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magouille et compagnie - Page 1557

  • Radical ou déséquilibré : portrait de l'imam de Poitiers

    Damien Rieu, responsable de la communication de la mairie de Beaucaire, fait partie des identitaires qui étaient montés sur le toit de la mosquée de Poitiers, affaire actuellement jugée. Sur Twitter, il a déroulé une petite enquête sur l'imam de la mosquée de Poitiers :

    "Côté face, cet imam tient des discours mielleux sur la tolérance et le dialogue interreligieux, bien aidé par la dramatique naïveté du diocèse Poitiers qui lui apporte sa caution régulièrement. Côté pile, il est vice-président UOIF, branche française des Frères Musulmans organisation islamiste classée terroriste et interdite dans de nombreux pays. Pour faire très simple, les Frères Musulmans c'est la chariah par les urnes, là où Daesh pratique le djihad armé. Divergence stratégique mais objectif similaire.

    Boubaker El Hadj Amor est également directeur de l'IESH, un "institut" de formation des imams qui dupe l'État derrière une façade proprette. Mais en quelques clics sur leur site internet , on découvre dans l'onglet Fatwas (sic) que cette école se revendique tranquillement de Yussef El Qaradawi un dangereux prédicateur islamiste recherché par INTERPOL et désormais interdit de séjour aux USA, au Royaume Uni et en France. Il légitime attentats suicides, la mise à mort des juifs et des homos la violence contre les femmes et a participé au financement d'Al-Qaïda. Bref une créature infâme quoi. 

    Sa fiche Wikipédia vaut le détour. Il a fait des conférences pour l'IESH que préside Boubaker El Hadj Amor, comme cette vidéo le montre. 

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    Plus anecdotique, Boubaker s'était opposé au rectorat (il est prof) qui voulait diffuser un doc de prévention de la radicalité aux élèves. Enfin, sur la page facebook de la mosquée de Poitiers elle-même, gamine de 6 ans en hijab...

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    .. et publicité pour une conférence de Hani Ramadan et Hassan Iquioussen...

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    (Connu pour propos antisémites, dérapage "les attentats sont de faux problèmes" + compare ceux qui quittent l'islam à des traitres à qui on tire 12 balles dans la peau).

    Quand on trouve tout ça en quelques clics on ose imaginer ce qu'on peut découvrir avec une vraie enquête..."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • I-Média#172 : Ultra droite la menace d'attentat qui fait pschitt

  • Une député du parti identitaire italien menacée d’une balle dans la tête par des migrants algériens

    « La parlementaire italienne a publié un article sur notre page. Une balle dans la tête… pour son bien ».

    C’est le souhait formulé contre la présidente du parti identitaire italien Fratelli d’Italia(FDI, Frères d’Italie) Giorgia Meloni sur la page Facebook HaRaGa Dz, point de repère pour des dizaines de milliers d’Algériens qui aspirent à arriver illégalement en Italie.

    Le post écrit en arabe, traduit par le système de traduction de Facebook, se réfère à la dénonciation fin septembre faite par Giorgia Meloni sur sa propre page du réseau social concernant l’existence de ce profil Facebook HaRaGa Dz sur lequel les Algériens, tous des hommes jeunes, organisent leur entrée clandestine en Italie et postent des photographies victorieuses et enthousiastes de leur traversée sur les canotspneumatiques.

    Madame Meloni soulignait dans son message que ce profil HaRaGa Dz, de fait, se moque de l’Italie, de ses lois et de ses institutions :

    « Depuis que le ministre Minniti [ ministre de l’Intérieur italien, ndlr] a été en Algérie pour parler de la question des débarquements directs de plus de 1 000 Algériens sur les côtes du Sulcis et de la province de Cagliari depuis le début de l’année, les arrivées d‘Afrique du Nord en Sardaigne se sont multipliées »

    et elle avait ajouté que

    « l’on a aussi découvert, grâce à un journal internet local, qu’il existe un une page Facebook où les Algériens organisent les voyages et postent leur traversée. Des excursions ! » 

    « Dommage, avait été alors le commentaire de Giorgia Meloni, que quand ils arrivent en Italie, la majeur partie est arrêtée et dénoncée pour vols à l’arrachée, volstrafic et agressions. Dans ce cas ils obtiennent ce qu’ils veulent : un papier de renvoi de l’Italie qui leur consent de prendre le bateau pour Civitavecchia, Gênes ou Livourne et de disparaître sur notre territoire. »

    « Fratelli d’Italia demande de manière ferme le blocus naval et le rapatriement immédiat de ces gens qui ne fuient pas d’une guerre et ne demandent même pas la protection internationale parce qu’ils savent ne pas y avoir droit mais mettent en danger la sécurité de nos concitoyens »

    avait été la conclusion de la présidente de FDI qui, pour cette demande politique et le rappel du respect des lois italiennes, se voit maintenant menacer de mort.

    Francesca de Villasmundo 

  • Pourquoi il est devenu impossible d’expulser des clandestins de France ?

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    Par Jean-Yves Le Gallou, ENA, ancien député européen, essayiste, président de la fondation Polémia ♦ Pour les médias le 1er octobre 2017, il y a eu « une attaque au couteau à Marseille ». En réalité et sans novlangue, un délinquant étranger clandestin a égorgé ou éviscéré deux jeunes filles, au cri d’Allah Akbar, dans le cadre d’un attentat islamiste. Ce clandestin venait d’être relâché par la préfecture du Rhône 24 heures plus tôt : raison pour laquelle le scandale n’a pu être totalement étouffé. Le ministre de l’Intérieur a diligenté une mission d’inspection et jugeant qu’il y avait eu des « dysfonctionnements administratifs » a relevé le préfet du Rhône de ses fonctions.

    A la suite de l’AFP, l’ensemble des médias a répercuté la communication gouvernementale de MM. Collomb et Castaner pointant les défaillances de la préfecture du Rhône. Aucun journaliste travaillant pour la doxa dominante (à l’exception peut-être pour l’auteur d’un article du Monde) ne s’est donné la peine de lire le rapport de l’Inspection générale de l’administration (IGA) qui montre l’impossibilité pratique de renvoyer les clandestins, en particulier tunisiens. Ainsi la paresse journalistique a servi l’enfumage gouvernemental. Seule la presse alternative a creusé le sujet avec Boulevard VoltaireRadio CourtoisieTVLibertés et Minute. Ce journal – parfois présenté comme un « torchon » par les imbéciles – est allé au fond des choses en consacrant 4 pages au dossier.

    Nous reprenons ici l’entretien accordé à Minute par Jean–Yves Le Gallou en tant qu’expert de l’immigration et ancien haut-fonctionnaire au ministère de l’Intérieur.
    Polémia


    « Minute » : Dommage que vous ayez été admis à faire valoir vos droits à la retraite il y a trois ans, sinon c’est peut-être vous qui auriez été chargé d’établir le rapport sur les conditions de libération d’Ahmed Hamachi…

    Jean-Yves Le Gallou : Je ne suis pas absolument certain qu’on m’aurait choisi pour faire ce type de rapport… D’ailleurs, l’auteur du rapport, Jean-Pierre Battesti, est celui qui, en 2013, avait réalisé le rapport, commandé par le ministre de l’Intérieur de l’époque, Manuel Valls, sur « les modalités d’éloignement » de la célèbre Leonarda Dibrani. Cela signifie qu’à l’époque, on ne m’avait pas choisi… Cela étant, Jean-Pierre Battesti est quelqu’un de très sérieux et de très rigoureux.

    Concrètement, qui décide de l’affectation d’une mission comme celle-ci à tel inspecteur général de l’administration plutôt qu’à tel autre ?

    Traditionnellement, le ministre de l’Intérieur confie la mission à l’Inspection générale de l‘administration (IGA) et le chef de l’IGA décide qui il nomme. Dans la pratique, pour tout ce qui est sensible, le chef de l’IGA demande au ministre ou à son directeur de cabinet s’il est d’accord pour qu’on nomme telle ou telle personne.

    Dans ce cas tout à fait particulier, il se trouve que le directeur de cabinet du ministre de l’Intérieur, Stéphane Fratacci, était préfet du Doubs au moment de « l’affaire Leonarda » et il avait eu de bonnes relations avec Jean-Pierre Battesti. Je crois que c’est lui qui a demandé à ce que ce soit Battesti qui soit chargé de cette mission.

    Au demeurant, Jean-Pierre Battesti est un spécialiste des questions d’immigration et de séjour – c’est même probablement l’un des meilleurs spécialistes de ce sujet –, mais il s’est contenté de le traiter sous l’angle que lui demandaient ses commanditaires, qui est un angle immigrationniste.

    D’un point de vue méthodologique, il n’y a donc rien à redire sur le rapport ?

    Non, si ce n’est qu’il ne va pas au fond des choses, à savoir que les expulsions sont quasiment impossibles, et pas seulement dans la préfecture du Rhône, mais sur l’ensemble du territoire national. Le fond des choses, c’est aussi qu’il y a forcément des types qui restent dans la nature puisqu’il n’y a personne pour traiter les dossiers entre le moment où l’agent de catégorie B arrête sa permanence, le samedi à 16 heures, et la reprise du service, le lundi à 9 heures. Ces informations figurent dans le rapport mais les conséquences ne sont pas tirées.

    La préfecture du Rhône a donc bien failli !

    Mais non !

    La préfecture du Rhône a mis en œuvre les directives qui lui ont été adressées par les ministres précédents, lesquels avaient défini comme priorité pour les préfectures l’accueil des étrangers. Il faut bien comprendre que la priorité, définie par les ministres de l’Intérieur avec force circulaires dont vous faites d’ailleurs état régulièrement, ce n’est pas l’expulsion des clandestins, c’est le traitement des demandes de permis de séjour.

    Par ailleurs, deux phénomènes concomitants ont frappé toutes les préfectures : une diminution de personnel et des exigences de plus en plus grandes en matière d’immigration, puisqu’il y a de plus en plus d’immigrés qui demandent le séjour. Et que les circulaires Valls ont fixé comme priorité aux préfectures l’amélioration de l’accueil des étrangers.

    En conséquence de tout cela, les effectifs sont concentrés sur la délivrance des papiers et pas du tout sur l’expulsion.

    Si le ministre demandait un audit général sur le sujet dans toutes les préfectures et pas seulement dans le Rhône, je suis bien certain qu’on trouverait le même résultat partout.

    Que pensez-vous des préconisations de ce rapport, ces « mesures correctives » que l’IGA recommande d’adopter ?

    L’IGA est dans son rôle mais le moins qu’on puisse est que le ministère de l’Intérieur ne l’est pas ! Les procédures, corrigées à la marge ou pas, ne sont jamais que secondaires par rapport au phénomène central, qui est celui de l’immigration quasiment incontrôlée doublé d’une impossibilité à expulser les clandestins !

    Les recommandations, c’est quoi ? C’est de mettre en place un système d’informations partagées entre les préfectures et les centres de rétention ! La belle affaire ! Croit-on vraiment que c’est une question informatique qui va régler les problèmes de place ? Le sujet est pris par le petit bout de la lorgnette. De ce point de vue-là d’ailleurs, je trouve le rapport tout à fait intéressant parce qu’il montre bien que la préoccupation est exclusivement procédurale.

    Le rapport mentionne quand même d’autres anomalies, sans s’y attarder certes, comme le fait qu’Ahmed Hamachi est arrivé par avion, à Marseille-Marignane, et qu’on l’a laissé entrer alors qu’il était sous le coup d’un arrêté d’expulsion !

    Le directeur de la Police aux frontières, la PAF, ex-Police de l’air et des frontières, a dit lui-même qu’elle ne contrôlait pas les entrées et qu’elle n’expulsait plus personne…

    Concrètement, dans les aéroports, il y a le double effet du « phénomène file d’attente » et de l’obligation de non-discrimination. Comme on n’a pas dimensionné les effectifs de la PAF à l’augmentation des flux, si elle se met à contrôler tout le monde, les files d’attente vont être interminables. Et comme on s’interdit tout procédé qui pourrait être jugé discriminatoire, si on décide de contrôler, il faut contrôler tout le monde, jusqu’à la grand-mère au chihuahua qui n’a aucune chance d’être en situation irrégulière.

    Dans les faits, on préfère donc ne pas contrôler, en jetant un œil de temps en temps au cas où il y ait vraiment quelque chose de suspect dans un comportement.

    On apprend également qu’Ahmed Hamachi, malgré un pedigree sévère, n’a jamais été condamné ni même présenté à un juge. C’est normal, ça aussi ?

    Ça dépend quel sens vous donnez au mot normal, mais c’est habituel, oui, et il ne peut pas en être autrement tant la justice est saturée.

    Elle l’est en raison de l’augmentation de la délinquance qui augmente le nombre de clients ; elle l’est aussi en raison de l’augmentation considérable de la procédure. Si vous regardez le code pénal ou le code de procédure pénale sur trente ans, vous verrez qu’ils ont doublé de volume ! Les parlementaires ont adopté toute une série de lois qui ont considérablement alourdi les procédures sans jamais prévoir les moyens à mettre en face, tant pour la police que pour la justice.

    On voit très bien dans le rapport de l’IGA tous les échanges qu’il y a entre la police, la justice et la préfecture pour un cas banal de séjour irrégulier sur le territoire. Le peu de temps disponible est consommé en procédure !

    A la lecture du rapport, on a quand même l’impression que des clandestins, il y en a à la pelle, qu’on est samedi, qu’on a sans doute des projets pour occuper bien plus agréablement sa soirée et qu’on ne va pas remuer ciel et terre pour un Tunisien de plus ou moins en situation irrégulière.

    C’est humain. C’est d’autant plus humain qu’on est forcément découragé. Mettez-vous à la place du fonctionnaire qui doit envoyer un gars en centre de rétention pour une expulsion dont il sait d’avance qu’elle n’aura pas lieu et qui, peut-être, aura à nouveau à traiter le même cas dans quelques semaines ou dans quelques mois parce que le gars, qui sera toujours là, se sera à nouveau fait interpeller. Il est dans la position de ces policiers qui arrêtent dix fois, vingt fois le même délinquant, parce qu’à chaque fois, la justice le remet en liberté et qu’à chaque fois, il récidive. Au bout d’un certain temps, on se lasse…

    Je note d’ailleurs un élément de procédure tout à fait intéressant, qui n’a pas été relevé. Il apparaît que lorsqu’on veut placer un clandestin en centre de rétention, il faut au préalable l’aval de l’autorité préfectorale ; en revanche, si on veut remettre le clandestin en liberté, il n’y a pas à demander l’avis de l’autorité préfectorale ; là, c’est le fonctionnaire de catégorie B qui en décide tout seul ! Et si le clandestin est remis dans la nature, la hiérarchie n’a même pas à en être avertie !

    Qu’est-ce que cela veut dire ? Que ce qui est considéré comme important, ce qui est considéré comme sensible, c’est de le placer en rétention, pas de le relâcher.

    Comment est organisée une préfecture ?

    Le monde préfectoral est un monde très inégalitaire entre le corps préfectoral et le reste des fonctionnaires. Il y a aussi la hiérarchie de la préfecture, avec le directeur et des chefs de bureau, qui sont des fonctionnaires de catégorie A ou A+. En dessous viennent les agents de catégorie B, qui sont des fonctionnaires d’exécution. Et tout en bas se trouvent les agents de catégorie C.

    Le fonctionnaire qui s’est retrouvé avec le dossier Hamachi et dont on se demande s’il n’aurait pas dû téléphoner au sous-préfet pour lui dire qu’il avait un Tunisien dont il ne savait que faire est un agent de catégorie C, c’est-à-dire un fonctionnaire d’exécution de base qu’on a promu en catégorie B parce qu’il devait être méritant.

    Les fonctionnaires d’exécution sont des gens très consciencieux et très sérieux, mais qui font un boulot de chien quand ils sont affectés aux services de l’immigration, parce qu’ils sont perdants sur tous les tableaux : ils sont maltraités par une partie de leur clientèle, qui les invective et les traite de tous les noms, et, dès qu’ils veulent se montrer un peu fermes, ils ont de fortes chances d’être désavoués par leur hiérarchie. Le pire boulot, c’est fonctionnaire de guichet au service des étrangers de la préfecture ! Pour faire simple : quand ils ne se font pas engueuler par leurs clients, ils se font engueuler par leur hiérarchie !

    Et quand il y a un contentieux, quand les étrangers font des recours administratifs ou judiciaires – c’est souvent les deux ! –, le plaignant dispose d’un avocat payé par telle ou telle association subventionnée, alors que la préfecture n’a pas d’avocat parce qu’elle n’en a pas les moyens ! Là, il n’y a pas de crédit pour ça ! Si on veut pointer les « dysfonctionnements », en voilà un !

    On a augmenté inconsidérément le nombre des immigrés, on a augmenté leurs droits, on a compliqué les procédures et on a diminué le personnel. Et on vient s’étonner qu’il y ait des dysfonctionnements ?

    Le préfet du Rhône qui a été débarqué, il avait juste une bonne tête de fusible ?

    Disons qu’il s’est simplement trouvé en poste au mauvais endroit au mauvais moment. Il fallait un responsable pour l’opinion publique, on lui en a donné un qui ne viendra pas se plaindre publiquement, mais je doute qu’elle soit dupe. Ce qui se passe à la préfecture du Rhône se passe partout dans toutes les préfectures de France de la même façon.

    On n’a d’ailleurs pas mis en cause une erreur de sa part : on reproche juste au préfet de n’avoir pas mis en place les bonnes procédures. Pour être tout à fait clair : si la procédure mise en place avait permis que soit signée une OQTF, une obligation de quitter le territoire français, qui ne sert absolument à rien, il aurait été impossible de trouver un prétexte pour le débarquer. Si le préfet avait signé l’OQTF, on aurait dit que ce qui est arrivé à Marseille était extrêmement malheureux mais qu’on n’y pouvait rien puisqu’on avait dit à Ahmed Hamachi de quitter le territoire…

    Pour vous, il n’y a donc pas eu de « dysfonctionnement » administratif et c’est toute la classe politique qui est responsable ?

    La responsabilité est à imputer au minimum aux dirigeants de l’époque la plus récente, présidents de la République et ministres de l’Intérieur en tête, à savoir Macron, Collomb, Hollande, Valls et Cazeneuve.

    Mais ce qui s’est passé est aussi la conséquence du contrôle des lois par le Conseil constitutionnel en une application extensive des dispositions des conventions internationales, la Convention européenne des droits de l’homme et la Convention internationale des droits de l’enfant notamment.

    Le problème fondamental est qu’il n’y a plus de séparation des pouvoirs. Toutes les décisions en matière d’immigration sont prises par le pouvoir judiciaire ou effectuées sous le contrôle des juges. Le pouvoir administratif et le pouvoir politique ont quasiment disparu. Montesquieu devrait se retourner dans sa tombe.

    Ce qui également scandaleux, c’est que ces problèmes, qui existent depuis des années et sont dûment identifiés, n’ont pas été abordés une seule fois durant la présidentielle ! Pas une seule minute ! Et pourtant, certains candidats, et pas des moindres, avaient à disposition des gens tout à fait compétents sur ces questions-là, mais ça ne les intéressait pas…

    Ce rapport aura-t-il tout de même des conséquences positives ?

    Le fait qu’ils aient viré le préfet va avoir une certaine conséquence positive.

    Jusqu’ici, le préfet avait du souci à se faire quand il prenait une décision ferme : s’il était dénoncé par les habituelles associations et par les médias, il risquait d’être lâché par le pouvoir politique. Bernard Fragneau, préfet de Tours, qui avait expulsé une Marocaine, avait par exemple été désavoué par Nicolas Sarkozy. Il avait demandé à être relevé de son poste et l’avait été, mais quatre ans plus tard, on apprenait qu’il s’était suicidé.

    Autre exemple avec Stéphane Fratacci, qui avait fait interpeller Leonarda Dibrani lors d’une sortie scolaire et n’a sauvé sa peau que de justesse, tant le tollé médiatique a été grand – sans parler de l’attitude du président de la République.

    Pour dire les choses crûment : en matière d’immigration, pour un préfet, toute mesure de fermeté était une source potentielle d’emmerdements. Maintenant que le préfet du Rhône a sauté, les préfets vont se dire : quand on laisse un type dans la nature, si jamais il fait une grosse connerie, ça va nous retomber dessus aussi et ce sera pire.

    On peut donc penser qu’ils vont faire un peu plus attention et se montrer un peu plus stricts.

    Propos recueillis par l’Hebdomadaire Minute et publiés le 19/10/2017

    https://www.polemia.com/pourquoi-il-est-devenu-impossible-dexpulser-des-clandestins-de-france/

  • En quatre ans, 100 millions d’euros pour la « déradicalisation » !

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    Stop aux subventions hors de contrôle : entre 2014 et 2017, il y a eu plus de 100 millions d’euros “d’annonces budgétaires” pour la prévention et la prise en charge des personnes radicalisées.

    Face au risque terroriste, l’État a débloqué des sommes colossales pour tenter de « déradicaliser » les potentiels terroristes… Les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR) se sont penchées sur ces dépenses dans un rapport d’information de juillet 2017.

    Des individus ont monté un véritable business avec le risque terroristeempochant un tas d’argent public.

    Pour la prévention de la radicalisation, l’État, par le biais du fonds interministériel de prévention de la délinquance (FIPD), a dépensé 8,5 millions d’euros via des subventions à des associations en 2015 et 2016.

    Les sénatrices avancent que des associations, sans forcément avoir les compétences pour « déradicaliser », se sont engouffrées dans cette brèche afin d’obtenir de « nouvelles ressources financières, leur budget subissant la réduction drastique des subventions publiques » !

    A titre d’exemple, le Centre de prévention des dérives sectaires liées à l’islam (CPDSI), association présidée par la très controversée Dounia Bouzar, aurait reçu près de 795 000 euros pour « s’occuper » de 285 jeunes entre le 24 avril 2015 et le 25 août 2016. A sa sortie de prison, Farid Benyettou, l’ancien mentor des frères Kouachi (auteurs de l’attentat de Charlie Hebdo en janvier 2015) a été salarié par cette association subventionnée.

    L’association Syrie Prévention Familles a perçu 90 000 euros de subventions en 2015 et 2016, et en aurait envoyé une partie à des djihadistes en Syrie…

    Le centre expérimental de prévention, d’insertion et de citoyenneté (CPIC) situé au château de Pontourny (Indre-et-Loire) a coûté 2,5 millions d’euros. Ouvert à titre expérimental en septembre 2016, il a été fermé moins d’un an après sa création. S’adressant à « des jeunes gens volontaires et triés sur le volet », ce centre magnifique avec salle de sport, grand jardin, cours d’informatique, n’a accueilli que 9 pensionnaires.

    Par exemple, Mustapha S., profitant d’une permission de sortie, a été interpellé alors qu’il tentait de partir pour le djihad en Syrie… Le château de Pontourny est totalement vide depuis février 2017, tout en finançant – avec vos impôts – le salaire de 40 personnels !

    Le rapport préconise dix mesures, notamment de ne financer que les structures « dont les compétences seraient démontrées ». C’est bien le minimum pour les contribuables qui paient un lourd tribut pour un système de déradicalisation qui a montré ses failles…

    Pour Contribuables Associés, toute subvention au-delà de 5 000 euros doit être systématiquement contrôlée avec publication des comptes et rapport du commissaire aux comptes. C’est la proposition qu’Eudes Baufreton a martelée sur RMC, dans l’émission d’Eric Brunet, du 4 octobre 2017 (ci-dessous).

    Texte repris de Contribuables associés

    https://fr.novopress.info/208059/en-quatre-ans-100-millions-deuros-pour-la-deradicalisation/

  • Éolienne “offshore” : le naufrage du bon sens

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    Michel Gay - Sources Métamag via Breizh info

    La première éolienne flottante en mer (dite “off-shore“) en France a été inaugurée en grande pompe à Saint-Nazaire le 12 octobre 2017 par le secrétaire d’État à la Transition énergétique Sébastien Lecornu et quelques célébrités locales.

    Le coût total de l’aventure nommée “Floatgen” est estimé autour de 40 millions d’euros (M€), dont la moitié pour l’éolienne elle-même. L’autre moitié se répartit entre le flotteur en béton, les divers raccordements et les ancrages. Le projet bénéficie d’une subvention de 10 M€ apportés par l’Union européenne, et de 8 M€ par le Programme d’investissements d’avenir de l’État.
    En clair, près de la moitié du coût prévisionnel de ce projet est financé par les impôts des Français alors que les principaux bénéficiaires sont étrangers (allemands et danois).

    Bien que cette éolienne de 140 mètres de haut en bout de pale soit censée alimenter de 2000 à 4000 foyers selon les sources, qu’en est-il exactement ?

    Tout d’abord, les jours sans vent, ce qui arrive aussi de temps à autre en mer au large de Saint-Nazaire, cette éolienne n’alimentera strictement personne.

    Ensuite, ses concepteurs annoncent un facteur de charge prévu de 32%. Donc cette éolienne est censée fonctionner un jour sur trois à sa puissance nominale. Et ce chiffre est optimiste puisque même en Écosse (où il y a beaucoup de vent…), les éoliennes atteignent à peine ce rendement (le parc de Robbin Ring atteint 30%).
    Mais admettons. La puissance de l’éolienne étant de 2 MW, la production annuelle serait d’environ 5600 MWh.
    Pour produire autant de MWh que le futur réacteur nucléaire EPR de Flamanville (11 millions MWh par an, même s’il n’y a pas de vent ni de soleil), il faudra plus de 2000 éoliennes “Floatgen” pour un coût de 40 à 80 milliards d’euros ! Le coût pourrait être divisé par deux par un effet d’échelle. Mais même en divisant par deux… le prix du kilowatt-heure payé par le consommateur augmentera rapidement.

    Enfin, cerise sur le gâteau, la production de cette machine sera officiellement achetée obligatoirement à 240 €/MWh (!)… quand elle produira, soit six fois le prix actuel du marché qui est d’environ 40 €/MWh. Là encore, la différence sera payée par le consommateur / contribuable via une taxe (la Contribution au Service Public de l’Electricité, CSPE) sur sa facture d’électricité.

    Avec ce prix d’achat préférentiel (et démentiel) de 240 €/MWh, pourquoi faut-il encore des subventions pour la construction ?

    En Allemagne, de récents appels d’offres ont été attribués sans subvention pour des éoliennes en mer. Le prix d’achat très élevé et obligatoire de la production éolienne payée par les Allemands suffira à rentabiliser l’investissement des lauréats. Il faut souligner qu’en Allemagne, le prix de l’électricité est deux fois plus élevé qu’en France…

    L’EPR est prévu pour durer 60 ans. Quelle sera la durée de vie pour cette éolienne en mer ? Faudra-t-il la changer dans 20 ans ou 30 ans, si elle a résisté jusque là aux assauts des tempêtes maritimes ?

    Alors que l’économie de la France est dans une phase critique, des milliards d’euros vont être dilapidés pour fabriquer quelques pourcents d’une électricité intermittente, inappropriée à la demande de l’utilisateur, et donc de mauvaise qualité.
    De plus, elle est cinq à six fois plus chère que le prix du marché actuel (rappel : 240€/MWh contre 40 €/MWh).

    Ces sommes démentielles seront prélevées sur la facture d’électricité des Français pour être englouties en mer. Une hausse vertigineuse du tarif de l’électricité a déjà commencé via la CSPE, alors que 9 millions de consommateurs sont déjà en situation énergétique précaire et doivent être socialement assistés…. Ce qui contribue aussi à l’augmentation de la CSPE dont c’était l’objectif à l’origine !

    Le naufrage du bon sens

    Le coût complet de mise en place des moyens complémentaires (réseau électrique, aménagement d’infrastructure portuaire, subventions, construction de nouvelles centrales thermiques de production d’électricité pour compenser l’intermittence) est aujourd’hui encore mal identifié. Il représente cependant, à l’horizon 2030, plusieurs dizaines de milliards d’euros que devra supporter le contribuable français. La commission de régulation de l’énergie (CRE) a déjà prévu un surcoût de 8 milliards d’euros dû aux énergies renouvelables (incluant le solaire) pour la seule année 2018.

    Le développement de ces éoliennes “off-shore“, encore moins compétitives que les éoliennes terrestres, est un non sens économique qui conduit à une destruction d’emplois par atteinte de la compétitivité des entreprises de notre pays. Comment des idéologues œuvrant habilement en coulisses (gouvernement, Commission européenne,…) sur le dos des citoyens contribuables ont-ils pu gangréner l’esprit de nos dirigeants à ce point ?

    Le développement programmé de l’éolien “offshore” va contribuer à l’appauvrissement de la France pour satisfaire des intérêts privés et des accords électoraux avec les “Verts” au détriment de l’intérêt national.

    L’éolienne flottante “Floatgen” inaugurée à Saint-Nazaire représentera le premier totem en mer qui matérialise le naufrage du bon sens.

    NDLR : sur le scandale des éoliennes, lire :

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  • OMAR SY, KNOCK CHATOUILLEUX, NE SUPPORTE PAS QU’ON LE GRATOUILLE

    Jean Rochefort s’en est allé comme il avait vécu, dans l’esprit et l’élégance. Omar Sy est arrivé, dans l’insulte et dans l’outrance. Promotion de son dernier film oblige, il est revenu des États-Unis pour nous vendre l’ânerie du moment : Knock, sinistre pochade de la cinéaste Lorraine Lévy qui doit faire se retourner le pauvre Jules Romains dans sa tombe.

    Notre époque n’a que ce qu’elle produit, si ce n’est ce qu’elle mérite, à savoir des artistes incultes qui, privés d’imagination, réinterprètent à leur sauce des classiques dont l’intelligence et la saveur leur ont totalement échappé.

    Oma Sy est devenu Knock sans connaître ni Knock ni Jules Romains, et sans doute pas, non plus, Louis Jouvet qui en fut le génial interprète. On lui pardonnerait s’il était resté à sa place d’acteur au lieu de devenir un minable donneur de leçons de vie doublé d’un pleutre… En effet, remis vertement à sa place par Éric Zemmour qu’il avait grossièrement insulté sur Europe 1, le traitant de « criminel », Omar Sy s’en est vite retourné pleurnicher dans le giron d’Hollywood, abandonnant en rase campagne la promo de son navet. Il a eu peur, peur de se frotter aux mots qui ont un sens, à la culture politique, peur de la dialectique, la vraie, au-delà du bla-bla convenu.

    Comme on le craignait (en vérité, on s’en fout totalement), ce Knock est un navet. Une grosse daube. Pire : une insulte à l’œuvre de Jules Romains, cette peinture de mœurs tout en subtilité.

    Lorraine Lévy n’est pas la première à commettre ce genre de crime. On a déjà vu cela. Deux exemples me viennent à l’esprit.

    Boudu, pour commencer. Tourné par Jean Renoir en 1932, Boudu sauvé des eaux est l’histoire d’un clochard anar et cynique qui sème la révolution dans la famille qui l’a sauvé de la noyade. En 2004, Gérard Jugnot en fait un saint homme dans la carcasse de Depardieu, parce que dans son monde de Bisounours, on ne saurait être à la fois pauvre et méchant.

    Mais il y a pire, en 2004 encore. C’est la trahison suprême du roman Vipère au poing d’Hervé Bazin. Folcoche, cette mère monstrueuse (si magistralement interprétée par Alice Sapritch en 1971), connaît sous la caméra de Philippe de Broca une rédemption en forme de « happy end ». C’est que la mère – ici Catherine Frot – est forcément un être aimant, elle aussi, une pauvre victime des hommes et du système, alors le cinéaste décide de la réconcilier avec son fils ! Pauvre Bazin.

    Dans la même veine, Lorraine Lévy a fait un Knock à la sauce neuneu-gnangnan, hommage aux actuels balivernes et autres fadaises sur le vivre ensemble. Et, pour une fois, les avis sont unanimes : c’est nul !

    Jusqu’au critique de La Croix, Jean-Claude Raspiengeas, qui en oublie sa charité chrétienne pour déverser ce qu’il a sur le cœur. « Ce Knock version 2017 est un film rongé par sa bêtise, sa laideur amidonnée, ses bons sentiments », écrit-il, plaignant « la brochette d’excellents acteurs […] d’être allés se commettre dans pareil nanar ».

    La cinéaste se défend, plaide sa cause, dit avoir « voulu faire un film solaire, ludique, avec un héros fragile, faillible, humain ». Elle aurait pu ajouter « et issu de la diversité », comble de l’anachronisme dans la France rurale de 1923 ! Qu’importe, la démarche est stupide et indéfendable. Et comme l’écrit Jean-Claude Raspiengeas, à quoi bon vouloir faire un remake, si c’est pour dénaturer le propos, y plaquer des dialogues stupides, sacrifier à la vulgarité (la femme du pharmacien érotomane…) ? Dès la première séquence, on comprend que c’est mal parti. Le malaise ne fait que grossir pendant cette panouille interminable, d’une niaiserie confondante. »

    Bref, c’est à ne surtout pas voir !

    http://www.bvoltaire.fr/omar-sy-knock-chatouilleux-ne-supporte-quon-gratouille/

  • Antifas : est-ce qu’il faudra des morts ?, par Caroline Parmentier

    Chard-Antifas-600x369.jpg

    8970-20171020.jpgFace à la résurgence violente de l’extrême gauche, Emmanuel Macron pouvait difficilement faire moins que de promettre lors de son discours aux forces de l’ordre de « punir sévèrement » les groupuscules activistes. Mais quand ? Ces promesses de fermeté ont déjà été faites au plus fort de la colère des policiers. Et jamais tenues.

    Alors que le chef de l’Etat a rappelé que ces actions avaient tout à voir avec le crime et rien à voir avec la politique (comme l’islamisme avec l’islam en somme) et que leurs auteurs seraient « systématiquement recherchés, identifiés, et condamnés », les exactions continuent. Dans la plus grande indulgence et complaisance médiatique. Ou carrément avec le soutien intellectuel des idéologues comme dans Le Monde ou Médiapart.

    Malgré les 363 policiers et gendarmes blessés lors des émeutes contre la loi Travail en 2016, les soutiens aux antifas ont pu défiler en toute quiétude il y a quelques jours en scandant des appels au meurtre :

    « Première, deuxième, troisième voiture brûlée, on aime tous les grillades de poulet ». 

    « Les images de fonctionnaires en flammes ou de leurs véhicules incendiés ne peuvent être oubliées », a déclaré le président aux policiers, avouant que les agressions contre les policiers et gendarmes « se poursuivent ». Comme ce fut encore le cas avec l’attaque des casernes de gendarmerie le 21 septembre dernier à Grenoble et Limoges revendiquée sur le site d’extrême gauche indymedia, régulièrement utilisé par ces organisations. « Quelle que soit l’issue du procès, on continuera à s’en prendre à la police et à la justice. Notre hostilité est un feu qui se propage », assurent les rédacteurs du texte.

    Lors d’une manifestation «Ni Le Pen ni Macron» le 27 avril dernier, un motard de la police avait dû sortir son arme pour ne pas être lynché à mort par la « gauche révolutionnaire » en pleine action. Ses agresseurs ont été jugés. Quatre des cinq prévenus ont été condamnés à des peines de 9 mois à 12 mois de prison ferme… aussitôt aménagées sous le régime de la surveillance sous bracelet électronique.

    Alors que les policiers n’ont cessé de réclamer des condamnations « dissuasives » face aux véritables tentatives de meurtre dont ils sont la cible revendiquée, les peines modérées prononcées il y a une semaine dans le procès des brûleurs de flics antifas sont elles aussi bien parties pour se transformer en aménagements de peine. On va très vite retrouver les frères Bernanos dans les manifestations…

    Rappelons que lors du procès, les manifestations de soutien aux prévenus et les tentatives d’intimidation des magistrats aux cris de «Tout le monde déteste la justice » et « Mort aux flics » n’ont cessé de perturber les audiences. 

    Les faibles condamnations contre les agresseurs du député FN Ludovic Pajot et l’indifférence médiatique et politique qui a entouré cette affaire (nous sommes les seuls dans la presse à l’avoir interviewé à ce jour) vont à l’inverse des mesures de fermeté annoncées. Emmanuel Macron n’a pas eu un mot pour le benjamin de l’Assemblée nationale. On imagine s’il s’était agi d’un député de gauche tabassé par un « extrémiste de droite ». 

    Après la chasse aux DRH dans le Bois de Boulogne, l’attaque du local de l’Action Française à Marseille. Ce sont les militants d’extrême gauche qui ont attaqué la réunion royaliste mais c’est le siège de l’AF qu’il est question de fermer parce que son existence trouble l’ordre ! Il faudra peut-être songer à interdire l’Action Française. 

    Les militants ultra-violents de l’extrême gauche seraient 2 000 en France, selon les policiers, qui qualifient la menace de « sérieuse ». Cinq squats d’activistes sont recensés en Ile-de-France, dans l’est de la capitale, notamment à Ménilmontant où, le soir de l’élection d’Emmanuel Macron, quelque 700 casseurs étaient prêts à en découdre. Personne n’est encore allé les déloger ni démanteler leurs réseaux.

    Caroline Parmentier

    Article et dessin de Chard
    parus dans Présent daté du 20 octobre 2017

  • Le nouvel ordre moral contre Civitas

    LOGO-Civitas-2016-cité-catholique.jpgIl y a une semaine, une campagne de haine et de calomnies contre Civitas était lancée sur le forum des Cahiers du Football lors d’un débat sur les dérapages de la Gabonaise Danièle Obono, députée des quartiers de La Goutte d’Or et La Villette au Parlement républicain.  Cette dernière avait comparé La Manif pour tous avec les attentats de Daech :

    « Est-ce qu’il y a des personnes qui, au nom de leur religion, ont une idéologie réactionnaire et discriminante ? Oui ! De toutes les religions. Je vous rappelle qu’il y a quatre ans, il y a eu des dizaines de milliers de personnes qui sont descendues dans la rue au nom de leur religion pour s’opposer à une loi qui finalement a été votée. Oui, il y a donc des personnes qui utilisent leur religion comme justification de leur comportement […] et qui justifient les actes d’autres personnes pour commettre des actes terroristes». Une des membres les moins à gauche du forum posa la bonne question : « On arrêtes les conneries 2 secondes ? Y a vraiment des électeurs de Mélenchon qui s’alignent sur ces stupidités ? Depuis quand c’est « au nom de la religion » qu’on est descendu ? Et manifester contre une loi c’est illégal ? C’est du terrorisme ? ».

    Il fut immédiatement cloué au pilori par l’un des commissaires politiques locaux. De fil en aiguille, la conversation dévia sur Civitas, véritable déferlement d’insultes, de diffamation, mais également de clichés rances et moisis marque de fabrique de la secte du Méchancon (soutenue par au moins 40 % des membres), sans parler des analyses sociologique niveau café du commerce. Le 10 octobre, « Annyong » se lâche dans le délire parano-diffamatoire :

    « Sauf que la Manif pour tous n’a pas été qu’une gentille manifestation de familles bisounours se tenant la main, comme sur les T-shirt. Ca a aussi été un déferlement de haine, de jugements d’une stupidité terrifiante sur ce qui était naturel et ce qui ne l’était pas (non mais sérieusement mec, ta voiture, elle est naturelle, elle pousse dans les arbres ?). Bizarrement on a cessé d’opposer nature et culture pour remplacer le second terme par « contre-nature ». Sans compter l’influence que ça a pu avoir sur les plus jeunes, qui défilaient dans la rue en répétant les argumentaires parentaux sans y comprendre goutte. Et les parents qui répondaient que la civilisation étant en danger quand on leur demandait la raison de la présence des marmots dans la foule. Et n’imaginez pas que personne n’en a souffert, de voir la parole homophobe à ce point libérée ».

    Vient ensuite Lotbur qui le surpasse encore en idiotie :

    « Je rappelle pour ma part que le taux de suicide chez les homosexuels est 6 fois plus important que chez les hétéros (pour les hommes, 4 pour la globalité). Chaque année, environ 30% des homosexuels de moins de 25 ans font une tentative de suicide (selon un rapport du sénat de 2013). L’homophobie tue beaucoup plus dans ce pays que le terrorisme (islamique, bien sur, le seul qu’on appelle comme ça) ou les accidents de la route. L’homophobie décomplexée des dingos de Civitas, sens commun et autre est une forme de terrorisme. Qui tue. Beaucoup. Sans avoir besoin de bombe ».

    Le taux de suicide des homos n’est pas du aux injures ou aux discriminations qu’ils subiraient (sinon, le taux de suicide le plus élevé serait celui des gens qualifiés d’extrême droite…), mais à leur fragilité mentale. Poussons également le raisonnement ad absurdo : si on suit son raisonnement, c’est la « parole libérée » contre les policiers – notamment par voie de presse, de chanson, de films ou de « reportage » –  qui est responsable du fait que les policiers sont l’une des professions où on se suicide le, plus…  Le sophisme, « argument » de base du gauchiste, ce que relève d’ailleurs un autre participant :

    « lotbur, ton saut de « les homosexuels se suicident plus que les hétéros » à « Civitas tue » il est très joli mais il n’a aucun sens. Je suis toujours fasciné, quand quelqu’un veut montrer que quelque chose est dangereux et qu’il est incapable de le montrer quantitativement, de le voir systématiquement se réfugier dans ce qui est inmesurable. En page précédente c’est la libération de la parole (un grand classique), là tu nous balance une affirmation qui ne serait prouvable que si on pouvait comparer un monde avec Civitas et un monde sans Civitas, donc un truc impossible. C’est toujours la même chose.  Après si tu penses que l’homophobie est un terrorisme parce qu’elle tue, soit tu as la mauvaise définition du terrorisme, soit on peut faire une liste super étendue des terroristes. L’alcool ? Terroriste. La drogue? Terroriste. Les fabricants de bagnoles? Terroristes. Les fabricants de bouffe grasse? Terroristes ! ».

    S’en suit le bon cliché » bien rance : « Vous n’en n’avez pas marre d’évoquer ces cintrés moyenâgeux ? Laissons-les dans les poubelles de l’histoire qu’ils n’auraient jamais dû quitter » et on arrive avec le plan parano-conspi de « Esay Slider » :

    « Nier qu’aujourd’hui des homosexuels puissent vivre dans un climat de terreur, et plus encore suite à la manif Pour Tous dans laquelle ont été observés des ratonneurs et casseurs d’homo notoires (Goldofaf ça te dit peut-être quelque chose jéronimo), c’est beau. Pas pouvoir se tenir la main dans la rue sans avoir à essuyer moqueries et menaces ».

    Ce crétin serait bien incapable de citer un cas de militants de Civitas ayant frappé un homo. Rappelons quelques cas qui me viennent à l’esprit : On se souvient du fameux Wilfried qui avait été victime d’une agression très violente avec son camarade de jeu en avril 2013. Il avait alors accusé la manif pour tous. L’enquête prouva ensuite que l’agression était à la fois homophobe et raciste, puisqu’il avait été massacré par un groupe de Maghrébins, non seulement parce qu’il était gay, mais aussi parce qu’il était Blanc. Rappelons ce patron de bar gay de Laval qui en avril 2009 eut la main cassée. Il accusa des jeunes du MJCF de l’avoir blessé. L’enquête prouva que c’est lui qui s’est cassé la main en agressant les jeunes catholiques. Plus anciennement, on peut se souvenir du gay Sébastien Nouchet qui, en 2004 à Noeux-les-Mines prétendit avoir été victime d’une tentative de meurtre par des « homophobes » qui auraient voulu le bruler vifs, agresseurs qui n’avaient existés que dans son imagination. Pire, il avait accusé un innocent qui avait le meilleur des alibis : il était en prison…  Quant à Goldofaf, il est aussi coupable du suicide des gays que Georges Brassens de ceux des gendarmes.  Et on ne parle pas des propos de haine et des menaces de mort provoqués par les agents de la gaystapo contre les catholiques, cela mériterait un article entier…

    Puisque on en est dans les rappels, souvenons-nous que le premier couple gay marié dans l’Oise à vu l’un des deux partenaires être arrêté pour pédophilie gay, tout comme le fut l’un des principaux cadres LGBT d’Ecosse. A Verdun, un des premiers couples de lesbiennes mariée fut arrêtée pour avoir séquestré, torturée et violée une jeune handicapée mentale de 20 ans. On pourrait multiplier les cas à l’infini. Encore tout récemment, le 25 mai 2016 à Cardiff, Elsie – une petite fille de 18 mois adoptée par un couple de gays – est morte au bout de 15 jours, torturée à mort par l’un des deux, Matthiew Scully-Hicks. Quelques jours plus tard, lors de l’affaire Weinstein, sur les Cahiers du Football, un intervenant plastronnait : les couples d’hommes gays au moins n’harcèlent pas les femmes. Non, immonde kopile ! Ils tuent juste les gamines… (Je vois arriver le truc : oui mais chez les hétéros… Compare les pourcentages, glupak !). Et pour ne pas être accusé de sexisme contre les hommes, le procès de Scully-Hicks arrive au même moment que celui de deux militantes LBGT de Tulsa condamnées le 21 septembre à 20 ans de prison pour avoir torturé le petit garçon de 5 ans de l’une d’elle…  Notons, hasard ou non, que chez les gays, la fillette est torturée et chez les lesbiennes, le garçon…

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/le-nouvel-ordre-moral-contre-civitas/81758/

  • Projet d'attentat de l'ultradroite : c'était du bidon

    Il n'a pas fallu attendre longtemps pour que le ministre de l'Intérieur l'avoue :

     
     

    Projet d'attentat de l'ultradroite : "Ce n'était pas la bande la plus sérieuse qu'on ait arrêtée ces derniers temps" @gerardcollomb

     

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html