À force de descendre vers des abîmes d’impopularité toujours plus profonds, François Hollande prendra-t-il enfin acte du rejet massif des Français à son égard ?
Mais pourquoi donc les écolos quittent-ils le navire ? Parce que la soupe du gouvernement ne serait plus assez bonne ? Parce que, tout compte fait, les maroquins, bof ? Parce qu’ils seraient définitivement allergiques à Valls qui leur donnerait des boutons ?
Laissez-moi rire… Les écolos se sont toujours accommodés de Valls, lequel, en réalité, leur a permis à peu de frais, alors qu’ils faisaient mine de le combattre férocement et le brocardaient chaque fois qu’ils le pouvaient, de se mettre en valeur à l’intérieur du gouvernement Ayrault. Quant aux maroquins ministériels, loin d’en être blasés, ils en sont extrêmement friands puisque, à chaque négociation avec le Parti socialiste, ils en réclament toujours plus. Les écolos ne sont en effet jamais les derniers quand il s’agit d’aller à la soupe : on l’a bien vu en mai 2012 où ils ont demandé et obtenu deux portefeuilles malgré le score ridicule de leur candidat au premier tour des présidentielles (Eva Joly : 2,31 %).
Alors, pourquoi ? Mais parce que les élections européennes sont dans deux mois ! Pour eux, en effet, il ne s’agit nullement d’une rupture stratégique fondamentale, d’un divorce définitif avec leurs protecteurs socialistes, mais seulement d’un retrait tactique momentané.
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magouille et compagnie - Page 2085
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Pourquoi les écolos quittent le navire ?
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Après Manuel Gaz, Bernard GAVeneuve contre les Sentinelles ?
L'opération Sentinelles lancée ce soir par La Manif pour tous ne semble pas plaire au pseudo-nouveau gouvernement. Comme vous le signalait Michel dans ce précédent post, dès la fin de l'après-midi, la place Vendôme était bouclée.
Quelques personnes ont réussi à passer malgré tout, avant d'être prestement évacuées. Même les chiens veillent :
19h : voilà donc ce que donne cette opération Sentinelles inversée, alors que des hooligans supporters du PSG et de Chelsea s'affrontent dans un bar, rue Saint Denis, faisant plusieurs blessés...
Plus d'une centaine de Sentinelles affluent :
Certaines décident d'adopter une attitude menaçante, en chantant "l'Espérance" :
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LMPT : la place Vendôme, camp retranché
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Valls à Matignon, un poison d’avril pour Mélenchon
Avec le matador anti-quenelle, le pouvoir va s'enfoncer un peu plus dans cette voie sans issue de l'austérité commandée par l'Union européenne.
En ce début de semaine post-Bérézina, pour la gauche de la gauche, l’addition est plutôt salée. Si Marie-Noëlle Lienemann pique une grosse colère, ce n’est rien à côté de celle de Mélenchon ! Est-ce une surprise ? Non, car après l’humiliation des urnes, le locataire de l’Élysée vient en effet de nommer le ministre… le moins à gauche qui soit, lequel culminait à peine à 6 % lors des primaires socialistes.
Manuel Valls, dit « El Blanco », s’installe à Matignon : un véritable bras d’honneur pour les socialistes à l’ancienne qui ne comprennent toujours pas qu’ils se sont trompés de séance. Le nouveau film est en version sous-titrée bruxelloise, et à la place de la comédie attendue, c’est un film noir qui défile sur le grand écran de la mondialisation. L’âpre goût de la réalité, sans doute. Au fond de la salle, les cierges allumés lors du discours du Bourget sont éteints : ils se sont pris un seau d’eau sur la mèche… Il n’y a jamais eu de combat contre la finance, il n’y a jamais eu de « Moi Président ». Il n’y a jamais eu de président. Cette fois-ci, le figurant Hollande a dit « On ne joue plus ». Certains ont mis deux ans à comprendre !
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Édito : Un nouveau premier ministre, pour quoi faire ?
Hollande, acculé par les résultats catastrophiques des municipales à changer de premier ministre, a donc choisi le candidat des sondages. Ce que Mitterrand n’avait pas fait à la suite des municipales perdues de 1983, conservant encore Pierre Mauroy une année, Hollande a été contraint de s’y résigner,...
...en raison non seulement de l’ampleur de la débâcle électorale mais surtout de la personnalité de Jean-Marc Ayrault qui, contrairement à Mauroy, n’a jamais su revêtir les oripeaux de sa fonction. Son incapacité à obtenir la solidarité au sein de son équipe en était le signe le plus révélateur. Manuel Valls saura-t-il faire régner la discipline à l’intérieur de son « gouvernement de combat » ?
Il ne fallait évidemment pas s’attendre de la part du président de la république à un choix original, même si la gauche de la gauche ne peut que critiquer une nomination qui confirme l’orientation sociale libérale du quinquennat, alors que la claque électorale reçue par la majorité légale est due moins à une vague bleue qu’à l’abstention des électeurs les plus à gauche de Hollande, ce que confirment les relativement bons scores des communistes, mélenchonistes et autres écologistes. Le risque politique pour Hollande n’est pas nul, le parti socialiste ayant vu sa faible majorité parlementaire fondre comme neige au soleil, depuis deux ans, au gré des législatives partielles. Et il n’est pas interdit de penser que Valls pourrait être, sous la Ve république, le deuxième premier ministre à voir, à plus ou moins long terme, son gouvernement censuré par le parlement. Mais Hollande, coincé entre les exigences de Bruxelles et les mauvais chiffres du déficit public et du chômage, en proie, de plus, à une chute de confiance historique qui fragilise sa légitimité, veut rassurer les marchés tout en stabilisant son impopularité. Ayant, semble-t-il, fait son deuil, au moins temporairement, de son électorat le plus à gauche, il pense faire coup double, voire triple ou quadruple, en nommant à Matignon Valls, déjà comparé à Michel Rocard, ou Gerhard Schröder : rassurer Bruxelles sur l’orientation libérale du quinquennat — le « choc de solidarité » n’ayant été annoncé par Hollande que pour la perspective en pendant du « choc de compétitivité » —, donner des gages au Medef — Valls était favorable à l’assouplissement des 35 heures et à la TVA sociale —, satisfaire les Etats-Unis et Tel Aviv sur la politique étrangère du nouveau gouvernement — le tropisme atlantiste et sioniste de Hollande étant une constante partagée par le nouveau premier ministre –, plaire, enfin, à l’électorat de droite, auprès duquel la popularité de Valls, qui repose sur un malentendu, risque d’être de courte durée.
Certes, le fait que ses dents rayent le parquet n’est pas pour déplaire au militant moyen de l’UMP, toujours à la recherche de l’homme fort et qui appréciait chez Sarkozy cette ambition à nue comme le signe d’un caractère viril gage d’efficacité, ce qui, évidemment — le précédent quinquennat l’a montré —, est aller un peu vite en besogne. En réalité, Valls et Sarkozy ont en commun d’être passés maîtres dans l’art de l’esbroufe. Avec, chez Valls, une brutalité assumée et un mépris cynique des libertés publiques qui font, paradoxalement, de ce réputé social-libéral un commissaire politique accompli ...tendance IIIe internationale. Spécialisé dans la répression arbitraire des opposants politiques, surtout pacifiques, d’une incompétence rare, voire d’une mauvaise volonté manifeste dans la lutte contre l’insécurité, d’un zèle funeste, en revanche, pour brader une nationalité française que la république, bonne fille, lui a pourtant généreusement octroyée à l’âge de vingt ans, et d’une totale servilité envers Bruxelles dans la politique immigrationniste, Manuel Valls n’a à présenter aux Français qu’un bilan catastrophique, que dissimulent mal ses rodomontades sur les Roms à destination du gogo de droite ...et des écologistes qui voient en lui la réincarnation de la Bête immonde. La seule chose qui pourrait réjouir ses ennemis au sein de la majorité présidentielle : qu’il se brûle les ailes dans ses nouvelles fonctions. On sait que jamais un premier ministre en exercice n’a accédé à la présidence de la république — Pompidou et Chirac ne l’étaient plus lorsqu’ils ont été élus.
De toute façon, quelle que soit la personnalité du nouveau fusible de l‘Elysée, l’amélioration de la situation ne saurait dépendre d’un changement à Matignon, tant que le chef de l’Etat lui-même continuera de prendre ses ordres à Bruxelles ou à Washington et que notre économie sera soumise à des règles édictées par une oligarchie mondialisée et peu soucieuse de la prospérité nationale. C’est ce que les plus lucides des Français ont signifié au pays légal en votant, lorsqu’ils en avaient l’occasion, pour des candidats n’appartenant ni à la majorité actuelle ni à l’UMP-UDI, c’est-à-dire au système à bout de souffle qui conduit le pays à sa ruine. On ne peut en ce sens que se féliciter de l’élection de Robert Ménard, candidat du pays réel à Béziers, ou de la réélection, au premier tour, de Jacques Bompard à Orange. Quant à la progression du Front national, si elle confirme son ancrage électoral et le passage à un vrai vote d’adhésion, elle ne saurait toutefois dissimuler les limites, voire les faiblesses de la ligne stratégique « tout populiste » du parti de Marine Le Pen, que ce soit en matière sociale, européenne ou laïcarde. Certes, le FN sera désormais à la tête de dix municipalités et de la mairie du septième secteur de Marseille — l’équivalant d’une grande ville —, mais le parti est encore loin d’avoir lissé sa présence sur le territoire et, surtout, d’avoir réussi à délégitimer la droite parlementaire aux yeux d’un électorat qu’il n’a cessé de mépriser, notamment l’année dernière, alors qu’il devra l’attirer, lui aussi, s’il veut devenir un vrai parti de gouvernement. Si Louis Aliot, à Perpignan, a progressé de quelque dix points entre les deux tours — le candidat FN, Philippe Lottiaux progressant quant à lui de cinq points à Avignon — , il n’en est pas de même de Florian Philippot, parachuté à Forbach, qui aurait dû, dans cette cité industrielle en déshérence, être le premier à recueillir les fruits de sa propre stratégie. Or son score au second tour a baissé par rapport au premier, signe que l’électorat de gauche est resté majoritairement fidèle aux imposteurs socialistes tandis que celui de droite, en avalisant par son vote une quadrangulaire, a encore préféré la réélection d’un socialiste à l’élection du numéro 2 du FN. Nous l’avons dit et répété : la défense de la société et de la famille françaises et celle de l’industrie et de l’ouvrier français, loin d’être antinomiques, sont complémentaires puisque les attaques subies ont même origine — l’oligarchie mondialisée — et même objectif — la marchandisation de l’homme et l’éradication de la solidarité nationale. Or le FN aurait pu, l’année dernière, par l’affirmation claire de quelque convictions simples, détacher un électorat sensible à la préservation de la société d’une UMP particulièrement désunie, voire veule sur le dossier. Il a malheureusement raté cette occasion historique, semblant indifférent à des questions essentielles. Même s’il progresse encore aux européennes — des élections qui servent traditionnellement de défouloir en raison de leur absence d’impact direct sur la politique intérieure —, il n’en reste pas moins que c’est toute sa stratégie que le FN doit repenser s’il veut passer à l’étape supérieure. Mais le veut-il vraiment ?
François Marcilhac - L’AF 2883
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Edito-Un-nouveau-premier-ministre
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Municipales : le coup de gueule de Michel Maffesoli contre les bien-pensants
Figarovox/Humeur - L'écrivain Michel Maffesoli considère que l'abstention ou le vote Front national révèlent, en creux, le désir d'une autre politique et plus profondément d'une autre organisation sociale.
Chateaubriand nous l'a appris: vu le nombre de nécessiteux, il faut être économe de son mépris! Et pourtant, les réactions aux résultats des dernières élections sont tellement affligeantes, qu'elles ne peuvent que susciter un tel mépris. La classe médiatico-politique est tellement déphasée, l'entre-soi est à tel point développé que ses commentaires harassent l'âme et laissent l'esprit pantois. Si bien que les discussions du café du commerce, à côté, apparaissent comme des sommets de subtilité théorique!
Pour ma part, voilà longtemps que j'ai parlé d'une «transfiguration du politique». Celle faisant glisser la chose publique d'un contrat rationnel à un pacte émotionnel. Et faute de repérer une telle mutation, disais-je, on verrait se développer l'abstention ou, autre cas sur lequel les commentateurs font silence, la non-inscription sur les listes électorales. (Les jeunes de 18 à 24 ans, inscrits automatiquement sur les listes électorales, se sont abstenus à 64% ; un ouvrier sur deux n'est pas allé voter! )
Il ne faut bien sûr pas juger les abstentionnistes ou les «non-inscrits», comme on l'entend trop souvent, à partir de critères moraux: refus d'engagement, égoïsme individualiste et autres jugements convenus. Il s'agit bien au contraire de cette secessio plebis d'antique mémoire qui s'exprime lorsque le pouvoir politique ne représente plus en rien la puissance populaire. Pour le dire en termes plus familiers : le ras-le-bol est une autre manière de dire: «cause toujours, tu m'intéresses».
Saturation qui certes concerne le pouvoir en place, mais qui, d'une manière transversale, touche tous les partis «établis». Très précisément en ce qu'ils ne savent plus dire ce qui est vécu par le plus grand nombre. Ils n'expriment plus les préoccupations réelles des peuples, qui au contraire de ce qui est dit vont bien au-delà d'une seule inquiétude pour le pouvoir d'achat et le chômage, mais s'intéressent aussi à l'imaginaire, au rêve, à ce qui enchante ou réenchante le vivre-ensemble. Dès lors, ils ne peuvent plus les représenter. Les éléments de langage et autres langues de bois ne sont plus du tout en pertinence avec l'esprit du temps. Il n'est donc pas étonnant qu'ils soient considérés comme, tout simplement, impertinents!
Impertinence particulièrement évidente pour les affidés de la «normalité normopathe» au gouvernement. Rappelons à cet égard la formule du vieux Marx, qui sur ce sujet en savait, d'expérience, un bon bout: «Les petits bourgeois n'ont pas de morale, ils se servent de la morale.»
Mais cette instrumentalisation de la morale (ils préfèrent dire «éthique», ça fait plus moderne) ne fait plus recette. Et très rapidement, on se rend compte que leur fameux «sociétal» (loi sur le mariage pour tous, pseudo-lutte contre les discriminations, fausse protection contre leur propre volonté des personnes se livrant à la prostitution, développement des leçons de morale à l'école et propagande sur la parité et autres égalitarismes de genre), tout cela est pure diversion, forfanterie sophistiquée ou simple hypocrisie.
Le vrai sociétal consisterait à prendre acte du fait que le libéralisme au sens d'un anti-étatisme et d'une relativité des valeurs n'est pas une monstruosité, ce qui implique que l'Etat providence et la morale publique ont fait leur temps: la laïcité au sens d'une neutralité rationaliste, la fraternité au sens d'un assistanat généralisé, le républicanisme au sens d'un refus des liens communautaires, toutes ces «évidences de la modernité» ne font plus sens . Ce qui ne signifie pas la fin des valeurs communes, bien au contraire. Mais un bien commun défini situation par situation, dans lequel le lieu fait lien, le terroir fonde l'appartenance. Il faut penser ce localisme (qui n'est pas l'imitation de l'ancien, mais une nouvelle forme d'attachement à la proximité et à la communauté) et agir en conséquence.
C'est faute de prendre en compte le changement de cycle qui s'annonce, c'est quand on refuse de voir qu'un paradigme postmoderne est en gestation que l'on assiste au repliement sur soi et sur un passé nostalgique, dont le FN mais également les divers groupuscules d'extrême gauche (ex-trotskystes ou staliniens) sont l'expression. Mais de grâce ne voyons pas dans le vote FN la simple manifestation d'une crise économique ou d'un chômage récurrent. Le problème est bien plus profond qu'une mauvaise conjoncture. L'abstention, le phénomène de non-inscription, la non-participation aux procédures démocratiques, tout cela peut être compris aussi comme un nouveau «devoir civique».
Ecoutons bien ce que disent les électeurs: «on veut essayer autre chose». Sans dire quoi, sans vouloir savoir quoi, sans programme sérieux, on le leur reproche assez du haut de la sphère technocratico-politique qui se gausse de ce populisme.
C'est pourtant une manière de dire, en creux, que le vivre-ensemble ne repose plus sur le contrat social, comme une simple expression rationnelle de l'addition d'un individu rationnel à un autre individu rationnel, au travers de l'institution étatique! La République ne permet plus cette communion, cette expression des émotions collectives, ce sentiment que je ne suis pas seul face au destin, mais que nous affrontons ensemble un destin commun. On le voit bien, les grandes institutions de la République qui permettaient que s'éprouve ce contrat social, qu'il ne soit pas que des mots, mais aussi un sentiment, ne fonctionnent plus: école, partis politiques, syndicats, paroisses, œuvres sociales, autant d'institutions qui ne font plus sens commun.
Être relié aux autres requiert un lien immédiat en un lieu qui devient lien. Peut-être est-ce là la nouvelle expression de la démocratie. Mais justement, les partis «traditionnels» qui n'ont pas d'expression locale particulière, pour qui souvent les élections locales sont un simple tremplin à une onction nationale, trahissent en quelque sorte cette démocratie de proximité.
Dès lors, les électeurs s'en désintéressent ou sont prêts à essayer «n'importe quoi d'autre».
Il y a bien une vraie passion pour les affaires de la cité: à condition qu'elle ne soit pas accaparée par une caste politique accompagnée de ses commentateurs journalistiques et pseudo-experts intellectuels. Elle s'exprime de multiples façons, hors des cadres connus. C'est là le terreau d'une revivification d'un politique transfiguré, attentif à la cité dans son entièreté.
Michel Maffesoli
Source : Le Figaro : http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2014/03/26/31001-20140326ARTFIG00104-municipales-le-coup-de-gueule-de-michel-maffesoli-contre-les-bien-pensants.php
Michel Maffesoli, professeur à la Sorbonne, vient de publier, en collaboration avec Hélène Strohl, Les Nouveaux Bien-pensants (Éditions du Moment).
Bibliographie.
Logique de la domination, Paris, PUF, 1976.
avec Alain Pessin La Violence fondatrice, Paris, éd. Champ urbain, 1978.
La Violence totalitaire, Paris, PUF, 1979 ; rééd. 1994 La Violence totalitaire. Essai d’anthropologie politique, Paris, Méridiens–Klincksieck.
La Conquête du présent. Pour une sociologie de la vie quotidienne, Paris, PUF 1979.
« La dynamique sociale. La société conflictuelle », thèse d’État, Service des publications des thèses, Lille,1981.
L'Ombre de Dionysos, Le Livre de Poche, 1982, rééd. 1991.
Essai sur la violence banale et fondatrice, 1984, Paris, Librairie Méridiens–Klincksieck.
La Connaissance ordinaire. Précis de sociologie compréhensive, 1985, Paris, Librairie des Méridiens ; rééd. 2007, Paris, Klincksieck.
« La société est plusieurs » in Une anthropologie des turbulences, M. Maffesoli (sous la dir.), 1985, Berg International éditeurs, p. 175-180.
Le Temps des tribus, 1988 ; Le Livre de Poche, 1991.
Au creux des apparences. Pour une éthique de l'esthétique, 1990, Paris, Plon ; rééd. 1993, Le Livre de Poche.
La Transfiguration du politique, La Table Ronde, 1992 ; Le Livre de Poche, 1995.
La Contemplation du monde, 1993, Le Livre de Poche, 1996.
Éloge de la raison sensible, Paris, Grasset, 1996.
Du nomadisme. Vagabondages initiatiques, Paris, Le Livre de Poche, 1997.
La Part du diable ; précis de subversion postmoderne, Flammarion, 2002, Paris.
L’Instant éternel. Le retour du tragique dans les sociétés postmodernes, Paris, La Table Ronde, 2003.
Le voyage ou la conquête des mondes, Paris, éd. Dervy, coll. « Paroles retrouvées », 2003.
Le Rythme de vie. Variation sur l’imaginaire post-moderne, Paris, éd. Table Ronde, coll. « Contretemps », 2004, 260 p. .
Pouvoir des hauts lieux (14p. ), dans Pierre Delorme (dir.) La Ville autrement, Sainte-Foy, éd. Presse de l’Université du Québec, 2005, 300 p. .
Le Réenchantement du monde. Morales, éthiques, déontologies, Paris, éd. Table Ronde, 2007.
Iconologies. Nos idolatries postmodernes, Paris, Albin Michel, 2008.
Après la modernité ? La conquête du présent ; la violence totalitaire ; la logique de la domination, Paris, éd. du CNRS, coll. « Compendium », 2008.
La République des bons sentiments, éd. du Rocher, 2008.
« C'est au nom de la morale qu'on massacre les peuples » in Spectacle du Monde, entretien avec Richard Kitaeff, février 2008, pp. 46-49.
Apocalypse, Paris, CNRS éditions, 2009.
Matrimonium, Paris, CNRS éditions, 2010.
Qui êtes-vous Michel Maffesoli ?, Paris, Bourin éditeur, 2010.
La passion de l'ordinaire : miettes sociologiques., Paris, CNRS Éditions, « CNRS Sociologie », 2011.
La crise est dans nos têtes !, Paris, Jacob-Duvernet, 2011.
Sarkologies. Pourquoi tant de haine(s) ?, Paris, Albin Michel, 2011.
Homo eroticus. Des communions émotionnelles, Paris, CRNS Editions, 2012.
L'Homme postmoderne, avec Brice Perrier, Paris, Bourin éditeur, 2012.
avec Hélène Strohl, Les nouveaux bien-pensants, Éditions du Moment, 2014.
http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EFAyFFFuVZooGnHWoJ.shtml -
Qui a dit « Si une crise profonde se produisait, nous quitterions la présidence » ?
François Hollande a-t-il seulement réalisé - ne serait-ce qu’un instant - qu’il avait été investi de la fonction suprême ?
« Moi, triste président »… Tel est apparu François Hollande lors de son allocution télévisuelle post-élections municipales. Mine de chien battu, ton désabusé et gigotant d’un pied sur l’autre comme souffrant d’une envie pressante, faute d’avoir pris ses précautions… On attendait un mea culpa, une fuite en avant ou un indice d’espoir : on a eu droit à un peu tout cela à la fois, mais ânonné sans grande conviction. Lui-même n’y croyant plus tellement, à l’évidence.
Lui qui se targuait de vouloir être un président normal, au moins aura-t-il pleinement réussi, reconnaissons-le : il est bien un président dans la lignée de ses prédécesseurs, et même beaucoup plus – aussi incompétent, aussi bonimenteur, seulement un peu plus rapidement décevant !
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Valls prend les mêmes et recommence
- Laurent Fabius garde le ministère des affaires étrangères et du développement international.
- Ségolène Royal, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie
- Benoît Hamon ministre de l'Education nationale, enseignement supérieur et recherche.
- Michel Sapin ministre des finances et des comptes publics.
- Arnaud Montebourg, ministre de l'économie
- Marisol Touraine ministre des affaires sociales.
- François Rebsamen (ancien de la LCR et franc-maçon), ministre du travail, de l'emploi et du dialogue social.
- Jean-Yves Le Drian reste ministre de la défense.
- Bernard Cazeneuve, ministre de l'intérieur
- Najat Valaud-Belkacem est ministre des droits des femmes, de la ville, de la jeunesse et des sports.
- Marilyse Lebranchu, ministre de la décentralisation, de la réforme de l'Etat
- Aurélie Filipetti reste ministre de la culture et de la communication.
- Sylvia Pinel sera ministre du logement et de l'égalité des territoires.
- Stéphane Le Foll, ministre de l'agriculure, de l'agroalimentaire et de la forêt. Et porte-parole.
- Georges Pau-Langevin, ministre des outre-mer
- et Christiane Taubira reste à la Justice !
Là on sent combien François Hollande est sourdingue.
Et après la débacle de la gauche aux élections européennes, il recommence ?
Seulement deux nouveaux entrants dans le nouveau gouvernement : Ségolène Royal, qui n'est pas née de la dernière pluie, et François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, ancien trotskiste et toujours franc-maçon.
Ceux que l'on ne verra plus : Vincent Peillon, Pierre Moscovici, Nicole Bricq, Geneviève Fioraso, Cécile Duflot, Philippe Martin.
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/04/valls-prend-les-m%C3%AAmes-et-recommence.html
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L’Ukraine va organiser des manoeuvres avec l’OTAN jusque dans les eaux de la mer Noire
Les Russes fantasmaient… L’Ukraine n’a jamais eu l’intention d’adhérer à l’OTAN. Sauf que le parlement ukrainien a approuvé aujourd’hui la tenue de manœuvres militaires conjointes avec les pays de l’Otan et de l’Union européenne entre mai et octobre sur son territoire, y compris dans les eaux de la mer Noire.Le texte a été approuvé par 235 députés, aucun élu n’a voté contre. Il ne faut surtout pas y voir une provocation envers les Russes quand on sait que la mer Noire est un des points sensibles où elle tient à avoir un contrôle. Alors que la Russie est en train de retirer ses troupes de la frontière ukrainienne, cette décision a de fortes chances de la rendre plus que jamais intransigeante et sur la défensive.
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Les casseroles de l'épouse de Manuel Valls
Anne Gravoin, l'épouse de Manuel Valls depuis 2010, pose ses valises à Matignon. Elle enchaîne les couacs depuis 2012 :
- En juin 2012. Dans les colonnes du Parisien, Anne Gravoin s'en prend à madame Ayrault, affichant à demi-mot son ambition de loger un jour à Matignon. "Une musicienne, c'est un peu plus glamour que Mme Ayrault, prof d'allemand dans la banlieue de Nantes !"
- Quelques mois plus tard, Le Canard Enchaîné affirme qu'Anne Gravoin aurait fait déloger des SDF présents aux abords de son immeuble parisien.
- A l'été 2013, L'Express raconte que la violoniste aurait fait pression sur son mari pour qu'il empêche la fermeture d'une boite de nuit du Cap d'Agde, qui appartient au père de Laeticia Hallyday. Le ministre dément et annonce son intention de porter plainte pour diffamation.
- Il y a deux semaines, Le Point rapportait qu'Anne Gravoin avait "été prise en flagrant délit de passe-droit". Elle aurait, en janvier dernier, "usé de ses relations pour faire sauter le P-V de stationnement d'une amie mal garée dans la rue du 11ème arrondissement où vit le couple".