magouille et compagnie - Page 2488
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Comment la C I A prépare les révolutions colorées
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Le complot Obama
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Algérie : une bombe a fragmentation !
Dans le cadre de son travail, Antoine Corcelles se rend régulièrement en Algérie. Il décrit pour Monde et Vie la situation de ce pays qu'il connaît bien.
☞ Monde et Vie : Vous vous rendez régulièrement en Algérie et connaissez bien ce pays. Se dirige-t-il vers un bouleversement comparable à ceux de Tunisie ou d'Egypte ?
Antoine Corcelles : Pour l'instant, cela bouge fortement, mais il est difficile de discerner s'il s'agit d'un mouvement général ou d'émeutes de la faim locales et sporadiques. La société algérienne est plus diversifiée, géographiquement, que la société tunisienne. Les pôles urbains importants y sont beaucoup plus nombreux, et chacun reste un peu coupé des autres.
☞ N'y trouve-t-on pas aussi une plus grande diversité ethnique? Je pense par exemple aux Kabyles, aux Chaouias...
Lorsqu'un système est contesté, il se crée d'abord une sorte d'union sacrée de ses opposants. Par la suite, si le système FLN venait à imploser, les disparités que vous évoquez pourraient ressurgir d'une manière virulente, que ce soit le problème kabyle, ou d'autres qui sont moins connus ou cités : le Mzab, autrement dit la région de Ghardaïa, par exemple, a déjà une autonomie de comportement. L'implosion ferait alors l'effet d'une bombe à fragmentation, avec des effets multiples, régionaux, ethniques, culturels... Des clivages sociaux « à l'occidental » se sont aussi développés dans la société algérienne, entre bourgeois, ouvriers, classes moyennes, patronat, etc. De tous les pays d'Afrique du nord, l'Algérie est sans doute le plus proche de l'Europe et de la France.
☞ Même par rapport au Maroc ?
Oui, car aussi prégnante qu'y soit la religion et influent l'islamisme, la société reste assez « laïque » et les domaines politiques et religieux ne s'y confondent pas. Au Maroc, où le roi est le Commandeur des Croyants, islam, société et pouvoir politique sont liés - peut-être, d'ailleurs, pour le plus grand bien de la paix sociale. En Algérie, le distinguo est constant. Ce pays a beaucoup plus hérité de la période française qu'on ne le pense. On n'y invoquera pas, comme dans d'autres pays, une loi religieuse pour condamner un comportement civil ; pas officiellement, du moins. Un préfet me disait : « Nous avons dans les préfectures des directeurs des affaires religieuses, mais ceux qui administrent la religion ne sont pas ceux qui la pratiquent. »
C'est une réflexion typiquement occidentale : il faisait bien le distinguo entre ces fonctionnaires chargés d'administrer la religion et les croyants. Ce n'est pas le même monde...
☞ La fracture est-elle nette entre le FLN et le peuple, existe-t-il un fossé entre une Algérie « d'en haut » et une Algérie d'« en bas » ?
Oui. Il existe indiscutablement une bourgeoisie, culturellement forte et marquée par l'Amérique. J'ai constaté qu'alors que les enfants du peuple viennent étudier en France, ceux des dignitaires vont aux États-Unis. Le petit peuple, qui souffre et qui a faim, a peu d'estime pour ces dignitaires du régime et accuse les associations d'anciens combattants de regrouper des gens qui n'ont jamais combattu et restaient derrière les frontières pendant la guerre d'indépendance.
☞ Le peuple a faim et pourtant l'Algérie est assise sur des ressources d'or noir considérables. Où va l'argent ?
Les gouvernants ne s'oublient pas, mais le gouvernement investit aussi beaucoup dans les infrastructures. L'argent qui rentre grâce au pétrole a permis par exemple de rénover l'aéroport d'Alger avec une débauche de luxe qu'un pays pauvre ne pourrait pas s'offrir; mais le peuple ne se rend pas à l'aéroport d'Alger. De même, l'autoroute Maroc-Tunisie est une belle réalisation, mais les gens ne l'utilisent pas. À côté de ces réalisations, on importe tout, notamment les produits agricoles, et les efforts réels consentis pour les infrastructures n'apportent de solution ni à la montée des prix, ni aux difficultés d'approvisionnement. On parle d'émeutes de la faim et le mot n'est pas trop fort. Ce sont en tout cas des émeutes de la misère. Les mouvements islamistes prospèrent sur cette pauvreté, en y remédiant et en aidant vraiment la population. Je pense toutefois qu'il n'y a pas de corrélation entre terrorisme et pratique religieuse, j'ai même remarqué le contraire. Dans le Mzab, par exemple, on n'a pas déploré un mort pendant les dix ans de ce qu'on appelle la guerre civile algérienne. Les habitants expliquent qu'ils sont suffisamment religieux pour ne pas avoir besoin d'être islamistes. Ce qui tend à montrer que les comportements politiques diffèrent au sein du monde islamique. Les gens n'aiment pas les barbus venus d'Arabie Saoudite, qu'ils appellent les « Afghans », parce qu'ils se sont battus en Afghanistan ou en Irak.
☞ L'Algérie importe les produits agricoles, alors qu'elle-même était jadis un grenier à blé...
À cet égard, je me rappelle d'un article de L'Écho d'Oran dont l'auteur écrivait que du temps des Français, l'Algérie était auto-suffisante dans le domaine alimentaire. « Que penser, demandait-il, d'un régime qui n'aura su que fabriquer des assassins d'enfants ? » Comme je m'étonnais de cette audace auprès d'un collaborateur du même journal, celui-ci m'a répondu : ici on écrit tout ce qu'on veut, mais de temps en temps on peut avoir un « accident »... Quand j'étais en Algérie, une information a fait état d'un journaliste qui avait été tabassé dans un hôtel à Tunis. Les Algériens, scandalisés, disaient : « On ne verrait pas ça en Algérie ». J'ai en effet lu des articles terribles sur Bouteflika : il existe donc en Algérie une véritable liberté de la presse... tempérée par « l'accident ». C'est une dictature qui fonctionne avec un système qu'un Français comprend aisément. Il serait intéressant, s'il y avait demain des élections en Algérie, de voir le score que réaliseraient les partis occidentalisés, comme le FFS de Aît Ahmed.
☞ Quelles pourraient être les conséquences pour la France d'une révolution en Algérie ?
L'affaissement de systèmes autoritaires favorise les exodes, parce que le départ devient soudain possible. En quelques jours, plusieurs milliers de Tunisiens ont débarqué à Lampedusa, certains poussés par le désir de quitter un pays misérable, d'autres, proches du régime déchu ou petit cadre locaux, par crainte d'un retour de bâton. Transposez cette situation et ces réflexes à l'Algérie : il est évident que l'effet d'attraction sera énorme, encore amplifié par les liens qui unissent la France et l'Algérie. Certes, la France conserverait la maîtrise des visas ; mais les visas sont une chose, et le transit une autre.
Propos recueillis par Jean-Pierre Nomen monde & vie 19 février 2011 -
Je préfère encore Bachar el-Assad
BV. Les Occidentaux s’apprêtent à intervenir en Syrie. Vous remplacez Obama par Bush, Syrie par Irak, et armes chimiques par armes de destruction massive : ça vous rappelle quelque chose ?
MLP. C’est la première idée qui m’a traversé l’esprit. C’est étonnant car les Américains sont plutôt bons en story stelling. Finalement, il ont assez peu d’imagination en politique internationale : ils nous ressortent le même scénario…
On nous rejoue l’Irak ?
Absolument. Ça me rappelle les bébés koweitiens sortis des couveuses et dont on éclatait la tête contre les murs. Ou encore les armes de destruction massive. Tout cela n’était qu’une opération de communication américaine, une technique utilisée dans laquelle nous tombons systématiquement pieds et poings liés : la défense du bien contre le mal.
Les Français doivent comprendre — mais personne ne le leur explique — qu’avec les Américains, et en matière internationale, la bonne réponse est toujours le pétrole. Or, quelle est la réalité de la situation géostratégique et géopolitique en Syrie ? Bachar el-Assad a refusé au Qatar et à l’Arabie Saoudite de voir son pays traversé par des pipelines. L’objectif était, notamment, de faire concurrence au gaz russe. Quand vous avez compris cela, vous avez tout compris de ce qui se joue actuellement en Syrie. Ce n’est pas du tout le combat de la démocratie contre la dictature. Tout cela n’est qu’habillage de bons sentiments pour, en réalité, défendre les intérêts stratégiques américains.
Par ailleurs, et au-delà de la violation massive du droit international qu’a constituée la reconnaissance de l’opposition syrienne comme seul interlocuteur du gouvernement français, je trouve délirant qu’on n’ait même pas posé de conditions à cette reconnaissance. La moindre des choses aurait été d’exiger un engagement sur la protection absolue des minorités syriennes ! Car je vous l’annonce, le jour où le régime de Bachar el-Assad tombera, on assistera à un véritable génocide des minorités. Et en premier lieu des Alaouites, avec la bénédiction de l’Occident. Alors, que l’on ne me parle pas de la défense de la démocratie contre le totalitarisme ! C’est la quinzième fois que les États-Unis nous font le coup, et moi je n’hésite pas à dire qu’entre le Shah d’Iran et l’Ayatollah Khomeiny, je préférais le Shah d’Iran. Voilà.
Et entre Saddam Hussein et l’Irak d’aujourd’hui ?
Je préférais Saddam Hussein.
Et entre Bachar el-Assad et la situation qui se profile ?
Eh bien, je préfère probablement Bachar el-Assad. Et je vous le dis avec d’autant plus de facilité que notre mouvement politique n’a jamais eu la moindre compromission avec aucun de ces dirigeants. Ni avec Bachar el-Assad, ni avec Hosni Moubarak en Egypte, ni…
Je me souviens pourtant d’un voyage de votre père en Irak qui avait posé problème…
Qu’était-il parti y faire ? Tenter de libérer des otages retenus en Irak par Saddam Hussein. Je vous rappelle d’ailleurs, pour que vous puissiez constater le niveau de bassesse de nos dirigeants politiques, qu’il avait ramené des otages et que les autorités ont refusé que l’avion se pose en France : elles l’ont fait atterrir en Allemagne !
Comment se fait-il que la France, hier la droite et aujourd’hui la gauche, choisisse chaque fois le Qatar et l’Arabie Saoudite et leurs intérêts ?
Parce que notre classe politique est vendue, au sens propre. Il ne se passe pas une semaine sans un responsable socialiste ou un responsable UMP à Doha. Contrairement à ce qu’ils disent, ils se moquent totalement de la défense de nos valeurs, de nos principes. Ils sont — Madame Najat Vallaud Belkacem l’a dit — dans le « business ». C’est aussi simple que cela. Il est étonnant de voir — et je regarde là le Parti socialiste dans les yeux — que tous ces régimes autoritaires, Egypte comme Tunisie, étaient plutôt des régimes socialisants. D’ailleurs, ils appartenaient à l’Internationale socialiste. Aujourd’hui, on fait le choix de manière délibérée de régimes religieux très durs en interne mais ultra-capitalistes à l’extérieur.
Vous regrettez le soutien que nous avons apporté aux révolutions du printemps arabe ?
Ce que je regrette, c’est que l’on s’y soit lancé à corps perdu sans en mesurer les conséquences ni les enjeux. Et donc sans poser la moindre exigence.
François Hollande doit se rendre dans quelques jours en Algérie. Quels rapports la France doit-elle entretenir avec l’Algérie ?
Un rapport de force. Or, depuis quelques années, tout déplacement en Algérie se résume à une augmentation des visas accordés aux Algériens — on est passé en quelques années de 130 000 à 200 000 visas par an — et à une inflation de la repentance pour la simple raison que nous sommes dépendants économiquement du gaz algérien. Voilà une véritable erreur stratégique ! Je plaide depuis plusieurs années pour que l’on mette en place une réflexion et des accords stratégiques avec la Russie, justement pour éviter de dépendre intégralement de pays comme l’Algérie.
La France a eu raison de soutenir le statut d’État observateur de la Palestine ?
Oui. J’ai toujours plaidé pour la reconnaissance de l’État palestinien : on ne peut pas avoir des exigences à l’égard d’un État s’il n’est pas souverain. Introduire la Palestine dans le jeu des institutions internationales entraîne pour cet État des droits mais aussi des devoirs. Cela me semble assez sain et aller dans le sens d’une avancée du règlement du conflit entre Israël et la Palestine.
Et que pensez-vous de la réponse israélienne : la construction de 3 000 logements et l’arrêt du versement des taxes douanières ?
C’est le choix du conflit.source : Boulevard Voltaire :: lien -
BUDGET EUROPEEN OU LA RUINE ANNONCEE
Les chamailleries sur le projet de budget européen remplissent abondamment les journaux. Chacun des pays veut tirer la couverture à lui tout en accusant bruyamment les autres de faire de même. La Grande-Bretagne et la France se signalent particulièrement à cet égard. La première réclame le maintien du chèque obtenu de haute lutte il y a longtemps par la baronne Thatcher. La deuxième veut la poursuite de la politique agricole commune ou PAC, laquelle est un instrument précieux pour les gouvernements successifs puisqu'elle asservit le monde rural à leur bon plaisir.
Le budget qu'il est si difficile de mettre sur pied a une particularité : c'est un budget pluriannuel allant de 2014 à 2020. On comprend que la mafia des Eurocrates qui est au centre du projet y trouve son intérêt. Refusant les économies absolument nécessaires, tout en les saluant distraitement, ils rêvent d'une autorisation de dépenser sur plusieurs années. De ce fait les eurosceptiques en Grande-Bretagne deviennent de plus en plus nombreux. David Cameron osera-t-il sauter le pas et sortir de la CEE ? Cela serait un coup de tonnerre et un bienfait pour tous les Européens étant donné que l'édifice de la CEE est carrément nocif comme nous allons le voir.
Les faits sont brutaux. L'Europe est devenue de plus en plus une machine à fabriquer du cash au profit des Eurocrates. La fortune des Commissaires européens est célèbre dans le monde entier. Un seul exemple : quand un Commissaire quitte ses fonctions il touche son traitement pendant trois ans pour lui donner le temps de se recaser. Ils sont « combinards » et se recasent tous très vite et le masquent de diverses façons. Les chômeurs qui le sont à cause de l'Europe et ne reçoivent rien pour se recaser apprécieront. Le poste de député européen est un « fromage » dont les multiples saveurs se lisent dans tous les journaux. La richesse des dirigeants s'étend selon l'usage jusqu'aux échelons les plus bas.
Cette richesse des eurocrates est un des moteurs de l'accroissement de la dictature européenne ; c'est un principe absolu que plus les unités publiques s'agrandissent, plus la richesse des acteurs s'accroît et moins il existe de contrôles !
LA DICTATURE
Sur le plan économique la CEE court vers la ruine qui s'inscrit dans les chiffres officiellement publiés. Le chômage atteint des niveaux insupportables dans la plupart des pays. La croissance est désespérément plate. Par ondes successives cette situation délétère se propage dans le monde entier et jusqu'en Chine.
La raison principale de ces faits est que la CEE est une dictature à 27 têtes. Les 27 Commissaires, une fois nommés, exercent leur pouvoir pratiquement sans contrôle. Par ailleurs, le parlement théoriquement chargé d'un certain contrôle est lui-même élu d'une façon extrêmement douteuse. Les votes ont lieu à mains levées, leur convergence étant laissée au « jugement » du président de séance ! Les gouvernements exercent en principe une surveillance, par l'intermédiaire de fonctionnaires non élus, mais ce n'est qu'une gentille parodie de contrôle.
POURQUOI ET COMMENT LA RUINE
Au premier chef des explications, se trouve la gigantesque ponction fiscale nécessaire pour alimenter la fabuleuse machinerie. Une autre cause de ruine est le flot ininterrompu de directives et autres réglementations déversées par la CEE ; un Commissaire ne saurait exister sans créer des directives ; la dictature européenne s'occupe de tous les détails de la vie d'un immense continent : cela va de la pêche au thon rouge, aux ascenseurs, et jusqu'au choix des ampoules. Par cette vision socialiste de la politique, elle met le désordre dans une foule d'industries et de consommations.
La Cour de justice aggrave l'effet du déluge : de son fait personne n'est vraiment sûr du droit et cette incertitude est meurtrière pour la richesse générale. La fraude généralisée s'ajoute : la très coûteuse Cour des comptes européenne refuse depuis plusieurs exercices de certifier les comptes de la CEE ; les dictateurs vivent sur des comptes pourris.
L’égalitarisme mène également à la ruine. Pour mettre soi-disant à niveau les nouveaux membres, de l'argent est volé aux anciens pour investir chez ces nouveaux et il y a beaucoup de fuites. A cette fausse idéologie peuvent se rattacher des idées folles comme la convergence fiscale franco-allemande ; messieurs les Eurocrates il faut supprimer les impôts au lieu de chercher des convergences impossibles.
Actuellement la seule prétendue riposte imaginée à la crise est de demander plus de gouvernance européenne c'est-à-dire d'accroissement de la dictature ! Pour leur défense, les Eurocrates prétendent que la construction européenne était nécessaire au marché commun : c'est une erreur. La libération des échanges, chemin nécessaire à l'accroissement de la richesse générale, pouvait se faire sans la création de la formidable et ruineuse bureaucratie européenne.
La construction européenne s'est faite en partie contre la volonté affirmée des peuples. Le projet insensé de budget pluriannuel est un effort pour consolider, malgré les disputes, un édifice branlant. Ira-t-il jusqu'au bout ? Le proche avenir nous le dira.
MICHEL de PONCINS http://libeco.net -
BIODIVERSITE : LA CHIMERE EN CROISSANCE
La chimère de la biodiversité est une petite sœur jumelle de celle du réchauffement et lui ressemble étrangement.
Elle a rassemblé du 18 au 29 octobre 2010 pour une grande parlotte à Nagoya au Japon les plus hauts dirigeants de 193 pays s'y sont succédés avec des milliers d'experts venus à grand renfort de CO2 ! Un accord a été obtenu pour faire avancer la chimère. L'exemple plutôt douteux du GIEC était couramment invoqué afin d'essayer de consolider l'ensemble.
L'arme de la terreur est manipulée sans vergogne. Les dauphins du Mékong meurent. En 2050 les requins auront disparu. Il s’ajoute que les albatros, splendides oiseaux océaniques dont l'envergure peut atteindre jusqu'à 3,5 mètres, sont très menacés. Tous les experts annoncent que la population mondiale du tigre a chuté de 95 %, seuls 4000 spécimens résistants encore dans la nature.
Avec le réchauffement nous serons cuits selon les experts. Si nous ne portons pas remède à la supposée disparition des espèces, la vie sur terre deviendra impossible et si des mesures totalitaires au niveau des États ne sont pas prises, il faudra dans l'urgence chercher une planète de rechange (sic).
Pour donner une apparence scientifique à tous ces cauchemars, le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE), qui est au centre du dispositif, rêve de chiffrer la valeur des écosystèmes afin que les décisions étatiques les prennent en compte. La pyramide de l'édifice statistique nécessaire pour faire ces calculs sans fondement fait frémir. Sans attendre et sans rire, des experts arrivent d'ores et déjà à chiffrer à 23 500 milliards d'euros par an les services rendus par la nature, soit la moitié du PIB mondial.
LA COMPLEXITE EFFROYABLE DU PROJET
Une différence existe cependant avec la grande sœur du réchauffement, car les adorateurs de cette nouvelle religion sont arrivés à simplifier les objectifs : l'ennemi abattre est le CO2, devenu l'objet d'une haine universelle, légale et commerciale. Pour la biodiversité la complication est extrême ce qu'au Japon les fidèles ont du admettre.
Des interrogations redoutables se présentent. Faut-il reconstituer les espèces telles qu'elles étaient en 1900, ceci au risque d'une histoire incertaine à explorer ? Faut-il protéger les espèces telles qu'elles sont en septembre 2009 ? Faut-il protéger la totalité des espèces ? Nous nous trouvons devant une tâche évidemment impossible car le Créateur a disposé des centaines de millions d'espèces dont une toute petite partie, simplement, est connue ; le début de l'exploration des abysses sous-marins nous découvre des horizons infinis.
En outre, des découvertes permanentes dévastent les statistiques déjà fausses par nature. Il ne restait plus, parait-il, que 50 000 à 60 000 orangs-outangs vivant à l'état sauvage dont 80 % en Indonésie et 20 % en Malaisie. Or une colonie de plusieurs milliers d'individus fut découverte à l'est de Bornéo.
LES INTERETS EMBUSQUES
Comme dans toute chimère mondialiste, les intérêts qui poussent à l'extension sans limite du cauchemar sont considérables et étroitement soudés. La secte des écolos s'y prélasse avec délices. La France a une secrétaire d'État à l'écologie (sic), Madame Chantal Jouanno. Dans son sillage et jusqu'au niveau local ainsi que dans les ONG subventionnées se trouvent une foule de fonctionnaires, para-fonctionnaires ou experts s'enrichissant soit modestement soit grassement sur la bête si l'on ose dire. Des homologues existent partout dans le monde : cela fait éventuellement dix millions de fonctionnaires embarqués pour la magnifique croisière.
Un seul exemple : en France il existe partout des personnes payées pour compter les oiseaux ( sicissime) ; au demeurant, c'est un travail fort sympathique qui se passe dans la nature et évite de s'ennuyer dans un bureau ; c'est moins dangereux que de compter les orangs-outangs. La complication est forte car quoi de plus fugace qu'un oiseau ? Mais justement d'autres intérêts arrivent pour faciliter la tâche ; pour compter ce qui est impossible à recenser il faut du matériel et d'autre part des consultants qui travaillent à la méthode ; une fois le matériel créé et la méthode bâtie, des formateurs surviennent : que de marché juteux !
L'EFFET DE RUINE
Ce dernier arrive comme toujours dans toute activité publique et par les mêmes canaux.
D'abord les immenses sommes d'argent dérobées par la force fiscale aux peuples bien conditionnées en vue de financer ce cirque mondialiste génèrent de la pauvreté par une succession de mécanismes bien connus.
Ensuite surviennent des dégâts collatéraux pour faire plaisir à des membres de la secte plus actifs que d'autres. Le coût du TGV pour Marseille a été majoré à l’époque pour protéger un unique couple d’aigles de Bonnelli, dont, au demeurant, il n’est pas sûr que la trace ait été retrouvée. A cette fin, le trajet a été modifié et le chantier fut interrompu à plusieurs reprises. Il a fallu aussi complaire aux castors et, notons bien la précision, aux plobates cultripèdes qui sont, comme tout le monde ne le sait sans doute pas, de rarissimes crapauds.
Puis arrive l'effet habituellement destructeur des règlementations publiques, telle Natura 2000. C'est une directive européenne qui depuis 1992 établit partout des zones rurales où aucune activité n’est autorisée, sauf accord des bureaucrates de Bruxelles. Le prétexte est de défendre précisément cette biodiversité. La France a proposé 800 zones représentant 5 % du territoire. A ce titre des camarades des chauves-souris ont voulu sévir dans une commune parce qu’un quart des chauves-souris prétendues rares avaient élu domicile dans une caverne se trouvant sur son territoire. La directive a pour effet de paralyser ou de ralentir toute nouvelle activité, sauf accord du préfet, dans les territoires malheureusement visés. De ce fait, elle génère chômage et paupérisation.
L'HOMME EST-IL DE TROP ?
Voici une autre ressemblance avec la grande sœur jumelle . L'homme serait de trop dans la nature, idée voisine de la culture de mort et de la propagande pour l'adoration de la déesse terre-mère, dénommée Gaïa.
Que faire dans tout ce tumulte ?
Pour échapper à la ruine et aux tendances totalitaires des écolos, il faudrait reconnaître et diffuser sans cesse que l'homme n’est pas capable de diriger les espèces et qu'il doit simplement dans le cadre de sa raison voisiner avec ces espèces telles qu'elles sont, tout en en tirant d’ailleurs le meilleur parti.
À cette fin, laissons jouer le droit de propriété et son corollaire la liberté des contrats. Ceux qui aiment particulièrement les chauves-souris ou les tigres, ou les vipères peuvent très bien s'organiser à leur propre échelle dans le cadre du droit naturel et sans nuire aux autres. De même les plus grands et plus beaux animaux peuvent être exploités librement avec parfois la création de fonds d'investissement. Si ces animaux risquent de disparaître, leur valeur augmentera et les propriétaires légitimes prendront les mesures adéquates.
Il est important en terminant de constater que la quasi-totalité de la population aime la nature et peut fort bien s'en occuper dans la liberté et la variété des situations. Seuls les dirigeants écologistes peuvent être considérés comme des ennemis objectifs de la nature puisqu'ils veulent l'asservir à leur propre pouvoir ainsi qu’à leur richesse personnelle, tout en empêchant les autres de s’en occuper… .
Michel de Poncins http://www.libeco.net -
Médicaments génériques : l’Etat a berné les Français
PARIS (NOVOpress) – Entre les Français et les médicaments génériques, la pilule ne passe plus vraiment : 57 % d’entre eux seulement (contre 62 % il y a un an) acceptent systématiquement la substitution d’un médicament d’origine par un générique. Cette défiance a augmenté de cinq points en un an, selon un sondage IFOP publié lundi. Par ailleurs, les Français sont plus réservés quant à l’efficacité des génériques, 72% la jugeant similaire à celle des médicaments d’origine contre 77 % en 2011. Quant à la perception de la sécurité des génériques, elle baisse de dix points, avec 61 % se déclarant convaincus que ces médicaments sont « aussi sûrs » que les médicaments d’origine, contre 71 % en 2011.
Il y a quelques mois, l’Académie de médecine a reconnu en effet que les génériques pouvaient être moins efficaces que les médicaments originaux. La propagande orchestrée par l’Assurance maladie depuis des années a du plomb dans l’aile, bien qu’elle assure encore sur son site internet que « le médicament générique est tout aussi efficace » que le produit original. Ce défaut est lié à la qualité aléatoire des génériques, dont 80% des principes actifs sont maintenant fabriqués en Chine et en Inde, sur des sites de production douteux, peu contrôlés. Quand la mondialisation nuit gravement à la santé…
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Comprendre l'empire bancaire et militaire (extrait de l'entretien)
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Israël-Palestine : la trêve après la guerre de missiles
À Gaza, au terme d'une semaine d'affrontement, 200 maisons ont été détruites et 8000 autres endommagées par les tirs israéliens, plus de 100 civils dont 33 enfants ont été tués. Mais le Hamas estime être sorti vainqueur du bras de fer qui l'a opposé à Israël...
Le David philistin l'a-t-il emporté sur le Goliath hébreu ? Le Hamas a, indubitablement, été durement touché dans ses infrastructures de commandement et a perdu une partie de ses fabriques d'armes et de son arsenal. Mais sa milice forte d'environ 15000 hommes demeure intacte. Elle n'a perdu qu'une cinquantaine d'hommes; surtout, elle s'est aguerrie et professionnalisée et rien ne garantit que les tirs des roquettes ne reprendront pas dans quelques semaines ou quelques mois.
Les projectiles qui sont tombés par dizaines sur les civils israéliens font 6,60 mètres de long, 33 centimètres de diamètre et contiennent 95 kg d'explosif de forte puissance. On les nomme « roquette Grad », car il s'agit de roquettes du type de celles utilisées pour le tir ciblé de courte et moyenne portée développées dans les années 1960 en Union Soviétique. Cette arme, très simple d'emploi, est devenue l'une des fusées les plus utilisées dans le monde et figure dans les arsenaux d'organisations comme le Hamas et le Hezbollah. Rappelons que ce dernier a tiré sur Israël plus de 3 000 de ces roquettes (parfois appelées roquettes Katioucha par les médias israéliens) durant la deuxième guerre du Liban.
L’opération « Colonne de Nuée », qui s'est achevée le 21 novembre dernier, n'a pas débouché sur une opération terrestre destinée à écraser la branche armée du Hamas. Elle s'est résumée à un duel entre ces projectiles de fortune mis en œuvre par le Hamas et le Jihad Islamique et l'intercepteur de missiles ultra perfectionné d'Israël.
Le Hamas a prouvé que l'on peut tirer sur les grands centres urbains israéliens
Elément clé de son opération « Pilier de défense », Israël a déployé « Dôme de fer ». Ce dispositif, opérationnel depuis mars 2010, est composé de quatre batteries. Chaque batterie comprend un radar de détection et de pistage, un logiciel de contrôle de tir et trois lanceurs dotés chacun de 20 missiles d'interception. Le système a l'avantage de pouvoir être transporté rapidement sur des camions vers les endroits menacés. C'est le radar qui détecte le départ, soit d'un obus, soit d'une petite fusée. Un missile est alors tiré pour l'intercepter dans un laps de temps très court : entre le moment où le tir est effectué et où le système intervient, il se passe seulement 15 secondes. Dans le même temps, le système de détection déclenche une sirène dans la localité visée de façon à ce que la population puisse se mettre à l'abri.
« Dôme de fer » fonctionne de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques, et est capable de contrer des attaques simultanées, mais en nombres limités. Face à des salves simultanées de projectiles, le système sature en raison du manque de batteries disponibles. Il ne peut donc pas assurer une protection totale, confronté aux centaines de roquettes et d'obus de mortier tirés à partir de la bande de Gaza vers le sud d'Israël. Surtout, il ne permet d'abattre en vol que des engins d'une portée de 4 à 70 km. Ainsi, les cités israéliennes les plus proches de Gaza, celles situées à moins de 4 km, ne sont pas protégées.
Selon Israël, moins de 5 % des roquettes ont touché des zones peuplées. « Dôme de fer » aurait réussi à intercepter 84 % des 421 roquettes palestiniennes. Il est en effet probable que ce système d'interception de missiles a sauvé de nombre ses vies et sort de l'épreuve comme le seul vainqueur incontesté. Mais à quel prix ? Il faut se ligner l'écart gigantesque entre le coût d’un missile de « Dôme de Fer » (environ 50000 dollars) et le coût d'une roquette Grad (de 300 à 1000 dollars). Cependant pour Israël, la question du coût est relativement secondaire, car les Américains financent, directement ou indirectement, la majeure partie de son programme défense. Le prix de chaque batterie serait d’environ 100 millions de dollars. La défense israélienne souhaiterait développer un réseau de 13 batteries et demande pour cela un budget 3,2 milliards de shekels (environ 810 millions de dollars).
La vengeance des assassinats ciblés
En attendant ce déploiement, dans les fa le mouvement palestinien a pu tirer sur l’ennemi héréditaire des centaines de missiles non guidés et de roquettes archaïques, patiemment dissimulées dans le tissu urbain très dense de Gaza ; et Israël a échoué à empêcher que quelques-une ces roquettes ne s'écrasent sur Tel-Aviv et sur Jérusalem. Ainsi le Hamas a atteint son objectif : toucher les grandes villes israéliennes et y provoquer la panique. Les scènes de civils israéliens en pleurs qui courent vers les abris constitue pour lui une victoire et la vengeance des assassinats ciblés de ses chefs de guerre, qui avaient mis le feu aux poudres le 14 novembre dernier.
Henri Malfilal Monde&Vie 4 décembre 2012Lien permanent Catégories : actualité, géopolitique, insécurité, international, lobby, magouille et compagnie 0 commentaire -
Comment les cartels imposent leur loi
Qu’ils vendent du ciment, des téléviseurs, de l’électricité ou du café, les grands groupes préfèrent s’accorder entre eux pour gonfler les prix plutôt que de se risquer à faire jouer la concurrence. Et même si cette pratique est illégale, ils sont rarement inquiétés. Extraits.
(…) Directeurs généraux et responsables des ventes se retrouvaient alors en “petit comité“, retracent les enquêteurs, pour des “échanges ciblés sur des projets précis“, dont les fruits étaient fort juteux.
Ils concluaient des arrangements garantissant à de pseudo-concurrents des bénéfices supplémentaires qui se chiffraient en dizaines de millions d’euros. Les acteurs en présence convenaient dans le détail du partage des contrats et, surtout, des prix à pratiquer.
(…) Les fonctionnaires de l’Office fédéral des ententes de Bonn ont découvert que, pendant au moins cinq ans, le groupe Siemens, la société Starkstrom-Gerätebau de Ratisbonne, le français Alstom et le géant suisse de l’électricité ABB se sont partagés le marché allemand des transformateurs,
se privant ainsi de toute compétition, au détriment de consommateurs contraints de débourser nettement plus que si les fournisseurs avaient été en situation de concurrence.
(…) les dirigeants impliqués ont dû payer 24,3 millions d’euros d’amende au Trésor public.
Mais rien de plus. Personne n’a été tenu de répondre de ses actes devant une cour. Aucune des parties concernées n’a été nommément citée. Au-delà de quelques brèves, les médias ne se sont pas étendus sur l’affaire.
Il en va presque toujours ainsi lorsque des cartels se font pincer en Europe.
En réalité, le coût du fléau des ententes est bien plus élevé que l’on ne le croit généralement. A partir de leur expérience, les autorités de la concurrence ont pu établir que les cartels gonflaient les prix de leurs produits de 25% en moyenne et pouvaient ainsi, en l’espace de quatre ans, engranger un bonus équivalent à leur chiffre d’affaires annuel.
(…) les pertes imputables aux ententes européennes à plus de 260 milliards d’euros par an, dans une étude commandée par la Commission européenne. Soit 2,3% du PIB annuel de l’Union ou le double du budget annuel de la Commission européenne.
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