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magouille et compagnie - Page 2083

  • «Exilé fiscal» : Yannick Noah perd son procès contre Marine Le Pen

    Le chanteur avait engagé des poursuites contre la présidente du FN, qui l'avait qualifié «d'exilé fiscal» à la télévision. 

    Yannick Noah a perdu mercredi son procès en appel contre la présidente du Front national Marine Le Pen, qui avait qualifié l’ancien tennisman «d’exilé fiscal» qui a «planqué» son argent à l’étranger. Sur le plateau du «Grand journal» sur Canal+ le 9 mars 2012, la présidente du FN était interrogée sur les personnalités préférées des Français, Yannick Noah, Zinedine Zidane et Omar Sy. 

    Au journaliste qui lui demandait si l’immigration était une chance pour la France, Marine Le Pen avait rétorqué «deux exilés fiscaux sur trois, c’est pas mal», avant de s’en prendre plus précisément à Yannick Noah. «Cela veut dire qu’au lieu de payer ses impôts en France, eh bien ce monsieur se permet de donner des leçons de morale», «de donner des leçons de charité et de partage alors que lui, il ne partage rien, que son argent il est planqué et qu’il n’en fait pas profiter les malheureux Français», déclarait celle qui était alors la candidate du FN à la présidentielle. 

    Contrairement à ce que soutient le chanteur, «les propos incriminés ne lui imputent nullement de commettre des faits pénalement sanctionnés de fraude fiscale», avaient estimé les juges de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris dans leur jugement rendu le 25 juin 2013. Yannick Noah avait fait appel. 

    Après sa participation à un meeting de François Hollande, Yannick Noah avait été la cible d’attaques de Valérie Rosso-Debord et Pierre Charon à l’UMP, puis Marine Le Pen, se référant à ses démêlés fiscaux. Résident suisse entre 1992 et 1994, Yannick Noah est en contentieux fiscal avec l’administration, dans une procédure toujours en cours devant le Conseil d’Etat. 

    L’ancien champion de tennis avait également poursuivi le sénateur UMP Pierre Charon, qui l’avait qualifié de «délinquant» fiscal. En première instance, l’élu avait été condamné à 1 000 euros d’amende avec sursis et un euro de dommages et intérêts, ainsi qu’une publication judiciaire. Le procès en appel doit se tenir le 16 octobre.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Budget de la Défense : le tour de passe-passe socialiste

    Nos Armées sont de plus en plus engagées en Afrique et elles vont donc devoir disposer de moyens supplémentaires. Comme je l’ai expliqué et cartographié dans le numéro du mois de mai de l’Afrique Réelle, elles vont devoir impérativement tenir quatre verrous (Iforas, zone de la passe Salvador, appendice Cameroun-Tchad et région de Birao) pour tenter d’éviter la coagulation entre les conflits,...

    ...pour le moment éclatés, qui se déroulent à la fois dans la zone sahélo-saharienne et dans l’arc de crise de l’Afrique centrale. Il va donc falloir repositionner des forces et leur fournir le matériel adapté.

    Or, et contrairement à ce qu’affirme le gouvernement et à ce qu’a encore déclaré le vendredi 16 mai le Premier ministre sur les ondes d’Europe 1, le budget de l’armée va encore être amputé. Mais sans toucher à l’enveloppe globale !!!. Le tour de passe-passe qui serait en préparation est expliqué dans l’entretien qui suit par Philippe Meunier, Député du Rhône et secrétaire de la Commission de la Défense Nationale et des Forces Armées :

    Afrique Réelle : Le gouvernement dément les « bruits » concernant de nouvelles coupes du budget de la Défense. De quelles informations disposez-vous, vous qui êtes Secrétaire de la Commission de la Défense ?

    Philippe Meunier : Le gouvernement a laissé "fuiter" dans un premier temps une économie supplémentaire demandée à nos armées de 2 milliards puis quelques jours plus tard de 1,5 milliard. En fait, le gouvernement nous refait le coût de la loi de programmation militaire.

    Afrique Réelle : C’est à dire ? [...]

    La suite sur Afrique Réelle

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Budget-de-la-Defense-le-tour-de

  • Marion Le Pen défend la famille biologique. Pour Jean-Jacques Bourdin, c’est « dogmatique »…

    Encore un beau numéro de manipulation médiatique !

    Ce matin, Marion Le Pen était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin pour un direct sur RMC et BFMTV. Quand Marion Le Pen encourage la France à faire des enfants français, le journaliste oriente immédiatement la question en l’assortissant d’un sous-entendu racialiste.

    Mais le meilleur est à venir. Marion Le Pen dénonce la politique gouvernementale qui nous fait passer de la famille biologique à la famille sociale, avec des tiers auxquels on accorde des droits parentaux. Aussitôt, Jean-Jacques Bourdin bondit en présentant la famille biologique comme « dogmatique » !

    Vas-y Bourdin, dis-nous tout de suite ce que les Français doivent penser, ça ira plus vite…

  • La théorie du genre et l’influence mondialiste en Belgique : entretien avec Alain Escada.

    L’équipe belge du Cercle des Volontaires propose un entretien vidéo avec Alain Escada, président de Civitas, à l’occasion du lancement d’une antenne Civitas en Belgique. Alain Escada explique notamment comment la théorie du genre se propage en Belgique de la même façon qu’en France et comment tout cela s’organise à l’échelon international. Le président de Civitas dénonce une fois de plus le mondialisme qui s’oppose au christianisme, à la Famille et à la Patrie, et appelle à la mise en place de réseaux de résistance à travers les Nations.

  • Le jour où l’armée dira non !

    L’armée est actuellement un élastique tendu à son maximum qui n’attend plus qu’une torsion supplémentaire pour casser. 

    Pourtant le gouvernement avait promis, en échange d’un budget gelé à 31,4 milliards d’euros jusqu’en 2019 et de nouvelles réductions d’effectifs, de respecter les engagements financiers pris dans le cadre de la loi de programmation militaire. De toute façon, à partir de 2017, cette promesse aurait été caduque car les élections présidentielles auraient refilé le bébé au suivant.

    Pour mieux emporter l’adhésion des militaires au ministère, on précisait même : « Cette loi est un tout : si on retire une brique, l’ensemble s’effondre ! » Or, ce n’est pas une brique mais un mur entier que le gouvernement envisage d’enlever, suite à la nécessité d’économiser 50 milliards d’euros en trois ans.

    Il suffit pour cela d’entendre Valls et Bartolone parler, pour la Défense, « d’effort supplémentaire ». Voilà bien le problème : depuis des années, sous tous les gouvernements, on demande à l’armée de se saigner en lui promettant quelques années plus tard le monde des bisounours ! [...]

    J.-P. Fabre Bernadac - La suite sur Boulevard Voltaire

     
  • Sans-papiers : à plusieurs, c’est mieux !

    400 sans-papiers, sous la houlette du collectif éponyme de Paris, ont fait irruption, le 17 mai, dans les locaux de la mairie du VIIe arrondissement.   

    Si, un jour, vous avez eu à solliciter le maire de votre commune, la secrétaire de mairie vous aura donné un rendez-vous en bonne et due forme, tel jour, telle heure. Cela ne se passe pas toujours ainsi.

    Environ 400 sans-papiers, sous la houlette du collectif éponyme de Paris, ont fait irruption, le 17 mai, dans les locaux de la mairie du VIIe arrondissement, pour demander la régularisation de 1.100 personnes. Brigitte Kuster, maire UMP en opération de tractage à l’extérieur, est revenue séance tenante à l’hôtel de ville : pas question de faire poireauter dans ses locaux 400 personnes venues sans rendez-vous ; on ne sait jamais ce qu’il pourrait arriver.

    « Ce n’est pas parce qu’il y a pression qu’il y a régularisation massive », leur a-t-elle expliqué. C’est bien dit. Mais, sans doute, ces 400 clandestins au grand jour ont-ils toujours dans les oreilles le discours du candidat Hollande excluant toute « régularisation de masse », et n’ont-ils pas eu vent de la circulaire du 28 novembre 2012 du ministre de l’Intérieur, assouplissant les conditions de régularisation ? Si vous vivez dans la clandestinité depuis cinq ans et que vos enfants sont scolarisés depuis trois ans, si vous êtes salarié clandestin mais que vous êtes en mesure de fournir des fiches de paie – ce qui est, il faut bien l’admettre, un peu compliqué aussi –, vous aurez droit à des papiers.

    Lire la suite

  • Face au gender, l'unidualité du couple

    L'abbé Guillaume de Tanoüarn, directeur du Centre Saint-Paul, a publié en janvier dernier une Histoire du mal. Il a été interrogé dans L'Action Française 2000. Extrait :

    "Critiquant les deux voies du féminisme, que sont l'enfermement dans le genre ou, au contraire, la volonté de détruire les genres, vous rejoignez l'actualité brûlante en évoquant « l'unidualité du couple » : « le masculin et le féminin » n'ont de sens que dans la perspective « du couple et de la famille »...

    HL'enfermement dans le genre, c'est bien le programme de Julius Evola, qui va jusqu'à penser une nature masculine et une nature féminine. Je trouve à ce monsieur bien peu d'expérience de la biodiversité humaine. Depuis des années, je répète en préparation au mariage qu'il y a des couples modèles mais qu'il n'y a pas de modèle de couple. Chaque couple est une histoire, avec deux tempéraments qui ont trouvé une modulation sur laquelle ils s'entendent et se répondent. Chacun a ses qualités et ses défauts et, contrairement à une idée trop répandue, les époux se choisissent autant sur leurs défauts que sur leurs qualités. L'unidualité de "l'une seule chair", c'est cela : chacun accepte non seulement les défauts de l'autre, mais les siens propres, dans un jeu de compensation où l'amour devra avoir toujours le dernier mot. Et dans cette harmonie duelle, pourquoi faudrait-il que les rôles soient fixés à l'avance, que l'homme fasse les comptes et la femme la cuisine ? C'est absurde. Il y a sans doute un mystère de la femme, c'est celui de sa maternité. Mais il y a aussi un mystère du couple, mystère inaccessible à la raison et qui défie toutes les prévisions. De ce point de vue, je dirais volontiers qu'il y a deux sortes de divorce, le divorce qui n'est qu'un constat d'immaturité persistante et le divorce qui exprime un refus de ce mystère du couple, de cette alchimie du couple, une volonté de tout rationaliser qui se transforme en instinct de destruction et d'autodestruction…"

    Michel Janva

  • Le mouvement « Les Mères Russes » apporte son soutien à la Journée de Retrait de l’Ecole (JRE)

    Le mouvement « Les mères russes » vient de faire savoir son soutien au mouvement français Journée de Retrait de l’Ecole (JRE) ainsi qu’au mouvement allemand « Parents Inquiets ». Des contacts sont pris en vue de coordonner une structure internationale pour la protection des enfants face aux entreprises mondiales de sexualisation des enfants dans les établissements scolaires.

  • INDONÉSIE / LA VICTIME D’UN VIOL COLLECTIF SERA BASTONNÉE CONFORMÉMENT À LA CHARRIA !

    Une veuve de 25 ans violée par huit «justiciers» comme punition pour sa liaison avec un homme marié, subira l’humiliation additionnelle d’être bastonnée en public.

    Les violeurs ont surpris le couple lorsqu’ils ont fait irruption dans la maison, située dans la province d’Aceh au nord du pays, et ils ont accusé la femme d’avoir eu des «relations sexuelles impropres» avec l’homme de 40 ans.

    L’homme a été ligoté et battu pendant que la femme était violée à répétition, puis le couple a été aspergé d’eau d’égouts.

    C’est seulement après que la femme terrifiée a été traînée au poste de police par ses agresseurs, et dénoncée pour avoir enfreint les règles strictes de la charia contre les relations sexuelles extra-maritales, qu’on a appris qu’elle avait été violée. Trois des justiciers ont été immédiatement arrêtés et accusés de viol, pendant que les autres prenaient la fuite, mais cela n’a pas empêché la police de décider que la femme serait punie par la bastonnade pour avoir contrevenu à la charia.

    «La femme et l’homme seront tous deux soumis à la bastonnade car ils ont contrevenu aux normes de la charia sur les relations sexuelles», a déclaré au Jakarta Globe M. Ibrahim Latif, directeur du bureau de la charia dans la province de Langsa. Il a ajouté que le fait que la femme avait été violée ne sera pas pris en considération dans la détermination de la peine pour le crime religieux qu’elle a prétendument commis.

    Il a indiqué que la femme et son compagnon ont avoué avoir eu des relations sexuelles à plusieurs reprises, même si l’homme est marié et a cinq enfants. En vertu de la charia, la femme et son amant risquent jusqu’à neuf coups de bâton chacun, et le châtiment sera administré dans un lieu public.

    Les trois violeurs arrêtés, y compris un garçon de 13 ans, auraient été passibles du même nombre de coups de bâton s’ils avaient été inculpés en vertu de la charia, mais ils ont plutôt été inculpés devant un tribunal pénal. Les cinq autres violeurs sont toujours recherchés. [ ]

    Source

    http://www.oragesdacier.info/

  • Un pour tous, tous pour un ? (Partie 1 : l’OTAN et ses garanties en trompe-l’œil)

    Conséquence immédiate de la crise en Ukraine : la « défense collective » a le vent en poupe. L’un des mythes les plus soigneusement entretenus des relations transatlantiques et, par là même, l’un des tabous les plus persistants de la défense européenne, le concept d’assistance militaire mutuelle a été propulsé sur le devant de la scène. Il serait donc temps de le regarder d’un peu plus près.

    D’abord le mythe. Celui qui entoure le fameuxArticle 5 du Traité de Washington de l’Alliance atlantique, lequel article serait la transcription juridique de ce que l’on appelle communément le parapluie des Etats-Unis. Sauf que c’est un parapluie à trous, dès l’origine. Lors des négociations dudit traité, le contenu du dénommé pledge (promesse) faisait l’objet d’âpres controverses. Les Européens auraient souhaité un engagement automatique de la part de l’Amérique (comme celui du traité de Bruxelles entre la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, Le Luxembourg et la Belgique). Mais l’Amérique, elle, n’avait nullement l’intention de s’engager de la même manière. D’où la formule alambiquée de l’Article 5, selon laquelle, en cas d’agression, les parties « conviennent que chacune d’elles assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire ». 

    Ironie de l’histoire, la première fois que l’Article 5 a été invoqué, c’était pour marquer la solidarité des Européens à l’égard des Etats-Unis en septembre 2001, suite aux attentats terroristes. Mais, du même coup, les restrictions implantées dans l’Article 5 sont apparues au grand jour. Comme l’explique la fiche de l’OTAN : en vertu du Traité « chaque Allié examinera l’assistance qu’il devrait apporter ». « Les Alliés peuvent apporter toute forme d’aide qu’ils jugent appropriée face à la situation. Cette aide, qui n’est pas nécessairement militaire, dépend des ressources matérielles de chaque pays. Chaque membre détermine les modalités de sa contribution ». Et si ce n’était pas suffisamment clair, le texte répète que « Il s’agit d’une obligation individuelle pour chaque Allié et il appartient à chacun d’eux de déterminer ce qu’il juge nécessaire dans ces circonstances particulières ».La voilà, la version OTAN de la fameuse défense mutuelle.

    La question se pose tout de suite : pourquoi les uns et les autres tiennent alors à perpétuer le mythe ? Pour l’Amérique, cela va de soi, son parapluie fictif lui assure une influence et un droit de regard formidables. D’où la mise en avant des gestes de « réassurance » de sa part. Les motifs des Européens sont un tantinet plus compliqués. Les euro-atlantistes surjouent la défense collective de l’OTAN parce qu’ils espèrent ainsi justifier la primauté de l’Alliance, et se mettre donc dans les bonnes grâces de l’Oncle Sam. Les « euro-gaullistes » y trouvaient leur compte pour un moment, lorsqu’il fallait d’un côté faire place à la PSDC (politique de sécurité et de défense de l’UE, lancée sous condition de se limiter à la gestion des crises), de l’autre essayer d’éviter que l’OTAN soit entraînée dans les aventures guerrières des Etats-Unis.

    Surtout, pour l’écrasante majorité, c’est une manière commode de se dédouaner de leurs responsabilités. Faire croire (et feindre de croire) à un hypothétique parapluie américain, c’est le meilleur moyen pour justifier le sous-investissement en matière de défense. Ainsi que pour se débarrasser du fardeau psychologique (pour les pacifistes) et politique (pour les atlantistes) de ce qui serait une défense véritablement militaire et véritablement indépendante. Ce n’est pas évident de penser sa propre défense, d’en assumer la responsabilité, et de réfléchir en termes d’autonomie et de puissance. Surtout quand on en a perdu l’habitude depuis un bon bout de temps…

    Sauf qu’il faudrait, pour légitimer l’abdication, que le soi-disant parapluie US/OTAN fonctionne de manière crédible. Ce qui se vérifie surtout dans des situations de crise.* Or, jusqu’ici, la prestation de l’Alliance non seulement n’a pas convaincu les sceptiques, mais aussi et surtout elle a profondément frustré l’aile la plus atlantiste. Pour Ian Brzezinski, de l’Atlantic Council« la réponse de l’OTAN à l’invasion de l’Ukraine a été décevante », et elle a aggravé les inquiétudes concernant d’une part « la capacité de l’OTAN à agir de manière décisive », de l’autre « l’engagement des Etats-Unis ».

    D’après le New York Times « L’Europe de l’Est s’inquiète de la capacité de l’OTAN à freiner la Russie ». Des doutes se font entendre, notamment de la part de responsables atlantistes, quant à la capacité et la volonté de l’Alliance à faire autre chose que des gestes largement symboliques. Ces fidèles des fidèles se lamentent, réclament des bases permanentes, et annoncent que « si l’OTAN ne réagit pas avec force, alors l’OTAN est morte ». Reste à voir si, une fois la crise passée, cette expérience grandeur nature sera suffisante pour ouvrir la voie vers l’exploration d’autres options en matière de défense collective ou, au contraire, elle sera occultée et réinterprétée pour justifier un engagement encore plus ferme en faveur de l’US/OTAN et ses garanties fictives.

    Hajnalka VINCZE

    * Pour ce qui est de son volet dissuasion nucléaire élargie, il a été discrédité dès la perte du monopole nucléaire US. Comme le Général De Gaulle l’avait noté en 1963 : « Du fait que les Russes ont, eux aussi, maintenant, de quoi détruire l’univers et notamment le nouveau continent, il est tout naturel que l’Amérique voit dans sa propre survie, l’objectif principal d’un conflit éventuel et n’envisage le moment, le degré, les modalités de son intervention nucléaire pour la défense d’autres régions, en particulier de l’Europe, qu’en fonction de cette nécessité naturelle et primordiale ». Il s’agit là de la difficulté inhérente à toute idée de dissuasion élargie. Dans son livre La paix des illusions (la grande stratégie américaine depuis 1940 jusqu’à nos jours), Christopher Layne résume bien l’absurdité de la dissuasion assurée par un tiers dans l’ère atomique : en réalité, pour une puissance nucléaire « il vaut mieux de voir ses alliés conquis que son propre territoire anéanti ».  A moins de prétendre le contraire (et surtout d’en persuader à la fois les alliés et les adversaires potentiels), il ne peut tout simplement pas y avoir de dissuasion élargie.

    http://theatrum-belli.org/