Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2487

  • Élu, François Hollande n’a pas tous les droits !

    Les Français ne veulent pas de cette parodie de mariage qui prend en otages de futurs enfants. Et qui aboutirait à la destruction de l’un des derniers piliers structurant la société française. Des centaines de milliers de personnes viennent de défiler dans les rues de Paris, elles ont voté avec leurs pieds.

    Les citoyens le diraient encore plus haut et plus fort par la voie des urnes si on daignait les consulter. Le fait pour la gauche d’avoir remporté de justesse les élections présidentielles de 2012 ne lui donne pas tous les droits. François Hollande peut chercher à adopter une posture d’homme d’État qui comprend, accompagne et, si besoin est, anticipe les évolutions de la société, il n’en doit pas moins tenir compte des réalités. La gauche au pouvoir éprouve toujours la tentation d’imprimer sa marque, de s’inscrire dans la trace des grandes réformes et des grands réformateurs : en l’occurrence, le cheval de bataille enfourché par la majorité socialiste est bien mal choisi. [...]

    Félicien Québrart - La suite sur Boulevard Voltaire

    http://www.actionfrancaise.net

  • « Le temps des avant-gardes » de Jean Clair

    Ancien directeur du Musée Picasso et écrivain de haut parage, Jean Clair est sans doute la personne la plus à même de juger l’art contemporain, qu’il observe depuis bientôt un demi-siècle. A son retour des Etats-Unis et aux débuts du Centre Beaubourg, Jean Clair, comme tant d’autres, assiste avec enthousiasme aux premiers happenings en se gavant de « concepts ». C.G. 

    Il est souvent le premier à écrire sur Boltanski, Buren, Sarkis ; il rencontre avec déférence des artistes pour les revues qu’il anime alors et donc les textes sont aujourd’hui réédités. Puis, l’historien d’art prend peu à peu conscience que l’avant-garde, défunte depuis la fin des années 30, se mue sous ses yeux en « art contemporain », une arme au service du colonialisme culturel des Etats-Unis. Comme le remarque avec finesse Colette Lambrichs, qui préface ce précieux recueil, cet art d’importation, imposé par le vainqueur de 1945, pénètre en Europe par la Belgique des sixties, qu’elle définit justement comme « une porte dépourvue de serrure dans un territoire au pouvoir politique inexistant ». L’art contemporain constitue bien l’une des machines de guerre de l’hyperpuissance, dont la cible est la suprématie politique et culturelle de la vieille Europe. Les enfants de l’après-guerre seront les dindons de cette farce machiavélienne, victimes consentantes d’une gigantesque lessive, « la dernière humiliation de la défaite, la pire car celle de l’esprit ».

     

    En un mot comme en cent, Jean Clair décrit comment les oripeaux d’une avant-garde mythifiée servent le capitalisme américain, lancé à la conquête d’une Europe divisée et dévastée. Derrière l’imposture, une marque, « un art qui est à l’oligarchie internationale et sans goût d’aujourd’hui, de New York à Moscou et de Venise à Pékin, ce qu’avait été l’art pompier du XIXe ».

     

    Jean Clair pousse plus loin son analyse pour aborder aux racines de notre déclin. N’est-il pas le témoin direct, et compétent, d’une métamorphose qui débute avec Marcel Duchamp ? La quête du vrai, du juste et du beau cède la place à la subjectivité profane, voire profanatrice ; la fidélité au patrimoine ancestral se voit diabolisée et remplacée par le terrorisme de la nouveauté. Or, la beauté, le bonheur, ne sont-ils pas, souvent, dans la répétition ? Aujourd’hui encore, cette seule question suffit à projeter le naïf dans la géhenne tant sont gigantesques les intérêts financiers et métapolitiques en jeu.

     

    Paradoxe suprême pour un directeur de musées comme pour l’organisateur d’expositions célèbres, Jean Clair prône la fin des musées, qu’il décrit comme des nécropoles où s’entassent les parodies, des mouroirs pour œuvres vidées de tout sens - quand elles en ont un. Servi par un magnifique sens de la formule, surtout assassine, Jean Clair déconstruit à sa façon maintes mythologies obsolètes en posant la question qui tue : plutôt que de braire sur tous les tons qu’il faut « démocratiser la culture », une foutaise de la plus belle eau, ne faut-il pas plutôt cultiver la démocratie ?

     

    Christopher Gérard http://www.polemia.com
    Archaïon
    3/12/2012

     

    Jean Clair, Le Temps des avant-gardes. Chroniques d’art 1968-1978, La Différence, novembre 2012, 318 pages, 25€.

  • Des comptes très opaques : La paix sociale a un prix un milliard d'euros archive 2008

    Jamais les syndicats n'ont eu aussi peu d'adhérents et jamais ... ils n'ont eu autant d'argent : ils dépenseraient chaque année un milliard d'euros ! Dont les trois quarts ne proviennent évidemment pas des cotisations. L'État, comme les entreprises, alimentent les caisses, libèrent du temps syndical. Les salariés y gagnent peu. La paix sociale beaucoup ...
    Le numéro 2 du Medef, patron de la très puissante Union des industries et métiers de la métallurgie (UlMM) pris la main dans le sac, retirant des fonds en liquide pour les verser... aux syndicats ! L'affaire Gauthier-Sauvagnac, débutée au mois d'octobre dernier et en cours d'instruction, est tombée à point pour tempérer quelque peu leurs ardeurs belliqueuses. Et pour cause ! Il est assez difficile de prétendre à l'indépendance, quand on se laisse graisser la patte par son interlocuteur privilégié... Certes, les responsables confédéraux ont nié ; mais combien de Français les croient-ils ? Le bon peuple y trouve, au contraire, une confirmation de ce qu'il savait déjà : les syndicats font partie intégrante du système et en « croquent » en veux-tu, en voilà !
    Dispensés de payer l'impôt et de publier leurs comptes !
    La question récurrente de leur financement est, du coup, redevenue d'une brûlante actualité. Philippe Cochet, député UMP du Rhône, a déposé une proposition de loi visant à imposer plus de transparence ; et la commission Attali s'est aussi emparée du sujet. Le parlementaire et la commission s'accordent sur la nécessité d'obliger les syndicats à tenir une comptabilité précise. Si elle aboutissait, cette réforme introduirait une révolution dans le Landerneau social : car la loi Waldeck-Rousseau de 1884, qui régit encore ces organisations professionnelles, les dispense à la fois de payer l'impôt et de publier leurs comptes !
    Comme le confirmait, dans un rapport remis au gouvernement en mai 2006, Raphaël Hadas-Lebel, président de section au Conseil d'État : « Le financement des organisations syndicales est caractérisé par une grande opacité : aucun document public ou administratif porté à notre connaissance ne présente de synthèse des ressources financières des syndicats en France, ni même des mécanismes de financement. » Dès lors, il est impossible de connaître exactement l'ensemble des fonds que perçoivent les syndicats, ni leur origine.
    Reste une certitude, déjà soulignée par une enquête du Nouvel Observateur publiée en février 2002 : « En vingt ans, le syndicalisme français a perdu la moitié de ses troupes. Et pourtant jamais les centrales n'ont été aussi riches. » En effet, le taux de syndicalisation parmi les salariés français est aujourd'hui inférieur à 8 %. En regard, selon Dominique Labbé, chercheur, spécialiste du syndicalisme, la CGT disposerait de 10 000 permanents ; la CFDT de 8 000 à 10 000 ; Force ouvrière, de 7 000 ; la CGC et la CFTC de 3 000 chacune. Au total, une trentaine de milliers d'emplois à temps plein. Qui paie ?
    Certainement pas les cotisations des adhérents. La CFDT, seule centrale à publier des comptes sur internet, avance le chiffre de 65,11 millions d'euros de cotisations perçues et prétend, comme chaque année, qu'« en 2006, cotisations et autres ressources internes assurent près des trois quarts du budget confédéral ». Des affirmations battues en brèche par les experts : pour Bernard Vivier, directeur de l'Institut supérieur du travail (IST), les cotisations des syndiqués couvrent au maximum 20 % des ressources des syndicats.
    Le trou de la Sécu n'est pas perdu pour tout le monde
    Pour le reste, les organisations font leur miel dans des champs très différents : à la manne qu'elles recueillent contribuent l'État, les collectivités territoriales, le Conseil économique et social, les organismes sociaux, les organismes de formation professionnelle, les entreprises privées...
    Tout est bon pour remplir la gamelle syndicale ! « Les subventions publiques, les prélèvements sur les organismes paritaires et les avantages tirés des "droits syndicaux" constituent les trois sources principales auxquelles s'abreuvent les syndicats », écrivait Guillaume Desanges dans un article paru clans Valeurs actuelles le 19 octobre dernier. Exemples à l'appui : au chapitre des subventions, en 2005, le ministère du Travail a octroyé quelque 29 millions d'euros à l'ensemble des centrales. Le ministère de l'Agriculture distribue une dizaine de millions aux syndicats agricoles. Le ministère du Budget octroie aux organisations professionnelles quelque 300 millions d'euros, sous forme d'abattements fiscaux, exonérations d'impôt et déductions des cotisations syndicales du revenu imposable...
    Au total, combien l'État met-il au pot ? « Si l'on met bout à bout toutes ses subventions, c'est au bas minimum 472 millions d'euros qui passent chaque année de la poche des contribuables aux caisses des syndicats, » estimait en mai 2002 le mensuel Capital, dans un dossier consacré à « L'Argent secret des syndicats ». Il n'y a guère de chance que ce chiffre ait diminué.
    Côté Sécu, retraites et formation professionnelle, le gâteau est d'autant plus tentant que la gestion paritaire permet d'y accéder facilement. À elle seule, la Direction générale du Travail attribue chaque année 30 millions d'euros aux centrales, au titre de la formation des syndicalistes. Et Capital constatait déjà en 2002 que « les caisses de retraite et la Sécu prélèvent sur les cotisations une bonne cinquantaine de millions d'euros pour les syndicats. » Le fameux « trou » n'est pas perdu pour tout le monde... Encore ne s'agit-il sans doute là que de la partie émergée de l'iceberg.
    Organismes de droit privé cogérés par les centrales et le patronat, les caisses de retraite complémentaires ont besoin de l'accord des syndicats pour prélever des cotisations sur les feuilles de paye des salariés. Elles font donc assaut de séduction pour s'attirer les bonnes grâces des organisations : subventions couvrant les « frais de paritarisme », achat de pages de publicité dans la presse syndicale ou de stands dans les congrès, rémunération de « conseillers techniques » ou de permanents syndicaux, fourniture de matériel informatique, etc.
    Les organisations syndicales (et patronales... ) complètent ces gains en recourant à quelques « trucs » : par exemple en trafiquant les justificatifs ouvrant droit aux subventions octroyées par les caisses de retraite au titre de la formation de leurs administrateurs, ou en ponctionnant les cotisations salariales...
    Les avantages liés aux « droits syndicaux » concernent en particulier les locaux et moyen matériels qu'entreprises et administrations sont tenues de mettre à la disposition des syndicats, mais aussi et surtout les délégations de personnel, les emplois détachés, décharges de service et autres autorisations d'absence. Selon l'Institut supérieur du Travail, 20 000 emplois équivalent temps plein sont payés par le secteur public, ce qui représenterait une « aide » de plus de 500 millions d'euros par an ! La SNCF mettrait à la disposition des syndicats quelque 1700 cheminots, l'Éducation nationale 2 500 personnes, et le ministère de l'Intérieur, pas moins de 1 400 agents, soit un policier sur cent. Parmi les « stars », Jean-Claude Mailly, le patron de FO, est payé par la Sécu, et Bernard Thibaut salarié par la SNCF.
    Pour 750 millions d'euros, t'as la paix sociale !
    Les entreprises privées ne sont pas en reste. Mise à disposition des syndicalistes de Laguna (Renault), gains d'ancienneté, congés supplémentaires et heures sup (Véolia), fournitures de véhicules de fonction, avec cartes d'essence et de péage (Eiffage) : les exemples cités par Capital dans une « Enquête sur l'argent noir des syndicats » publiée en décembre 2007 ne laissent entrevoir qu'une faible partie de la réalité. L'affaire Gauthier-Sauvagnac permet de mieux l'appréhender : une caisse noire de 600 millions destinée aux bonnes œuvres en faveur des salariés grévistes et des entreprises victimes de conflits sociaux, 18 à 20 millions d'euros en liquide tirés entre 2000 et 2007 pour servir « au financement de différents organismes qui font partie de notre vie sociale », a indiqué l'ancien patron de l'UIMM. Qui dit mieux ?
    D'autres sources de financement viennent encore gonfler la tirelire. Au Conseil économique et social, par exemple, siègent 67 syndicalistes (CFDT, CGT, FO, CFTC, CGC et Unsa) qui abandonnent leur indemnité (entre 2 838 et 3 129 euros nets mensuels) à leur syndicat. Par ce biais, les six organisations concernées se partagent, au prorata du nombre de leurs conseillers, une manne comprise entre 2 282 000 et 2 516 000 euros par an. Les Comités interprofessionnels du logement (CIL), cogérés par le patronat et les syndicats, et financés par le 1 % logement, absorbent en « frais de fonctionnement » un tiers du 1,3 millions d'euros qu'ils récoltent annuellement. Une partie de cette somme alimente les caisses des syndicats et du patronat.
    Les Comités d'entreprise apportent aussi leur écot au financement des fédérations. L'affaire de la Caisse centrale d'activités sociales (CCAS) d'EDF, en 2003, a illustré les dysfonctionnements auxquels donne prise ce système. Totalement contrôlé par la CGT, le comité d'entreprise d'EDF est financé sur les factures payées par les consommateurs. Disposant d'un budget de 400 millions d'euros, il emploie 3 500 permanents. L'enquête diligentée après la révélation des tripatouillages de la CGT et du PCF par le nouveau directeur de la CCAS a fait état d'emplois fictifs, de surfacturations de contrats passés avec des sociétés complices, de subventions distribuées à des organismes amis, du financement de la sono de la campagne présidentielle de Robert Hue en 2002, etc.
    Et la liste est loin d'être exhaustive. Capital pose le problème de fond : les dépenses totales des syndicats sont estimées à un milliard d'euros ! Leurs ressources officielles, entre les cotisations, les subventions et la vente des produits dérivés, ne dépassent pas 250 millions. Il faut bien trouver le reste (750 millions d'euros donc !) quelque part...
    Or. l'écart entre les ressources considérables des syndicats et la minceur de celles provenant des cotisations des adhérents a des conséquences sur l'esprit même du syndicalisme. « Cela a conduit à une professionnalisation des activités syndicales, à la multiplication des postes de permanent (alors même que le nombre des adhérents s'effondrait), à la perception d'aides, de subventions, d'indemnités de nature diverse, de mises à disposition de personnels, rendant en fin de compte le recrutement de nouveaux adhérents moins important pour l'équilibre des recettes et des dépenses », analysent les chercheurs Dominique Labbé et Dominique Andolfatto sur le site de l'Institut supérieur du travail. « Au passage, les nouvelles tâches institutionnelles ont pu sembler plus nobles que la "rencontre" exigeante avec les salariés de base. Cela a creusé une certaine distance doublée de méfiance réciproque entre les salariés et les syndicats. » Le syndicalisme français mourra-t-il de subventionnite ?
    Pierre-Jean Rivière Le Choc du Mois  Février 2008

  • Subversion / Oranges bruns : les Britanniques préparent de nouveaux coups d’Etat en Ukraine, en Géorgie et en Moldavie

    Les Britanniques prédisent de nouvelles révolutions en Ukraine et n’excluent pas une telle éventualité pour la Moldavie et la Géorgie, selon le pronostic des auteurs d’un compte rendu de l’Institut royal britannique des relations internationales. A leur avis, à l’issue des révolutions, la société ne s’est pas mise à participer plus activement à la politique, ce qui entraîne la corruption, le mécontentement vis-à-vis des autorités, et de ce fait, les révolutions sont inachevées.

    Les auteurs du compte rendu « Comment terminer la révolution : la société civile et la démocratie en Géorgie, en Moldavie et en Ukraine » sont convaincus que tôt ou tard la société explosera pour « achever » ces processus. La révolution des roses géorgienne en 2003, la révolution « orange » en Ukraine en 2004 et la relève du pouvoir en Moldavie en 2009 ont montré que les citoyens de ces pays aspiraient à des changements. Cependant, ces événements accentuent la corruption, le mécontentement dans le contexte de l’accès limité des citoyens à la vie publique. Pout « achever » les révolutions les chercheurs britanniques conseillent aux organisations non commerciales d’entraîner plus activement les citoyens dans les protestations, de coopérer plus étroitement avec les médias et sur les réseaux sociaux ».

    NPI

  • Henri Guaino (UMP) / printemps arabes : « Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement »

    Le député Henri Guaino (UMP), ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, a évoqué une possible « erreur de jugement » sur les printemps arabes.

    « Tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes »

    « Nous avons peut-être tous fait une erreur de jugement, en jugeant trop vite les printemps arabes qui ont déstabilisé » les pays, a concédé l’ancienne plume de Nicolas Sarkozy sur Radio Classique. « La suite de l’histoire n’est pas aussi belle qu’on pouvait le penser à l’époque ».

    « Ce qui se passe en Tunisie, en Egypte, en Syrie contribue évidemment à alimenter les mouvements jihadistes, à alimenter le désordre, déstructurer la lutte contre le terrorisme dans toute cette région. Tout cela a ouvert grand la porte aux mouvements islamistes », selon le député UMP des Yvelines.

    A propos de la Libye, M. Guaino a jugé que le pays était déjà « désagrégé bien avant que la France n’intervienne parce que c’est un Etat qui reposait sur des bases tribales et qu’une partie du pays, notamment du côté de Benghazi » faisait sécession, influencé par l’ »onde de choc » des révolutions tunisienne et égyptienne.

    Le Figaro

    NB : L’historien Bernard Lugan :
    « Ceux qui ont lancé la guerre contre le colonel Kadhafi étaient des irresponsables et je n’ai cessé de le dire depuis le premier jour. Outre qu’ils ont provoqué une réaction déstabilisatrice en chaîne, ils ont armé les jihadistes. Il faut en effet savoir que certaines des armes aujourd’hui utilisées contre nos soldats proviennent de nos propres arsenaux et qu’elles furent généreusement parachutées aux « démocrates » libyens chers à BHL. »

    Publié dans Maghreb, Monde, Politique, Proche-Orient, UMP 88 réponses

    Prise d’otages en Algérie : au moins 30 otages et 18 islamistes tués

    Addendum 18/01/13

    - Les forces de sécurité ont affirmé à l’AFP que « 18 terroristes », sur une trentaine, « ont été tués ». L’opération militaire se poursuit actuellement.

    - Féroce caricature dans « La Tribune de Genève » :

    Addendum 17/01/13

    Un Français parmi les activistes tués :
    Selon Reuters qui cite une source de sécurité algérienne, au moins onze activistes ont été tués dans l’assaut de l’armée algérienne, parmi lesquels figure un Français. Le Figaro

    - Au moins 30 otages auraient péri durant l’assaut, parmi lesquels 8 Algériens, 2 Japonais, 2 Britanniques, et 1 Français, selon une source algérienne citée par Reuters.

    - Parmi les 11 islamistes tués figurent 3 Égyptiens, 2 Algériens, 2 Tunisiens, 2 Libyens, 1 Français et 1 Malien, toujours d’après la même source. France 24

    - Fin octobre, depuis l’Elysée, François Hollande assurait :
    « En aucun cas, la France n’interviendra, elle-même, au Mali ».

    - « Nous tuerons les infidèles », disent les ravisseurs
    Les islamistes qui retiennent en otage depuis mercredi matin les employés d’un site gazier dans le Sahara algérien ont indiqué au personnel local qu’ils ne s’en prendraient pas aux musulmans mais qu’ils tueraient les otages « chrétiens et infidèles », raconte un Algérien ayant réussi à s’échapper. [...] Le Figaro

    - « Le groupe terroriste venait des frontières libyennes. » Ministre de l’Intérieur algérien

    - Alger critiqué après son assaut
    La Maison-Blanche est « inquiète », Londres regrette de ne pas avoir été prévenu et le Japon demande la fin de l’opération militaire. Le Monde

    - La prise d’otages se dénoue « dans des conditions dramatiques », déclare Hollande (i>Télé)

    - Impair du Quai d’Orsay ?
    La prise d’otage en Algérie serait potentiellement la conséquence d’un impair commis par le Quai d’Orsay . Pour des raisons de politique intérieure (sécurité), l’Algérie ne souhaitait pas que soit rendue publique l’autorisation de survol.

    - Un drone américain sur place
    Selon David Martin, correspondant de CBS News, un drone américain a survolé le complexe, donnant ainsi aux autorités américaines un aperçu de la situation.

    - Explosion entendue sur place
    La chaîne britannique Skynews évoque une importante explosion de gaz sur le site il y a environ une demi-heure. La cause n’est pas connue. Algérie360

    - 600 otages algériens libérés par l’armée (agence). APS / Le Figaro

    - 7 otages étrangers restaient vivants après l’assaut de l’armée selon ANI.

    - 4 otages étrangers ont été libérés par l’armée algérienne

    L’armée algérienne affirme avoir libéré quatre otages étrangers à la suite de son assaut, affirme l’agence officielle APS. Après l’assaut, l’armée contrôle totalement le site. Algérie360

    Hollande fait toute confiance à Alger

    François Hollande a confirmé jeudi la présence de Français sur le site algérien où des islamistes retiennent des otages, disant avoir toute confiance en Alger « pour trouver les solutions les meilleures ». Libération
    ________________________________

    34 des otages retenus sur le site gazier d’In Amenas par des islamistes et 15 preneurs d’otages ont été tués dans les frappes de l’aviation algérienne, affirme l’agence de presse mauritanienne ANI. Reuters / Le Figaro

    Lire la suite

  • Contre le mariage homosexuel !

    La mobilisation continue.
    Nous devons être  plus de 4, 5 millions à signer cette demande, pour obtenir un vrai  RÉFÉRENDUM !
    Le gouvernement  annonce que la loi permettant aux personnes de même sexe de se marier, sera  votée début 2013.
    > > Certains sont  contre, d'autres pour. Mais combien exactement ?
    > > Le gouvernement  affirme que "l'opinion y est majoritairement favorable" mais ne s'appuie sur  aucune étude, aucun sondage. Comment savoir si comme le  gouvernement, vous pensez que l'opinion est effectivement favorable, alors  pourquoi pas un référendum ?
    > > Si au contraire,  vous ne voulez pas de cette loi, alors le référendum est l'unique chance de  faire entendre votre voix, l'unique chance de faire barrage à la proposition  de loi.

    Dans tous les  cas, donc, signez la demande de référendum populaire, prévu par l'article 11  de la constitution, en cliquant  sur :http://www.referendum-officiel.fr/ 
    > > 10% du corps  électoral (soit 4,5 millions de personnes) doivent signer cette demande. Ce  sera difficile, mais on peut y arriver si nous nous mobilisons tous en signant  la demande et en faisant suivre ce mail...
    Merci de penser à envoyer à vos contacts en utilisant le champ Cci

  • Argentine : Ces vieux démons qui hantent le pays

    Décembre 2001. Buenos Aires se déclare en faillite sur près de 100 milliards de dollars. Onze ans après, l’Argentine continue d’en payer le prix. Banni des marchés financiers mondiaux, harcelé devant les tribunaux, le pays est de plus en plus isolé sur la scène internationale.

    Par Isabelle Couet |

    Lorsque le « Libertad » pénètre dans les eaux ghanéennes en ce jour d’octobre 2012, son destin est scellé. Le majestueux trois-mâts argentin, avec à son bord 300 marins, a renoncé à accoster au Nigeria par crainte des pirates. Mais dans le port de Tema c’est un autre adversaire qui l’attend :

    Elliott, le fonds d’investissement du milliardaire américain Paul Singer. On lui prête le nom de fonds « vautour » car, tel un charognard attiré par l’odeur du sang, il rôde autour des États et des entreprises au bord de la faillite.

    L’ennemi juré de Buenos Aires a suivi la frégate et obtenu l’accord d’un tribunal du Ghana pour la saisir. Coutumier de ces opérations musclées, Elliott a déjà tenté de s’emparer des avoirs de la Banque centrale d’Argentine aux États-Unis, et se bat devant les tribunaux français pour mettre la main sur les redevances pétrolières de la filiale de Total opérant en Terre de feu et dans le bassin du Neuquén. Son but ? Imposer son chantage à l’État argentin, qui refuse de le rembourser, à la suite de la retentissante faillite de 2001, la plus importante de l’histoire jusqu’à celle de la Grèce en début d’année.

    Dimanche, le Tribunal international du droit de la mer a ordonné la restitution du navire. L’affaire suit son cours mais l’incident du Ghana vient rappeler à l’Argentine que, en dehors de ses frontières, le danger est partout.

    Pas vraiment une nouveauté pour un pays qui ne s’aventure plus sur les marchés de capitaux internationaux depuis onze ans, par peur d’une saisie sur ses titres de créance.

    Depuis la crise de 2001, plus de 800 poursuites ont été engagées à l’étranger et d’innombrables procès instruits sur le sol argentin. Cette année, les événements ont pris une tournure funeste.

    Le 26 octobre, l’impensable s’est en effet produit.

    La cour d’appel des États-Unis a sommé Buenos Aires de rembourser Elliott et Aurelius, un autre fonds spéculatif qui achète des actifs dont la valeur de marché a fondu. Ces deux impitoyables créanciers détiennent des emprunts argentins en droit de New York, qui ont été émis avant les opérations de restructuration de dette de 2005 et 2010, auxquelles ils n’ont pas participé.

    La justice américaine exige qu’ils soient remboursés pleinement, chaque fois que Buenos Aires honore ses paiements à l’égard des prêteurs qui ont, eux, accepté de faire des sacrifices. La somme en jeu s’élève à 1,33 milliard de dollars. Un montant trop faible pour mettre le pays à genou, mais qui a pourtant failli provoquer un défaut de paiement le 15 décembre, si l’Argentine n’avait finalement bénéficié d’un sursis. Car, pour respecter le principe d’égalité entre ses créanciers, Buenos Aires risquait tout simplement de stopper tous ses remboursements. Une menace prise au sérieux par les agences de notation. L’intrépide Cristina Kirchner n’a-t-elle pas juré qu’elle ne verserait jamais rien aux fonds « vautours » ?

    « Aussi longtemps que je serai présidente, ils pourront garder la frégate mais personne ne portera atteinte à la liberté, à la souveraineté et à la dignité de ce pays »,

    a déclaré avec emphase la veuve de l’ancien président Nestor Kirchner. Les plus radicaux qualifient de « crimes contre l’humanité » les agissements des fonds. Dans le camp adverse, on invoque plus prosaïquement le respect des contrats. Argument qu’a retenu la justice américaine. Le défaut n’a pas eu lieu, mais la bataille continue. Dans ce combat homérique, l’ancien élève modèle de l’Amérique latine s’est choisi un puissant allié : le cabinet américain Cleary Gottlieb, qui s’est forgé une noble réputation en prenant la défense des États en délicatesse avec leurs créanciers.

    Ses brillants avocats, qui ont aussi œuvré à la restructuration de la dette grecque, ont influencé le droit de la dette souveraine des dernières décennies. Le cabinet épaule l’Argentine depuis le début, ce qui lui assure une confortable rente de plusieurs dizaines de millions de dollars par an, estiment des spécialistes. Mais la cuisante défaite du 26 octobre a fissuré l’idylle. Des députés argentins militent pour répudier tous les contrats avec Cleary Gottlieb.

    Malmené par les tribunaux américains, cible de plaintes devant le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (Cirdi) – l’Argentine est citée dans 14 % des affaires en cours, impliquant entre autres EDF, Suez, Vivendi et Total – le pays est aussi de plus en plus isolé sur le plan diplomatique. La nationalisation de YPF, la filiale de la compagnie pétrolière espagnole Repsol, en mai dernier, a choqué le monde entier. Ce n’est pas un hasard si, peu de temps après, l’Union européenne a saisi l’Organisation mondiale du commerce (OMC) au sujet des restrictions imposées par Buenos Aires sur les importations.

    La crispation est telle que récemment, l’Espagne, les États-Unis mais aussi l’Allemagne ont voté contre l’octroi d’un prêt de 60 millions de dollars de la Banque interaméricaine de développement en faveur de l’Argentine. Le prêt a quand même pu être accordé, mais la fronde a blessé l’ardente « Reina ». « Ils s’obstinent à nous punir parce que nous sommes le mauvais exemple d’un pays qui se construit et se lève sans la tutelle de quiconque », a réagi la présidente. Plus grave, le Trésor américain menace désormais de s’opposer à l’extension des crédits de la Banque mondiale, considérant que l’Argentine ne fait pas « son devoir vis-à-vis des créanciers et ne collabore pas avec les institutions internationales ».

    La France, elle, brille par son silence. La présence de plusieurs fleurons tricolores en Argentine, comme Renault, Total, Carrefour, ou Saint-Gobain, explique sans doute la réticence de Paris à hausser le ton, en dépit des promesses non tenues, comme le projet de TGV d’Alstom. A y regarder de plus près, l’attitude de la France est néanmoins ambiguë. Plusieurs groupes hexagonaux, à l’instar de BNP Paribas, se sont dressés contre Buenos Aires à la suite de la faillite de 2001 et n’ont rendu les armes qu’en 2010, lors de la deuxième opération d’effacement de dette.

    Quant au Club de Paris, cette association des pays créanciers les plus riches, présidée par le directeur du Trésor français, il n’a toujours pas renoncé à se faire rembourser son prêt d’environ 8 milliards d’euros. Les annonces de renégociation se succèdent depuis des années, mais les statuts du Club de Paris l’empêchent de procéder à un abandon de créances sans une intervention du Fonds monétaire international (FMI). Ce que Buenos Aires refuse catégoriquement. Car, entre le FMI et son ancien favori, les relations sont glaciales. La rupture remonte à 2001, mais les motifs de querelle sont sans fin. Dernier en date : les statistiques officielles.

    Le FMI a tapé du poing pour obtenir des chiffres d’inflation réalistes. « [L'Argentine] a un carton jaune et a trois mois pour éviter le carton rouge », a asséné Christine Lagarde, la directrice du Fonds, en septembre. Piquée au vif, la présidente argentine a eu ce trait mordant : « Nous ne sommes pas une équipe de football. Nous sommes une nation souveraine. Et la crise économique n’est pas un jeu[…]. Quant à parler de sport, il est clair que le président de la Fifa conduit sa mission de bien meilleure manière que les principaux dirigeants du FMI. » Le pays, dont l’orgueil a toujours irrité ses voisins, a-t-il les moyens de faire le vide autour de lui ? L’Argentine, qui a sombré dans la crise à la suite de deux chocs successifs à la fin des années 1990 – la crise russe et la dévaluation du réal brésilien -, avait un temps réussi à redresser la barre.

    Mais cette époque est révolue. Le modèle de croissance qui prévalait jusqu’en 2005-2007 s’est essoufflé. Plus de marges budgétaires, une banque centrale pillée par l’État, une inflation qui s’envole au-dessus de 20 % (contre 10 % selon les données officielles), érodant la compétitivité du pays et étouffant le peuple, encore traumatisé par le « corralito » (le gel des retraits bancaires)… « L’économie a fortement décéléré en 2012 en raison de l’interventionnisme de l’État […]. Les récentes manifestations montrent que la population est mécontente à plusieurs titres : l’inflation élevée, les contrôles des changes très durs, des infrastructures qui se délitent et la corruption », pointe Fitch. Dans ce contexte, les entreprises souffrent d’un accès difficile aux capitaux. « L’Argentine a de grandes ambitions dans le secteur de l’énergie, mais elle ne peut pas s’autofinancer ; il faut qu’elle change d’attitude pour attirer des flux d’investissement », tranche un observateur.

    Onze ans après sa faillite, l’option que proposait l’Argentine, en s’émancipant du joug du FMI, ne fait plus rêver. La Grèce, dont les Européens redoutaient qu’elle ne suive l’exemple argentin, a choisi une autre voie. Athènes n’avait de toute façon pas les atouts du pays d’Amérique latine, notamment ses richesses naturelles. Une dévaluation consécutive à une sortie de l’euro – comparable à la fin du régime de taux de change fixe entre le peso argentin et le billet vert – aurait été une catastrophe pour son économie, même en établissant des contrôles de capitaux.

    Quant à l’effacement de dette, il a été savamment pensé pour éviter les écueils argentins. Les avocats-conseils ont cette fois étroitement serré les mailles du filet afin que des hordes de créanciers n’échappent pas à la restructuration. « Le cas argentin illustre comment tout faire de travers. Une décennie plus tard, le pays n’a toujours pas pu revenir sur les marchés internationaux et est plongé dans le pire imbroglio juridique qu’un Etat ait connu, confie Mitu Gulati, éminent spécialiste de la dette souveraine. Par contraste, la Grèce a sans doute procédé à la restructuration de dette la plus brutale de l’histoire et s’en est sortie relativement indemne. »

    Les Échos  http://fortune.fdesouche.com

  • Dérisoire lavage de cerveaux

    par

    L’intensité du lavage de cerveau sur les ondes traduit toujours le degré de panique des « élites » médiatiques. Sur le « mariage pour tous », rien ne nous aura été épargné :  sur Europe 1 vendredi à 7 heures un conseiller municipal parisien vociférant contre Frigide Barjot dont la réponse, inaudible, se perdait dans le brouhaha, puis un prêtre catholique, interviewé pendant dix minutes pour expliquer son engagement en faveur de la réforme. Le soir au 20 heures de TF1, en guise d’illustration du contexte de la manifestation de dimanche, un reportage de dix minutes consacré à la détresse d’adolescents victimes de l’homophobie et de l’intolérance de leurs parents. Samedi soir, l’égérie du mouvement jetée seule dans l’arène de « On n’est pas couché », lynchée par trois contradicteurs furieux et un public bruyamment hostile. Le compte rendu de la manifestation parisienne sur FR3 régional, était de la même veine: reportage centré sur les quelques extrémistes présents, longue interview d’une passante ulcérée. Dans l’ensemble pourtant, le bilan d’un mouvement avant rassemblé 800000 personne semble avoir  imposé un net changement de ton aux journaux de 20 heures de dimanche sur TF1 et France 2 qui ne pouvaient que prendre acte du succès des organisateurs.

    Une précision quand même : l’argument du Garde des Sceaux selon lequel la question du mariage homosexuel ne se prête pas juridiquement au référendum semble contestable : l’article 11 prévoit bien la possibilité d’organiser un référendum relatif à une question « sociale » et on ne voit pas ce qui s’opposerait à un choix du chef de l’Etat d’organiser une consultation nationale sur un tel sujet qui concerne la vie quotidienne de tous les Français. Alors, pourquoi cette solution, somme toute logique, est-elle écartée par le gouvernement ? La vérité, c’est que le spectre obsédant du référendum de mai 2005 sur la Constitution européenne, gagné par le non avec 54% des voix, domine les esprits: dans les mois qui avaient précédé le scrutin, plus le couvercle de la pensée unique se rabattait sur la presse, les radios et les télévisions, plus le « non » montait dans les sondages. Un phénomène analogue est en cours, notamment sur la question du droit à l’adoption et à la PMA, si l’on en juge par la courbe des enquêtes d’opinion. La pensée unique, quand elle atteint un tel niveau dans la manipulation, devient inopérante, contre-productive. Le sentiment d’être manipulés pousse les citoyens à rejeter le message qu’on veut leur imposer. Ils n’écoutent plus les ondes « officielles » et s’en remettent à tous les autres canaux d’information ou de réflexion en particulier Internet et leurs réseaux personnels. C’est ce que les élites médiatiques, qui pensent et répètent uniformément la même chose sur tous les sujets possibles, ne comprendront jamais. La mobilisation de la société civile autour « du droit de l’enfant à un père et une mère« , qui s’est cristallisée dans la manifestation du 13 janvier, a un caractère massif, venu des entrailles du pays. Imaginons un instant qu’un référendum associant mariage pour tous, droit à l’adoption et à la PMA ait lieu dans les 45 jours: le non l’emporterait probablement avec 54% des voix. Cela fait peu de doute au vu de l’évolution de la courbe des sondages. Telle est la vraie raison du refus de recourir au référendum.

    Maxime TANDONNET http://maximetandonnet.wordpress.com

  • Grand Orient de France : secte stalinienne

    La religion de la République vient au secours des LGBT

    Dans une position publiée sur son site (actuellement inaccessible), le Grand Orient de France s’indigne de la Manif pour Tous :

    "Depuis la mise en œuvre concrète de cette promesse de campagne présidentielle, un vaste mouvement de contestation a été lancé par les religions monothéistes confondant à dessein le contrat de mariage régi par le Code civil, issu de lois votées par le Parlement de la République française, et l’organisation du mariage religieux au gré des croyances des pratiquants de tout culte. Cette situation française est étonnante quand on constate que ce même droit au mariage pour tous a été reconnu par de nombreux pays où l’Eglise catholique est influente, comme en Espagne ou au Portugal et où l’Eglise anglicane ne conteste pas la décision du Premier Ministre britannique de proposer la même évolution en Grande Bretagne. Devant la violence du débat qui s’instaure, le GODF en appelle à la sérénité et au respect des règles démocratiques dans le fonctionnement des services publics. Ainsi, aux responsables religieux qui s’érigent en conscience morale, il pourrait être rappelé quelques entorses à la légalité :

    - l’utilisation, à des fins de propagande, des émissions religieuses diffusées par le service public France Télévisions le dimanche matin et financées sur fonds publics, pour dénigrer en décembre 2012 le projet de loi déposé sur le bureau de l’Assemblée nationale ;
    - le non respect de l’interdiction de propagande politique dans les lieux de culte affectataires au titre de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat (article 35) : sermons, remises de tracts appelant à des manifestations, diffusion de lettres ouvertes aux politiques... qui constituent autant de « discours prononcé » constituant un « provocation directe à résister à l’exécution des lois ou actes légaux de l’autorité publique » ou tendant à « soulever ou à armer une partie des citoyens contre les autres »
    - la violation de la loi Debré du 31 décembre 1959 sur les établissements sous contrat, par une utilisation abusive du « caractère propre » des établissements, dont les enseignants sont payés sur fonds publics. [...]"

    Le Grand Orient protège ses petits. Il est en effet de notoriété que cette loi a été conçue dans ses convents.

    Le Salon Beige

  • Encore un scandale du côté de l’Union européenne : elle finance des mosquées turques, hors de son territoire !

    Le député européen du Vlaams Belang Philip Claeys a découvert que l’Union européenne va donner de l’argent pour des mosquées turques située dans le Nord de Chypre, occupé par la Turquie.

    En 1974, l’armée turque a envahi Chypre et occupé le Nord de l’île. Les Grecs en ont été chassés, des milliers d’entre eux ont été assassinés. Des centaines d’églises grecques orthodoxes et de monastères ont été détruits par les Turcs, pillés, brûlés et depuis lors négligés.

     

    Depuis 2004, Chypre est membre de l’Union européenne, mais la Turquie poursuit l’occupation de la partie située au Nord. Les Turcs refusent d’entretenir les restes des églises orthodoxes situées dans leur zone.

     

    Après une longue opposition des Turcs, la Commission européenne a maintenant décidé d’établir une liste de 11 monuments prioritaires au sein des deux communautés qui doivent recevoir de l’argent. Les Turcs ont placé, en tant que provocation, quatre mosquées sur la liste. Pas de problème pour l’Union européenne : elle s’engage à verser 4 millions d’euros et encore plus d’argent suivra.

     

    Pour Philip Claeys, « l’Union européenne va donc payer aux occupants au profit de bâtiments qui sont le symbole de l’occupation. Pas étonnant que l’Union européenne ne soit prise au sérieux nulle part dans le monde. »

     

    Source : Lionel Baland