu’aujourd’hui, le même parti exclut Edouard Philippe.

    Les optimistes souriront. Paraphrasant Groucho Marx, « je n’accepte plus dans mon club un membre qui réussit, sans le club, à remplir la mission du club. » Mais sur un tel sujet, un tel degré d’humour dépasse ma propre jovialité gasconne.

    Les pessimistes observeront que, privé de toute boussole politique, LR se réfugie dans une pénible course à la droite la plus conservatrice. Au lieu de revenir aux valeurs qui ont fait toutes les victoires communes de ses familles fondatrices : l’union de la droite et du centre, l’économie sociale de marché, l’humanisme, l’Europe.

    LR craint-il l’échec du gouvernement, ou sa réussite ? En 2002, j’ai quitté le parti de François Bayrou parce que je souhaitais la réussite de Jacques Chirac et du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin. Aujourd’hui, je quitte LR parce que je souhaite la réussite du redressement de la France et de l’Europe engagé depuis le printemps."

    Ce départ est une bonne nouvelle pour LR.

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/10/la-dislocation-de-lr-se-poursuit.html

  • Deux Maghrébins sur trois en situation illégale n’ont pas été expulsés

    6a00d83451619c69e201bb09d089c3970d-250wi.jpgMinute a consulté le rapport rendu en juin dernier, portant sur l’année 2016, réalisé par un collectif d’associations d’aide aux immigrés (composé de l’Assfam, du Forum réfugiés, de France Terre d’Asile, de la Cimade, de l’Ordre de Malte et de Solidarité Mayotte). 

    "Sur les 2 684 Algériens expulsables, seulement 925 ont été virés, soit un taux d’éloignement de seulement 34,5 % ! Avec le Maroc, ce taux est de 38,4 % et avec la Tunisie, de 32,4 %. Au total sur les 6 700 représentants de ces trois pays d’Afrique du Nord, seuls 2 349 ont été renvoyés de l’autre côté de la Méditerranée. Cela signifie que deux Maghrébins sur trois en situation illégale n’ont pas été expulsés."

    Parallèlement, la France a délivré 410 000 visas à des Algériens en 2016. L’année 2017 devrait battre tous les records : au 31 août, 417 000 demandes avaient déjà été déposées.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Patrick Gofman remet Hystery Clinton en place sur l'affaire des prédateurs hollywoodiens

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « JE MAINTIENS - LA FRANCE EST COLONISÉE ! »

    À l’initiative de plusieurs personnalités politiques, notamment de Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, et de Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate, la plate-forme des « Amoureux de la France » a été lancée mercredi. La vie publique et médiatique est aujourd’hui monopolisée par Macron/Mélenchon. Pour le député de l’Essonne, ce n’est plus possible. Il faut, selon lui, l’union par un programme et par un travail de terrain. C’est un combat de civilisation car Emmanuel Macron est en train de liquider la France.

    Qui sont les amoureux de la France ?

    C’est une initiative collective. Je ne suis pas tout seul.
    Je suis avec Jean-Frédéric Poisson, Emmanuelle Ménard, Julien Rochedy, Véronique Besse et Jean-Louis Masson, sénateur.
    Cette initiative collective veut faire cesser les divisions de droite, et au-delà pour que les patriotes et les républicains travaillent ensemble, sur le terrain, à un programme commun d’alternance.
    Je ne supporte plus de voir Macron et Mélenchon monopoliser la vie publique et médiatique.
    Des millions d’électeurs ne peuvent pas être ainsi condamnés aux divisions de leurs appareils politiques respectifs.
    Il faut l’union, par un programme et le travail de terrain.

    En d’autres termes, est-ce une « troisième voie » de droite ?

    Je voudrais que tous les amoureux de la France se prennent en main.
    Je pense à tous ceux qui partagent des valeurs communes, qui pensent que le combat culturel, la civilisation et l’identité de notre pays doivent l’emporter sur l’économisme, et qui veulent une économie de marché plus vive et de la solidarité.
    Il peut s’agir de personnes qui votent Front national, Debout la France, chrétien-démocrate, oz ta droite de Robert Ménard ou qui n’ont pas d’appartenances politiques.
    J’en appelle à tous ceux qui ne veulent pas voir liquider la France par Macron et qui ne veulent pas non plus que, lorsque Macron aura fait naufrage, voir Mélenchon arriver au pouvoir.
    Je dis aux électeurs, danger !
    Cette initiative n’est pas un nouveau parti. C’est une plateforme internet destinée à bâtir ce programme commun avec les électeurs. Nos électeurs sont à 90 % d’accord sur les points essentiels.
    Au sommet, monsieur Wauquiez ne veut pas parler à madame Le Pen. Chacun veut repartir dans son couloir. Cela n’a aucun sens.
    Il faut d’abord bâtir le programme commun d’alternance et écouter les Français. En 2020, il sera temps de voir qui incarnera tout cela.

    Vous aviez été choqué en déclarant que la France était en train de disparaître…
    Maintenez-vous vos propos ?

    Oui, je maintiens que la France est colonisée économiquement (grandes entreprises sont bradées), culturellement (langue française en voie de disparition au profit de l’anglais) et migratoirement. Il faut oser dire ce dernier point. Il suffit de se promener dans le pays pour voir notre civilisation et notre exception française en train d’être liquidées par Macron.
    Peut-on face à cela raisonner en termes de « boutique »? Peut-on vraiment se dire : « j’ai mon parti et je serai candidat en 2022 ». C’est cela l’enjeu ?
    C’est la défaite assurée.
    Je veux créer un électro-choc dans l’électorat de droite, et au-delà de la droite des patriotes et des républicains.
    Je veux leur dire que chacun doit apporter sa pierre à l’édifice. Nous devons additionner les talents et travailler pour ce programme.
    Le Front national commence un programme de rénovation, très bien.
    Laurent Wauquiez actualise heureusement la pensée des Républicains, très bien.
    Si ces partis ne travaillent pas ensemble, on n’y arrivera pas.

     

    On dirait une sorte « d’En Marche » de droite…
    Macron vous a-t-il inspiré ?

    Oui, j’avoue avoir été inspiré sur un point.
    Emmanuel Macron a au moins réussi une chose, la recomposition sur un clivage idéologique enfin pertinent.
    Il réunifie les mondialistes, les européistes et les ultras-libéraux dans une coalition.
    Il y a Le Modem, les Républicains En Marche, les Constructifs. Au moins c’est clair. Ils feront d’ailleurs naufrage ensemble parce qu’ils ne traitent pas les problèmes des Français.
    Nous, nous devons faire un peu la même chose dans la démarche. Non pas créer un parti, mais réunir sur un programme commun ceux qui tiennent à la France, à des valeurs et à une civilisation.
    Je pense notamment au monde rural qui disparaît, à l’aménagement du territoire, aux PME, aux artisans et à la question de l’euro qui va bien falloir trancher.
    Les points sur lesquels nous sommes en désaccord, il faut les évacuer car, ils sont accessoires par rapport aux points d’accord.
    Il faut choisir les points d’accord. Je veux forcer les appareils politiques à se parler et à travailler ensemble.

    Vous pourriez travailler par exemple avec Florian Philippot ?
    Vous voyez-vous régulièrement ?

    Je souhaite la bienvenue aux Patriotes de M. Philippot qui veulent participer à nos réunions en province, comme aux Fronts nationaux, comme aux Républicains. En revanche, s’il s’agit uniquement de raisonner en termes d’alliance de partis à partis pour recréer un autre mouvement, ce n’est pas l’objet.
    D’ailleurs monsieur Philippot a fait une démarche de division. Je ne sais pas qui en est le responsable. Je ne veux pas me mêler des affaires entre Marine Le Pen et lui. Mais, je suis convaincu que nous y arriverons par l’union, et pas par la création de partis différents.
    Monsieur Philippot est autant le bienvenu que Robert Ménard et que les autres, mais pas pour un rassemblement de têtes.
    Le but est de voir quels sont les points communs à la base.
    Il ne faut pas laisser Macron dominer la vie politique en ayant choisi son opposition.
    Mélenchon est l’opposition de Sa Majesté.
    Vous remarquerez que les deux personnalités qui prennent 80 % du temps de parole sont en décalage avec 80 % des Français. En effet, 80 % des Français s’intéressent à des thèmes qui tournent autour du contrôle des frontières, du refus des communautarismes, de l’aide au PME, etc.
    Il y a une espèce d’instrumentalisation et de manipulation médiatique gigantesque qui voudrait faire croire aux Français qu’il y a que Macron ou Mélenchon.
    C’est aussi un peu de notre faute puisque nous sommes trop divisés.

    Mais la droite n’est plus divisée….Elle est en lambeaux !

    Vous avez raison !
    Il faut que la droite soit la droite, mais surtout que les patriotes définissent un programme sérieux capable de convaincre les Français.
    Je reviens sur notre initiative qui a cette ambition.
    Cette plate-forme internet contient déjà 300 questions.
    J’invite ceux qui lisent Boulevard Voltaire à y aller et donner leur avis.
    Ils verront les résultats et pourront en parler autour d’eux.
    Je veux que l’immense peuple de droite, et au-delà les patriotes de droite et les patriotes qui n’appartiennent à aucune couleur politique, se réveillent.

    http://www.bvoltaire.fr/maintiens-france-colonisee/

  • Mosquée de Poitiers : la déclaration intégrale de Damien Rieu devant le tribunal

    Damien-Rieu-Mosquée-Poitiers.jpg

    Mosquée-de-Poitiers-Génération-Identitaire-300x111.jpgPoursuivi dans l’affaire de l’occupation du toit de la mosquée de Poitiers en octobre 2012, Damien Rieu s’est présenté, vendredi dernier, cinq ans après les faits, devant le tribunal correctionnel de Poitiers. Avant de garder le silence, comme il en tout à fait le droit, il a tenu à lire une déclaration, ce que le procédure lui permettait également. Nous publions ci-dessous cette intervention dans son intégralité, accompagnée de notes en bas de page de Novopress.

    « Je vous remercie de m’accorder un temps de parole. J’ai en effet choisi de ne pas répondre à vos questions, non par irrespect à l’égard du Tribunal, mais considérant d’une part que les explications qui vont suivre se suffisent à elles-mêmes, et d’autre part parce que j’estime que ma place n’est pas dans ce tribunal aujourd’hui. 

    Gen1-300x201.jpgJe voudrais tout d’abord vous dire toute ma fierté d’être renvoyé devant le tribunal par les islamistes de l’UOIF, pour avoir participé à l’occupation pacifique du chantier de l’une de leur mosquée, le 20 octobre 2012. Il est important de rappeler que l’UOIF est l’antenne française des Frères musulmans en France, une organisation classée comme terroriste et interdite dans de nombreux pays.

    L’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Boubaker El Hadj Amor, sans doute présent aujourd’hui dans le public, est d’ailleurs le vice-président de cette organisation. (1)

     

    Il est également le directeur de l’IESH, un sulfureux institut de formation des imams qui a reçu le cheik Youssef Al Qaradawi, un dangereux prédicateur islamiste recherché par Interpol et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume-Uni et en France.

    Pour bien situer, Youssef Al Qaradawi légitime les attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homosexuels, la violence contre les femmes et a participé au financement d’Al Qaïda.

    udc_minarets_ge_resultat-250x350.jpgAujourd’hui encore, quand on se rend sur le site internet de l’institut présidé par l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, Iesh.orgon trouve son nom inscrit en référence dans l’onglet Conseils et Fatwas. (2)

    Je rappelle également qu’en novembre 2014, l’imam de la Grande Mosquée de Poitiers, également professeur, s’était opposé à la diffusion d’un fascicule par le rectorat sur « la prévention de la radicalisation en milieu scolaire ». J’ai également ici des photos extraites de la page Facebook de la mosquée de Poitiers, où nous pouvons voir des fillettes de 6 ans en hijab (3) et des publicités de conférences avec les prédicateurs Hani Ramadan et Hassan Iquioussen, notamment connus pour ses sorties antisémites et ses propos sur les apostats auquel il faudrait mettre, je cite, 12 balles dans la peau.

    J’invite donc chacun à ne pas se laisser avoir par l’habile vernis de tolérance régulièrement utilisé par Boubaker El Hadj Amor, pour cacher la vraie nature de sa mosquée. 

    Ne soyons pas naïfs : oui la mosquée de Poitiers est radicale, oui les plaignants veulent interdire la critique de l’islamisme.

    Maintenons que nous savons qui est qui, je souhaite revenir sur les faits qui me sont reprochés. Après cinq longues et intenses années d’instruction, il n’en reste que deux :

    Tout d’abord les dégradations.On nous reproche d’avoir déplacé des tapis de prières. Aussi je demande aux plaignants de nous expliquer : que faisaient des tapis de prières sur ce chantier ? Ce chantier était-il utilisé comme une salle de prière annexe en toute illégalité ? C’est probable. Je tiens également à rappeler que ces tapis n’ont d’ailleurs été ni volés ni dégradés : ils ont simplement été déplacés et ont pris l’eau, car il pleuvait ce 20 octobre 2012 à Poitiers.

    Ensuite, concernant les faits d’incitations à la haine, on nous reproche notamment d’avoir utilisé le nom d’un personnage historique (4). Faut-il le retirer des livres d’Histoire au nom du politiquement correct et interdire aux Français de prononcer son nom ? 

    Vous en déciderez.

    Je tiens néanmoins à souligner que le premier à avoir inscrit la mosquée de Poitiers dans cette dimension historique, c’est son imam lui même, qui, pour récolter des fonds pour sa construction, avait fait référence à la symbolique de l’histoire de la ville.

    Je rappelle enfin que cette occupation citoyenne d’un chantier s’est déroulée de manière totalement pacifique, et que les participants réclamaient un référendum sur l’immigration et la construction de mosquée, comme cela a été fait chez nos voisins suisses.

    Alors si la méthode peut paraître un peu cavalière, j’en conviens, et même si depuis, ne faisant plus partie de Génération identitaire, j’ai choisi d’exprimer mes convictions patriotes sur d’autres terrains et avec des méthodes plus conventionnelles, il n’y a objectivement rien dans ce dossier qui puisse nous être reproché aux yeux de la loi, hormis peut être le fait d’avoir eut raison trop tôt. 

    Car si en 2012 la chose était peut être moins évidente, personne ne peut aujourd’hui, en 2017, nier le fait que les problématiques de l’islamisme et de l’immigration soient au cœur des débats de société et des enjeux de sécurité qui préoccupent les Français.

    Si votre tribunal décide de nous condamner, alors il offrira une victoire symbolique à des islamistes radicaux et enverra un signal terrible à toutes les victimes du terrorisme islamiste et à tous ceux qui risquent leur vie pour dénoncer cette menace dans notre pays.

    Un islamisme qui, faut-il le rappeler, a tué des centaines de Français, de Charlie Hebdo au Bataclan, de la promenade des Anglais à Marseille.

    Je finis d’ailleurs cette intervention en demandant au tribunal et au public de bien vouloir respecter une minute de silence en la mémoire de Laura et Maurane, tuées il y a 15 jours par un migrant clandestin islamiste. (5) »

    Damien Rieu

    Notes de Novopress :

    (1) Effectivement présent, il s’est même constitué partie civile à l’audience. Il a confirmé avoir été vice-président de l’UOIF mais a déclaré ne plus l’être.

    (2) L’imam El Hadj Amor a confirmé la présence de Youssef al Qaradawi dans l’organigramme de l’IESH, comme président de son « conseil scientifique », mais a expliqué avec art que celui-ci n’y figurait pas à titre personnel mais en vertu de sa fonction au sein du Conseil européen de la fatwa !

    (3) Là encore, l’imam a confirmé mais a expliqué que ces fillettes étaient ainsi vêtues sur décision de leurs parents, et que d’autres n’étaient pas couvertes.

    (4) Il s’agit bien sûr de Charles Martel. Voir à ce propos le long compte-rendu d’audience publié par l’hebdomadaire Minute dans son numéro de cette semaine.

    (5) Minute de silence qui n’a pas été respectée.

    https://fr.novopress.info/208133/mosquee-poitiers-declaration-integrale-damien-rieu-tribunal/

  • 20 milliards d'euros pour l'UE

    L’Assemblée nationale a voté lundi soir l’augmentation de la contribution française au budget de l’Union européenne, à hauteur de 20,2 milliards d’euros en 2018. C’est un record absolu.

    Le texte a été adopté par 80 voix contre 8. Il y avait donc… 489 absents. 

    Ceux qui ont voté contre sont :

    France Insoumise :

    • Éric Coquerel
    • Alexis Corbière
    • Jean-Luc Mélenchon

    Communiste :

    • André Chassaigne

    FN :

    • Louis Aliot
    • Emmanuelle Ménard
    • Ludovic Pajot

    NI :

    • Marie-France Lorho

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Glyphosate : le poison indispensable ? - Journal du Mercredi 25 Octobre 2017

  • Mosquée de Poitiers : les dégradations reprochées aux Identitaires n’ont pas été établies

    Gen1-600x402.jpg

    Minute-Poitiers-Couv-251x350.jpgLe 20 octobre 2012, plus de soixante-dix militants de Génération identitaire investissaient le toit de la mosquée de Poitiers, en construction, pour réclamer un référendum sur l’immigration et la construction de mosquées. Vendredi dernier, l’affaire est arrivée devant le tribunal correctionnel de Poitiers pour une journée d’audience « surréaliste », ainsi que l’écrit l’hebdomadaire Minute qui avait dépêché un envoyé spécial et y consacre deux pages dans son édition de cette semaine. Parmi les incriminations retenues contre les cinq prévenus, des « dégradations ». Malgré les efforts du procureur de la République, de l’imam et des parties civiles pour les faire reconnaître et lourdement condamner par le tribunal, les débats n’ont pas permis d’établir qu’elles avaient été commises. Extrait de l’article de Minute.

    Minute-Poitiers-300x208.jpg« Les différentes incriminations étaient tombées au fil des années mais restait encore la « dégradation ». De quoi ? Des tapis de prière ! Ce devait être de beaux tapis parce que la note présentée s’élève à 8 979 euros. TTC ? On espère. Le 20 octobre 2012, où il pleuvait comme à Gravelotte – bataille de 1870 qu’on se permet de citer vu que monsieur le procureur n’en a pas contesté la réalité –, quelqu’un, qui n’a pas été identifié, a pris ces tapis et les a montés sur le toit… où ils ont pris l’eau !

    Me Jérôme Triomphe a ironisé : « Quand on a un linge mouillé, on le met sur une corde et on le fait sécher ! » Pas l’imam de la mosquée en construction, qui, lui, a laissé ses fichus tapis sous la pluie le temps qu’un huissier vienne constater que la pluie mouille, ce qu’il a fait… au bout de cinq jours !

    D’où un certain nombre de questions qui n’ont pas trouvé de réponses à l’audience et pour cause : pourquoi n’avoir pas fait sécher lesdits tapis ?pourquoi les avoir laissés sous la pluie continue durant tout ce temps ? qu’est-ce qui prouve que ce n’est pas plutôt ce délai qui les a irrémédiablement dégradés si tant est qu’ils aient été ? au fait, combien de tapis faudrait-il rembourser vu que l’huissier n’en a pas consigné le nombre et que, zut de flûte, ils n’ont pas été placés sous scellés et auraient été jetés ? Etc. Sans compter la question subsidiaire, relative à ce qu’on appelle communément l’« effet d’aubaine »…

    Anticipant peut-être ces difficultés, l’imam avait préalablement invoqué un argument définitif : la « souillure morale » qu’il aurait ressentie ! Par ailleurs, une photographie montre un manifestant en train d’uriner. Sur un tapis ? Non, ça, on ne le voit pas. Ben alors ? « Une souillure morale », on vous dit. Et au fait, monsieur le recteur, avec tout le respect qu’on vous doit, quoi c’est-y qu’ils faisaient là, ces tapis ? Z’aviez les autorisations pour tenir culte dans un chantier ?

    Les explications qui suivirent furent tellement embrouillées qu’on a compris que non mais oui, c’est-à-dire que formellement, pas tout à fait, mais que le préfet était au courant et que d’ailleurs, monsieur le président, je vous le jure, j’ai toujours entretenu d’excellentes relations avec tous les préfets successifs. Sur ce point-là, on veut bien le croire.

    Au chapitre des dégâts (cochez la case dommages et intérêts), l’avocat de la mosquée a bien tenté d’expliquer que toute l’étanchéité du toit était à refaire car elle avait été dégradée par le percement de trous pour accrocher les banderoles, préjudice estimé à 12 295 euros, mais les avocats ont eu vite fait de lui rappeler que cela ne figurait pas dans l’ordonnance de renvoi en correctionnelle, manière courtoise de lui signifier qu’il ne fallait pas non plus trop pousser mémé dans les orties. Restait une histoire de piques pour dissuader les pigeons de se poser sur le toit qui auraient chu (les piques, pas les pigeons) au sujet de laquelle les avocats de la défense ont eu l’élégance de ne pas demander si on ne prenait pas leurs clients pour des colubridés. »

    Extrait d’un long article paru dans Minute n° 2844 daté du 25 octobre 2017

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