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magouille et compagnie - Page 2489

  • Un nouveau sondage montre l’écart entre les souhaits des Français et l’oligarchie qui nous gouverne

    Un nouveau sondage montre l’écart entre les souhaits des Français et l’oligarchie qui nous gouverne

    PARIS (NOVOpress) - L’on comprend mieux pourquoi les Socialistes ne veulent pas user du référendum et faire appel au peuple quant au mariage civil pour les homosexuels. En effet, un sondage réalisé par le Cevipof et publié sous forme d’infographie par le quotidien Le Monde (ci-dessus) montre que les souhaits des Français sont bien loin de ce que l’oligarchie qui nous dirige veut nous imposer.

    Ainsi, 65% des Français considèrent qu’il y a trop d’immigrés en France, considération en hausse depuis plusieurs mois. Tout comme est en augmentation la volonté des Français de rétablir la peine de mort. Par contre, l’on voit que malgré une propagande politico-médiatique stupéfiante, les Français semblent assez rétifs quant au fait d’accorder le mariage civil pour les homosexuels.

    De même en économie, Les Français veulent que l’Etat cesse de tout réglementer et laisse au contraire plus de libertés.

    De plus, la défiance de nos compatriotes à l’égard de nos gouvernants se manifestent dans la hiérarchie des institutions qu’ils apprécient où l’on voit que les échelons locaux et européens sont préférés au gouvernement, à l’Assemblée nationale et à des organismes supranationaux comme l’OMC.

    Un sondage qui confirme plus que jamais que les Identitaires sont au coeur des préoccupations des Français.

    http://fr.novopress.info

  • Descendants d'esclaves ou descendants de maîtres d'esclaves ?

    A grand renfort de publicité médiatique, une Française d’origine guadeloupéenne Rosita Destival vient d’assigner l’Etat pour « crime contre l’humanité » en tant que « descendante d’esclave ». JYLG

    Le site Negro news nous apprend que sa « généalogie est incontestable » et que le CRAN - Conseil représentatif des associations noires - la soutient.

    Voilà une plainte bien dans l’air du temps. Les oligarchies médiatique et judiciaire raffolent de ces histoires en noir et blanc, où les Blancs sont noircis et les Noirs blanchis : les premiers parce qu’ils seraient coupables, forcément coupables, du « racisme » et de l’esclavage ; les seconds parce qu’ils en seraient victimes.

    Au nom de ce principe il devient possible de faire payer les uns pour les autres. Ainsi, si l’Etat français était condamné, je devrais payer, en tant que contribuable, des « réparations » à Madame Destival et à ses  Brothers, ses frères et sœurs de race.

    Je ne suis pas d’accord ! Car j’ai regardé ma généalogie. J’y ai trouvé des Bretons (de l’Argoat, l’intérieur des terres), des Bourguignons, des Italiens des Apennins : nulle part, nulle trace de maître ou de commerçant d’esclaves. Et d’ailleurs mes ancêtres ont dû attendre les années 1960 et les Trente Glorieuses pour connaître un début d’aisance. L’immense majorité des Français sont dans ce cas : ils n’ont pas à payer des réparations imaginaires pour des crimes hypothétiques que leurs ancêtres n’ont pas commis.

    D’autant que ceux qui réclament des « réparations » ne sont pas blancs, bleus. Le CRAN prétend parler au nom des Antillais qui sont pour la plupart d’entre eux des métis, tout comme à l’évidence le sont les présidents successifs du CRAN, Patrick Lozès et Louis-Georges Tin. En tant que mulâtres, ils sont issus à l’origine de l’union d’un parent blanc et d’un parent noir, le plus souvent d’un maître blanc (ou de son fils) lutinant une jeune esclave noire plus ou moins consentante. On ne peut aujourd’hui que condamner de telles strausskahneries. Mais les faits sont là ! Ceux qui réclament bruyamment des dédommagements moraux et financiers sont peut-être des descendants d’esclaves mais ils sont aussi des descendants de… maîtres d’esclaves, et parfois d’ailleurs des descendants de commerçants d’esclaves : car s’il y eut du commerce triangulaire, c’est bien parce qu’on trouvait sur les côtes d’Afrique des Africains qui vendaient d’autres… Africains.

    Il n’y a donc aucune raison de faire aujourd’hui payer des Français de souche dont les ancêtres sont parfaitement innocents de toutes ces choses et qui n’en ont en rien profité, à l’exception peut-être de quelques riches familles de Bordeaux, Nantes ou Le Havre.

    Allons plus loin : toutes les civilisations ont pratiqué l’esclavage. Seuls les Européens l’ont aboli. Soyons fiers de notre passé. Balayons les délires de la repentance et les simagrées mémorielles !

    Jean-Yves Le Gallou http://www.polemia.com
    Ancien député européen, essayiste
    Boulevard Voltaire.fr
    11/01/2013

  • De la cage aux phobes...

    Avec toutes ces phobies, le débat est-il encore possible ?

    Tribune libre de Vivien Hoch*

    Un des grands arguments des afficionados du « mariage pour tous », c’est l’argument ab negatio : si tu n’es pas pour, tu es homophobe.

    On entend dire partout que ce projet de loi aurait « exacerbé et répandu la parole homophobe ». Vieille technique de la bienpensance, que de poser le débat selon ses propres termes pour se scandaliser de l’adversaire.

    La technique de la -phobie vous enferme dans une dialectique qui esquive le débat. Elle formente un complot contre la démocratie, contre le langage communicationnel (Habermas), contre la raison toute entière. Elle psychologise le débat, la société ; elle psychiatrise l’adversaire, l’envoie d’emblée et déjà-toujours à des soins psychiatriques. Nous sommes dans la logique du « cycle carcéral » mise en lumière par Michel Foucault dans Surveiller et punir (1975).

    Lionel Jospin l’avait déjà remarqué en 2004 : « Je vois s’esquisser une nouvelle tentation bien-pensante, voire une crainte de l’imputation homophobe qui pourrait empêcher de mener honnêtement la discussion [sur le mariage homosexuel et l’adoption] » (Le JDD du 16 mai 2004) ; c’est-à-dire à la mise sous verrou de tout débat qui contreviendrait au dogme étatico-médiatique, autrement dit tout ce qui ne se pose pas dans les catégories imposés d’ « homophile » et d’ « homophobe » [...]

    La suite sur NdF

    http://www.actionfrancaise.net

  • [Vidéo] "La Chronique d'Eric Zemmour" : Hollande, "super-président"

    François Hollande est devenu président ! Un marmoréen chef de guerre...

    Mais la réalité rattrape l’illusionniste...

    Il consacre la flexibilité, ressuscite la Françafrique et met dans la rue près d’1 million de personnes...

  • Mariage : la victoire est à portée de main

    De Guillaume de Thieulloy dans les 4 Vérités :

    "Depuis des décennies, nous savons que le « pays légal » a bien peu à voir avec le « pays réel ». Et, à peu près une fois par génération, le pays réel, qui passe son temps à avaler des couleuvres, se lève pour dire non aux dérives.

    Ce fut le cas en 1968, quand la France travailleuse est descendue dans la rue pour dire non à la « chienlit ». Ce fut le cas en 1984, quand la France catholique est descendue dans la rue pour défendre la liberté scolaire. Et ce fut le cas le 13 janvier dernier, quand la France du bon sens est descendue dans la rue pour dire non au mariage et à l’adoption par des couples homosexuels – c’est-à-dire, en définitive, pour dire non aux bobos et aux pseudo-valeurs de mai 1968. Le succès est inespéré. Avant l’été, je pensais que cette loi passerait comme une lettre à la poste. Début septembre, quand il fut question de descendre dans la rue, j’avais applaudi. Mais, dans mon esprit, il s’agissait d’un baroud d’honneur. Jamais, je n’aurais parié sur une telle mobilisation en si peu de temps. Mobilisation plus impressionnante, à certains égards, que celle de 1984, qui avait mis près de deux ans à germer. À l’ère d’internet, la résistance du pays réel peut s’exprimer pratiquement à égalité avec la « tyrannie médiatique » (le mot est de Jean-Yves Le Gallou, animateur de Polémia).

    [...] Nous étions près d’un million donc. Et le gouvernement fait la sourde oreille (alors que le président a reçu en 24 heures l’inter-LGBT représentant quelques centaines de personnes…). Pourtant, la victoire est à portée de main. À deux conditions : maintenir la pression et ne pas se diviser. Ne pas diviser, cela implique de ne parler que du point sur lequel tout le monde est d’accord, à savoir le retrait du projet de loi. [...]

    Le gouvernement ne pourra pas nous refuser indéfiniment le débat populaire. À ce propos, il faut noter une chose : depuis plusieurs semaines, la seule justification théorique (je dis bien : la seule ; il n’est plus question d’arguments plus ou moins solides, mais seulement de cette espèce de mantra pseudo-démocratique) au passage en force du gouvernement tient en une phrase : les Français ont choisi François Hollande. Eh bien, c’est faux ! Même si c’était vrai, cela ne donnerait pas à François Hollande la légitimité de faire le « changement de civilisation » dont ont parlé ses ministres. Mais c’est faux. D’abord parce que c’est bien davantage contre Nicolas Sarkozy que pour François Hollande que les Français ont voté. Ensuite, rien ne permet de supposer que, dans le programme du candidat Hollande, ce point ait particulièrement motivé les électeurs. Enfin, et surtout, François Hollande est le seul président de la Ve République à avoir été choisi, même au 2e tour, par une minorité de votants (je ne parle même pas des inscrits) : 48,2 % des votants. Cela ne signifie pas qu’il ne soit pas légalement président de la république. Mais cela signifie que ce pseudo-argument de la légitimité électorale ne tient pas ! La seule issue possible, pour François Hollande, c’est l’appel au peuple. Faute de quoi, la vraisemblable victoire du PS au parlement se paiera tellement cher (car il peut compter sur nous : cette immense lame de fond populaire ne retombera pas !) que François Hollande regrettera d’avoir gagné…"

    Les 4 Vérités via Le Salon Beige

  • [PARIS] Manifestation d’Action Française, vendredi 18 janvier, à 19 heures, devant l’ambassade de Grèce

    Manifestation d’Action Française : Sortons de l’euro, rentrons dans l’Histoire

    La rapidité de l’effondrement de la Grèce est due à plusieurs facteurs. Il y a en premier lieu les politiques d’austérité imposées à la Grèce par l’Union Européenne via la Troïka, soit le FMI, la BCE et l’UE.

    De ce point de vue, le gouvernement français, ayant accepté de s’aligner sur les diktats de ladite Troïka, porte une responsabilité incontestable dans l’évolution catastrophique de la situation économique grecque. En second lieu, la contraction du crédit et le développement de l’économie de troc qui en découlent aboutissent à une accélération du processus d’effondrement. La perfusion monétaire qui maintient en survie le pays agonisant ne vise pas à sauver la Grèce et à faciliter son redressement, mais à sauvegarder la crédibilité de la zone Euro.

    L’Action Française exige l’annulation complète de la dette Grecque et sa sortie de l’Euro, lequel ne semble défendre en réalité que les intérêts du pouvoir bancaire mondial.

    Avec, notamment : Association de Défense des Pouvoirs Régaliens (ADPR), Action Française Lycéenne (AFL), Action Française Etudiante (AFE), Centre Royaliste d’Action Française (CRAF), Cercle Anthinéa, Etudiants Souverainistes Parisiens, L’Action française 2000, La Restauration Nationale (RN), le Rassemblement pour l’Indépendance de la France (RIF), Souveraineté, Indépendance et Libertés (SIEL), Union des Patriotes Grecs (UPG)

    Rendez-vous à 19h00 précises à l’angle de la rue Jean Giraudoux et de l’Avenue d‘Iéna - Métro Kléber.

    Solidarité avec le peuple Grec !

    http://www.actionfrancaise.net

  • Cahuzac, un profil de médaille en or

    Le ministre du Budget qui cultive une arrogance de saison avec un dédain mesuré de ses contradicteurs que lui autorise sa contribution à l'ISF, est une fabrication heureuse de la Socialie, encouragée d'ailleurs en Sarkozie régnante par l'auguste fonction de Président de la Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire à l'Assemblée nationale dans la législature précédente, fonction dont il ne retira que des louanges, et qui était la clef qui tourne dans la serrure de Bercy.
    Mais Jérôme est aussi un ancien cardiologue reversé dans la chirurgie capillaire et le conseil en lotions¹, une offre très éloignée des aspirations prolétariennes, mais comme disait Terra Nova, les ouvriers c'est du passé. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes de l'argent-roi quand survint le démon de minuit et le détective Jack Palmer, mandaté par Patricia, l'épouse associée en affaires. Patatrac !

    La dénonciation de Médiapart - on parlera de Plenel plus bas - met en scène un foule de marionnettes dans son petit théâtre. On y voit pêle-mêle l'Union des banques suisses, actuellement soumise aux inconvénients d'un intérêt soutenu de la part de la police fiscale française (la BNRDF) ; la soeur du Pinochet-nouveau-est-arrivé, Me Isabelle Copé, avocate de l'ex-épouse trompée ; l'inspecteur des impôts psychopathe pensionné de l'Etat, capable de se contrôler lui-même à temps perdu ; le juge anti-terroristes Bruguières devenu candidat à l'élection d'une municipalité-cassoulet, c'est pas fini ; un corbeau non identifié mais dont l'existence est revendiquée par les médisants ; une jolie mariée presque neuve que tout le monde connaît dans le showbiz ; et pour couronner le tout, la qualité indélébile de strausskahnien du "prévenu" qui a eu le front de convoquer dès le départ le renfort de la garde à tout-faire de DSK, en la personne du gentil Stéphane Fouks d’EuroRSCG. Sauf la négresse - elle était philippine - n'y manque aucun ingrédient pour faire un film ! A la réserve près qu'il serait surprenant qu'il bénéficie de l'avance sur recettes de l'Etat !

    Jérôme et sa nouvelle Belle-maman entre les Delon

    Malgré les dénégations de la cible le doute, s'il n'est permis, est possible, et c'est bien ce qui conforte le scandale médiatique de Médiapart. Fredonnons « La calunnia è un venticello » de Don Basilio² ; de la fange jetée il restera toujours les tâches. Un chirurgien dans un créneau porteur doublé d'un conseiller de laboratoires pharmaceutiques finit par avoir beaucoup d'argent. Sera-t-il le seul parmi ses confrères à l'abriter ? Il l'affirme et chacun de sourire. La social-démocratie au caviar d'Aquitaine ne peut sortir indemne de pareilles accusations. Celles de Médiapart qui prétend que le ministre du Budget en poste avait un compte non déclaré à l'UBS-CH jusqu'en 2010, dont les avoirs auraient été virés à Singapour, ressortissent au domaine du faisable.
    Médiapart force la posture de l'impassibilité jusqu'à demander l'enquête préliminaire du Parquet pour ficeler le ministre dans un faisceau de soupçons, car ne rien trouver ne prouve jamais rien ! Et Edwy Plenel le sait bien, qui a lancé l'affaire sur une cassette audio de qualité discutable, fondée sur des hypothèses assez scabreuses d'un inspecteur des Impôts légèrement mythomane. Que cherche-t-il ? Le scoop, tout simplement et des abonnements à son journal électronique d'investigation (et dénonciation). Mais si d'aventure - par un communiqué précis de l'UBS par exemple - il était manifestement prouvé que la dénonciation est parfaitement calomnieuse, le site et son rédac'chef finiront pendus sous le Pont-Neuf, les yeux et la langue bouffés par les choucas ! La non-réponse de l'UBS les sauvent pour le moment, pour le moment !

    Dans son rôle d'imprécateur trotskyste - formation LCR - Edwy Plenel attaque sans relâche l'Etat, cause de tous les maux. Ses études à Alger après l'indépendance l'en ont sans doute convaincu. Garçon fort sympathique mais pas vraiment fini, son travail d'enquêteur obstiné dans la Mitterrandie glauque parvenue aux affaires - les petites histoires d'aujourd'hui sont nullissimes à côté de celles d'avant - ont créé l'icône à scoop que nous connaissons. Amusant : il a le même âge que Cahuzac.
    Entre-temps, écouter le ministre grand bourgeois du Budget déclarer à l'Assemblée Nationale dans l'affaire Depardieu qu'« il s'agit d'éviter que ceux qui décident de vivre en dehors de nos frontières s'exonèrent par là-même des obligations fiscales que ces personnes ont à l'égard de leur pays dans lequel elles sont nées, elles ont grandi, elles ont été éduquées, formées, le plus souvent où elles ont rencontré la prospérité sinon la fortune » sonne faux. Désespérément faux.
    http://royalartillerie.blogspot.fr

    (1) Qui se souvient de la Lotion Dubito qui ferait pousser des cheveux sur une boule de billard ?
    (2) Traduction du livret de Sterbini :
    La calomnie est un petit vent, une petite brise très gentille, qui, imperceptible, subtile, légèrement, doucement, commence, commence à murmurer. Piano, piano, terre à terre, à voix basse, en sifflant, elle glisse, elle glisse, elle rôde, elle rôde, dans l'oreille des gens, elle s'introduit, s'introduit adroitement, et les têtes et les cervelles, étourdit et fait gonfler. En sortant de la bouche, Le tapage va croissant, il prend force peu à peu, vole déjà de lieu en lieu, il ressemble au tonnerre, à la tempête, qui au cœur de la forêt, va sifflant, grondant, et vous glace d'horreur. À la fin elle déborde et éclate, se propage, redouble, et produit une explosion, comme un coup de canon, comme un coup de canon, un séisme, un orage, un tumulte général, qui fait retentir l'air. Et le pauvre calomnié, humilié, piétiné, sous le fléau public, par grand malheur s'en va crever.
  • Manifestation du 13 janvier : quand certains principes intangibles sont rappelés !

    Voici un reportage, réalisé par la section Yvelines du Renouveau français, sur la manifestation contre le « mariage » homosexuel, organisée par Civitas. Dans cette vidéo apparaît aussi bien l’ampleur de ce rendez-vous, où la France catholique s’était massivement déplacée, que les principes au nom desquels cette France éternelle venait manifester, et qu’Alain Escada rappelle dans son discours :

    http://www.contre-info.com/

  • Le pouvoir négateur au pied du mur

    Revenons d'abord sur les chiffres de l'immense mobilisation du 13 janvier. Elle ne doit rien à la classe politique. Elle témoigne de la société civile contre la dénaturation par l'État du contrat du mariage.

    Le vrai comptage à retenir ne vient certes pas de Mme Marisol Touraine, qui avait commencé par dire "100 000" à 13 h 45 (1)⇓; ni de la cellule de communication du ministère de l'Intérieur qui a propagé un très précis, mais dérisoirement sous-évalué "340 000" ; ni même du collectif des organisateurs qui, en milieu d'après midi avançait le chiffre de "800 000", car on venait de l'atteindre.

    Cette évaluation correspondait à ce que l'on avait vu défiler vers 16h-17h, au moment où commençait le rassemblement du Champ de Mars.

    En fait jusqu'à 19 heures on arrivait encore.

    Au total la gendarmerie calculait 1,3 million de manifestants. On pouvait retrouver ce résultat en se basant sur les photos qui montrent la densité du défilé, sur environ 3 fois 5 = 15 km de longueur des parcours, sur une vitesse de marche de 3 km/h, toutes choses parfaitement, objectivement mesurables, on obtient un résultat voisin de 1,4 million.

    Un mot sur les chiffres "faux" : les "100 000" de Mme Touraine viennent de son impression que l'on en serait resté au nombre du rassemblement parisien précédent. Ce ministre caractéristique vit et raisonne dans une sphère coupée de la société française effective. (2)⇓ l'autisme idéologique actuel a trouvé son porte-parole le plus emblématique, confirmé par le bureaucrate en chef du parti socialiste le camarade Harlem Désir. Pas question de tenir compte de l'opinion réelle des Français, on s'arc-boute sur la proposition N° 31 de février 2012

    Les si précis "340 000" de la préfecture se fondent, eux, sur une évaluation "administrative", en quelque sorte réglementaire. L'État prend ici pour norme les défilés étalés de la CGT et calcule à partir des surfaces, x mètres carrés par manifestant.

    Or les foules de Français ordinaires, qui ne se veulent pas des pros de "la manif en vue des médias" se groupent de manière beaucoup plus dense. On a pu l'observer ce 13 janvier, en dépit des efforts des gentils et jeunes bénévoles habillés en jaune.

    Ceux qui éprouveraient du mal à me croire, et qui probablement n'ont ni participé ni assisté à cette manif pour tous, peuvent regarder les photos aériennes (3)⇓ .

    Si donc on est passé du chiffre de "800 000", prévu par les organisateurs à J-10 et atteint vers 16 heures, à celui d'environ 1,3 million c'est précisément parce que le courant d'opinion s'amplifie et ne se résigne pas.

    Et il se développera d'autant plus si le gouvernement persiste à le nier.

    Il est sans doute aussi ridicule de croire que cette affaire représenterait le seul dossier noir de la France, que d'y voir un simple dérivatif comme la république en toujours fabriqué.

    Il s'agit bien d'une volonté de subvertir ce qui reste de société occidentale. Cette subversion interne converge, à sa manière, avec l'islamo-terrorisme qui représente une menace externe.

    Oui la question de la lutte contre le terrorisme islamiste doit bien être traitée, et on ne saurait ironiser sur les opérations qui engagent nos armes et nos soldats au Mali comme en Somalie.

    On doit surtout aller plus loin et réclamer un effort en faveur des moyens de défense, et de l'esprit de défense : qui ne voit que cela suppose moins de gaspillages démagogiques dans le social à crédit ? Il s'agit là d'une préoccupation essentielle qui nous renvoie à l'idée de "libération fiscale" permettant de redonner vie aux fonctions régaliennes de l'État, affreusement négligées : dans mon petit livre bleu je fais un état de la situation en 2012. Or, celle-ci s'est encore aggravée en 2013.

    Oui par conséquent l'arrogance du pouvoir va être amenée à en rabattre ou à s'exposer à des rassemblements de plus en plus nombreux si des concessions essentielles ne sont pas faites.

    Et de toute manière ce gouvernement très insipide et très incohérent va devoir choisir rapidement entre des orientations dont la contradiction deviendra de plus en plus éclatante. Le petit répit qu'il a obtenu sur les marchés financiers internationaux lui permet encore de bercer une partie de l'opinion dans l'illusion que la France peut échapper à des révisions nécessaires. Mais la négation du réel ne pourra pas durer.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. Sur la chaîne "branchée" "Canal +".
    2. Le site de "la Manif Pour Tous" notait à 15 h 00 : "Madame Touraine vient d'effacer son tweet sur le nombre de manifestants ! Visiblement, elle vient de regarder par la fenêtre la réalité de la Manif Pour Tous"
    3. Elles ont été publiées sur le site du Salon Beige.
  • Criminalité et politique au Kossovo : le rapport explosif d'un député européen (2011)

    C'est un livre (La Chasse), publié en 2008 par Caria Del Monte, ex-procureur au TPIY(1) qui a incité Dick Marty membre du Conseil de l'Europe à enquêter sur le Traitement inhumain de personnes et trafic illicite d'organes humains au Kossovo. En est résulté, en décembre 2010, un rapport édifiant, qui pointe les connexions « entre criminalité, corruption et politique ».
    Au Kossovo, des crimes de guerre ont été perpétrés à la fin des années 1990 sur des prisonniers serbes et albanais, sous la responsabilité de dirigeants de l'UÇK et en particulier d'un groupe auto-baptisé le « Groupe de Drenica » ayant pour « parrain » l'actuel Premier ministre, Hashim Thaçi.
    L'armée de libération nationale paraît en effet avoir été étroitement liée aux réseaux criminels : « Nous avons constaté que les principales unités de l'UÇK et leurs zones de commandement opérationnel respectives étaient la copie presque conforme des structures qui contrôlaient les diverses formes de criminalité organisée dans les territoires où opérait l'UÇK », écrit Dick Marty, qui laisse entendre que la guérilla contre les Serbes n'était pas la préoccupation principale de ses dirigeants. Les membres du Groupe de Drenica auraient ainsi : « pris le contrôle des fonds substantiels mis à la disposition de l'UÇK pour financer l'effort de guerre » et « passé avec les réseaux internationaux bien établis de la criminalité organisée plusieurs accords qui lui auraient permis de s'étendre et de se diversifier dans de nouveaux domaines d'activités, tout en lui ouvrant de nouvelles voies de contrebande vers d'autres pays d'Europe. »
    Selon Dick Marty, Thaçi lui-même agissait « avec le soutien et la complicité non seulement des structures de gouvernance officielles de l'Albanie, et notamment du gouvernement socialiste au pouvoir à ce moment-là, mais également des services secrets albanais et delà redoutable mafia albanaise. Les services chargés de-la lutte contre le trafic de drogue de cinq pays au moins précisent, dans des rapports confidentiels qui s'étendent sur plus de 10 ans, que le commerce de l'héroïne et d'autres narcotiques était contrôlé de façon violente par Hashim Thaçi et d'autres membres du " Groupe de Drenica " ».
    Ces derniers ne s'en tenaient pas au trafic de stupéfiants. Le rapport fait également état d'« un grand nombre de femmes et de jeunes filles victimes de la traite des êtres humains » organisée par l'UÇK, et le Groupe de Drenica serait au cœur du trafic d'organes dont furent victimes des captifs serbes, conduits en Albanie pour y subir une ablation des reins.(2)
    Enfin, le rapport fait état de la disparition de plusieurs centaines de prisonniers serbes et d'Albanais considérés comme des « collaborateurs » des Serbes, ces violences semblant « avoir été coordonnées et couvertes par une stratégie globale, préméditée et évolutive, décidée par les dirigeants du Groupe de Drenica ».
    On comprend les réticences que montrent les autorités albanaises à collaborer aux enquêtes ouvertes par la mission EULEX de l'Union européenne : « Le manque de coopération des autorités kosovares et albanaises pour rechercher des personnes disparues serbes, et même kosovares de souche albanaise, qui pourraient s'avérer être des victimes de crimes commis par des membres de l'UÇK, suscite de sérieux doutes quant à la volonté politique des autorités actuelles défaire toute la vérité sur ces événements. »
    Thaçi, partenaire favori des États-Unis
    Mais les instances internationales ne se montrent pas plus pressées d'agir, en dépit des « informations accablantes » transmises sur Thaçi et ses séides par les services de renseignements.
    « Il est particulièrement déconcertant, écrit Dick Marty, de constater que l'ensemble de la communauté internationale au Kosovo - depuis les gouvernements des États-Unis et des autres puissances occidentales alliées, jusqu'aux autorités judiciaires qui exercent leurs activités sous la tutelle de l'Union européenne - possèdent sans doute les mêmes informations accablantes sur toute l'étendue des crimes commis par le "Groupe de Drenica", mais qu 'aucune d'elles ne semble prête à réagir face à une telle situation et à en poursuivre les responsables. »
    Le rapport du député européen apporte un début d'explication : l'UCK n'a pris l'ascendant sur les formations politiques albanaises rivales que grâce à l'appui des Américains. Et Thaçi lui-même « doit sans aucun doute son ascension personnelle au soutien politique et diplomatique des États-Unis et d'autres puissances occidentales, qui le considéraient comme le partenaire local favori de leur projet de politique étrangère pour le Kosovo. » 
La politique a ses raisons, que l'éthique démocratique ne connaît pas.
    Eric Letty monde & vie. 29 octobre 2011
    (1) TPI Y .Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie.
    (2) Le trafic d'organes se poursuivrait toujours au Kossovo, où s'est ouvert le 4 octobre un procès impliquant des médecins d'une clinique de Pristina.