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magouille et compagnie - Page 2085

  • Hollande et Royal : les Thénardier de la politique ?

    On comprend qu’il l’ait « récupérée » : ces deux-là sont semblables. Sous leur air bonnasse – de gentil rondouillard pour lui et de dame patronnesse pour elle – ce sont deux monstres. D’égoïsme, de calcul carriériste, d’indifférence au monde. Franchement, s’ils ont fonctionné comme cela en famille, on plaint leurs quatre enfants.

    Ceux qui l’ont approché assurent qu’il ne dit jamais non. Pas vraiment oui non plus. Hors la baisse du chômage et le retour de la croissance qui se débine, il n’assure rien, ou alors pas grand chose. Multiplie les sourires, dit blanc à l’un et noir à l’autre. N’en fait qu’à sa tête, cloisonne, ment par omission.

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  • Édition : le temps des faussaires (shoah, génocide, ...)

    Misha Defonseca avait publié en 1997 une autobiographie, Survivre avec les loups, qui racontait comment petite fille elle avait survécu à la Shoah. L'ouvrage fut même adapté au cinéma en 2007. Or elle n’était qu’une affabulatrice et a été condamnée par la justice américaine à rembourser 22,5 millions de dollars à son éditeur. Son «autobiographie» n’est, hélas, pas la première imposture éditoriale. Il nous faut désormais compter avec la multiplication des faux récits. Retour sur les plus belles supercheries de l'histoire littéraire, de faussaires en jeux de pseudonymes.
    Dieu a écrit un livre. Et, miracle, il est arrivé sur le bureau de Geneviève Perrin, directrice littéraire des éditions Belfond. «Nous recevons beaucoup de textes d’allumés. La plupart du temps, ces manuscrits ne parviennent pas jusqu’à moi. Mais celui-là valait vraiment le coup d’oeil ! Une collègue me l’a montré pour rire. En toute simplicité, l’auteur se prenait pour Dieu réincarné, en somme, le nouveau messie.»
    Certes, tous les affabulateurs ne sont pas aussi faciles à confondre. Conséquence de la vogue des témoignages, parmi les foules de personnes estimant que leur souffrance et expériences réelles méritent bien un livre, se cachent aussi de nombreux menteurs. Et certains sont particulièrement convaincants, comme en témoigne Sylvie Delassus, éditrice chez Robert Laffont. Un jour, celle-ci reçoit le synopsis fort attrayant du «récit» d’un homme ayant connu une enfance malheureuse, puis une adolescence très difficile. «C’était le Petit Chose et Cosette réunis ! Il y avait tout pour faire pleurer dans les chaumières...» Assez séduite, l’éditrice rencontre l’auteur, et le découvre sympathique, éloquent et haut en couleur. «Le genre d’homme que l’on enverrait volontiers défendre son livre à la télévision.» Néanmoins, Sylvie Delassus sent que quelque chose cloche. Et certains éléments lui paraissent un peu suspects : «L’auteur affirmait descendre d’un roi africain.» Elle charge donc quelques journalistes de mener une petite enquête auprès des gens qui avaient croisé «son» auteur. «Et il s’est avéré qu’il n’avait pas une réputation de fiabilité extrême...»
    Tel est le faussaire moderne, qui se distingue de ses prédécesseurs par ses motivations purement individualistes. Celles-ci sont de deux ordres : psychologiques et/ou financières. Certes, bien des contrefacteurs d’autrefois agissaient aussi pour combler les failles de leurs finances ou de leur personnalité. Mais d’autres falsifiaient à des fins politiques, comme Matvei Golovinski, agent de l’Okhrana, la police secrète du Tsar, qui publia, de 1903 à 1906 le fameux et infâme Protocole des sages de Sion, à l’origine de la thèse antisémite du complot juif mondial. Ou comiques, tel Rénier Chalon, auteur du Catalogue Fortsas, qui, annonçant une vente fictive d’exemplaires uniques, envoya, en 1840, toute l’Europe bibliophile dans le petit village belge de Binche. Ou encore poétiques, tels les comédiens Akakia-Viala et Nicolas Bataille, qui publièrent, en 1949, les vers de La Chasse spirituelle, faux Rimbaud bien connu.
    Rien de cela chez les faussaires d’aujourd’hui, dont les mensonges ne servent qu’une seule cause : la leur. Rien d’étonnant, alors, à ce qu’ils ne se retrouvent pas non plus dans la littérature ou les traités d’érudition, mais dans ce genre éminemment dramatique du témoignage-vérité, tendance Jamais sans ma fille. Comme le confirme l’écrivain Philippe Di Folco, auteur des Grandes impostures littéraires, «chaque époque a les faussaires qu’elle mérite».
    Le XVe siècle italien avait soif de sagesse hellène et latine ? Il eut Annius de Viterbe, qui lui fournit dix-sept tomes de commentaires et fausses traductions d’oeuvres antiques perdues, ainsi qu’un essai des plus farfelus sur les origines de la langue étrusque. Le XXe siècle s’interrogeait sur le mystère de la personnalité de Hitler ? Il récolta Konrad Kujau, qui fabriqua de façon industrielle de faux carnets intimes du Führer, lesquels furent publiés dans le magazine hebdomadaire Stern. Et notre XXIe siècle, qui se nourrit d’histoires vécues, néanmoins incroyables, et si possible exemplaires, hérite de Misha Defonseca...
    Celle-ci a eu dernièrement les honneurs des journaux après avoir été découverte. Dans son livre, Survivre avec les loups, Misha Defonseca Monique De Wael, de son vrai nom se dotait d’une judéité de circonstance et d’un passé d’enfant sauvage : la meute l’aurait sauvée de la barbarie nazie et des terribles hivers de la Seconde Guerre mondiale. Grâce à eux, «Misha» affirmait avoir effectué un aller-retour Anderlecht en Belgique-Varsovie en Pologne, à 8 ans, en s’orientant avec une petite boussole tenant dans un coquillage ! Plus de deux cent mille exemplaires de son livre ont été vendus en France. «C’est facile aujourd’hui, avec le recul de dire que l’histoire n’était pas crédible, tempère Geneviève Perrin. Bernard Fixot, qui l’a publiée chez XO, est un grand professionnel, mais un affabulateur de talent peut prendre n’importe qui au piège.»
    N’importe qui ? Peut-être, mais pas tout le monde. En 1996, Henryk M. Broder, journaliste au quotidien allemand Spiegel, discernait déjà des fêlures dans les affirmations et la personnalité de «Misha». «Falsification ou récit authentique, telle est la question. Il n’existe aucune preuve objective. Et tous ceux qui pourraient témoigner sont morts ou disparus.» En 1997, Jane Daniel, éditrice américaine du livre, présente le manuscrit aux professeurs d’université et spécialistes de l’Holocauste, Lawrence L. Langer et Deborah Dwork, qui en pointent les incohérences - le récit de «Misha» ne colle pas du tout avec l’historique des persécutions menées en Belgique. Leurs vives réticences n’empêchent pas Jane Daniel de publier le livre... avant qu’un conflit judiciaire avec l’auteur ne l’amène à retourner lestement sa veste et à porter sur son blog le certificat de baptême de Monique De Wael, et un registre scolaire pour l’année 1943-1944 mentionnant son nom. Plutôt gênant, quand on revendique sa judéité et que l’on prétend avoir passé la guerre dans la nature sauvage ! De même, fin janvier dernier, le chirurgien Serge Aroles, passionné par les cas d’enfants loups et que les dires de Misha avaient laissé sceptique, levait d’autres éléments douteux. Le loup a été finalement levé le 23 février par Marc Metdepenningen, journaliste judiciaire au quotidien belge, Le Soir (lire ci-contre). Bien embarrassé, Bernard Fixot, patron des éditions XO, a décidé, après avoir présenté ses excuses aux lecteurs et libraires, de continuer à commercialiser Survivre avec les loups, mais sous l’appellation «roman» !
    Bernard Fixot était-il au courant de la supercherie ? Certains indices, qui ressemblent à un maquillage, pourraient le laisser penser aux esprits mal placés. Comme le changement de nom des grands-parents adoptifs de «Misha», pointé par Marc Metdepenningen. Appelés les «De Wael» dans l’édition américaine du livre - le vrai nom de «Misha», qui aurait donc pu conduire à la divulgation de son identité - ils deviennent «Valle» dans l’édition française... «Elle les décrivait comme des gens qui la recueillent contre de l’argent. On s’est dit que cette famille devait toujours exister, et nous avons donc simplement changé les noms pour éviter un procès, ce qui se fait», répond Bernard Fixot. Le travestissement des noms, procédé commun en fiction, l’est donc devenu en récit. Il est bon de le savoir ! Et Fixot de réaffirmer avoir toujours cru en cette histoire : «Si je m’étais douté qu’elle était fausse, je ne me serais pas battu pour obtenir les droits mondiaux, je ne les aurais pas rachetés quand j’ai quitté Robert Laffont, je n’aurais pas passé deux ans à convaincre Misha de travailler avec Marie-Thérèse Cuny, pour obtenir une version meilleure que le livre original.»
    En tout cas, cette affaire a placé ce puissant éditeur grand public dans une position inconfortable, qui l’a contraint à de multiples actes de contrition médiatique. «Je n’en veux pas à Misha. C’est une amie. Derrière la souffrance qu’elle s’est inventée, il y a une autre souffrance, bien réelle. Elle m’a trompé, mais en même temps, je la comprends. Je l’ai eue au téléphone et elle m’a dit, effondrée, qu’elle avait occulté dix ans de sa vie ! J’espère que cela ne va pas se finir mal.» Jane Daniel, l’éditrice américaine qui lui a vendu le livre, n’a pas droit à la même compassion : « Ce n’est pas quelqu’un de bien. Elle m’avait assuré avoir vérifié et honnêtement, je n’ai pas cherché plus loin, pensant qu’aux États-Unis, ils étaient particulièrement vigilants sur ce genre de récit. En fait, elle se doutait de quelque chose et m’a tout de même vendu le livre. » Difficile de dire qui est la dupe de qui dans cet imbroglio. Surtout lorsqu’on sait que Misha Defonseca, alors auréolée de sa gloire de survivante de l’Holocauste, a remporté un procès contre ladite éditrice, condamnée à lui verser 22,5 millions de dollars - somme qui n’a toujours pas été versée. « Nous sommes devant le cas d’une imposture de type "gargantuesque", quelque chose qui naît très tôt, se développe et envahit la vie du faussaire dans ses moindres recoins, jusqu’à effacer sa vraie personnalité, analyse Philippe Di Folco. Dans son enfance, on l’appelait la fille du traître parce que son père, résistant, avait été retourné par la Gestapo... En mentant, elle a substitué cette souffrance honteuse à une autre souffrance, mieux reconnue. » Et regarni ses finances au passage.
    Coïncidence étonnante, au moment même où l’affaire Defonseca secouait la France, l’affaire Margaret B. Jones faisait trembler les États-Unis. Son héroïne est une Californienne de 33 ans s’appelant en fait Margaret Seltzer et ayant grandi à Sherman Oaks, banlieue aisée de Los Angeles où elle a étudié dans une école privée épiscopalienne. Cela ne l’a pas empêchée, dans son livre Love and Consequences : A Memoir of Hope and Survival Amour et conséquences, un récit d’espoir et de survie, sorti en février dernier, de se décrire en Indienne métisse et orpheline, de prétendre avoir été adoptée par une famille noire vivant au coeur de South Central, quartier de Los Angeles de sinistre réputation puis travaillé comme livreuse de stupéfiants pour le non moins réputé gang des Bloods. Pour construire son récit, la jeune faussaire s’était habilement basée sur d’authentiques confessions de délinquants. En revanche, elle s’est montrée moins adroite en fondant une association factice d’aide aux jeunes en difficulté, et surtout, en acceptant de se pavaner dans la section « maison et décoration » du New York Times, où sa soeur l’a reconnue avant d’alerter le journal. « J’étais déchirée, vraiment, et j’ai pensé que ce livre était pour moi la chance de donner la parole aux gens que personne n’écoute », a répondu la faussaire au New York Times. Une citation qui mériterait sa place dans une anthologie de l’imposture : comment peut-on prétendre donner la parole aux autres et la leur voler en même temps ? « Peut-être était-ce une question d’ego », a concédé la faussaire.
    Son éditeur, Riverhead, a réagi en retirant aussitôt son livre des rayons... Une hâte bien explicable, considérant le nombre de lecteurs qui, sur le site Amazon, réclamaient déjà le remboursement : les particularités du système judiciaire américain font qu’une telle affaire peut coûter des fortunes à un éditeur. Celui de l’Américain James Frey en a fait les frais : il a dû verser près de 1 million d’euros, suite à une plainte de lecteurs furieux d’apprendre que l’auteur de Mille morceaux s’était beaucoup moins drogué que ce qu’il contait par écrit, et qu’il avait transformé, d’un coup de stylo magique, une simple garde à vue en longues années de prison.
    Une telle multiplication des faux récits laisse perplexe. Comment des éditeurs peu réputés pour leur ingénuité, tel Bernard Fixot 64 ans, dont quarante-huit dans l’édition, ont pu s’y laisser prendre ? «Nous sommes des pourvoyeurs d’histoires, pas des vérificateurs», explique Pierre Féry, des éditions Michel Lafon. «Nous décidons de faire confiance à celui qui raconte, et dans 99,9 % des cas, nous avons raison.»
    Les éditions Michel Lafon, qu’il dirige, ont connu leur 0,1 %. De 2002 à 2004, une jeune sportive promenait le récit de ses «terribles épreuves» du plateau de Jean-Luc Delarue à celui de Mireille Dumas. Son histoire était celle, peu commune, d’une personne ayant réchappé à deux cancers par la force de sa volonté, qui était devenue depuis championne de sa discipline. Flairant ce que l’on appelle, dans le monde ensoleillé de l’édition de témoignages, la « belle leçon de courage universelle », les éditions Michel Lafon ont fait affaire avec elle. «Ils m’ont proposé un "package", affirme-t-elle. Je devais passer deux jours avec une personne et lui raconter ma vie, à charge pour lui d’écrire le livre. Cela me gênait un petit peu : mon histoire était plus compliquée que celle que j’avais racontée jusqu’alors.» Et légèrement divergente...
    Peu avant la sortie du «récit», un coup de fil prévient les éditions Lafon que le titre sportif que revendique la jeune femme serait usurpé. Aussitôt, les éditions Lafon vérifient si, comme elle l’affirme, elle a bien doublé une actrice à Hollywood... et ne la trouvent pas au générique. Craignant que le reste, et particulièrement les passages édifiants sur le cancer vaincu sans traitement et à force de volonté, ne soit aussi faisandé, l’éditeur a annulé aussitôt la sortie du livre. Plus tard, par le réseau médical, il apprendra que son auteur avait bien été lourdement opérée... mais pour devenir une femme à part entière ! « Je suis née hermaphrodite, proteste-t-elle. Mais j’ai aussi eu le cancer. Mon seul tort a été de mettre toutes mes opérations sur le dos de cette maladie. » Chez Lafon, on préfère croire en une « très grande détresse psychologique » que l’affaire n’a pas arrangée : dans une récente émission de télévision sur les grands mythomanes, l'auteur de Lafon était placée aux côtés de Jean-Claude Romand, le faux médecin qui avait assassiné sa famille et dont l’histoire a inspiré L’Adversaire, du romancier Emmanuel Carrère !
    C’est exagéré. Lorsqu’ils ne se lancent pas dans des falsifications obscènes, comme le Suisse Bruno Grosjean qui en 1995 et sous le nom de Benjamin Wilkomirski, avait publié un faux témoignage sur les camps de la mort, exploité depuis par les négationnistes de tout poil, ces imposteurs modernes ne font « de mal à personne », pour reprendre les mots de Fixot à propos de Misha/Monique. Sauf à l’amour-propre de ceux qui ont cru leurs mensonges ! Pour avoir démasqué Misha Defonseca, Marc Metdepenningen a eu droit à des salves de correspondances injurieuses. Il est parfois douloureux d’être détrompé, quand on a trop rêvé...
    Car au fond, si ces faussaires inélégants mais inoffensifs existent, c’est avec notre complicité, au moins inconsciente. La réaction de Véra Belmont, qui a porté au cinéma Survivre avec les loups, qui a perdu ses parents pendant la guerre et s’est identifiée à cette histoire d’orpheline au point de refuser d’abord à admettre sa fausseté, est, à cet égard, révélatrice. En nous projetant dans ces récits prétendument réels parce qu’ils font écho à notre propre expérience, et en attendant d’eux un enseignement, nous abdiquons notre sens critique. Aussi, plutôt que de stigmatiser ces faussaires, mieux vaut s’interroger sur la passion de notre époque pour les récits vécus, passion que les éditeurs ont bien identifiée. Pour preuve, dix-sept maisons avaient refusé le texte de James Frey lorsqu’il l’intitulait roman. Quand il l’a présenté comme un récit, les portes se sont miraculeusement ouvertes...

    Alexis Brocas

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuppEyZZkEaiTpFJEF.shtml

    Source : Le magazine littéraire :: lien

  • Voir Geoffroy Didier et mourir

    C'est l'UMP sublimée, la grandeur des médiocres, le fabuleux sorcier des promesses non tenues.   

    Il est des Venise qui ont l’apparence d’homme. Humide, vieille et odorante, un peu sale sur les bords, mais charmante et parfois troublante. On peut en tomber amoureux comme on peut la fuir à jamais. Geoffroy Didier, le jeune loup de l’UMP, en est parfois l’incarnation la plus triste, celle où la lagune des pensées moisies va se brancher dans l’abjection du paraître vide. Dans l’âme de ce jeune premier tout frais sorti du cercueil, point de gondoles à l’horizon. À la limite, une tête de gondole, la sienne.

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  • Voir Geoffroy Didier et mourir

    C'est l'UMP sublimée, la grandeur des médiocres, le fabuleux sorcier des promesses non tenues.   

    Il est des Venise qui ont l’apparence d’homme. Humide, vieille et odorante, un peu sale sur les bords, mais charmante et parfois troublante. On peut en tomber amoureux comme on peut la fuir à jamais. Geoffroy Didier, le jeune loup de l’UMP, en est parfois l’incarnation la plus triste, celle où la lagune des pensées moisies va se brancher dans l’abjection du paraître vide. Dans l’âme de ce jeune premier tout frais sorti du cercueil, point de gondoles à l’horizon. À la limite, une tête de gondole, la sienne.

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  • La médecine de ville ravagée, c’est la faute à Juppé de la note

    On oublie vite… Alain Juppé, parait-il, est désormais très apprécié et présidentiable Or il est le grand responsable de la situation catastrophique dans laquelle est actuellement la médecine de ville.

    On oublie la Loi Juppé du 15 novembre 1995. Rappelons que l’intéressé était à cette époque premier ministre de Chirac. Cette loi très intelligente, concoctée par des fonctionnaires qui n’avaient pas rencontré un malade de toute leur vie, a eu un effet absolument ravageur. Vous allez comprendre pourquoi il vous faut huit mois pour obtenir un rendez-vous chez l’ophtalmologiste et un an chez l’allergologue. Pourquoi il n’y a plus de médecins en campagne et qu’il faut prendre sa voiture et faire des dizaines de kilomètres pour être soigné.

    Le point de départ idéologique de technocrates irresponsables était le suivant. Il fallait faire des économies dans le cadre du déficit de la Sécurité Sociale. Alors que l’hospitalisation publique représente à elle seule plus de 30 % de ces dépenses, on a rendu la médecine responsable des déficits. Trop de dépenses trop de médecins

    Cette réforme avait deux axes. Le premier avait instauré un numerus clausus des entrées en faculté de médecine pour limiter le nombre de médecins. Le calcul est vite fait. Les années d’études en médecine durent dix ans en moyenne. Dix ans après la loi Juppé commence la pénurie.

    Le deuxième axe était le suivant : le Mouvement d’incitation à la cessation d’activité appelé aussi MICA. Tout simplement il était demandé aux médecins de plus de 58 ans de partir en retraite alors que celle-ci est prévue à 65 ans. Ils partent alors selon les tranches d’années dans des conditions de moins en moins favorables. Quoiqu’il en soit 10660 (sur 80.000 en exercice) quitteront la profession. Partent en priorité les spécialités difficiles : anesthésistes, chirurgiens, obstétriciens, ophtalmologistes (déjà surchargés), médecins de campagne. La pénurie s’installe alors très progressivement et profonde.

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  • MIEUX QUE LA JUPE, C’EST LE PAGNE POUR TOUS QU’IL FAUT EXIGER !

    Bernard Antony, président de l‘AGRIF ET du Cercle du Rire Gaulois, communique :

    Ainsi, l’Académie de Nantes demande aux garçons de se mettre en jupe le 16 mai, tandis que les filles seront sans doute autorisées à rester en pantalon ou en short.

    On espère en la circonstance voir les autorités masculines de l’Académie et de la République se mettre également en jupe, et au premier rang le maire de Nantes Jean-Marc Ayrault et le ministre Benoît Hamon. Mais les grands penseurs de ce grotesque délire LGBT-OGM s’avisent-ils de ce que la jupe, si mini soit-elle, est tout de même un vêtement d’identité occidentale et donc ségrégatif ?

    La suite sur le site de l’AGRIF

  • MIEUX QUE LA JUPE, C’EST LE PAGNE POUR TOUS QU’IL FAUT EXIGER !

    Bernard Antony, président de l‘AGRIF ET du Cercle du Rire Gaulois, communique :

    Ainsi, l’Académie de Nantes demande aux garçons de se mettre en jupe le 16 mai, tandis que les filles seront sans doute autorisées à rester en pantalon ou en short.

    On espère en la circonstance voir les autorités masculines de l’Académie et de la République se mettre également en jupe, et au premier rang le maire de Nantes Jean-Marc Ayrault et le ministre Benoît Hamon. Mais les grands penseurs de ce grotesque délire LGBT-OGM s’avisent-ils de ce que la jupe, si mini soit-elle, est tout de même un vêtement d’identité occidentale et donc ségrégatif ?

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  • L'erreur fiscale du citoyen Valls


    Avec les purs opportunistes, et notre Premier ministre en fournit un exemple assez remarquable, on doit s'attendre à presque tout. Ils peuvent parfois accomplir le bien, éventuellement le comprendre. Ne doutons jamais de leur capacité à adopter le pire. Mais si le vent tourne contre leurs tendances supposées, si l'opinion profonde appelle des solutions salutaires, si les pressions les plus fortes s'exercent dans un sens raisonnable, on les voit parader du bon côté. Ils se mettent avantageusement en avant selon le conseil bien connu, reçu de Cocteau : "puisque ces événements nous dépassent feignons d'en être les organisateurs".

    Or, ces nouvelles recrues peuvent faire plus de mal que de bien à l'idée qu'ils viennent de rallier et qu'en général ils feignent, pour quelques temps, de défendre.

    Le supposé socialiste Valls vient donc de découvrir l'effet Laffer. Il en proclame donc une formulation désuète. Elle donna plus ou moins à sourire voici presque 20 ans. On se souvient en effet que Chirac la reprit à l'envi pendant la campagne présidentielle de 1995, entre deux publicités gratuites pour la consommation des pommes. Le candidat trompait alors son monde. Dépourvu de convictions, il n'y croyait pas, non plus probablement que l'actuel chef du gouvernement : "trop d'impôt tue l'impôt".Cette évidence devrait être en effet comprise par tout le monde.

    Ayant moi-même consacré un petit livre au sujet de la nécessaire Libération fiscale, écrit en 2011-2012, je n'ai pas l'impression d'avoir grand chose à apprendre, sur ce terrain. (1)⇓ Nos hommes politiques se révèlent par nature les piliers professionnels du parti dépensier. On ne leur devinera qu'un rôle de baromètres. Ce ne sont pas les girouettes qui tournent,  mais le vent. Ils indiquent la mode. Notre livre n'avait intéressé que quelques centaines de lecteurs et de spécialistes avertis. Notre protestation jusqu'ici demeurait confidentielle. Elle valait aux adversaires du Tout Fiscalisme à la française, un étiquetage éliminatoire. Car le qualificatif ultra-libéral semble plus encombrant encore que celui de fasciste.

    Mais désormais notre constat devient référence à condition d'être recyclé par ceux qui n'y croient guère et n'y connaissent pas plus.

    Retenons une idée troublante avancée par notre Catalan préféré. Elle suppose, de sa part comme chez ses conseillers, une méconnaissance abyssale de la question quand il suggère que l'on pourrait, que l'on devrait "faire sortir de l'impôt sur le revenu" les 650 000 foyers qui y sont récemment rentrés par le seul mécanisme de la non réévaluation des tranches. (2)⇓

    Deux points essentiels nous paraissaient en effet, dès 2011, devoir être soulignés :

    - d'une part le fait que "tout le monde en France" paye trop d'impôts, et pas seulement "les riches". C'est par cela que commence mon propos. Ceux qui croient échapper à l'impôt parce qu'ils ne payent pas l'IR sur leurs modestes gains, en supportent du matin au soir, grâce à la TVA, la CSG, ils contribuent aussi au financement de la sécurité sociale monopoliste par les cotisations prélevées d'autorité sur leurs feuilles de paye, etc.

    - d'autre part, si l'on examine les pistes possibles pour faire baisser la dépense publique, condition essentielle pour réduire la pression fiscale, elles passent toutes par le développement d'un courant d'opinion véritable et puissant.

    Dans de telles conditions la diminution du nombre de Français supportant l'impôt sur le revenu apparaît comme le pire des retours en arrière. Diminuons le poids d'ensemble des impôts, oui. Mais élargissons celui-là, même de façon symbolique à tous les citoyens, voilà qui me semble plus nécessaire encore. Tant que l'impôt sera présenté comme le problème des seuls supposés riches, difficile de croire que l'électorat prendra majoritairement conscience de la nécessité de l'alléger.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1)  cf. "L'épouse de Schröder perd des primaires en Allemagne""in "Le Figaro" en ligne 31 janvier 2012. 
    2)  cf. Journal télévisé de TF1, où il s'était invité le 11 mai.

    http://www.insolent.fr/2014/05/lerreur-fiscale-du-citoyen-valls.html

  • Les académies n'ont pas vocation à relayer la propagande de militants LGBTQI

    Question écrite n° 20-00149 du député Jacques Bompard :

    "M. Jacques Bompard attire l'attention de M. le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la journée "ce que soulève la jupe" qui doit avoir lieu le 16 mai prochain dans 27 lycée de l'académie de Nantes.Comme on peut le lire dans un dossier de presse publié par l'académie, cette journée consiste à mobiliser les lycées au nom de la lutte contre les discriminations. Le principe consiste notamment à "inviter filles et garçons, élèves et adultes, (...) à porter une jupe". Le Comité de la jupette (sic) du lycée George Clemenceau de Nantes les invite également à venir en cours avec du "rouge à lèvre rouge". Il est légitime de s'interroger sur l'utilité et le bien-fondé d'une telle initiative. Plusieurs raisons peuvent être invoquées pour s'opposer à une telle action. Premièrement, les académies n'ont pas vocation à relayer la propagande de militants LGBTQI. Deuxièmement, plusieurs études indiquent que les garçons ont plus de difficultés scolaires que les filles. Si discrimination il y a là, peut être le ministère devrait-il porter son attention là dessus. En effet, culpabiliser les garçons en les chapitrant constamment sur leur sexisme n'aidera certainement pas à améliorer leur niveau. Cette journée, soutenue et promue par le rectorat, et donc de facto par le ministère de l'Education nationale lui-même, illustre une fois de plus la progression de l'idéologie dans les écoles publiques. Il s'agit ni plus ni moins d'une volonté politique farouche d'imposer une nouvelle vision de la société où hommes et femmes seraient totalement indifférenciés au nom de l'égalité. Le fait d'inciter des garçons à porter une jupe marque clairement une volonté de nier l'altérité sexuelle qui est un fondement et un repère essentiel de notre société. On se sert de l'école, de la maternelle jusqu'au lycée, pour faire table rase de l'héritage culturel et des valeurs chrétiennes qui nous ont été légués. M. Jacques Bompard demande donc à M. le ministre de l'Education nationale s'il compte prendre des mesures pour que les académies cessent de propager l'idéologie du genre."

    Michel Janva

  • Boko Haram : une opération secrète de la CIA?

    Auteur : Réseau International 

    Ex: http://www.zejournal.mobi

    Depuis 3 ans, le Nigeria semble être la proie d’une insurrection croissante et ingérable qui se manifeste par des attentats dans les lieux publics et des attaques sporadiques sur les institutions publiques ainsi que des massacres de civils et enlèvements de masse.

    On pouvait s’y attendre, il y a eu une panique et une tension croissante dans le pays et de plus en plus de personnes commencent à penser que le pays pourrait se diriger inévitablement vers une insurrection de longue haleine qui conduirait à une scission du pays. À l’exception du 1er attentat à la bombe en Octobre 2010 à Abuja, un groupe obscur qui porte le nom de Boko Haram a revendiqué la plupart des attentats ultérieurs qui ont eu lieu dans le pays.

    Selon la Coalition GreenWhite, la campagne actuelle Boko Haram est une opération secrète organisée par la Central Intelligence Agency américaine, la CIA et coordonnée par l’ambassade étatsunienne au Nigeria.

    Depuis quelque temps, la CIA a été en charge des camps d’entraînement et d’endoctrinement secrets le long des régions frontalières poreuses et vulnérables du Niger, du Tchad et du Cameroun. Lors des entraînements dans ces camps, des jeunes issus des milieux pauvres et démunis sont recrutés et formés pour servir les insurgés. Les agents qui instrumentalisent ces jeunes les attirent avec la promesse d’une meilleure vie et sont en outre endoctrinés pour leur faire croire qu’ils travaillent pour installer un ordre juste islamique contre l’ordre impie actuellement au pouvoir au Nigeria .

    Les agents étatsuniens de ce projet de la CIA restent prudemment en arrière-plan, organisant les camps grâce à des superviseurs originaires du Moyen-Orient spécialement recrutés à cette fin. Après plusieurs mois d’endoctrinement et de formation sur le maniement des armes, les tactiques de survie, de surveillance et les techniques d’évasion, les insurgés sont maintenant mis en stand by pour la prochaine opération terroriste.

    - Source : Réseau International

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    http://euro-synergies.hautetfort.com/