magouille et compagnie - Page 1764
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La ligne de fracture c'est le mondialisme contre les identités nationales
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La presse de gauche n’aime pas les Gaulois et l’identité nationale
Pour la presse de gauche, le discours du FN imprègne la campagne pour la primaire de la droite.
L’Humanité dénonce ainsi l’utilisation du thème de l’identité nationale: «A droite, Marianne (est) défigurée (par les) Républicains», accuse le journal, en évoquant leur «vilaine manie d’aller manger dans la gamelle de l’extrême droite». Un propos semblable à celui qu’on retrouve dans Libération, qui a convié une vingtaine d’historiens à investir ses colonnes, à l’occasion des Rendez-vous de l’Histoire à Blois, et qui estime que «refaire l’histoire (est une) idée fixe de la droite». Pour Libération, «des Gaulois aux programmes scolaires, l’utilisation d’un passé mythifié et revisité à des fins politiques» serait devenue «un outil de campagne» du parti Les Républicains – allusion à la sortie de Nicolas Sarkozy, qu’on retrouve à la Une, dessiné par Mathieu Sapin, sous les traits d’Astérix, en compagnie du polémiste Eric Zemmour, alias Idéfix.
Pour l’Opinion, l’ex-président/Astérix s’apprête à boire la potion magique du druide Panoramix dans le dessin de Kak. D’après le journal, Nicolas Sarkozy, en quête d’un «second souffle», chercherait à montrer qu’il «continue de mobiliser le peuple de droite sur le terrain».
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ZOOM - Sébastien Jallamion : Le policier menacé de révocation parle...
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Le nouveau corps de gardes-frontières de l'UE est un énorme bobard
Présenté comme LA solution pour faire face à la crise migratoire,l'Union européenne prend vraiment les peuples européens pour des imbéciles...à moins que ces 1 500 gardes ne servent à secourir et transformer de manière plus efficace l'immigration illégale en immigration légale :
"Un an après l’afflux inédit de demandeurs d’asile aux portes du continent, l’Union européenne a décidé de se doter d’ un nouveau corps européen de gardes-frontières et de gardes-côtes. Effectifs et moyens renforcés, mandat élargi : cette nouvelle agence va officiellement être lancée ce jeudi (...)
Le nouveau corps européen va remplacer Frontex, officiellement à partir de jeudi, en renforçant sensiblement cette agence basée à Varsovie. Ses effectifs permanents atteindront un millier de personnes, plus du double de ceux de Frontex, au terme d’une montée en puissance progressive (...) Il pourra faire appel rapidement à une réserve de 1.500 gardes-frontières "
Vous avez bien lu : un effectif de 1 000 personnes dont certains seront basés... à Varsovie !
Les frontières de l'UE sont constituées de 14 000 kms de frontières terrestres et de 65 000 kms de côtes ce qui correspond schématiquement à un garde-frontière tous les 79 kms. A titre de comparaison, voici quelques chiffres venant des Etats-Unis :
Frontière entre les Etats-Unis et le Mexique : 3 200 kms et un corps de patrouilleurs d'un effectif de 17 415 personnes (pour le résultat qu'on connait)
Longueur de côtes aux Etats-Unis : 20 000 kms et un corps de gardes côtes (USCG) d'un effectif de plus de 40 000 personnes
L'Union européenne ne veut pas lutter contre l'invasion migratoire mais l'organiser...
Philippe Carhon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Bérénice Levet : « Le système scolaire tout entier est imprégné des fondements de la théorie du genre »
Par Alexis Feertchak
Après que le pape François a dénoncé la présence de la théorie du genre dans les manuels scolaires, provoquant la « colère » de Najat Vallaud-Belkacem, Bérénice Levet, philosophe, confirme que cette idéologie est bien présente à l'école. Nous n'allongerons pas cet entretien déjà long par lui-même - et très important [Figarovox - 04.10] : Disons seulement que Bérénice Levet va bien au delà de cette constatation et pose des principes ontologiques, anthropologiques et sociétaux en opposition frontale avec la pensée et la société modernes ou post-modernes, y compris lorsque, in fine, elle se permet une forte et juste critique des positions du Saint-Père en matière d'immigration et de mondialisation, jugées de nature déconstructionniste au même titre que la théorie du Genre ... Une liberté de ton et d'esprit, une lucidité de fond qui intéressera les contre-révolutionnaires que nous sommes.Lafautearousseau
Dimanche 2 octobre, le pape s'en est pris « au sournois endoctrinement de la théorie du genre » que propageraient les manuels scolaires. La théorie du genre existe-t-elle en tant qu'idéologie ?
La théorie du genre ? Ça n'existe pas, nous tympanise-t-on, à commencer par Najat Vallaud-Belkacem. La seule expression légitime serait « études de genre » qui aurait pour avantage de respecter la pluralité des travaux. Mais pour qu'il y ait des études de genre, encore faut-il que ce petit vocable de genre ait été conceptualisé, théorisé. Or, lorsque nous parlons de théorie du genre, nous n'affirmons rien d'autre. Judith Butler se définit elle-même comme théoricienne du genre. Il a été forgé afin d'affranchir l'identité sexuelle du sexe biologique. Au commencement est la neutralité, en quelque sorte, et seule la machine sociale vous « assigne » à une identité - ce que l'on retrouve dans les manuels.
Il faut bien comprendre que le vocable de « genre » ne sert pas simplement à distinguer le donné naturel et les constructions culturelles, mais à les dissocier. Simone de Beauvoir est restée, aux yeux des promoteurs du genre, comme en retrait par rapport à sa propre intuition. Lorsqu'elle dit « On ne naît pas femme, on le devient », le Genre lui réplique, puisqu'on ne naît pas femme, pourquoi le deviendrait-on ? En l'absence de tout étayage dans la nature, on doit se jouer de toutes les identités sexuées et sexuelles. « Le travesti est notre vérité à tous », dit Judith Butler. Ce petit vocable de genre soutient en outre - et c'est là qu'il est instrument de lutte - que les différences sexuelles sont construites mais construites par des mâles blancs hétérosexuels donc selon un ordre exclusivement inégalitaire.
Voilà le message qui est délivré à la jeunesse. « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, ce n'est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin »,apprennent les lycéens dans le manuel Hachette. Pour aiguiser leur rage, les convertir à la cause de la déconstruction, il convient de les convaincre que ces représentations sont inégalitaires.
On raille le Pape, parce qu'il ne suffirait pas d'apprendre ces axiomes pour ipso facto aspirer à changer de sexe. Sans doute et la différence des sexes ayant un fondement dans la nature, contrairement à ce que soutient le Genre, tout comme l'hétérosexualité, quand bien même on cherche à les chasser, elles reviennent au galop, mais l'enfant ou l'adolescent est un être fragile; si on le persuade que tout est construit, alors la tentation est grande de s'essayer à toutes les identités et toutes les sexualités. La question dans les cours de lycées est désormais : «Alors, tu es bi, hétéro, homo ? ». Je rapporte dans mon livre des paroles d'adolescents qui nourrissent un véritable sentiment d'infériorité de se sentir «désespérément » hétérosexuels.
Le Pape a raison de dire que l'endoctrinement se fait sournoisement, car le Genre avance toujours masqué : c'est au nom de l'égalité, du respect des différences, que s'opère la déconstruction du masculin et du féminin. C'est au chapitre «l'égalité homme-femme », ou plutôt selon l'injonction de Najat Vallaud-Belkacem, « l'égalité femme-homme » , que l'élève apprend que le masculin et le féminin sont de pures conventions, et qu'il lui appartient de s'en délier. Le Genre se veut notre nouvel Évangile, il vient nous annoncer la bonne nouvelle que les identités sexuées et sexuelles n'étant que des constructions, elles peuvent être déconstruites. L'enseigner dans les établissements scolaires, c'est fabriquer une armée de soldats de la déconstruction.
Les propos du pape François sont forts. Il parle notamment de « guerre mondiale pour détruire le mariage » et de « colonisation idéologique » destinée à « changer les mentalités ». Comprenez-vous ces mots historiquement lourds de sens ?
Ils ont une vérité. Le projet de « changer les mentalités » définit le programme des progressistes depuis la décennie soixante-dix.
Le Genre travaille à disqualifier les représentations du masculin et du féminin qui sont des significations partagées, héritées, et qui cimentent une société. Le Genre est le dernier avatar de cette grande offensive menée contre la civilisation occidentale depuis les années soixante par le structuraliste Michel Foucault ou Jacques Derrida. La filiation est d'ailleurs revendiquée par les adeptes du Genre.
Les formulations du Pape sont sans doute excessives mais là encore il y a une certaine vérité. Le genre est un militantisme, et la gauche y est acquise ainsi qu'une bonne partie de la droite. En étendant le mariage à des couples de même sexe, la loi Taubira en destituait le sens, qui n'est pas de consacrer l'amour mais la procréation et la filiation. Et dessinait le cadre pour une reconnaissance de la « filiation » aux homosexuels.
Quant à la colonisation idéologique, les promoteurs du Genre entendent bien investir les esprits à travers le monde, semer le trouble dans le Genre, c'est-à-dire dans les identités sexuées, et défaire le Genre - pour reprendre les titres programmatiques de deux ouvrages de Judith Butler - et bon nombre de pays d'Amérique du Sud se laissent séduire.
Le souverain Pontife a également déclaré : « La théorie du genre continue à être enseignée, alors que c'est contre les choses naturelles ». Cette évocation d'une nature humaine est-elle devenue un tabou aujourd'hui ?
En effet. La rébellion contre le donné naturel et le consentement comme fondement de la légitimité définissent le projet moderne. L'homme doit « se rendre comme maître et possesseur de la nature » et les seuls liens légitimes sont ceux que le sujet contracte volontairement. Or, l'identité sexuelle n'est pas choisie par le sujet, elle est donc perçue comme oppressive. Naître, c'est recevoir, recevoir un corps, une histoire, un passé hypertrophie de la volonté. Nous sommes endettés par nature, dit magnifiquement l'anthropologue Marcel Hénaff.
Cette récusation de toute forme de donné naturel nous voue à une abstraction dont Merleau-Ponty nous invitait à méditer les conséquences pour la condition humaine : « Une ontologie qui passe sous silence la Nature s'enferme dans l'incorporel et donne, pour cette raison même, une image fantastique de l'homme, de l'esprit et de l'histoire ».
La nature ne décide pas de tout cependant. « On naît femme et on le devient ».
Najat Vallaud-Belkacem a réagi au micro de France Inter. Elle s'est dite « peinée » et « très en colère » par ces paroles « légères et infondées ». Elle a précisé qu'il n'y avait pas de « théorie du genre - qui d'ailleurs n'existe pas - dans ces livres ». Que pensez-vous de la réaction du ministre de l'Éducation nationale ?
Comme toujours avec Najat Vallaud-Belkacem, justifiant par là même le surnom de Pimprenelle que lui a donné François Hollande, elle croit endormir les consciences en pratiquant la dénégation systématique.
Elle sait parfaitement que les postulats du Genre sont enseignés dans les établissements scolaires. Elle aurait même pu se défausser en incriminant un de ses prédécesseurs, Luc Chatel. C'est en effet sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en 2011, que l'enseignement du Genre a été introduit dans les manuels de « Sciences de la Vie et de la Terre » des classes de Terminales.
Les spécialistes du déni nous objectent que le Genre n'est pas enseigné à l'école primaire, au collège puisque le mot ne figure nulle part. Peut-être, mais là n'est pas la question. Ce qui est bel et bien diffusé, ce sont les postulats du Genre, et pas seulement dans et par les manuels. Les livres lus dès le Primaire, dont les élèves doivent rédiger une fiche de lecture, en sont les émissaires. C'est d'ailleurs, ce qui m'avait conduite à me pencher sur cette question du Genre, lorsqu'en 2012, mon neveu qui était alors en classe de CM1, est rentré de l'école avec pour devoir la rédaction d'une fiche de lecture consacrée à un ouvrage de David Wallians, Le Jour où je me suis déguisé en fille. Cet ouvrage d'une indigence littéraire qui aurait dû suffire à l'écarter d'une institution censée transmettre la langue et l'art d'écrire - mais les lectures scolaires n'ont plus d'autres finalités que de former des indignés et surtout pas des héritiers -, véhiculait un des axiomes majeurs du Genre : l'identité sexuée, le masculin et le féminin ne sont que des conventions, des normes imposées, travaillant précisément à « normaliser » les individus. Le Genre et la gauche s'emploient ainsi à déconstruire, à défaire les représentations, les significations qui cimentent une société. Sans doute le masculin et le féminin sont-ils, en partie, dans la continuité du donné naturel cependant, construits - chaque civilisation compose sa propre partition sur cet invariant - mais ces représentations constituent un lieu commun au sens littéral, les membres d'une même société s'y retrouvent, elles tissent un lien. Observons que cette même gauche n'a qu'un mot à la bouche «créer du lien social ».
Najat Vallaud-Belkacem invite le Pape à consulter les manuels scolaires. Non seulement il vérifiera que l'idéologie du Genre imprègne bien les chapitres consacrés à l'égalité des sexes, mais surtout, lorsqu'il parle de manuels, il entend assurément les programmes scolaires dans leur entier. Bon nombre de professeurs n'ont guère besoin de directives ministérielles pour inscrire à leur programme des ouvrages qui sont les vecteurs de cette idéologie. Les spectacles destinés aux écoles sont également édifiants.
Najat Vallaud-Belkacem a rappelé qu'elle avait déjà rencontré le pape et qu'elle était pleine de « respect » à son endroit. Comment comprenez-vous cette ambivalence de la gauche qui admire le pape François sur les sujets sociaux, économiques, migratoires et écologiques, mais le condamne sur les questions sociétales ?
Ambivalence du Pape non moins, si vous me le permettez. Le Genre et l'idéologie sans-frontiériste, à laquelle le Pape demande aux nations européennes de se convertir en matière d'immigration, relèvent de la même logique : le combat contre le principe de limite, de frontière - frontière entre les nations comme entre les sexes, refus des limites que nous fixe la nature.
Toutefois, les déclarations du Pape contre le Grand Capital séduisent assurément la gauche mais l'accord se fait sur l'écume, non sur les fondements. L'anthropologie chrétienne est une anthropologie de la finitude. L'homme est créature de Dieu; pour le chrétien, il n'est pas, comme le sujet moderne, au fondement de lui-même. L'individu comme absolu est étranger à la philosophie vaticane. •
Bérénice Levet est docteur en philosophie et professeur de philosophie au Centre Sèvres. Son dernier livre La théorie du genre ou le monde rêvé des anges, publié chez Grasset en novembre 2014, vient de sortir dans une version « Poche » chez Hachette avec une préface inédite de Michel Onfray.
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Liste des problèmes qui n’existent pas aux yeux du pouvoir Hollande et qui détruisent la France | Par Adrien Abauzit
Nous pouvons prédire avec calme et conviction que notre système politique disparaîtra à court ou moyen terme.
Pourquoi cette certitude ? Parce que la plupart des maux dont souffrent le peuple français n’existent officiellement pas aux yeux du pouvoir. Dès lors, ces problèmes ne sont pas traités et continuent à produire leurs effets néfastes. La souffrance engendrée par la persistance de ces maux obligera tôt ou tard les Français, même les moins politisés, à agir par survivre.
Ces problèmes, listons-les :
- Impossibilité pour la jeunesse française d’accéder à une « situation ».
- Persécution des Français par les racailles.
- Persécution des femmes blanches dans l’espace public par les Suèves et les Lombards.
- Augmentation constante des tensions ethno-culturelles.
- Harcèlement fiscal des professions agricoles, libérales et artisanales.
- Harcèlement administratif des professions agricoles, libérales et artisanales.
- Defrancisation du territoire.
- Racisme anti-blanc/anti-Français.
- Saturation démographique de l’Ile-de-France.
- Destruction du reliquat de valeurs traditionnelles.
- Soumission de la diplomatie française aux intérêts anglo-américains.
- Coût du travail exorbitant.
- Coût de la paix ethnique exorbitant.
- Poids irraisonnable de l’Etat-« Providence ».
Il serait bien naïf de croire que tout cela n’aboutisse pas inéluctablement à faire sauter le couvercle de la cocotte-minute républicaine.
La situation est devenue si grave que le pouvoir ne peut même plus faire semblant de régler un problème à coup d’opération médiatique. La réalité lui glisse trop entre les doigts.
Les Français ne résoudront les problèmes listés supra qu’on adoptant un paradigme juridique, politique et spirituel nouveau. Pour cela, il ne faudra pas compter sur la classe politique actuelle, composée de médiocres soumis au mondialisme.
Le pays réel doit se prendre en main. Lui et lui seul peut mettre fin à son calvaire.
Adrien Abauzit
Juriste, écrivain et conférencier
Auteur de Né en 1984 (Ed. Le retour aux sources, 2012)
3 septembre 2016
Billet publié sur La Gauche m'a tuer. -
La dette de l’Etat approche les 99% du PIB
Selon l’Insee, la dette publique s’est élevé à 98,4% du PIB à la fin du deuxième trimestre, loin des 96,1% visés par Bercy en fin d’année. Le ministère de l’Economie et des Finances est-il trop optimiste ?
Michel Sapin a le dos rond. Vieux briscard de la politique, l’actuel ministre de l’Economie et des Finances n’a pas sourcillé après les commentaires acerbes de l’opposition qui ont accompagné la présentation du dernier projet de loi de finances du quinquennat. Les prévisions de croissance seraient trop élevées, les prévisions de réduction de déficit public seraient trop optimistes. Quant à l’objectif de réduction de la dette publique, il serait irréaliste. Tels sont, en résumé, les critiques émises contre un budget 2017 globalement jugé insincère.
Sur ce point, la publication ce vendredi par l’Insee des statistiques datées du deuxième trimestre apportent un peu plus d’eau au moulin aux détracteurs du locataire de Bercy.
Déjà en 2015
Selon l’Institut, la dette publique de l’Etat, des administrations de sécurité sociale et des administrations publiques locales a augmenté au deuxième trimestre pour s’élever à 98,4% du PIB, soit 0,9 point de PIB de plus qu’au premier trimestre. » À la fin du deuxième trimestre 2016, la dette publique de Maastricht s’établit à 2 170,6 milliards d’euros, en hausse de 31,7 milliards d’euros par rapport au trimestre précédent « , précise l’Insee. Pour mémoire, la France n’a pas affiché d’excédent budgétaire depuis 1974.
Des chiffres révisables
Bercy est donc trop optimiste ? A l’Insee, cette augmentation de la dette ne surprend pas vraiment. » Depuis plusieurs années, il existe une sorte de saisonnalité de la dette. Au premier semestre, l’Etat émet traditionnellement plus de besoins de trésorerie au premier qu’au deuxième semestre. ainsi, en 2015, la dette publique s’élevait à 97,6% du PIB au 30 juin, avant de reculer à 96,2% du PIB au 31 décembre « , explique-t-on à l’Insee où l’on rappelle également que la dette trimestrielle est fondée sur des sources comptables moins complètes que les comptes annuels. A ce titre, elle reste donc révisable pendant plusieurs trimestres.
Un effort à produire
Quel effort de désendettement l’Etat devra-t-il produire au deuxième semestre ? Sachant qu’à la fin du deuxième trimestre, l’Etat avait accumulé 28 milliards d’euros de trésorerie et que son objectif annuel est de réduire sa dette de 8 milliards d’euros, il devra alléger sa trésorerie de 36 milliards d’euros pour être dans les clous. L’année dernière, c’est un effort de 19 milliards d’euros que l’Etat avait dû produire au second semestre.
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Alain Juppé droit dans… la vulgarité !
Et là, on se dit que les communicants de M. Juppé sont aussi doués que ceux de M. Hollande…
Alain Juppé commence à m’inquiéter. Depuis plusieurs mois, il a entrepris son opération de ratissage sur tous les terrains : café avec NKM, invitation à la gauche, soutien de Bayrou et même ralliement de l’anti-loi Taubira – M. Mariton. Côté religieux, même éclectisme : très pro-musulman avec son imam bordelais M. Oubrou, il a quand même profité de l’horreur de l’égorgement du père Hamel pour se montrer à Lourdes le 15 août, façon clin d’œil appuyé à l’électorat catholique. À gauche, à droite, au centre, à la mosquée, à l’église : M. Juppé est à l’aise partout. À l’aise ?Non, bien sûr. Dans toutes ces opérations de racolage, on a toujours retrouvé ce sans quoi Juppé ne serait pas Juppé : son style froid et sa parole grise, son sérieux d’éternel énarque.