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magouille et compagnie - Page 2190

  • Maître Jérôme Triomphe obtient la condamnation d’un militant LGBT auteur d’une menace d’attentat contre Civitas

    Civitas communique :

    En mai 2013, le secrétariat de Civitas avait été menacé d’un attentat à la bombe par un homme se présentant comme militant LGBT. La presse avait quelque peu évoqué le sujet. L’auteur des faits avait rapidement pu être identifié par la police.

    Le dossier a été plaidé le 24 octobre devant le tribunal de Grasse.

    Bertrand DEMIERE, l’auteur des faits, était présent et accompagné d’une dizaine d’amis du lobby LGBT.

    Le président du tribunal ne l’a pas ménagé, pas plus que le procureur. Le prévenu a vaguement tenté de contester avoir fait une alerte à la bombe en prétendant avoir simplement dit que « ça allait péter ».

    Il n’a convaincu personne.

    C’est Maître Jérôme Triomphe qui plaidait au nom des parties civiles, agissant au nom de Civitas et de notre secrétaire qui a reçu l’appel menaçant.

    Il a rappelé l’ensemble des éléments matériels qui démontraient la réalité des infractions commises, tant la reconnaissance de principe du prévenu, ses vagues contestations, que des déclarations circonstanciées et réitérées de la secrétaire de Civitas.

    Surtout, Me Jérôme Triomphe a  rappelé que le prévenu a prétendu s’être senti agressé par ce qu’il entendait à la télévision ou à la radio dans le cadre du débat sur le mariage des invertis.

    En plaidant, l’avocat de Civitas lui ai répliqué que nous n’avions pas du entendre la même chose puisque l’ensemble de la grande presse et des grands médias était totalement acquis à la cause du « mariage » homosexuel.

    L’avocat Jérôme Triomphe a également longuement souligné que s’il y avait bien des agressés dans cette absence de débat, c’étaient bien les opposants au « mariage » homosexuel :

    - agression par les FEMEN de pacifiques manifestants composés notamment de femmes et d’enfants aspergés de « sperme de Jésus » ;

    - agression par le gouvernement méprisant 700 000 pétitions réunies en 15 jours pour seulement réclamer un débat qui n’avait pas eu lieu ;

    - agression par le même gouvernement par le biais d’arrestations arbitraires et policières de manifestants pour le seul motif qu’ils portaient un T-shirt marqué du logo de la « manif pour tous » ;

    - agressions par l’association Act Up, emblématique de la cause que prétendait défendre le prévenu, appelant au meurtre des manifestants opposants au « mariage » homosexuel en appelant à préparer les planches et les clous.

    - agressions enfin par le prévenu dont l’avocat de Civitas a rappelé que, lorsqu’il avait appelé pour faire son alerte à la bombe, il avait une voix extrêmement calme et posée.

    L’avocat Jérôme Triomphe a terminé en indiquant que, contrairement à ce que pouvait penser le prévenu, CIVITAS n’avait rien contre sa personne, mais entendait faire constater sa qualité de victime afin que de tels comportements ne puissent pas tenter d’autres personnes.

    Le président du tribunal et le procureur ont été très attentifs et ont semblé réceptifs.

    Dans son réquisitoire, le procureur a souligné le caractère particulièrement inadmissible de la démarche du prévenu au prétexte de défendre ses opinions. Il a requis une amende de 500 €, ce qui, au regard de l’état d’impécuniosité du prévenu constituait une sanction certaine.

    Le tribunal a été beaucoup plus sévère que les réquisitions du procureur :

    le sieur DEMIERE a été condamné à trois mois d’emprisonnement avec sursis outre 300 € d’amende.

    CIVITAS et la secrétaire de l’association ont été reçus en leur constitution de partie civile et DEMIERE a été condamné à verser à chacun un euro symbolique qui était demandé outre 800 € au titre des frais d’avocat.

  • Ecotaxe et Ecomouv : corruption en vue ?

    Un député écologiste, François-Michel Lambert, a affirmé hier que le partenariat conclu par le gouvernement Fillon avec la société Écomouv' pour la collecte de l'écotaxe via des portiques électroniques allait conduire à "un scandale d'État". L'élu des Bouches-du-Rhône, vice-président de la commission du Développement durable de l'Assemblée nationale, interroge notamment le ministre de la Justice et le ministre des Transports 

    "sur les possibles faits de corruption et les nombreuses irrégularités qui auraient eu lieu durant l'appel d'offres, qui font l'objet d'une enquête préliminaire qui semble avoir été bloquée au parquet de Nanterre alors dirigé par le procureur Philippe Courroye".

    Le député réclame également des éclaircissements "sur les clauses du contrat qui sont extrêmement désavantageuses pour l'État d'un point de vue financier".

    L'écotaxe avait été voulue par le précédent gouvernement, qui avait passé contrat avec Écomouv' - une filiale de la compagnie italienne Autostrade per l'Italia à hauteur de 70 %, le reste du capital étant partagé entre Thales, SNCF, SFR, et Steria - créée spécialement en 2011 pour développer l'ensemble du dispositif et gérer la collecte de la taxe. L'écotaxe doit rapporter chaque année 1,15 milliard d'euros, dont 250 millions devant aller à Écomouv', 750 millions à l'État et 150 millions aux collectivités locales.

    David Assouline interroge:

    "Comment Écomouv a-t-il pu obtenir 20 % lorsque l'on sait que les traditionnels PPP ne décrochent en moyenne que 2 ou 3 % des recettes ?".

    Les sommes en jeu sont considérables et une partie sera récoltée en espèce via des bornes de rechargement du crédit autorisant le véhicule à rouler. Vous pouvez le vérifier sur le site en cliquant sur le lien du bas « Ecomouv’ met en place le dispositif » à  02:47. Le siège d’Ecomouv’ à Paris est au 37 rue de Surene dans le 8ème arrondissement, à deux pas de l’Elysée, à un seul du ministère de l’intérieur et juste en face de la Direction générale des collectivités locales dont l’entrée est au 2 place des Saussaies.

    Ecomouv’ récupère des espèces en petites coupures et son siège est à proximité immédiate d’un lieu fréquenté par des hommes politiques, dont ceux qui lui ont permis de décrocher le contrat. Cette promiscuité est on ne peut plus louche...

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/ecotaxe-et-ecomouv-corruption-en-vue-.html

  • Coucou les revoilà ! Miracle ! L’UMP reparle !

    Tribune de Michel Geoffroy.
    On les croyait en hibernation pour cause de primaires à l’UMP. Ou bien d’ennuis judiciaires pour Nicolas Sarkozy. Mais non. Le naufrage socialiste annoncé et la perspective des prochaines municipales les ramènent à la vie ou, plus exactement, à la parole. (MG)
    Miracle ! L’UMP reparle !
    On n’avait pas trop entendu l’UMP lors des grandes manifestations contre la loi Taubira. Il est vrai que M. Copé se déclare maintenant personnellement favorable au mariage homosexuel.
    Mais voici que F. Fillon se lance et affirme qu’entre un candidat socialiste et un candidat du Front national il choisirait le moins doctrinaire. Quelle audace ! Quelle aubaine aussi, puisque la gauche, en s’emparant de la phrase – pourtant prudente – lui fait de la bonne publicité. Pensez : Fillon tend la main au diable frontiste !
    J.-F. Copé, soucieux de ne pas se laisser ainsi distancer dans la course aux petites phrases, s’empresse alors de se déclarer pour une réforme du droit du sol. On ne sait pas trop laquelle, à vrai dire, puisqu’il annonce un groupe de travail sur le sujet qui doit rendre ses conclusions dans quelques mois. Mais qu’importe ! Pour un homme qui, si l’on en croit les sondages, serait mal aimé des Français (73% des personnes interrogées auraient une mauvaise opinion de lui, selon un sondage BVA/Aujourd’hui en France/Le Parisien publié le 27 octobre 2013), voilà assurément un bon moyen de faire parler de soi. Seule la communication compte !
    Mais, hélas, voici que N. Sarkozy, de sa retraite, affirme à son tour qu’il faut réformer le droit du sol.
    À qui la prochaine annonce ?
    Les apprentis surfeurs
    Cet assaut de postures et de petites phrases qui éclosent au sein de l’UMP n’abuse personne. Sentant l’opinion se radicaliser – c’est-à-dire identifier et rejeter de plus en plus clairement la racine du mal qui ronge notre pays – les caciques s’efforcent de surfer sur un mécontentement désormais national et non plus seulement populaire.
    Mais personne n’y croit plus vraiment.
    Car cette « droite » implose et n’a plus de chef capable d’imposer une ligne politique claire. Si la défiance caractérise l’opinion vis-à-vis du pouvoir socialiste, une majorité de Français ne fait pas pour autant confiance à l’ex-majorité pour rétablir la situation. Elle reste aussi partagée sur la personne de Nicolas Sarkozy qu’en 2012.
    Les électeurs ont de la mémoire
    Car les électeurs de droite n’ont que trop entendu, depuis 1986, toutes ces belles  promesses électorales destinées à les séduire. Tous ces programmes « de rupture » contre tout : contre le socialisme, contre l’insécurité, contre le fiscalisme, contre l’Etat providence, contre l’immigration irrégulière, contre l’échec scolaire, contre Bruxelles. Mais on attend toujours les ruptures promises.
    En revanche, la « droite » au pouvoir n’a eu de cesse de vouloir ressembler à la gauche et d’en rajouter curieusement par rapport à ce qu’elle dénonçait quand elle se situait dans l’opposition. Comme le déclarait l’historien Pierre Nora : « On oublie parfois combien la droite a contribué à faire entrer dans les institutions les idées de gauche, notamment pour tout ce qui touche au modèle social » (interview au journal Les Echos du 4 octobre 2013).
    Mais les électeurs l’oublient de moins en moins, eux. Mauvaise nouvelle pour MM. Fillon, Copé, Juppé ou Sarkozy !
    Le devoir de mémoire
    Les électeurs n’oublient pas la progression continue des déficits, des prélèvements publics et du chômage sous la gauche comme sous « la droite ». Ils n’oublient pas que l’immigration et l’islamisation, malgré toutes les promesses, n’ont fait que s’accentuer, et la situation des banlieues qu’empirer, malgré les millions qu’on y a déversés.
    Ils n’oublient pas que « la droite », la première, a interdit la préférence nationale avec la loi Pleven de 1972 ; qu’elle en a rajouté sur les lois liberticides votées par la gauche, avec celles sur l’homophobie ou le génocide arménien, et qu’elle n’a jamais remis en cause la loi Fabius/Gayssot comme elle l’avait pourtant promis ; que c’est N. Sarkozy qui s’est fait le promoteur de la « discrimination positive » et de « l’islam à la française » aux dépens des Français de souche.
    Les électeurs n’oublient pas non plus qu’aucun des « superflics » placés à la tête du ministère de l’Intérieur depuis 1981 n’a su enrayer la progression de l’insécurité et de la violence, pas plus que les « réformes de la justice » successives. Ils n’oublient pas que « la droite » leur a aussi imposé un traité européen qu’ils avaient refusé par référendum.
    Ils n’oublient pas enfin le mépris et les invectives dont cette droite a toujours fait preuve vis-à-vis de l’électorat du Front national, pour complaire à l’oligarchie médiatique et àAlain-Juppe ses maîtres.
    La Grande Prostituée
    À droite comme à gauche, l’oligarchie commence à sentir venir le désastre électoral. Elle ressort alors du placard politique, dans la panique, les solutions qu’elle n’a jamais eu le courage de mettre en œuvre quand elle exerçait le pouvoir. Par quel miracle réussirait-elle à le faire maintenant que la situation lui échappe ?
    Telle une vieille prostituée, outrageusement fardée pour cacher ses rides et ses maigres atours, l’oligarchie politique arpente encore les trottoirs pour séduire une nouvelle fois l’électeur. Comme au temps de sa jeunesse.
    Mais les temps ont changé. La vieille prostituée, devenue sourde, n’entend pas l’énorme rire que provoque désormais son apparition sous la lumière du lampadaire. Ni la colère politique qui monte des profondeurs du pays.
    Michel Geoffroy, 28/10/2013
    http://www.polemia.com/coucou-les-revoila/

  • Une militante de l’Unef avoue une agression imaginaire

    PARIS (NOVOpress) - Patatras pour la gauche, plusieurs semaines après avoir fait croire à des violences contre elle, une militante de l’Unef reconnait que cette agression “raciste” était parfaitement imaginaire. Elle est même poursuivie pour “dénonciation de délit imaginaire”. Un aveu qui tombe au plus mal pour certains journalistes qui tiennent tant à faire passer ces militants pour des anges, victime d’une extrême droite fantasmée et inexistante…

    http://fr.novopress.info/143930/une-militante-de-lunef-avoue-une-agression-imaginaire/

  • La chute annoncée de la Morgan Chase

    Que se passe-t-il autour de la JP Morgan Chase ? Hier toute-puissante, elle est quasi agonisante. Goldman Sachs, comme le Trésor américain, jouent avec le feu. Celui qui annonce les guerres.

    Les coups pleuvent sur la prin­cipale rivale de la ban­que Goldman-Sachs. Le dé­but de ses malheurs survint en mai 2012 dans l’affaire connue sous le nom de « la baleine de Londres ». Un des traders de la direction des investissements, Bru­no Iksil, de la banque, basée dans la City, avait pris des positions tellement importantes que cela s’était vu, qu’il s’était fait contrer par des spéculateurs avisés et que la JP Morgan avait dû abandonner ses positions en perdant 6,2 milliards de dollars.

    Des poursuites soudaines et très coûteuses
    De ce jour funeste pour elle, il semble que la banque ait perdu tous ses appuis politiques. Et des dizaines d’actions judiciaires lui ont été in­tentées, alors que les autorités de con­trôle, pour l’heure, ne se sont pas montrées particulièrement vindicatives contre le monde de la finance, si l’on excepte Madoff qui n’était qu’un petit poisson dans la piscine aux requins.

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  • La banalisation du désordre

    Lu sur Politique Magazine :

    "La diffusion d'une publicité vantant l'intérêt du préservatif n'a aujourd'hui plus rien de choquant. Ce qui exaspère le peuple souverain, en revanche, c'est que l'Eglise catholique, malgré son nouveau pape pourtant surprenant, refuse toujours de cautionner la chose... En fait, diront les libres penseurs pour se dédouaner à propos de l'usage du préservatif, il ne s'agit pas tant d'inciter les hommes à copuler que de leur offrir la possibilité de le faire en toute sécurité. Nous vivons dans une société vraiment très éclairée...

    Mais en diffusant ce genre de publicité, on ne se rend même plus compte à quel point le vagabondage sexuel est devenu un acquis. Plus grave, sur les affiches ad usum populi qui font l'apologie du condom, on exhibera de préférence deux hommes s'embrassant à bouche que veux-tu. Ainsi, banalise-t-on l'homosexualité en la plaçant au même rang que les relations hétérosexuelles. On observera, par ailleurs, que dans chaque émission populaire, il est convenu à présent de placer un couple homo. C'est par ce type d'imposture que l'on fait évoluer les mœurs. [...]

    C'est de cette manière que l'on façonne les esprits dans les sociétés sans Dieu, sans âme et sans scrupule. La banalisation insidieuse fait que l'on s'habitue au pire, sans même s'en rendre compte. Et l'on admet à présent, c'est un acquis, que la jeunesse se drogue impunément (d'où les salles de shoot), que l'on tue des bébés dans le ventre de leur mère, que l'on brûle des voitures à la première occasion, ou que l'on se mette en grève à la moindre revendication en détruisant l'outil de travail et en séquestrant les patrons. On ne s'émeut plus des drames qui jalonnent les pages de nos journaux. La mort, sur laquelle on s'arrêtait encore avec piété quand la société était civilisée et cultivait des valeurs qui échappaient aux mouvances politiques, n'intéresse plus personne, sauf quand elle relève du sensationnel.

    Ce qui n'est pas encore banalisé, en revanche, c'est la révolte d'une France qui se réveille enfin. On en a perçu les prémices à l'occasion du mariage obscène. On le voit aujourd'hui avec des taxes inacceptables qui viennent ajouter à l'exaspération des masses laborieuses.

    Mais la gauche au pouvoir n'est pas sans ressources. Désarçonnée un moment par ce phénomène inédit, elle s'est rapidement ressaisie et a mis au service de la censure tout un arsenal répressif. La tolérance dont elle se targuait tant quand elle était dans l'opposition, et sans laquelle elle n'aurait jamais eu d'existence légale, n'est plus aujourd'hui qu'un souvenir. Voilà qui n'est quand même pas banal."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • LES PIEDS-NOIRS, CES PELES, CES GALEUX… – Mais une communauté que l’on courtise !

    Roger Vétillard*

    Coïncidences? En moins de 4 mois, sont apparus des libellés critiquant voire, pour reprendre un mot à la mode, stigmatisant les pieds-noirs. Imaginons les réactions que de tels faits auraient entraîné si d’aventure un autre groupe humain avait subi le même traitement.

    Reprenons tout cela

    1. Le lundi 8 juillet 2013 dans le journal de France Inter, le journaliste Frédéric Météseau demande à Thomas Guénolé – politologue – de commenter une déclaration de Christian Estrosi, maire de Nice, qui avait dit le même jour sur I Télé et Europe 1 que « les Roms sont souvent des étrangers en situation irrégulière et… qu’à partir du moment où ils envahissent sans droit ni titre et par effraction des terrains de football comme la semaine dernière, je considère que ce sont des délinquants »…
    Réponse de Thomas Guénolé : « C’est un fait que, culturellement, le racisme est quand même plus développé dans le Sud de la France. Cela s’explique en partie, faut dire les choses, par le fait qu’il y a une très forte communauté pied-noir, dans le sud de la France. »
    Et quand des correspondants lui demandent de s’expliquer, il dit tout simplement : » Le présentateur du journal m’a demandé pourquoi le racisme semblait plus présent dans le sud de la France. J’ai avancé comme élément d’explication la présence beaucoup plus forte des Pieds-Noirs dans cette partie du pays. Si le journaliste m’avait invité à expliciter mon propos sur ce point, j’aurais signalé le constat historique à l’appui de cette analyse : à savoir que dans la vie politique française, le vote d’extrême-droite est surreprésenté dans l’électorat pied-noir. Pour autant, je n’ai pas dit une ânerie de type » Tous les Pieds-Noirs sont racistes » : ç’aurait été une pure sottise. En effet les contre-exemples sont faciles à trouver : je pense ainsi à Albert Camus. »

    2. Le mercredi 16 octobre, Eva Joly, ancien magistrat, ex-candidate à la présidence de la République, déclare sur I Télé « Si nous ne sommes pas capables d’intégrer quelques dizaines de milliers de Roms alors que nous avons intégré, en 1962-63, un million de pieds-noirs…». Cela entraîne des réactions indignées d’associations de Français d’Algérie, des partis politiques de droite et aussi de responsables socialistes tels Julien Dray.
    Et puis, sur le site de la LDH (Ligue des droits de l’homme), un bref article non signé écrit qu’il est difficile de trouver à redire dans ces paroles et conclut que ces déclarations n’ont rien d’un amalgame.

    3. Le jeudi 17 octobre 2013, Michel Delarche sur son blog publie un article sous le titre « je ne suis pas raciste, mais… ». Bien sûr cela se veut du second degré, mais écrire que « cela fait plus de cinquante ans que ces gens-là [les pieds-noirs] sont arrivés chez nous et ils ne se comportent toujours pas comme des vrais français. Les vieux, ils n’arrêtent jamais de parler de « comme c’était bien là-bas ». Mais si c’était mieux « là-bas, ils n’ont qu’à y retourner « là-bas », (il y a 40 lignes du même style), n’est pas complètement candide. Et cela a suscité des réactions dont beaucoup restent au premier degré.

    4. Faut-il adjoindre à cette liste l’amendement à l’article 33 de la loi de programmation militaire, présenté le 21 octobre 2013 au Sénat par Mme Joëlle Garriaud-Maylam, (née le 20 mars 1955 à Marnia en Algérie, membre du groupe UMP au Sénat) qui exclut les harkis de souche européenne (dont la plupart étaient pieds-noirs) du bénéfice de l’allocation de reconnaissance ?

    Que penser de tout cela ?

    Chacune des déclarations peut faire penser à une expression maladroite. Mais ce qui attire l’attention, c’est la répétition récente d’expressions sans bienveillance et la référence politique insidieuse.

    Thomas Guénolé se réfère explicitement à l’enquête du CEVIPOF. Cet organisme a publié en Mars 2012, avant les élections présidentielles une étude sur le vote pied-noir. Au premier tour, 28% des pieds-noirs et 24% de leurs descendants, auraient voté pour la présidente du Front national alors qu’Ils seraient 26% (pieds-noirs) et 31% (descendants) à se prononcer pour François Hollande et 26% (pieds-noirs) auraient voté pour Nicolas Sarkozy au premier tour, alors que les intentions de vote de leurs descendants en faveur du président sortant plafonnent à 15%. Le total des candidats centristes recueillerait 9% du vote des rapatriés et 14% des voix de leurs descendants.

    Marine Le Pen a obtenu 17,9% des voix, Nicolas Sarkozy 27,18% et François Hollande 28,63% des voix au 1er tour des dernières élections présidentielles. Ce que l’on peut noter, c’est que les pieds-noirs voteraient proportionnellement comme le reste de la communauté nationale pour Hollande, Sarkozy et les centristes, ce qui indique donc que ce sont les autres candidats d’extrême-gauche qui ne bénéficient pas de leurs voix. Il existerait donc une discrète surreprésentation du vote Fn dans la communauté « pied-noir » aux dépens de l’extrême-gauche, mais est-elle liée comme le pense le politologue à du racisme ?

    D’une part, cette surreprésentation n’est pas bien grande, d’autre part il faut intégrer l’histoire et la mémoire de cette communauté qui a eu à souffrir de la responsabilité des gaullistes dans leur exil en 1961-1962, des positions des groupes gauchistes lors de la guerre d’Algérie et à leur arrivée en France, de l’absence de compassion des ONG habituellement promptes à s’émouvoir, alors que Jean-Marie Le Pen et ses amis ont été plus proches d’eux.

    Les PN sont-ils plus racistes que leurs compatriotes français ?

    Dans une telle affirmation, il y a une part d’ignorance, une part de lieux communs et aussi sinon de mauvaise foi, du moins de raisonnement commode. Il y a pêle-mêle dans cette conception erronée de la vie dans l’Algérie d’avant 1962 un anachronisme évident, une mauvaise connaissance des rapports intercommunautaires, de la vie politique française au siècle dernier et de l’histoire de l’Algérie de 1830 à 1962.

    On pourrait faire un cours d’histoire à ce sujet, mais rappelons simplement qu’en 1830, le comte Louis de Bourmont et le dey d’Alger Hussein Pacha ont signé une convention reconnaissant la souveraineté de la France sur l’Algérie. L’article 5 de cet accord garantissait le libre exercice des religions et notamment de la religion musulmane dont les fidèles conservaient leur statut juridique et social, c’est-à-dire qu’ils continuaient à être soumis à la « charia ». Dès lors il y avait inévitablement 2 communautés dans le pays, celle qui relevait du droit français (dont la communauté juive à partir de 1871) et l’autre. Et c’est la IIIème République, qui a refusé d’accorder une pleine citoyenneté aux musulmans.

    La cohabitation des communautés était moins conflictuelle que celle que nous vivons dans certains quartiers de la France d’aujourd’hui. Les fêtes chrétiennes, juives et musulmanes étaient célébrées par tous. Personne ne s’offusquait de voir des femmes voilées dans les espaces publics. En rappelant cela, je veux simplement dire qu’il y avait une tolérance réciproque qu’il est difficile de retrouver aujourd’hui.

    Il n’y avait pas, comme le confirme Mohammed Harbi – historien nationaliste algérien – un système social qui aurait pu s’apparenter à l’apartheid sud-africain. Bien sûr les uns parlaient des « bougnoules » ou des « bicots » et les autres de « gaouri », de « roumi » ou de « youdi », mais à Bab El Oued, à la Casbah, et dans la plupart des villes de l’intérieur, Européens et indigènes vivaient côte à côte. Les choses étaient autres dans le bled ou dans les grandes villes, là où une communauté était bien plus nombreuse que l’autre.

    Pourquoi donc les pieds-noirs qui retournent en Algérie sont-ils accueillis avec autant de chaleur? Pourquoi donc les Algériens qui ont vécu en Algérie française recherchent-ils en France le contact avec les Français qui ont traversé la Méditerranée? Les pieds-noirs ont du mal à pardonner à ceux qui les ont chassés de leur pays natal, au FLN et aux dirigeants algériens qui sont toujours au pouvoir. iIs n’en veulent pas au peuple algérien. Ce n’est pas du racisme, c’est plutôt de la rancune.

    Quant aux propos d’Eva Joly, reconnaissons que comparaison n’est pas raison. Elle qui postulait à la présidence de la République Française, méconnaît l’histoire de son pays d’accueil. Les pieds-noirs sont des Français de souche ou issus de Français naturalisés depuis plusieurs générations. Ils ont montré leur patriotisme au cours des Guerres Mondiales. Ils coulaient rester Français sur leur terre natale. Les circonstances historiques les conduits à se réfugier en France métropolitaine. Ils ont réussi à s’y intégrer en quelques années, même s’ils gardent une nostalgie de leurs jeunes années.

    Les Roms sont une population venue de l’Inde il y a plus de 9 siècles. Ils sont plus de 10 millions en Europe (Bohémiens, Tziganes, Gypsies, Gitans, Romanichels, Manouches). Ils ont conservé leur langue, leur culture, leur mode de vie. Ils ne connaissent pas les frontières et se définissent comme des « voyageurs » ou des « gens du voyage ». Dans les pays où ils sont nombreux, ils ont créé des partis ethniques. Dans plusieurs pays de l’est européen, il y a ou il y a eu dans un passé très récent des ministères chargés des affaires tziganes ou bohémiennes. Pendant la période communiste de ces pays, les Roms furent interdits de bouger, de partir à l’aventure sur les routes et les chemins ; tous à l’usine, aux champs et sur les chantiers. Gare au «parasitisme» qui les conduisait tout droit dans les «camps de rééducation à régime sévère». Pendant un demi-siècle on n’entendit plus parler des Roms de derrière le « Rideau de fer». Et pourtant, 2 générations plus tard, après un demi-siècle de régime soviétique, ils sont revenus à leurs traditions.

    Vouloir comparer des Français d’Algérie venus ou revenus dans la mère patrie où ils se sont rapidement intégrés n’est pas pertinent. De la part d’un ancien magistrat qui avait pour profession de tenter de faire la part des choses, cette analyse superficielle et simpliste est inquiétante. Madame Joly prouve une nouvelle fois qu’elle n’est pas encore tout à fait intégrée à la culture et à l’histoire de la France.

    Lorsque la LDH lui emboite le pas, elle ne fait pas une analyse subtile et laisse apparaître tout le parti-pris qui est le sien. Elle démontre qu’elle n’est qu’une entreprise politique nullement préoccupée des droits de l’homme, toute entière tournée dans une dialectique unilatérale et en dépit de sa profession de foi, sans aucune empathie pour un groupe humain déraciné dans la violence.

    Le texte de Michel Delarge et les réactions suscitées sur son blog, suggèrent plusieurs remarques : se serait-il permis de stigmatiser une autre population, même en employant le second degré ? Sans parler des Roms, des Juifs ou des Arméniens, mais des Portugais ou des Vietnamiens ? Il est trop facile de se réfugier derrière la dérision et l’humour.

    Les pieds-noirs, quel poids électoral ?

    Au terme de cette réflexion, on peut identifier la cause de cette nouvelle mode qui met les Pieds-Noirs au centre de l’actualité. L’étude du CEVIPOF est importante : elle met en évidence le poids de l’électorat pied-noir, évalué à 3200 000 personnes, soit 7,3% des votants potentiels. Dans certaines régions ce poids est encore plus important : 15% en Languedoc-Roussillon, 13% en PACA, 11% en Midi-Pyrénées. Et le vote pour le Fn est légèrement surreprésenté. Mais si l’on compare le vote des pieds-noirs dans les régions du sud à ceux des « non pieds-noirs » le différentiel est moins significatif. Et dans les régions du nord ou de l’est le vote pied-noir est peu différent de celui des « non pieds-noirs ».

    Ainsi derrière des remarques en apparence rationnelles, apparaît une préoccupation politique qui compte-tenu de la montée du Fn en 2013 dans les sondages va devoir être révisée.

    * Roger Vétillard, notre collaborateur, spécialiste de la guerre d’Algérie est l’auteur de deux ouvrages faisant référence, « Sétif, Mai 1945, Massacres en Algérie » Ed de Paris et « 20 Août 1955, un tournant dans la guerre d’Algérie » Ed Riveneuve. Un nouvel ouvrage sur un des autres aspects importants de la Guerre d’Algérie est en cours de publication.

    http://www.metamag.fr/metamag-1648-LES-PIEDS-NOIRS-CES-PELES-CES-GALEUX%E2%80%A6.html

    via http://www.altermedia.info/france-belgique/ethnomasochisme/les-pieds-noirs_87925.html#more-87925

  • Un gouvernement girouette et un peuple qui gronde

    Par Julien Rochedy, directeur national du FNJ

    Il est déplorable de devoir constater à quel point le gouvernement qui préside aux destinées de la France ne sait plus du tout où il va. Nous avions déjà connu un peu cela sous Nicolas Sarkozy, lui qui avait débuté son quinquennat par une politique semi-keynésienne (surtout en faveur du pouvoir d’achat des aisés) pour le terminer sur une politique d’austérité aggravée, au point (rappelez-vous) qu’une boutade sous l’ère Sarkozy était : « Le Président a passé la seconde étape de son mandat à défaire ce qu’il avait fait dans la première ».

    Mais si c’était déjà ridicule sous Sarkozy, on dépasse toutes les bornes avec Hollande. Les palinodies de son gouvernement, notamment en matière fiscale, vont devenir un vrai cas d’école. On ne compte plus les mesures annoncées qui finalement sont supprimées sous la pression ou modifiées au dernier moment, au point que les Français n’y comprennent plus rien du tout. La seule chose qu’ils voient et qu’ils ressentent en revanche, c’est que ce gouvernement cherche par tous les moyens à leur faire les poches, sans cohérence et, surtout, sans justification.

    Cela nous oblige tout de même à répéter la vérité aux Français à propos du racket fiscal qui ne finit plus d’augmenter depuis l’été 2011 : si nous sommes tous touchés aujourd’hui par une hausse aberrante des prélèvements obligatoires, c’est pour satisfaire à la fois l’Union européenne, qui demande toujours plus d’austérité pour sauver son euro qui lui est si cher ; c’est pour le plus grand bonheur des banques qui se gavent avec les intérêts qu’elles prennent lorsqu’elles prêtent aux États à 3, 4, 5 %, alors que la BCE leur prête gratuitement à 1 % ; et c’est enfin pour financer nos acquis sociaux qui, un jour ou l’autre, deviendront OBLIGATOIREMENT infinançables à cause du chômage qui explose et à cause de l’immigration massive.

    Alors, les Français grondent, et ça se voit et s’entend de plus en plus. La colère, cette semaine, est venue de la Bretagne rebelle, celle qui ne veut pas crever, qui ne veut plus payer toujours plus de taxes et d’impôts alors que ses emplois disparaissent à cause de la concurrence déloyale que permet l’Union européenne. C’est pourquoi nous, au Front National, nous avons soutenu et soutenons les bonnets rouges. Ils ont le droit de laisser exploser leur colère, car effectivement cette situation est devenue insupportable.

    Mais nous avons aussi, en tant qu’hommes politiques, à appuyer là où ça fait mal (donc dire la vérité) et à proposer des solutions. Celles-ci sont claires comme de l’eau de roche : tant que nous resterons dans cette Union européenne sans protection et avec son euro cher, tant que nous nous ne protégerons pas nos emplois, tant qu’à nouveau l’État stratège en France ne pourra pas relancer l’économie et tant que nous accepterons sur notre territoire des milliers d’immigrés chômeurs qui coûtent une fortune à nos comptes sociaux, alors oui, nous continuerons à toujours payer plus d’impôts.

    Il faut donc dire aux Français, qui grondent avec raison : « la voie qu’ont empruntée l’UMP et le PS amène obligatoirement à l’étouffement de notre économie. Vous en doutiez ? Regardez à présent. Si vous voulez respirer à nouveau et ne payer que ce qui est raisonnable, il va falloir que vous vous rangiez à nos opinions, les seules qui peuvent changer véritablement la donne. »
    En attendant, difficile d’imaginer que la colère populaire va cesser. Jusqu’où va-t-elle aller ? Allons-nous assister à de nouvelles jacqueries, peut-être même à quelque chose de plus grave ? Nous ne savons pas. Ce que nous savons en revanche, c’est qu’il va falloir changer, et vite. Et ce changement, il s’appelle Marine Le Pen et rien d’autre.

    Source Article  http://www.nationspresse.info/libres-propos/un-gouvernement-girouette-et-un-peuple-qui-gronde

    http://www.altermedia.info/france-belgique/nationspresse/un-gouvernement-girouette-et-un-peuple-qui-gronde_87955.html#more-87955

  • Proche-Orient, la NSA écoute grâce à la complicité des dirigeants arabes

    L’officier supérieur américain à la retraite, Tristan Ash, spécialiste de la lutte anti-terroriste, a dévoilé les dessous du «monde secret», révélant que tous les pays du Moyen-Orient, leurs présidents, leurs dirigeants et leurs partis, sont mis sur écoute d’une manière quotidienne, sans distinction entre ami ou ennemi. L’ancien officier américain a précisé que le Hezbollah est le seul parti qui ne possède pas une empreinte électronique permettant qu’il soit espionné, car il utilise son propre système de télécommunication filaire. Il précise, cependant, qu’un grand nombre de responsables du parti utilisent, bien que prudemment, du matériel de communication sans files, ce qui permet de collecter des informations pour éviter que les services de renseignements ne se retrouvent dans un noir total. Mais ces services savent que les renseignements collectés sur le Hezbollah grâce à la surveillance électronique restent en deça du niveau requis.
    M. Ash a indiqué qu’il est impossible de surveiller toutes les communications au Moyen-Orient sans la complicité des autorités locales, «qui facilitent, pour la plupart, notre mission.» «Toutefois, nous avons parfois besoin d’une équipe de travail sur le terrain pour installer du matériel de surveillance dans certains endroits ou des fréquences VHF-UHF, qui nous permettent de collecter les données nécessaires», a-t-il ajouté.
    L’ancien officier américain a révélé qu’après les attentats du 11 septembre 2001, des ordres ont été donnés pour transformer toutes les ambassades américaines dans le monde en centres d’écoute. Les missions diplomatiques ont été équipées de matériels de haute précision, de sorte que l’on retrouve, à l’intérieur de chaque chancellerie, des bases semblables à celles de la NASA.
    Et M. Ash de poursuivre: «Les gigantesques systèmes d’analyse des services de renseignements internationaux disposent d’un vaste lexique. Si, par exemple, des mots tels que missile, Israël, Hezbollah ou Al-Qaïda, ainsi qu’un grand nombre d’autres expressions, sont utilisés dans des conversations, les communications sont envoyées pour analyse et entrent dans les bases de données, avant que des recommandations ne soient émises pour décider de l’action à prendre».
    L’officier à la retraire a conclu en précisant que la surveillance électronique ne se limite pas uniquement aux questions militaires ou pour faire avorter des attentats terroristes avant qu'ils ne se produisent. Ils portent également sur l’espionnage industriel. La technologie a ainsi été utilisée pour connaitre les intentions des Arabes en matière d’économie, de pétrole et d’achat de matériel militaire.

    Gilles Munier

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlFuyAAVZVcZunNJz.shtml

  • En un an, 30% de salariés low cost en plus en France

    Autorisé par le droit européen, le recours à des travailleurs dits « détachés » venus de toute l’Europe explose. Au prix de nombreux abus.

    Ne tirez plus sur le plombier polonais : la France, à présent, doit composer avec des maçons bulgares, des cueilleurs roumains ou des chauffeurs de poids lourds slovaques. Des salariés que l’on appelle « détachés », censés travailler pendant quelques semaines ou quelques mois dans un autre pays, en conformité avec la directive européenne sur le détachement. Leur rémunération nette est alignée sur celle de la branche dans laquelle ils travaillent.

    En revanche, leurs cotisations sociales sont versées dans leur pays d’origine. Avec de solides économies à la clé : en 2011, les seules charges patronales se montaient à 38,9% du salaire en France, mais à 6,3% à Chypre… De la main-d’œuvre low cost, comme les centaines de travailleurs (polonais pour la plupart) qui ont été embauchés sur le chantier de l’EPR à Flamanville. Nombre d’entre eux étaient salariés de la société Atlanco, dont l’une des filiales est à Chypre.

    Concurrence faussée

    Ce procédé reste difficilement quantifiable, car il est sous-déclaré. Une chose est certaine, il n’est plus marginal.

    En 2011, la Direction générale du travail a recensé 145.000 salariés détachés, pour un nombre d’heures équivalant à 21.000 jobs à temps plein (+30% par rapport à l’année précédente).

    Et elle a estimé à 300.000 le nombre réel de travailleurs détachés. Plusieurs fédérations professionnelles ont alerté les pouvoirs publics. Au printemps, deux rapports parlementaires sont parus sur le sujet : celui d’Eric Bocquet au Sénat, et celui cosigné par Gilles Savary, Chantal Guittet et Michel Piron à l’Assemblée nationale….

    Challenges via http://fortune.fdesouche.com/331531-la-france-un-pays-au-bord-de-linsurrection#more-331531