
Réactivée en ministre de l'Égalité femmes-hommes, Aurore Bergé consacre sa première déclaration à « la nécessité absolue » d'une éducation sexuelle à l'école.
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Coup de tonnerre en cette fin d’année 2024 dans les relations polono-hongroises traditionnellement excellentes : le gouvernement de Viktor Orbán a décidé d’accorder l’asile politique au député polonais Marcin Romanowski, du parti Droit et Justice (PiS), qui faisait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par Varsovie.
Le même jour, alors que la présence de Romanowski en Hongrie était déjà connue, la police polonaise perquisitionnait sur ordre du parquet national un monastère dominicain de Lublin à la recherche de cet ancien secrétaire d’État au ministère de la Justice qui est également numéraire d’Opus Dei.
Alors que la guerre entre la Russie et l’Ukraine est cadrée par les politiciens et commentateurs au pouvoir en Europe et en Amérique dans le cadre d’une prétendue lutte mondiale entre démocraties et autocraties, la qualité de la démocratie en Occident elle-même en a pris un coup.
Les voix dominantes plaidant pour la victoire de l’Ukraine et la défaite de la Russie, toutes deux définies en termes maximalistes et de plus en plus inaccessibles, cherchent à étouffer les perspectives plus réfléchies et nuancées, privant ainsi le public d’un débat démocratique sur les questions existentielles de la guerre et de la paix.
Jean Sévillia vient d’achever l’écriture de son nouvel ouvrage qui paraît dès janvier prochain aux Éditions Perrin. Il sera en vente alors à la Librairie de Flore, bien entendu !
Nous avons eu pendant quatre ans et nous l’avons encore pour une durée d’un mois à la tête des États-Unis donc du monde atlantiste – auquel nous appartenons malheureusement du fait des forfaiture des quatre cloportes qui nous ont servi de chefs d’Etat depuis trente ans – un politicien corrompu, belliciste et surtout gâteux. Il était et est toujours entre les mains et aux ordres du lobby sioniste des néo-cons de Washington dont l’ambition fondamentale est la domination militaire, économique, financière de l’ensemble de la planète au profit de la ploutocratie mondialiste. Cet agrégat de criminels a encore le temps, en 30 jours, de mettre le monde entier à feu et à sang pour empêcher Trump d’enclencher et de développer ses politiques.
S’accrocher au pouvoir ne date pas d’hier, et Georges Clemenceau ne dirait pas le contraire, qui a longtemps hanté de sa présence les palais du pouvoir. Sauf que ni Élisabeth Borne – nommée ministre de l’Éducation et dont la principale motivation sera sans doute l’enseignement de la lutte contre l’extrême droite ! –, ni Gérald Darmanin – qui va peut-être lui aussi continuer sa traque des identitaires français ! –, et encore moins Manuel Valls ne sauraient se comparer au vieux Vendéen. Car, en acceptant, en novembre 1917, le poste de président du Conseil, avec comme condition d’être aussi ministre de la Guerre, Clemenceau est parvenu à insuffler un sursaut de volonté aux armées françaises, tout en fédérant les Forces de l’Entente derrière un unique commandant en chef – le maréchal Foch –, ce qui a permis d’accélérer la fin d’une guerre qui durait. Voilà pourquoi Clemenceau reste dans les mémoires comme le Père la Victoire, là où nos politiciens contemporains sont plutôt des pères et mères la déroute !
L’attentat de Magdebourg marque un genre de tournant dans le traitement de ce type d’épisode. Ces attentats ont tous en commun d’être perpétrés par des ressortissants étrangers, ou convertis à l’islam et vont donc à l’encontre des doxas européennes qui voudraient que cette religion soit compatible avec l’Occident, même Marine Le-Pen le dit, et entaillent sérieusement le narratif du vivre ensemble qui n’existe pas, puisque même nos dirigeants appellent à plus de « mixité sociale », traduire « mixité ethnique », comme quoi, cette mixité n’existe pas ou pas assez. Gérard Collomb, ancien ministre de l’intérieur et ancien maire de Lyon parlait plus justement de deux sociétés qui vivent côte à côte, sans se croiser donc et qui allaient bientôt se retrouver face à face, on y est.
Bayrou a formé son gouvernement. Recyclage de vieilles gloires qui ont toutes échoué, et pour certaines qui ont été censurées il y a quelques semaines, ne cherchez pas de la nouveauté, un brin de changement en perspective. Bayrou confirme qu’il fera ce que les autres ont fait et sans doute en plus mal. Voilà donc l’homme providentiel avec son équipe. Il aurait pu avoir la décence d’éviter ceux qui venaient d’être sanctionnés, même pas ! Il n’aura pas eu cette élégance, ou ce tact. La récompense aux coquins est actée, cette république n’est plus que l’ombre du mérite, et dispense largesses et responsabilités aux misérables qui se sont commis dans l’échec. Qu’attendre d’une Borne qui faillit connaître le sort de Barnier avec sa réforme des retraites, directement responsable de la débâcle financière actuelle puisque c’est elle qui a activé les 49.3 sur les derniers budgets de faillite qui sont l’objet d’enquêtes et de reproches acerbes d’une classe politique étonnamment naïve, ou férocement complice.