« La Pologne est-elle devenue une démocratie illibérale ? », demandait Marie d’Armagnac dans ces colonnes, le 23 janvier, en décrivant certains développements inquiétants dans ce pays depuis la constitution du gouvernement de Donald Tusk, le 13 décembre dernier. Tout un symbole ! Le 13 décembre est la date anniversaire de l’instauration de la loi martiale par le général Jaruzelski et sa clique de militaires communistes, le 13 décembre 1981, qui mit fin pour quelques années au vent de liberté insufflé par le syndicat Solidarność dans la foulée de la visite du pape polonais Jean-Paul II dans son pays en 1979.
magouille et compagnie - Page 186
-
Pologne : la dérive autoritaire de la démocratie libérale (1/2)
-
Paris 19ème : un individu attaque au couteau un voyageur à la station Stalingrad sans raison connue. Aucun média n’a sorti l’affaire, révélée sur le compte X de “Sûreté RATP”
Lien permanent Catégories : actualité, immigration, insécurité, magouille et compagnie 0 commentaire -
Qu’est-ce qu’un vote avec 5,68% de participation
La ville de Paris a voté une sur-taxation du stationnement des SUV à plus de 54% des suffrages exprimés dimanche. [NB: les SUV sont des grosses bagnoles à la mode à la forme 4/4 – je me demande si mon Captur Renault en fait partie…]. Toutefois, ce vote a été obtenu avec un taux de participation de 5,68%. Les taux de participation réduits n’ont guère de valeur démocratique. Soyons clairs: la démocratie, pire des systèmes à l’exception de tous les autres comme disait Churchill, repose sur la loi de la majorité: elle donne raison à la majorité face à laquelle la minorité s’incline.
-
Colère paysanne : la revanche du « plouc » sur le bobo
Le monde change. Les caricatures s’inversent : le ridicule est passé du « plouc » au bobo. La révolte des agriculteurs a dévoilé, par la qualité des leaders et de leurs prises de parole, le visage moderne de la ruralité. C’est probablement chez les paysans que le monde nouveau, plus réaliste et humain, se dessine. Si les tracteurs n’ont pu pénétrer dans Paris, protégé par des blindés, la capitale apparait pour sa part dans son univers étriqué et déconnecté de la vie des gens. Le grotesque de la « votation citoyenne » contre les SUV (sport utiliy vehicle), organisée ce dimanche, le démontre : aucune vision ne sort plus de l’esprit asséché des dirigeants des grandes métropoles mondialistes, hormis leurs génuflexions devant l’écologisme et le diversitisme.
-
La manipulation du langage pour le contrôle des masses
Dans quelle mesure la langue influence-t-elle la façon d’appréhender le monde ? La relativité linguistique explique que la grammaire et surtout le vocabulaire façonnent une façon de penser particulière, propre à faire entrer le récepteur dans le monde du locuteur. Théorie qui contredit la philosophie shakespearienne. Laquelle soutient que la langue ne détermine pas la pensée, mais que les idées demandent à être servies clairement par les mots, pour permettre au locuteur de les exprimer aisément. Nous allons voir que, appliquée à l’environnement, la relativité linguistique s’impose à la théorie du dramaturge britannique. Dans la mesure où elle permet d’amener à une perception de l’évolution climatique, sous une forme totalement orientée.
-
Bienvenue à Chaoslandia. La troisième guerre mondiale a commencé
par Maurizio Bianconi
Source: https://www.destra.it/home/benvenuti-a-caoslandia-la-terza-guerra-mondiale-e-iniziata/
En 1861, sur une petite île près du port de Charleston, en Caroline du Sud (USA), se trouvait un minuscule avant-poste nordiste, Fort Sumter. Compte tenu des tensions entre Confédérés (Sudistes) et Unionistes (Nordistes), la petite garnison demande à se retirer d'un territoire hostile. La permission est refusée. Les Sudistes assiégeants canonnent le fort. Le Nord se considère comme attaqué et contraint à la guerre. Attaqué, pas agresseur.
Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, international, magouille et compagnie 0 commentaire -
Sébastien Béraud sur les paysans trahis par les syndicats
Samedi dernier, Sébastien Béraud, cet agriculteur qui n’a pas sa langue en poche, tenait un discours sur la mobilisation paysanne trahie par les syndicats.
-
L’illusion européenne de la paix perpétuelle
Jean-Baptiste Noé, docteur en histoire, rédacteur en chef de la revue de géopolitique Conflits, est l’auteur de l’ouvrage Le déclin d’un monde, que nous avions évoqué. Il évoque l’illusion européenne, cet aveuglement que nous avons entretenu depuis 1945 en voulant croire qu’il n’y avait plus de guerre sur le territoire européen :
C’était pourtant complètement faux : il y a eu la guerre dans les Balkans, en Irlande du Nord, ainsi que des attentats continuels de l’ETA contre les populations espagnoles, etc. À cause de cette illusion, le déclenchement de la guerre en Ukraine a été un véritable choc. Un réveil aussi violent fait toujours mal. L’illusion, c’est un peu comme la dette : on espère toujours qu’on n’aura pas à la payer. Pourtant, elle existe. Ce déni de réalité cause des drames. La perte de confiance entre les générations, notamment en France, est l’un d’entre eux. Les jeunes générations d’aujourd’hui reprochent aux générations précédentes d’avoir refusé de voir la réalité telle qu’elle était et d’avoir par conséquent manqué d’agir, notamment en termes de sécurité.
-
Camille et Constance, symboles de la révolte paysanne française
-
« Vous mangerez de la merde et vous serez heureux ! Farine d’insectes, viande cellulaire, comprendre la crise agricole ». L’édito de Charles SANNAT
Mes chères impertinentes, chers impertinents,
Cette semaine, je voulais partager avec vous quelques réflexions concernant la crise agricole que nous venons de vivre et que nous croyons terminée, alors que nous n’en sommes qu’au tout début.
Cette crise va inévitablement ressurgir à très courte échéance, car, en réalité, cela va devenir un combat existentiel pour nos agriculteurs, français bien évidemment, mais aussi et surtout européens. S’ils ne font rien, ils vont disparaître, et les gros aussi, ceux qui se pensent à l’abri, sont aussi devenus de trop et « inutiles » dans le monde prévu sans eux.