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magouille et compagnie - Page 1556

  • Macron à Calais : La répétition en Marche, par Etienne Defay

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    9032-20180119.jpgIl nous étonnait depuis six mois en recyclant les vieux slogans tout en les faisant passer pour des formules innovantes et audacieuses. Il maîtrisait comme personne l’art de ménager la chèvre et le chou. Prônant le conservatisme avec Blanquer, défendant la fermeté avec Collomb tout en ménageant le laxisme avec l’affable Nicole Belloubet. Sa tournée en Afrique était dans les mêmes tons : faire acte de repentance tout en souhaitant tourner la page puis humilier un président africain dans la pure tradition françafricaine.
    Humanité et fermeté, le concept éculé

    Bernard Cazeneuve, Claude Guéant, Nicolas Sarkozy, Manuel Valls… Tous ont utilisé cette formule, tous ont prôné le concept. Et tous ont occupé la place Beauvau. Emmanuel Macron n’a donc rien inventé et l’Elysée utilise des éléments de langage de premier flic. Un slogan évidemment repris par ce concept novateur qu’est la République en Marche, et nous voyons depuis quelques heures le sémillant Benjamin Griveaux le rabâcher à tous les médias sur tous les formats comme si la formule sortait de quatre heures de « brainstorming ».

    Il faut dire qu’il y avait un enjeu derrière ce déplacement calaisien. Critiqué jusque dans son propre camp et par ses amis les plus proches, Emmanuel Macron se devait d’assumer et de porter sa loi Immigration. Si l’indigence des réformes proposées n’est plus à démontrer, il y avait un symbole à défendre. Encore une guerre de communication, encore des débats ne reposant sur rien. Mais telle est la métapolitique en vogue. Opposer du vent au vent pour faire tourner les grands bras des moulins. La guerre n’est pas dans le concret, elle porte sur les sondages et les annonces. Raymond Devos armé d’un accordéon avait bien prophétisé notre Président : « Quand on tape à droite ça siffle à gauche, quand on appuie à gauche ça siffle à droite et à l’intérieur c’est du vent. »

    Tiédeur quand tu nous tiens

    En bref, notre réincarnation louis-philippesque a encore montré toute la mesure de son talent à Calais ce mardi. Tapant sur les doigts des forces de l’ordre qui n’en demandaient pas temps, il a déclaré que désormais l’Etat prendra en charge l’aide logistique et humanitaire. Au grand dam des associations pour qui Calais est devenue un argument idéologique de poids. Et des forces de l’ordre qui se sont vues réclamer davantage de déontologie. En fin de compte, l’exécutif a fait une démonstration de communication impeccable, cela le locataire de l’Elysée nous y avait habitués avec la précision et le brio qu’on lui connaît. Et puis, il faudrait être de mauvaise foi pour ne pas le lui concéder. En revanche, on attend toujours les actes concrets. Par exemple, Emmanuel Macron a annoncé une prime spéciale pour les forces de l’ordre stationnées à Calais. Comment et sous quelle forme ? C’est un autre sujet.

    Le Président souffle donc le chaud et le froid en permanence, une stratégie qui n’étonne plus personne, car toute personne mélangeant de l’eau chaude et de l’eau froide connaît le résultat final : de l’eau tiède. Il en va de même pour la politique.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 18 janvier 2018

    https://fr.novopress.info/209159/migrants-de-calais-la-repetition-en-marche-par-etienne-defay/

  • Trois remarques du FN suite à l’annulation du transfert vers Notre-Dame des Landes

    6a00d83451619c69e201b7c9464473970b-200wi.jpgIntéressantes remarques de Pascal Gannat, conseiller régional FN des Pays de la Loire et vice-président du groupe :

    "La décision du Président de la République Emmanuel Macron et du gouvernement d’Edouard Philippe sur le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes appelle 3 réflexions

    -L’archaïsme du fonctionnement des institutions politiques et administratives, pratiquant l’opacité sur les contrats avec VINCI, incapables de prendre les décisions nécessaires dans des délais évitant les divisions et le blocage du développement de Nantes Atlantique depuis 10 ans, ainsi que du schéma des infrastructures de circulation autour de la Métropole Nantaise et cet aéroport.

    -La tolérance inadmissible dont ont bénéficié des groupes ultra violents se disant Antifas, occupant des portions de la ZAD et saccageant régulièrement les centres villes de Nantes et de Rennes : leur évacuation et leur dissolution est un impératif de sécurité et de paix civile.

    -L’erreur politique de la majorité de la droite et du centre de Bruno Retailleau puis de Christelle Morançais qui ont fait alliance avec le PS pour soutenir NDDL, puis ont fait voter pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle : ils ont été balayés aux législatives dans notre région et viennent de subir une réplique de ce tsunami avec la décision de ce jour. Ce n’est pas avec Emmanuel Macron que la droite LR rebâtira une majorité dans l’avenir, y compris en Pays de Loire aux prochaines élections régionales, mais avec la Droite nationale."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Justice : Emmanuel Macron refuse d’accorder son indépendance au parquet

    Emmanuel Macron a tranché le débat sur l’indépendance de ces magistrats. Lors de l’audience solennelle de rentrée de la Cour de Cassation, lundi 15 janvier, le chef de l’Etat s’est prononcé en faveur du maintien d’une “chaîne hiérarchique” entre les magistrats du parquet et le ministre de la Justice. “Le parquet à la française se doit d’être rattaché à la garde des Sceaux, a déclaré le président. Qui pourrait assurer la politique pénale en autonomie complète ? A la fin tout doit procéder quelque part de la légitimité du peuple.”

    Fin de non-recevoir pour le CSM

    Mais pour renforcer l’indépendance des procureurs, le président de la République s’est prononcé pour l’alignement de leurs conditions de nomination sur celles des juges du siège, c’est-à-dire après avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Jusqu’ici, le gouvernement n’était pas tenu de suivre l’avis du CSM pour nommer les magistrats du parquet, alors qu’il doit s’y conformer pour ceux du siège. Mais dans les faits, depuis 2012, l’exécutif a toujours suivi son avis pour les parquetiers.

    La prise de position présidentielle équivaut à une fin de non-recevoir aux plaidoyers des deux plus hauts magistrats de France, également présidents du CSM, Bertrand Louvel, premier président de la Cour de cassation, et Jean-Claude Marin, son procureur général. Tous deux avaient réclamé, en ouvrant l’audience, la fin du lien hiérarchique entre le parquet et le garde des Sceaux.

    source: francetvinfo.fr

    https://www.patriote.info/actualite/justice/justice-emmanuel-macron-refuse-daccorder-son-independance-au-parquet/

  • L’AGRIF fait condamner le raciste Bouamama

    nique-le-france_bouamama-300x300.jpgPoursuivis en 2012 pour leur CD Nique la France, le rappeur Saïd Zouggagh « Saïdou » du groupe ZEP et le « sociologue » Saïd Bouamama avait bénéficié le 28 novembre 2012 d’un article d’une rare débilité dans Les Inrocks, le torchon pseudo-culturel d’extrême gauche, signé par un certain Basile Lemaire, qui situe l’AGRIF… à droite du Front National !!! Bon, c’est vrai que quand on place Jean-François « Copé » Copelovici à l’extrême droite… Ainsi d’ailleurs que d’une pétition de soutien signé d’un ramassis, d’illustres inconnus, d’has been (Elie Medeiros, Siné) et de never be (le reste), ainsi que quelques politicards dont je me fais une joie de rappeler les noms : Olivier Besancenot, Rokhaya Diallo, Eva Joly, Noël Mamère, Clémentine Autin, Houria Bouteldja, Sergio Coronado mais aussi une certaine… Judith Butler ! Il y a beau avoir 8 tentacules différentes chez une pieuvre, quand on les remonte, on arrive à la même tête…  Relaxés le 19 mars 2015, les racistes antiblancs furent condamnés en cassation le 1er mars 2017 et le dossier renvoyé en appel. 5 ans après, le climat à changé. Parce que Charlie, parce que Hypercasher, parce que Bataclan, alors Zemmour, alors Finkielkraut, alors Lévy, et donc…

    Le 15 janvier, l’AGRIF publiait le communiqué suivant :

    « C’est une heureuse décision rendant justice à l’AGRIF que vient de rendre ce vendredi 12 janvier 2018 la Cour d’appel de Lyon. Elle a en effet condamné les injures racistes anti-françaises perpétrées dans une production rapeuse sous le même titre que le livre « Nique la France », ayant pour auteur le dénommé Saïd Zouggagh, plainte dont elle avait été déboutée par la Cour d’appel de Paris. Mais la Cour de cassation, ayant cassé cet appel d’une manière très sévère sur le fond, avait ordonné que le procès soit déporté devant la Cour d’appel de Lyon. Cette dernière a jugé que les propos poursuivis étaient de nature à mériter une condamnation, certes à la peine symbolique d’un euro de dommages et intérêts, mais condamnation explicite et significative assortie de l’injonction de verser 3000 € à l’AGRIF pour ses frais de procédure et d’avocat. Cette satisfaction judiciaire marque le combat mené par l’AGRIF face à l’entreprise de haine contre la France, les Français et les blancs, inspiré par madame Houria Bouteldja, porte-parole du PIR (Parti des Indigènes de la République). Ce parti, fer de lance de toute une mouvance tenant des discours de guerre civile, a tenté à ses débuts de s’avancer sous le couvert de l’idéologie de l’antiracisme. Mais nous en avons démonté la dialectique de camouflage, mettant en évidence le fait que, selon notre expression, l’antiracisme est en fait « un racisme en sens contraire ». L’AGRIF défend, quelle que soit soient leur race, ou leur religion, tous les Français injuriés ou agressés pour le seul fait d’être français. Elle défend notamment les chrétiens, quelle que soit leur origine, discriminés ou persécutés pour le seul fait d’être chrétien. L’arrêt de la Cour d’appel de Lyon manifeste combien est nécessaire le combat de l’AGRIF contre le racisme de l’islamo-gauchisme. »

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/lagrif-fait-condamner-le-raciste-bouamama/86342/

  • Immigration : près de 50% des Français croient au «remplacement»

    Une enquête à l'Ifop concernant le rapport des Français au «conspirationnisme» a testé différentes théories. Parmi celles recueillant le plus l'adhésion des sondés figure celle d'une «immigration comme projet politique organisé par les élites». 
    La fondation Jean Jaurès (proche du Parti socialiste) et Conspiracy Watch ont commandé une enquête à l'Ifop au sujet du «conspirationnisme». Publiée le 7 janvier, elle révèle que 79% des Français adhèrent à une «théorie du complot» et que près de la moitié de ceux-ci (48%) pensent qu'il existe une «immigration comme projet politique organisée par les élites».
    Les personnes souscrivant à cette idée du «remplacement» de population sont plus nombreuses dans la classe d'âge la plus élevée (54% chez les plus de 65 ans) que chez les plus jeunes (44% chez les 18-24 ans). 78% des sympathisants du Front national (FN) adhèrent à cette idée, ainsi que 60% des sympathisants de droite. Cette proportion est même légèrement plus forte parmi les sympathisants de la France insoumise (FI, 32%) et du PS (35%) que parmi ceux de La République en marche (30%). 
    Le détail de l'étude montre qu'une très large majorité des Français, soit 72%, considèrent l'immigration comme «un processus inquiétant, qui cause des problèmes de coexistence entre des cultures très différentes et menace à terme notre mode de vie». Parmi les sympathisants de LREM (62%) du FN (90%) ou de la FI (61%), cette opinion est majoritaire quelle que soit la frange du spectre politique à laquelle s'identifient les sondés, seuls les sympathisants écologistes ne sont «que» 49% à y souscrire. 
    79% des Français «complotistes» ? 
    L'étude de l'Ifop s'intéresse en outre à d'autres «théories du complot», ciblant pèle-mêle l'existence de «zones d'ombre» dans l'enquête sur les attentats contre Charlie Hebdo, la croyance selon laquelle la terre est plate, que «le virus du sida a été créé en laboratoire et testé sur la population africaine avant de se répandre à travers le monde» ou encore que «le ministère de la santé est de mèche avec l'industrie pharmaceutique pour cacher au grand public la réalité sur la nocivité des vaccins». Au total, pas moins de 79% des Français adhéreraient à l'une des théories listées par l'étude. 
    Cette tendance très marquée s'accompagne d'une défiance sensible à l'égard des médias. 36% des Français pensent ainsi que ceux-ci sont «largement soumis aux pressions du pouvoir politique et de l’argent». S'ils ne sont que 17% à le penser parmi les sympathisants de LREM, ils sont 40% chez les sympathisants FN et 55% chez les sympathisants FI. 
    Cette étude a été conduite auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, complété par un échantillon de 252 personnes de moins de 35 ans, qui ont été remises à leurs poids réel au sein de l’échantillon lors du traitement statistique des résultats. Au total, 1 252 personnes ont donc été sondées.

  • JUPPÉ L’IMPOSTEUR

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    On se contentera de rappeler qu’il a remis la Légion d’honneur à Tareq Oubrou, grand recteur de la mosquée de Bordeaux, membre de l’UOIF, c’est-à-dire des Frères musulmans.

    Juppé a cessé de cotiser au parti qui lui a assuré la carrière que l’on sait et, par le fait même, dévoilé ce qu’il a toujours été : un membre caricatural de la caste qui a géré et continue de gérer le déclin et la décadence de la France.

    « Le meilleur d’entre nous », selon Chirac, a toujours fait preuve d’une arrogance froide et d’un mépris peu compatible avec l’esprit de la démocratie française. On cherche, en vain, dans son parcours les raisons du respect admiratif qu’il suscite.
    Interrogé, le 2 octobre 2014, par Pujadas au sujet des « états généraux de l’immigration » du RPR du 31 mars 1990 qui proposaient la fermeture des frontières, l’incompatibilité de l’islam avec la France et la préférence nationale, Alain Juppé a paru surpris. Celui qui était à l’époque secrétaire général du RPR s’est vite repris : « Vous avez marqué un point ». Tout est dit.

    Les idées et les valeurs, en politique, n’ont d’importance que pour la plèbe ignorante. Mais le parcours du génie est semé d’erreurs et de fautes. Passons sur celles qui lui ont valu d’être condamné.

    En revanche, ce sont les bourdes politiques qui doivent d’abord retenir l’attention. Bénéficiant toujours du succès du mouvement conduit par Chirac et animé par Pasqua, il s’est fait élire à Paris. Sans doute est-il considéré comme un excellent maire de Bordeaux, mais cette ville, dirigée par Jacques Chaban-Delmas depuis le lendemain de la Seconde Guerre mondiale, n’a jamais été à gauche et lui a été offerte en héritage.
    Sur le plan national, le bilan est beaucoup moins brillant. À deux reprises, en 1986, lorsqu’il est au Budget, puis en 1993, quand il participe à son gouvernement, Juppé est aux côtés d’Édouard Balladur. En 1995, il choisit néanmoins de soutenir Chirac et de participer à son élection, grâce à une campagne démagogique au nom de la lutte contre la fracture sociale. Devenu Premier ministre, il continue d’une manière plus brutale et moins habile la politique de redressement voulue par Balladur : privatisations maladroites, augmentation de la pression fiscale de l’ISF à la CSG et tentative de modification des régimes spéciaux des retraites.

    Son impopularité s’envole. Après avoir congédié les « Jupettes » sans ménagement, le Premier ministre s’associe au secrétaire général de l’Élysée, Dominique de Villepin, pour suggérer au Président la dissolution de l’Assemblée nationale. Cette incompréhensible décision ramena la gauche au pouvoir.

    Cinq années pendant lesquelles la gauche profita de la croissance mondiale d’alors et ajouta, aux mesures de 1981 et de 1988, de nouveaux boulets aux pieds de l’économie française et développa sans vergogne des politiques laxistes sur le plan de l’immigration et de la sécurité.

    Son imposture confine aussi à la trahison quand, en 1969, il vote Krivine parce qu’il trouve que Pompidou « manque de punch ».

    Il se dit gaulliste, en participant de plus en plus ouvertement à l’abandon de la défense de la souveraineté et de l’identité de la France.

    Ardent européiste, il deviendra carrément communautariste en disant tout le bien qu’il pense des Frères musulmans. Lors de l’intervention militaire contre Kadhafi en Libye, il est ministre des Affaires étrangères et parle d’un investissement pour l’avenir, justifié par le contexte du « printemps arabe ». Quelques années plus tard, il reconnaîtra que cette opération a été un chaos et un fiasco.

    Cela ne l’empêchera pas de récidiver contre Bachar el-Assad, qui « fait le lit de Daech «  (l’État islamique) et tombera nécessairement.

    On se contentera de rappeler qu’il a remis la Légion d’honneur à Tareq Oubrou, grand recteur de la mosquée de Bordeaux, membre de l’UOIF, c’est-à-dire des Frères musulmans.

    « Homme de droite » préféré des médias, pour lesquels il a d’abord été une cible, puis un chouchou, puisque la gauche allait perdre. Finalement, ils ont eu encore mieux avec Macron.

    Juppé veut maintenant conduire la prochaine liste macroniste aux élections européennes, sans s’abaisser à rejoindre le mouvement présidentiel. Il faut espérer qu’aucun électeur « de droite » ne se laissera encore duper.

    http://www.bvoltaire.fr/juppe-limposteur/

  • Immigration : Macron étend un rideau de fumée

    17/01/2018 – FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Le Président de la République s’est rendu hier à Calais pour défendre son projet de loi sur l’immigration et l’asile. L’occasion de dialoguer avec des étrangers dont on ne sait pas s’ils étaient demandeurs d’asile ou en situation irrégulière. Une opération de communication qui vise « en même temps » à faire croire au peuple de droite qu’il mène une ligne dure sur l’immigration, et au peuple de gauche qu’il est en empathie avec les immigrants et les associations collabos.

    Les médias de propagande accompagnent cette communication avec zèle…

    L’Obs a été jusqu’à présenter Macron en dictateur du début des années 1940. En cause, une circulaire qui demande aux associations qui sont payées par l’Etat pour héberger des demandeurs d’asile de bien vouloir indiquer qui elles hébergent. Une mesure dont il est incompréhensible qu’elle n’ait pas été prise plus tôt !

    Le futur projet de loi devrait aussi contenir des mesures positives

    Diminution du délai pour déposer une demande d’asile en procédure accélérée, diminution du délai de recours contre les décisions de refus d’asile, fin dans certains cas du caractère suspensif des recours contre ces refus, allongement de la durée maximale de rétention administrative…

    Ces mesures sont positives mais vraisemblablement insuffisantes à elles seules pour inverser la tendance de la submersion migratoire.

    D’autant plus que, parallèlement, le projet de loi faciliterait le séjour des réfugiés bénéficiant de la protection dite subsidiaire à la convention de Genève : ils bénéficieraient désormais d’un titre de séjour de quatre ans. Et les réfugiés mineurs pourraient faire venir leurs frères et soeurs : par exemple une fille supposée courir un risque d’excision au Mali pourra faire venir ses frères qui évidemment ne courent pas le même risque !
    On peut donc douter que l’immigration soit bientôt maîtrisée.

    Par son laxisme et sa générosité, la France continuera d’attirer les immigrés. Et ils sont nombreux. On vient d’apprendre que, en 2017, la France avait accordé 262 000 titres de séjour à des étrangers, soit une hausse de près de 14% par rapport à 2016.

    https://fr.novopress.info/

  • Stop aux fake news sur la GPA

    6a00d83451619c69e201bb09e988be970d-250wi.jpgLa Manif Pour Tous dénonce les erreurs contenues dans une tribune publiée ce matin sur le site internet du Monde :

    "Dans une tribune publiée dans Le Monde, une centaine de personnes milite pour profiter de la révision des lois de bioéthique pour légaliser la GPA, c'est-à-dire le recours aux mères porteuses, ou à tout le moins en reconnaître les effets lorsqu'elle est pratiquée à l'étranger. En effet, la France s'honore, à juste titre, de refuser cette pratique aussi scandaleuse que dégradante, synonyme d'asservissement des femmes et de chosification des bébés qui font tous deux l'objet de contrats commerciaux.

    Non, les enfants nés par GPA ne sont pas des petits fantômes de la République !

    En intitulant leur tribune « On ne peut plus ignorer les enfants nés par GPA », les signataires laissent entendre que ces enfants seraient privés de droits. Une petite musique se fait régulièrement entendre pour dénoncer le fait qu'ils seraient des « petits fantômes de la République », sans reconnaissance ni droit. Cela est parfaitement faux. C'est ce qu'expliquait très justement Manuel Valls lorsqu'il était Premier Ministre. Dans une interview à La Croix, il qualifiait la GPA de « pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes. » « Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l'étranger » précisait-il.

    Le piège de la retranscription automatique à l'état civil

    La stratégie des militants pro-GPA est claire et s'appuie sur les enfants nés par GPA à l'étranger. La première étape consiste à obtenir la reconnaissance. C'est ce que demande les signataires de la tribune publiée ce matin dans Le Monde : « nous demandons la transcription intégrale à l'état civil français de la filiation de l'enfant établie légalement à l'étranger à l'égard de ses parents. » Cette transcription automatique est un piège destiné à demander dans un deuxième temps la légalisation de la GPA en France en arguant du fait que les GPA réalisées à l'étranger seraient 100% légales et que l'interdiction serait donc hypocrite. « On connaît la chanson. C'est la même ritournelle sur la PMA sans père » selon Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. Dans son interview à La Croix, Manuel Valls décryptait parfaitement cette stratégie des militants pro-GPA : « le gouvernement exclut totalement d'autoriser la transcription automatique des actes étrangers, car cela équivaudrait à accepter et normaliser la GPA. J'ajoute qu'il est incohérent de désigner comme parents des personnes ayant eu recours à une technique clairement prohibée... tout en affirmant qu'ils sont responsables de l'éducation des enfants, c'est-à-dire chargés de la transmission de nos droits et de nos devoirs. »

    Les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontières : soyons ambitieux !

    Les signataires de la tribune du Monde affirment vouloir « lutter efficacement et avec détermination contre les dérives de la GPA. » Pour La Manif Pour Tous, les droits des femmes et des enfants n'ont pas de frontières. C'est parce que la GPA est une pratique scandaleuse qui instrumentalise et asservit les femmes et les enfants qu'elle est interdite en France. Pour lutter contre ce fléau et ce business sordide et lucratif, une seule solution : l'abolition universelle. C'est tout le sens des engagements de l'ancien Premier Ministre qui rappelait « la responsabilité de tous les États dans la lutte contre la commercialisation des êtres humains » et annonçait alors que la France entendait « promouvoir une initiative internationale qui pourrait aboutir, par exemple, à ce que les pays qui autorisent la GPA n'accordent pas le bénéfice de ce mode de procréation aux ressortissants des pays qui l'interdisent. » Malheureusement, ces annonces sont restées lettre morte. Alors qu'Emmanuel Macron s'est prononcé à de multiples reprises contre la GPA, il lui appartient de donner une suite opérationnelle à ces positions. Patrie des droits de l'Homme, la France doit afficher clairement ses ambitions en la matière pour défendre dans l'hexagone et à travers le monde le droit des femmes et soutenir leur dignité et celle des enfants."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • POURQUOI MACRON PROTÈGE EFFECTIVEMENT "LA VIE DÉMOCRATIQUE" ? | NOVLANGUE