Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

magouille et compagnie - Page 2484

  • Syrie… de la révolution à la guerre totale

    Le titre de cet article est repris d’une dépêche de l’Agence France Presse datée du 11 décembre 2012. Le même jour le président Obama annonçait sur la chaîne américaine ABC que les États-Unis, après la France, le Royaume-Uni, la Turquie et le Conseil de coopération du Golfe, tous pays ligués pour abattre le régime laïc de Damas, reconnaissaient la nouvelle Coalition syrienne en tant que « représentante légitime des Syriens ». Par une contradiction schizophrénique, le Département d’État inscrivait au même moment les rebelles du Front Al-Nosra sur sa liste noire des organisations terroristes. Ce sont ces mêmes insurgés, fer de lance de la rébellion, que la CIA arme et finance par le truchement du Qatar, de la Turquie et de la Jordanie. Une formation salafiste responsable à quelques heures de là d’un attentat au centre du pays ayant causé la mort de quelque 150 alaouites, communauté hérétique aux yeux des sunnites fanatiques instrumentés par Washington, Londres et Paris.

    Après vingt mois de révolte durement réprimée – le soulèvement d’une fraction, mais non de la totalité de la population syrienne - la rébellion apparaît clairement et définitivement au grand jour pour ce qu’elle est : une armée constituée pour l’essentiel d’islamistes radicaux en guerre totale contre la Syrie. Des combattants dont une majorité sont étrangers au pays où ils portent le fer et le feu ; qui plus est, sont financés, armés et entraînés par les puissances atlantiques sous couvert de la Turquie, de la Jordanie, du Qatar et de l’Arabie saoudite avec la complicité tacite des Frères musulmans au pouvoir en Égypte et en Tunisie. Un état de fait que nul aujourd’hui n’oserait encore nier, ni même y songerait. Pas même la presse psittaciste tant ces bandes terroristes composées de salafistes aguerris sont maintenant omniprésents sur tous les fronts. Groupes et katibas dont les commanditaires s’inquiètent cependant en ce qu’ils les voient progressivement échapper à leur contrôle.

    Le spectre de la guerre chimique.

    Une inquiétude croissante notamment en raison “d’armes chimiques“ présentes en territoire syrien et dont les djihadistes pourraient éventuellement s’emparer pour en faire un usage impolitiquement correct. Notons en outre, à titre de comparaison, que face à l’afflux sur le sol syrien de (dizaines de) milliers ces “brigadistes internationaux“, l’Armée syrienne libre, en principe seule représentante habilitée de l’opposition armée, commence à faire bien pâle figure… et même à s’effacer devant la détermination et l’organisation des islamistes ultra. Il faut dire - puisque la vérité peu à peu s’impose - que seulement quinze cents déserteurs composerait cette ASL dont nos médias nous rebattent les oreilles… sachant que les forces syriennes sont une armée de conscription, l’ASL ne joue donc qu’un rôle marginal sur le terrain, n’ayant d’utilité et d’existence qu’en fonction des besoins de la propagande de guerre… cela même en soulignant a contrario que les officiers transfuges, traîtres à l’État, comptent double en apportant à l’insurrection leur savoir-faire technique et tactique ainsi que leurs capacités d’encadrement.

    À ce sujet, observons que l’emploi systématique du mot “révolution“ relève de l’abus de langage et qu’il faut inverser la présentation des dépêches d’agence… selon lesquelles « le mouvement pacifique et populaire contre le régime de Bachar al-Assad s’est peu à peu transformé en une guerre sanglante, en réaction à la brutalité des forces gouvernementales » [AFP 11 déc 12]. Le mouvement n’a en effet jamais été pacifique : dès le premier jour des tireurs embusqués ont “allumé“ les forces de sécurité pour provoquer l’escalade d’une répression dont le niveau de violence n’a fait qu’accompagner la montée en puissance d’une guerre subversive, terroriste et maintenant de plus en plus ouvertement confessionnelle. Salafisme et takfirisme obligent.

    Malgré les communiqués triomphalistes la guerre perdure

    « La rébellion a fait tache d’huile dans l’est désertique » [ibidem] ! Une sorte d’antiphrase car n’eut-il pas fallu écrire que les rebelles “occupent“ les espaces désertiques de l’est, ce qui du point stratégique est à l’évidence d’un maigre profit ? « Les forces gouvernementales pilonnent villages et quartiers rebelles, indifférentes au sort des civils martyrisés » [ibid]. Généralement les civils fuient les zones de combat et le journaliste oublie ici, désespérément, les individus de tous âges et conditions, déchiquetés aveuglément par les engins infernaux et autres véhicules piégés des “bons“ insurgés. « Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), infatigable vigie du conflit, 42.000 personnes, en majorité des civils » [ibid]. Même la presse la plus conformiste ne se fait plus d’illusion sur ce fameux “OSDH“, tout aussi partial que l’Agence ici mentionnée, en principe tenue par des obligations “de sérieux et de rigueur“ liées à des fonctions de service publique… En quoi, vous demanderez-vous, cette émanation de l’opposition en exil - l’OSDH - est-elle « infatigable » ? Quant aux 42 000 morts il conviendrait de préciser qu’un tiers environ appartient à l’armée nationale regroupant des appelés de toutes obédiences religieuse, ou aux forces de sécurité syriennes. Qu’enfin tous les civils victimes des combats ne sont ni obligatoirement des innocents ni nécessairement des dissidents.

    D’ailleurs, à lire attentivement la dépêche citée, celle-ci confirme nos pires craintes à savoir que la soi-disant rébellion n’est en réalité qu’un mouvement sectaire, djihadiste venu de l’étranger et soutenu par lui… ce qui devrait, en toute logique, conduire la coalition islamo-atlantiste à intervenir tôt ou tard pour brider son Golem destructeur… « Le 10 décembre, des jidahistes d’Al-Nosra et de groupes qui lui sont liés ont pris la totalité de la base de Cheikh Souleimane, dernière place forte de l’armée à l’ouest d’Alep… Les combattants d’Al-Nosra, disciplinés et combatifs, font l’admiration de nombreux Syriens, contrastant avec le rejet qu’inspirent désormais des bataillons de l’ASL jugés “corrompus“. Majoritairement syrien, le Front al-Nosra a attiré les éléments radicaux de la rébellion, dont des jihadistes étrangers. Leur haine des “mécréants“, conjuguée au jusqu’au-boutisme du régime qui instrumentalise les fractures confessionnelles, fait planer sur la Syrie, autrefois riche de ses multiples communautés, le spectre d’une libanisation du conflit. » [ibid].

    La bannière noire flotte sur la marmite du diable

    Peu de remarques à faire sur une citation qui parle d’elle-même : marginalisation de l’ASL dont les médias se gargarisaient, prédominance de troupes djihadistes animés par la “haine des mécréants“, ce qui traduit en langue vulgaire, signifie une volonté bien arrêtée d’éradiquer les Chrétiens, les Druzes et les Alaouites, mais également les Musulmans sunnites dont le zèle religieux ne serait pas pleinement éprouvé. Nous sommes ici en présence d’un takfirisme très analogue à celui pratiqué naguère par les « brutes sanguinaires » du GIA [Groupe islamiste armé] puis du GSPC [Groupe salafiste pour la prédication et le combat] actifs a en Algérie au cours des années Quatre-vingt-dix, avant de muer - janvier 2007 - en Al-Qaïda au Maghreb islamique - AQMI. Des groupes, quelle que soit leur étiquette, qui devraient en principe refaire parler d’eux, l’Algérie devant possiblement prendre la suite de la Syrie dans la chaîne ganglionnaire des abcès de fixation/déstabilisation programmés dans la foulée des “Printemps arabes“.

    Damas tombée, il faudra envoyer ces combattants ingérables tuer et se faire tuer sur d’autres fronts d’intervention occidentalistes… Un orage sec couve au Mali qui ne demande qu’à dévêler les dunes vers la plaine de la Mitidja. Il s’agit de faire d’une pierre deux coups : fixer sur un théâtre d’opération les éléments les plus virulents et, sous couvert de guerre sainte – djihad – les mettre au service d’un vaste dessein toujours d’actualité, celui du projet “Grand Orient“ – Initiative greater Middle East - lancé par GW Bush en février 2003, lequel vise au remodelage géographique et politique - au final vis la normalisation exhaustive - de l’aire arabo-islamique, de l’Atlantique à l’Indus. Une terminologie qui s’est effacée des écrans mais que l’on voit parfaitement à l’œuvre en Syrie, après la Libye et avant l’Iran.

    La Syrie recycle les djihadistes libyens, tchétchènes, somaliens

    Retour au front syrien. « L’étendard des jihadistes, le drapeau noir frappé du sceau du prophète, flotte sur la base cheikh Souleimane… Un grand nombre de combattants sont des étrangers, arabes ou originaires du Caucase » [AFP 9 déc 12], entendez des Tchéchènes, naguère soutenus en sous-mains par la CIA contre la Fédération de Russie. Ils combattent ici en compagnie de Daguestanais et d’asiatiques « s’exprimant en russe ». La dépêche suivante du 10 déc. nous apprend que le chef de la brigade islamiste Al-Nosra auquel revient cette victoire est un Ouzbek ! Décidemment Il faut de tout pour faire une “révolution syrienne“ !

    Pourquoi insister ici sur cet ultime épisode ultime de la prise de cheikh Souleimane « dernière garnison gouvernementale d’importance à l’ouest d’Alep » [ibid] et bien parce que s’y trouve un complexe “scientifique“ pouvant abriter des armes chimiques ? Le 8 déc. le gouvernement syrien dans deux missives adressées conjointement au Conseil de Sécurité et à M. Ban Ki-moon mettait « en garde contre l’utilisation par les groupes terroristes d’armes chimiques contre le peuple syrien, déplorant l’inaction de la Communauté internationale après la prise de contrôle par un groupe terroriste d’une usine privée fabriquant du chlore toxique à l’est d’Alep » [AFP]. Le groupe mentionné était cette fois encore Al-Nosra, omniprésent sur tous les points chauds du champ de bataille. Même topo pour la base la base de cheikh Souleimane où les salafistes se sont bien gardé de bombarder le « centre de recherche », non pour épargner la vie des 140 soldats loyalistes qui s’y trouvaient retranchés, mais dans la crainte d’atteindre un magasin d’armes chimiques. Des djihadistes bien informés, disciplinés, organisés et dociles.

    Des armes de destruction massives parfaitement opportunes.

    Simultanément le Département d’État américain laissait filtrer l’information selon laquelle l’armée syrienne aurait armé au gaz sarin 1 des bombes destinées à être larguées depuis les airs ! Dans tous les cas de figure ces armes - réelles sans aucun doute, puisque Damas n’a pas nié leur existence, jurant de ne point s’en servir contre sa propre population - seront le prétexte idoine pour une intervention directe. Que ce soit pour empêcher qu’elles ne tombent entre les mains des salafistes, parce que l’armée bassiste aurait la velléité d’y recourir ou parce que Tel-Aviv l’exigera…

    L’affaire vient de loin. Le procès de la Syrie à ce motif commence avec la destruction de l’Irak baasiste en 2003. Dès cette époque et jusqu’à l’été dernier, les armes chimiques et bactériologiques ( !) syriennes sont associées dans le cadre d’un même hideux tableau, celui d’un État voyou promoteur du terrorisme anti-démocraties. Une rhétorique équivalente à celle qui a permis de conditionner les opinions publiques occidentales pour leur faire accepter - et même souhaiter - l’intervention manu militari en Mésopotamie 2.

    Le 23 août dernier MM. Obama, Cameron et Hollande s’acoquinent dans ce but au sein d’un “ Front Commun“ afin de coordonner leurs actions « en cas d’utilisation ou la menace d’utilisation d’armes chimiques par le régime syrien  ». Le 27 août, le président Hollande précisait que «  l’emploi d’armes chimiques par le régime syrien serait une cause légitime d’intervention directe de la communauté internationale ». Le 31 août, M. Fabius se déclare à nouveau prêt à une « réponse immédiate et fulgurante », le ministre rappelant que “l’utilisation d’armes bactériologiques et chimiques par Damas constituerait une ligne rouge [à ne pas franchir] et entraînerait une réaction internationale ». Quant au prédécesseur de M. Fabius au Quai, M. Juppé, celui-ci n’est jamais en reste, envisageant pour sa part une intervention sans feu vert préalable des Nations Unies [NouvObs 2 sept 12]. On ne saurait mieux dire. Saluons au passage la belle unanimité réunissant majorité et opposition unie dans et par de belles perspectives d’idylle belliciste.

    In fine

    Par le biais de deux lettres identiques - déjà mentionnées - adressées au président du Conseil de sécurité et au Secrétaire général des Nations Unies, le ministère syrien des Affaires Étrangères signalait que le journal turc Yurt avait récemment publié des informations relatives à la fabrication d’armes chimiques près de la ville méridionale de Gaziantep, par des militants d’al-Qaïda, lesquels entendraient les utiliser contre des civils syriens ! À ce propos des séquences de vidéos diffusées sur la Toile donneraient à voir les moyens d’acquérir en Turquie des substances entrant dans la composition de gaz de combat et leurs méthodes de production. Si c’est effectivement le cas, attendons la suite des événements. Celle-ci ne devrait pas trop tarder.

    camus  http://www.agoravox.fr

    Notes

    (1) Gaz volatile et corrosif, le sarin est un composé hautement instable d’acide chlorhydrique, d’isopropanol, de fluorure d’hydrogène, de trichlorure de phosphore et du difluor. Dans les années soixante l’armée américaine a mis au point un projectile divisé en deux parties chacune contenant l’un des composant de ce gaz hautement létal. L’une accueillait du difluor, la seconde un composé d’isopropanol assorti d’un catalyseur chimique appelé isopropylamine. L’envoi du projectile de type obus entrainait la rupture de la membrane de séparation entre les deux substances chimiques qui se mélangeaient ensuite au cours de sa trajectoire. Le M 687 armé de gaz sarin a été testé avec succès en 1969.

    (2) En mars 2003, le Secrétaire américain à la Défense, M. Donald Rumsfeld, accuse la Syrie et l’Iran de fournir des aides à l’armée irakienne. Puis la responsable du Conseil national de sécurité, Mme Condoleezza Rice, renouvelle ces accusations et ces avertissements, mais, cette fois, en les adressant seulement à la Syrie. Le 3 mai, le secrétaire d’État Colin Powell venait en personne à Damas exposer les griefs américains et tancer d’importance les autorités politiques syriennes. À cette époque l’analyse des dirigeants syriens est déjà très négative et n’exclut pas une future confrontation avec les États-Unis, rappelant qu’après le 11 Septembre Washington avait maintenu - contre toute évidence - la Syrie sur la liste des États complices d’activités terroristes. Le 22 juillet 2003, le New York Times, titrait sur le développement effectif d’armes chimiques et biologiques par Damas. M. John Bolton responsable au Département d’État des questions de désarmement – c’est lui qui en 2002 fait passer à la trappe le protocole de vérification de la Convention sur les armes biologiques, un comble ! - présente un rapport dans lequel il accuse la Syrie de ne pas donner les bonnes réponses, constituant ainsi une source latente d’aide au terrorisme international, une menace réelle pour l’indépendance du Liban et un danger potentiel pour la région en poursuivant ses programmes d’armes de destruction massive. En conséquence, le 11 novembre 2003 le Congrès vote le “Syria Accountability Act“ autorisant le président des États-Unis à promulguer toutes sanctions nécessaires à l’encontre de la Syrie.

  • Le système économique mondial et le trafic de drogue

    Il s’appelle Antonio Maria Costa, et il a déclaré récemment, sur France Culture, que l’argent de la Mafia avait permis le sauvetage de plusieurs banques. Etrangement, cette information ne fait pas la une.

     

    Antonio Maria Costa est directeur de l’UNODOC (office des Nations unies contre la drogue et le crime).

     

    Interviewé par le journaliste Gregor Seither il affirme que : « certains crédits interbancaires ont été récemment financés par de l’argent provenant du trafic de drogue et d’autres activités illégales ».

     

     Costa estime les revenus mondiaux du commerce de la drogue à environ 400 milliards d’euros annuels, et ajoute-t-il « selon nos recherches, la majorité de cet argent a été absorbé dans le système économique légal et a servi de pilier fondamental contre la crise ».  Et plus loin : « les prêts interbancaires ont été financés par les revenus de la vente de la drogue et autres activités illégales. Il y a clairement des signes qui montrent que certaines banques ont été sauvées par cet argent ». 

     

    L’ONU estime que le blanchiment, toutes origines confondues, représente 1000 milliards de dollars par an (source : Thierry Francq et Alain Damais, problèmes économiques, n° 2674, 19 juillet 2000, p2). 

    L’Espagne, porte d’entrée de la cocaïne colombienne en saisit en moyenne 39 tonnes par an, mais combien de tonnes passent entre les mailles du filet ? 

     

      Au Maroc, depuis le début des années 90, les sources officielles évaluent à 2 milliards de dollars l’apport du trafic de haschich au PIB marocain, et c’est la première ressource financière du pays.  Et d'après Antonio Maria Costa, « les caractéristiques nuisibles du cannabis ne sont pas différentes de celles d'autres drogues naturelles comme la cocaïne ou l'héroïne. » Certains scientifiques ont même démontré que le cannabis pourrait causé de gros déficits génétiques chez l’enfant d’un fumeur régulier (insuffisance cardiaque, malformations, maladie génétique). 

     

     

    L’hebdomadaire « Austrian Weekly Profil » affirme que l’argent de la mafia italienne aurait été blanchi entre 2005 et 2007 à travers 14 comptes domiciliés dans des établissements autrichiens.

     

    Roberto Saviano, un journaliste italien de 31 ans ne dit pas autre chose dans son livre « Gomorra », (chez Gallimard / octobre 2008) vendu à 2 millions d’exemplaires et la mafia l’a condamné à mort pour cela. Il affirme que les activités de la mafia ont un rapport avec les grandes sociétés européennes et que s’en prendre aux mafias c’est agresser l’économie toute entière. Pour lui, c’est la forme ultime du libéralisme dans une économie mondialisée. Un film, grand prix du festival de Cannes, a été tiré de son livre en 2008. Il est depuis sous protection policière.

     

     

    Comme l’affirme Gregor Seither " dans un marché capitaliste où seul compte la valeur monétaire, l’argent de la drogue, du trafic humain et de la misère est un investissement comme un autre".

     

    Mais pour lutter contre le blanchiment de l’argent de la drogue, il faut lever le secret bancaire. Là encore, s’attaquer aux banques privées c’est s’en prendre aux services secrets du monde entier, à toutes les mafias, aux familles et aux hommes dès plus influents.

     

    Comme l’écrit le CAAT (conseil aide et action contre la toxicomanie) « la lutte contre la drogue n’est efficace que si l’on neutralise les moyens qui permettent aux trafiquants de dissimuler l’origine des fonds dont ils sont titulaires (…) on a constaté que les trafiquants utilisent largement le système bancaire et financier à cette fin, le secret bancaire interdisant aux établissements de crédit de divulguer des informations concernant leur clientèle ». Les banques privées reçoivent de l’argent d’on ne sait où, ensuite l’argent est réinjectée dans le marché mondial en toute légalité. Les banques privées sont comme un appel au meurtre, au braquage, au trafic illégal en tout genre.

     

    Pourtant des lois existent qui permettraient aux banques d’agir, mais elles ne sont pas appliquées.

     

    On peut donc s’interroger légitimement sur la continuation du secret bancaire ?

     

    Réponse : Catherine Austin Fitts, directrice du Dillon Read, banque d’investissement à Wall Street.

     

    Elle dévoila en 2007 lors d’un congrès que 500 à 1000 milliards de dollars d’argent en provenance du trafic de drogue servait à financer la croissance. 

     

     Elle affirmait « sans ces centaines de milliards qui gonflent artificiellement l’économie américaine, les USA subiraient une crise plus dure que celle de 1929 ».   

     

    Un système économique tellement humain.

     

     

    Oui, le système économique mondial montre ici son côté tragique et grotesque. Mais n’est-il pas le reflet des êtres humains ? Ces derniers critiquent le système mais qui est l’origine du problème ? Qui est le problème, le dealer ou le drogué ?

     

    On peut même étendre le débat, puisque un joint plein de cannabis et une cigarette pleine de produits chimiques ont comme dénominateur commun le tabac. Et le tabac est une addiction ; ceux qui le consomment ne peuvent s’en passer et l’interdire ne fera que pousser ses adeptes dans les bras des trafiquants. Le choix est donc entre le buraliste et le dealer. Cette drogue apparaît comme une nouvelle secte, et comme tout mouvement sectaire elle a ses fanatiques et ses victimes qui sont légions.

     

    Cet argument renvoie à une question beaucoup plus vaste : la loi peut elle interdire une addiction ?

     

    La réponse est évidente quand il s’agit d’une addiction au meurtre, au viol ou vol ; et la loi fait en principe dans ce cas la différence entre ceux qui sont responsables de leurs actes et ceux qui ne le sont pas. Elle l’est moins dans les cas où on peut soutenir qu’on ne nuit qu’à soit par ses actes. Et on peut soutenir, à mon avis à tort, que c’est le cas du tabac ( il faut pour cela négliger l’impact de la consommation de tabac sur le cout de la santé, le tabagisme passif et l’effet d’imitation qui pousse chaque génération à emboiter le pas de la précédente).

     

    Pour ces actes d’automutilation, sous toutes leurs formes, le principe doit être simple : une société démocratique doit éloigner ses membres de ce qui peut leur nuire. Et pour cela, elle doit d’abord comprendre ce qui les amène à agir ainsi. Elle doit ensuite éduquer, inciter, puis interdire. Mais si l’interdiction n’est pas une perspective, au moins à moyen terme, la société est complice et l’éducation ne sert à rien. Pour le tabac, bien des choses restent à faire : enseigner intelligemment aux enfants que le tabac tue. Faire monter le prix du tabac à un niveau bien plus élevé. Rendre quasi invisible le nom des marques et uniformiser les emballages. Rendre les paquets les plus repoussants possibles (comme cela vient de commencer). Et annoncer que, au plus tard dans 15 ans, quoi qu’il arrive, la production, l’importation, et la consommation de tabac seront interdites. En tout cas, cela reste une hypothèse envisageable.

     

    Il n’y a rien de pire qu’une loi inapplicable ; elle discrédite l’Etat de droit dans son ensemble. Avant de voter une loi, il faut donc créer les conditions de son acceptabilité sociale et se donner les moyens de la faire respecter. En particulier, à propos de toutes les addictions, il ne servira à rien de réduire l’offre si la demande se maintient ; aussi, avant de légiférer à leur propos, il faut comprendre leur raison d’être. Et c’est sans doute parce que nos sociétés ne savent pas, n’osent pas affronter cette question, parce qu’elles n’osent pas s’avouer à elles-mêmes que notre modèle de développement provoque des manques, qu’elles ont tant de mal à interdire ce qui les comblent. 

     

    Le tabac est consommé chaque jour par 1,3 milliards de personnes dans le monde et qui fait chaque année 5 millions de morts, soit plus que le sida et le paludisme réunis. La consommation de ce produit entraine d’immenses dépenses de santé et réduit partout la productivité des entreprises qui doivent laisser à leurs employés des pauses pour s’empoisonner en toute légalité. Et pourtant, on le laisse produire et vendre partout dans le monde. Et presque partout, faire de la publicité.

     

     5500 milliards de cigarettes sont fumées chaque année. Une personne en meurt toutes les six secondes. Il a tué 100 millions de personnes au 20ème siècle, soit le double de la deuxième guerre mondiale. A ce rythme, selon l’OMS, il en tuera 1 milliard au 21ème siècle

     

     Mais on ne l’interdit pas. Pourquoi ? Parce qu’il rapporte beaucoup d’argent aux Etats et régule la démographie de manière scandaleuse. 

     

     Toutefois, WikiStrike encourage chaque lecteur à trouver sa propre vérité. La chose la plus importante est de vivre dans l’amour et la sagesse. Et puis, toutes ces drogues peuvent êtres utiles si on les instrumentalisait savamment à des fins thérapeutiques (pour les malades), philosophiques (avant un débat), ou chamaniques (pour développer des capacités du cerveau encore insoupçonnées).

     

     

    Mais ceci est une autre histoire. 

    Joseph Kirchner pour WikiStrike

     

     

    (source : agoravox, Jacques Attali)

  • Une historienne éclaire l’absurdité du Prix Nobel de la paix attribué à l’UE

    Annie Lacroix-Riz, historienne, est professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université Paris-VII – Denis Diderot. Auteur de nombreux ouvrages, elle a notamment étudié les origines et les parrains de la Communauté européenne (lire en particulier : L'intégration européenne de la France : la tutelle de l'Allemagne et des États-Unis, Paris, Le Temps des Cerises, 2007). Lorsque jury Nobel de la paix a annoncé le 12 octobre que son choix se portait cette année sur l’Union européenne, BRN a souhaité recueillir sa réaction et son éclairage.

    Interview publiée dans le mensuel Bastille-République-Nations daté du 29/10/12
    Informations et abonnements : www.brn-presse.fr

    BRN – L’Union européenne s’est vu décerner cette année le Prix Nobel de la paix. Quelle a été votre première réaction à l’annonce du jury d’Oslo ?

    ALR – L’information pouvait d’abord être prise pour un canular. Mais dans notre univers de l’absurde, une telle distinction est dans la droite ligne des choix du jury Nobel dans la dernière période. Cette décision n’en bat pas moins des records de ridicule, tant au regard des pratiques actuelles que des origines de l’UE.

    BRN – Des pratiques actuelles que vous jugez bellicistes…

    ALR – Pour l’heure, elle joue le rôle de petit soldat de l’OTAN, comme elle l’a fait dès sa naissance. L’UE en tant que telle ou nombre de ses membres sont impliqués dans quasiment toutes les guerres dites périphériques depuis vingt ans.

    BRN – Cependant, en tant qu’historienne, vous insistez plus particulièrement sur les origines tout sauf pacifiques de l’UE. Pourriez-vous préciser cette analyse ?

    ALR – Les archives, sources par excellence de la recherche historique, permettent seules de décortiquer ses véritables origines et objectifs, qui excluent la thèse d’une prétendue « dérive » récente de l’UE, dont on nous rebat les oreilles.

    BRN – Vous évoquez en particulier la « déclaration Schuman », du 9 mai 1950, souvent décrite comme l’acte fondateur de l’« aventure européenne »…

    ALR – Oui, et ses circonstances précises méritent examen. Le lendemain même – le 10 mai 1950, donc – devait avoir lieu à Londres une très importante réunion de la jeune OTAN (organisation de l’Alliance atlantique, elle-même fondée un an plus tôt). A l’ordre du jour figurait le feu vert officiel au réarmement de la République fédérale d’Allemagne (RFA), que Washington réclamait bruyamment depuis deux ans (1948). Les structures et officiers de la Wehrmacht avaient été maintenus dans diverses associations de façade. Mais quatre ans après l’écrasement du nazisme, un tel feu vert atlantique était quasi impossible à faire avaler aux populations, en France notamment. La création de la Communauté du charbon et de l’acier (CECA) annoncée par le ministre français des Affaires étrangères Robert Schuman a ainsi permis d’esquiver ou de retarder l’annonce officielle, requise par les dirigeants américains, du réarmement en cours.

    BRN – Qu’est-ce qui motivait cette stratégie américaine ?

    ALR – Dès mars 1947, dans son célèbre « discours au Congrès », le président Truman demanda des crédits pour sauver la Grèce et la Turquie « attaquées », forcément par l’URSS (dont le nom n’était pas prononcé). Ce faisant, il entamait en grand l’encerclement politico-militaire de cette dernière. De fait, c’est entre 1942 et 1945 que Washington avait préparé l’affrontement futur contre ce pays, pour l’heure allié militaire crucial pour vaincre l’Allemagne (1). Une pièce majeure de cet affrontement était la constitution d’une Europe occidentale intégrée.

    BRN – Ce sont donc les dirigeants américains qui ont poussé à l’intégration européenne ?

    ALR – Oui. Washington entendait imposer une Europe unifiée sous tutelle de la RFA, pays dont les structures capitalistiques étaient les plus concentrées, les plus modernes, les plus liées aux Etats-Unis (qui y avaient investi des milliards de dollars dans l’entre-deux-guerres) et les moins détruites (80% du potentiel industriel était intact en 1945). Cette Europe serait dépourvue de toute protection à l’égard des exportations et des capitaux américains : les motivations des dirigeants d’outre-Atlantique étaient non seulement géostratégiques mais aussi économiques.

    BRN – Comment ces derniers s’y sont-ils pris ?

    ALR – Ils ont harcelé leurs alliés ouest-européens, pas vraiment enthousiastes à l’idée d’être aussi vite réunis avec l’ennemi d’hier. Et ils ont sans répit usé de l’arme financière, en conditionnant l’octroi des crédits du « Plan Marshall » à la formation d’une « entité » européenne intégrée, condition clairement formulée par le discours de Harvard du 5 juin 1947.

    BRN – Mais quel était l’état d’esprit des dirigeants ouest-allemands ?

    ALR – De 1945 à 1948, avant même la création officielle de la RFA, ils n’ont eu de cesse de se poser en « meilleurs élèves de l’Europe », suivant une stratégie mûrement calculée : toute avancée de l’intégration européenne équivalait à un effacement progressif de la défaite, et constituait un gage de récupération de la puissance perdue. Ainsi ressurgissait le thème de l’« égalité des droits » de l’après-guerre précédent.

    BRN – Voilà une affirmation audacieuse…

    ALR – C’était l’analyse des diplomates français d’alors, en poste en général depuis l’avant-guerre et lucides sur ce qu’ils ressentaient comme un péril, comme le montrent leurs notes et mises en garde officieuses. Car, officiellement, le discours était de saluer l’horizon européen radieux.

    BRN – Pouvez-vous préciser cet « effacement progressif de la défaite » attendu par les élites de Bonn ?

    ALR – Celles-ci ont vite obtenu l’abandon des limitations de production imposées par les accords de Yalta et de Potsdam : en fait, dès 1945 dans les zones occidentales ; en droit, dès le lancement publicitaire du Plan Marshall, à l’été 1947. Les dirigeants ouest-allemands ont repris le discours d’entre-deux-guerres de Gustav Stresemann (ministre des Affaires étrangères de 1923 à 1929) et du maire de Cologne Adenauer : les « accords de Locarno » (1925) garantirent – sur le papier – les frontières occidentales de l’Allemagne (pas les orientales), motivant l’attribution à Stresemann, en 1926, et à son collègue français Briand… du Prix Nobel de la paix. Berlin entonna le refrain du rapprochement européen avec pour condition expresse l’égalité des droits (« Gleichberechtigung »). C’est à dire l’abandon des clauses territoriales et militaires du traité de Versailles : récupération des territoires perdus en 1918 (et Anschluss prétendument « européen » de l’Autriche), et levée de l’interdiction des industries de guerre.

    BRN – Peut-on pour autant établir le parallèle avec la RFA d’après la seconde guerre mondiale ?

    ALR – Le diplomate français Armand Bérard câble à Schuman en février 1952 que Konrad Adenauer (premier chancelier de la RFA, de 1949 à 1963) pourra, en s’appuyant sur la « force supérieure (mise…) en ligne  » par les Américains contre l’URSS, contraindre celle-ci « à un règlement dans lequel elle abandonnera les territoires d’Europe centrale et orientale qu’elle domine actuellement » (RDA et Autriche incluses). Extraordinaire prévision de ce qui se réalisa près de quatre décennies plus tard…

    BRN – Si l’on reprend votre analyse, l’Union européenne a donc été lancée sur injonction américaine, et soutenue avec détermination par les dirigeants ouest-allemands pour leurs objectifs propres…

    ALR – Oui, ce qui nous place à des années-lumière des contes à l’eau de rose en vogue sur les « pères de l’Europe » taraudés par le « plus jamais ça » et exclusivement soucieux de construire l’« espace de paix » que les jurés Nobel ont cru bon d’honorer. A cet égard, il faut prendre en compte d’autres acteurs, au rôle déterminant dans l’intégration européenne.

    BRN – Le Vatican ?

    ALR – On évoque peu son rôle géopolitique dans la « construction européenne » du XXe siècle, mais après la seconde guerre mondiale, les dirigeants américains l’ont, encore plus qu’après la première, considéré comme un auxiliaire crucial. En outre, depuis la fin du XIXe siècle, et plus que jamais depuis la Première Guerre mondiale avec Benoît XV (pape de 1914 à 1922), les liens entre Reich et Vatican ont façonné le continent (Est compris), comme je l’ai montré dans l’ouvrage Le Vatican, l'Europe et le Reich. Globalement avec l’aval des Etats-Unis – sauf quand les rivalités (économiques) germano-américaines devenaient trop fortes. De fait, les relations du trio se compliquent quand les intérêts des dirigeants d’Outre-Atlantique et d’Outre-Rhin divergent trop. Dans ce cas, la préférence du Vatican va toujours à l’Allemagne. Le maximum de tension a donc été atteint au cours des deux guerres mondiales.

    BRN – Précisément, vous décrivez une Europe voulue par Washington et Bonn (puis Berlin). Mais ces deux puissances n’ont pas nécessairement des intérêts qui coïncident…

    ALR – Absolument. Et ces contradictions, perceptibles dans les guerres des Balkans de 1992 à 1999 (Michel Collon l’a écrit dans son ouvrage de 1997, Le grand échiquier), s’intensifient avec l’aggravation de la crise. Raison supplémentaire pour douter des effets « pacifiques » de l’intégration européenne.

    BRN – Celle-ci est également promue par des dirigeants d’autres pays, comme la France.

    ALR – François Bloch-Lainé, haut fonctionnaire des Finances devenu grand banquier, fustigeait en 1976 la grande bourgeoisie toujours prompte à « exploiter les malheurs de la patrie ». Du Congrès de Vienne (1815) à la Collaboration, en passant par les Versaillais s’alliant avec le chancelier prussien Bismarck contre la Commune, du modèle allemand d’avant-guerre au modèle américain d’après-guerre, cette classe dirigeante cherche à l’étranger un « bouclier socio-politique » contre son peuple.

    BRN – Ce serait également une fonction de l’Union européenne ?

    ALR – Essentielle, et d'origine. Lors de la mise en œuvre en 1954 de la CECA, un haut fonctionnaire français se félicitait ainsi que « l’Europe » eût enfin permis au ministère des finances de liquider des subventions qui réduisaient le prix des produits de première nécessité. La citation précise mérite d’être rappelée : « la différence essentielle réside dans le fait que la politique européenne s’appuie sur l’alibi que constitue, vis à vis des intérêts particuliers, l’existence d’un organe “supranational”, alors que la politique traditionnelle implique que les gouvernements s’imposent, et imposent à ces mêmes intérêts, la discipline indispensable. Cela n’a été possible que parce que le ministre a pu en rejeter la responsabilité sur un organe supranational jouissant d’une certaine indépendance par rapport au gouvernement  ». Près de 60 ans plus tard, l’Europe offre « l’alibi » de ses institutions « indépendantes » – comme la Banque centrale européenne – pour soustraire des décisions de chaque fraction nationale du grand capital au contrôle et à la colère de son peuple. Remarquable continuité, qui n’incite pas à l’optimisme sur la garantie « européenne » de la paix…

    http://www.michelcollon.info

    (1) Sherry Michael, Preparation for the next war, American Plans for postwar defense, 1941-1945, New Haven, Yale University Press, 1977 ; The rise of American Air Power : the creation of Armageddon, New Haven, Yale University Press, 1987 ; In the shadow of war : the US since the 1930’s, New Haven, Yale University Press, 1995.

  • De l’attribution du Nobel de la paix à l’U.E.

    Le Prix Nobel de la paix pour l’année 2012 a été décerné à l’Union européenne pour avoir « fait passer l’Europe d’un continent en guerre à un continent en paix ». Le Comité du Prix Nobel a déclaré que « l’Union a contribué pendant soixante ans aux progrès et à la réconciliation, de la démocratie et des droits de l’homme en Europe ».

    Problème : l’Union n’existe que depuis 1993 (entrée en vigueur du traité de Maastricht qui la fonde), succédant à la Communauté européenne (qui, elle, existe depuis 1957...).

    L’attribution du prix Nobel de la paix à l’Union européenne pourrait faire rire, si elle ne recouvrait tant de drames. Il récompense une "construction" qui annihile toute protection, notamment aux frontières, qui organise la guerre économique et sociale tous azimuts entre les peuples, et ne peut conduire qu’à la guerre tout court. La Communauté européenne, devenue Union européenne a d’ailleurs déjà favorisé le démantèlement violent de la Yougoslavie, en apportant son soutien aux forces séparatistes, puis celui de la Tchécoslovaquie. Alors que ces Etats étaient moqués comme « artificiels » on voit aujourd’hui l’U.E. inerte et impavide devant les sécessions larvées qui rongent deux des plus anciens Etats du continent européen !

    Et nous ne pouvons oublier que le président de la Commission européenne, M. Barroso, fut l’un des artisans majeurs de l’invasion de l’Irak en 2003 (sommet dit des Acores aven le présidents des Etats Unis, M. Bush), ce qui en fait un homme de guerre plus que de paix !

    Loin d’être un facteur de paix, l’U.E. est aujourd’hui un facteur de désunion et de montée des tensions entre les nations européennes : elle érige en dogme la concurrence féroce entre les peuples ; elle méprise toute critique sur son architecture et sa fuite en avant ; elle sacrifie partout la prospérité sur le dogme de l’euro - comme les Grecs, les Espagnols et les Portugais le savent déjà...

    Le SIEL estime que le comité Nobel s’est discrédité à jamais et que c’est bien plutôt à titre posthume que le Nobel de la paix a été attribué à l’Europe de Bruxelles, qui a recréé des tensions et rouvert les plaies en Europe. Tous les prix du monde et les déclarations lénifiantes et mensongères n’y pourront rien : l’U.E. est l’antithèse de l’Europe de la Paix et même de l’Europe.

    La Rédaction du SIEL   http://www.actionfrancaise.net

     
  • Mgr Centène : "Depuis Antigone jusqu’au procès de Nuremberg, l’histoire nous a appris qu’il ne suffit pas qu’un texte soit légal pour qu’il soit légitime"

    Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, a afait paraître ce matin une tribune dans Le Figaro, sous le titre "Le Roi est nu". La voici :

    C"Pour n’avoir pas osé dire, dès qu’ils s’en aperçurent, qu’il n’y avait pas de fil sur la navette du tisserand, les courtisans du conte d’Andersen[i] exposèrent leur roi à exhiber sa nudité à la face de la Cour. Il fallut le cri d’un enfant pour ouvrir les yeux de tous. La morale de cette histoire est d’une étonnante pérennité. Elle nous invite à ne pas céder lorsque l’idéologie dominante semble l’emporter sur la vérité.

    Depuis quelques mois tisserands et tailleurs s’agitent dans l’ombre pour confectionner un « mariage pour tous » à la mesure des « couples » de même sexe. Ils consultent des gens qui sont de leur avis et refusent tout véritable débat national sur le sens et la nature de la famille. Là aussi c’est la voix de l’enfant qui nous ramène à la vérité et nous ouvre les yeux. Ce cri d’enfant, nous l’avons entendu samedi dernier à Reims lorsqu’un jeune adopté s’est écrié : « à l’orphelinat, les enfants rêvent tous d’un père et d’une mère, pas de deux papas ou de deux mamans[ii]. »

    Parce qu’il ne tient pas suffisamment en compte de l’enfant, le projet de loi sur le « mariage pour tous » constitue une dénaturation du mariage et un détournement de l’adoption. Il ouvre un boite de Pandore dont le contenu met en péril les fondamentaux d’une société déjà bien malade de ses manques de repères.

    1)      Une dénaturation du mariage.

    Le mariage n’est ni la reconnaissance publique de l’amour entre deux personnes, ni un contrat dont les termes seraient aléatoires. Il est une institution dans laquelle un homme et une femme s’engagent en vue de la procréation et de l’éducation de leurs enfants. Quand les pouvoirs publics légifèrent sur le mariage ils ne légifèrent pas sur les sentiments mais sur une institution. C’est parce que cette institution est ordonnée au bien commun de la société qu’elle bénéficie de la faveur du droit, tant sur le plan fiscal que sur le plan patrimonial. Ce n’est pas l’amour de deux êtres, c’est le service du bien commun qui justifie son statut particulier.

    C’est la complémentarité homme-femme inscrite au cœur de la nature qui en assure la fécondité tant au niveau de la transmission de la vie que de l’œuvre éducative.

    C’est la différence sexuée objective, et non l’orientation sexuelle subjective, qui fonde le mariage. Comment des enfants élevés par des parents de même sexe vivront-ils une phase de construction aussi importante et universellement reconnue que le complexe d’Œdipe ?

    Le « mariage pour tous » ne consiste pas à ouvrir aux homosexuels une situation qui leur était interdite par l’arbitraire des lois et donc à créer plus d’égalité et de justice, il consiste à modifier l’institution du mariage pour la leur rendre accessible. Cette modification est une révolution anthropologique sans précédent car elle dissocie de manière définitive la procréation de la sexualité, le mariage de l’engendrement, la famille de la nature. Quelle cohérence y a-t-il à prétendre entrer dans une institution quand pour y entrer il faut la détruire ?

    2)      Un détournement de l’adoption.

    La filiation adoptive est une fiction juridique destinée à donner une famille à un enfant qui n’en a pas : elle est en faveur de l’enfant. Elle vise à atténuer pour lui le malheur d’avoir perdu sa famille en lui donnant une famille de substitution dans laquelle il pourra retrouver les repères qui lui permettront de se construire  humainement et socialement. Elle consacre un droit de l’enfant non un droit à l’enfant. En effet, si le désir de se perpétuer dans une descendance est naturel, le droit à l’enfant n’existe pas et ne peut pas exister. Cela reviendrait à en faire un objet que l’on pourrait posséder.

    Le but de l’adoption est de satisfaire le besoin de famille qu’un enfant abandonné ou orphelin peut ressentir et non de combler le désir d’enfant d’un couple. Moins encore de profiter du malheur d’un enfant pour l’instrumentaliser au profit d’une construction arbitraire qui ne pourra apparaitre que comme un artifice. Ouvrir l’adoption aux couples homosexuels c’est rendre à jamais illisible la filiation des enfants adoptés  à une époque où toutes les découvertes de la psychologie nous montrent combien il est important de savoir d’où l’on vient.

    3)      Une boite de Pandore.

    Pour mesurer les conséquences du « mariage pour tous » il ne suffit pas de constater que tel ou tel enfant qui vit dans un couple homosexuel semble heureux aujourd’hui. Ce type de réforme ne peut s’apprécier que sur plusieurs générations au regard des évolutions qu’il suscite.

    La loi sur « le mariage pour tous » n’est pas encore votée qu’on nous promet déjà des amendements visant à autoriser la procréation médicalement assistée. Sauf à introduire une discrimination intolérable entre les couples homosexuels féminins et les couples homosexuels masculins, cela ouvrira la possibilité de recourir à des mères porteuses. La nature est ainsi faite que l’hétérosexualité est indispensable à la vie. Cela relève du principe de réalité. La loi ne peut rien y changer. Le « mariage » homosexuel, s’il veut s’épanouir dans une filiation, sonne le glas du mariage à deux ou fait entrer l’humain dans la catégorie des biens de consommation commercialisables. On n’a jamais vu une femme riche porter l’enfant d’un couple pauvre, fût-il homosexuel.

    Le « mariage pour tous » fait aussi tomber le tabou de l’inceste. En effet, le tabou de l’inceste n’est pas inné. Il s’est établi de manière empirique au long des siècles. C’est à force de constater que les unions endogames finissaient toujours par produire des enfants dégénérés que l’exogamie s’est imposée. Au nom de quoi pourrait-on les interdire dans le cas d’unions homosexuelles par définition stériles et donc peu susceptibles de provoquer une dégénérescence de l’espèce ? « Cessante ratione legis, cessat lex[iii]

    La boîte de Pandore réserve encore bien des surprises.

    Au-delà des circonstances de l’espèce, la loi sur le prétendu « mariage pour tous » pose aussi la question de l’attitude qui doit être celle des citoyens  face à une loi contraire au bien commun. Depuis Antigone jusqu’au procès de Nuremberg, l’histoire nous a appris qu’il ne suffit pas qu’un texte soit légal pour qu’il soit légitime quand l’intérêt supérieur de l’humain est en cause. Quelle attitude observer vis-à-vis d’un régime qui croit pouvoir bafouer le bien commun fondé sur le droit naturel ? Le positivisme juridique dont il fait preuve n’est pas compatible avec l’objection de conscience. Les mandats électoraux ne pourront-ils être brigués que par des personnes disposées à faire litière de leur conscience ? Cela fera-t-il grandir la crédibilité d’une classe politique déjà bien contestée dans sa capacité à résoudre les vrais problèmes auxquels la société est confrontée en ce début de XXIème siècle : récession économique, dissolution du lien social, montée de la délinquance ? A quelles résurgences du communautarisme faut-il s’attendre ? Si la loi n’est plus un socle commun pour la nation, qui pourra garantir la stabilité du pacte social ?

    Notre société est déjà bien fragilisée par la perte des repères qu’elle subit depuis des décennies ainsi que par la crise économique endémique que la mondialisation étend à l’ensemble de la planète. Quel sera le prix à payer par l’humanité pour les bouleversements que le « mariage pour tous » nous laisse entrevoir?

    Si nous voulons éviter au roi le désagrément d’aller nu de par les rues et épargner à nos enfants la vision de ce triste spectacle, osons dire dès maintenant qu’il n’y a pas de fil sur la navette du tisserand.

    http://lesalonbeige.blogs.com


    [i] Hans Christian ANDERSEN, Les habits neufs de l’Empereur, 1837

    [ii] Témoignage donné à Reims à l’occasion de « la manif pour tous », le 08 décembre 2012

    [iii] Adage du droit Romain : « Lorsque le motif de la loi cesse, la loi elle-même cesse.»

  • La bataille pour l’Eurasie va-t-elle s’accélérer ?

     

    La bataille pour l’Eurasie va-t-elle s’accélérer ?
    "Les Etats-Unis s’opposeront à des processus d'intégration dans l'espace postsoviétique". Hillary Clinton - 2012

    Les récentes déclarations de la secrétaire d’État américaine Hillary Clinton sur l'intention de Washington de s'opposer aux processus d'intégration dans l'espace postsoviétique lors d’une conférence tenue à Dublin le 6 décembre 2012 ont au moins un mérite, celui de démontrer que l’Union Douanière, et donc la future Union Eurasiatique sont considérés par l’administration américaine comme le mal absolu. Hillary Clinton n’a pas pris de gants, pour elle, l’union eurasiatique n’est ni plus ni moins que la réincarnation de l’Union Soviétique, et traduit donc la volonté de la Russie de vouloir reprendre le contrôle du cœur de l’Eurasie, que Russie et Occident, via l’Angleterre puis l’Amérique, se disputent depuis prés de 150 ans.

    Un retour en arrière s’impose pour comprendre ce que signifie la bataille pour le contrôle de l’Eurasie, qui est tout sauf un fantasme ou une légende. Il s’agit au contraire d’une réalité géopolitique qui constitue un volet important de la politique étrangère américaine et occidentale depuis la chute du mur de Berlin.

    Durant la guerre froide, la puissance américaine ne luttait pas seulement pour la victoire contre son adversaire Soviétique, elle luttait aussi pour le contrôle du monde. Ce faisant, les stratèges américains restaient fidèles à la ligne tracée par les maitres de la géopolitique anglo-saxonne, particulièrement Halford Mackinder et Nicholas Spykman. Pour ces derniers, la maitrise du monde ne pouvait passer que par le contrôle de la zone ou devait se concentrer dans l’avenir tant le gros des habitants, que le gros des ressources énergétiques de la planète: l’Eurasie, encore appelée l'Ile Monde ou Heartland.

    " Qui contrôle le Heartland, contrôle le monde ". Halford John Mackinder – 1919

    En ce sens, la mise sous tutelle après 1945 de l’Europe de l’ouest par l’Otan n’a été rien de plus qu’une mise en application des principes de Nicholas Spykman qui jugeait lui essentiel de maitriser l’anneau périphérique (Rimland) de cette Ile monde, de ce Heartland continental. L’Europe de l’ouest représente la partie occidentale sous contrôle de cet anneau. Comme on peut le voir ici, la zone qui s’étend du pourtour de la caspienne jusqu'à l’Asie centrale constitue sa partie orientale et c’est précisément cette zone qui est visée par les propos d’Hillary Clinton.

    " Qui contrôle le Rimland contrôle l’Eurasie. Qui dirige l’Eurasie contrôle la destinée du monde". Nicholas J. Spykman - 1942

    Les tentatives avortées du GUAM (Géorgie, Ukraine, Azerbaïdjan, Moldavie) puis la tentative de prise de contrôle de ces mêmes états (membres de cet anneau périphérique) par les révolutions de couleurs planifiées aux USA doivent être comprises et vues dans ce sens: comme une étape nouvelle du containment russe, préalable essentiel au bouclage du Rimland. D’ailleurs, dans sa déclaration Hillary Clinton a insisté sur la déception profonde que représentait l’Ukraine pour le département d’état Américain, tout un symbole lorsqu’on sait l’énergie et les moyens mis en œuvre par l’administration américaine pour faire de l’Ukraine un pion essentiel de l’Otan. Un projet ancien qui prévoyait la constitution d’un axe Allemagne-Pologne-Ukraine dont Zbigniew Brezinski rêvait déjà en 1997 et qui selon lui devait servir à repousser l’influence russe le plus à l’est possible, et renforcer l’Otan au cœur de l’Europe de l’est.

    "Il est impératif qu'aucune puissance eurasienne concurrente capable de dominer l'Eurasie ne puisse émerger et ainsi contester l'Amérique". Zbigniew Brezinski - 1997

    Bien sur les déclarations d’Hillary Clinton ont provoqué les regrets de Leonid Sloutski, chef de la commission de la Douma pour les Affaires de la CEI. Celui-ci constatait que le potentiel croissant de regroupement géopolitique en Eurasie pourrait faire de cette région l'un des acteurs majeurs du monde. Une situation bien différente de celle qu’impliquait le monde unipolaire de 1991, qui ne laissait aucune place à la Russie.

    Beaucoup de pays occidentaux appréciaient Eltsine surtout parce qu'il était le symbole d’une Russie faible, et le symbole de leur victoire sur l’URSS. 20 ans plus tard, alors que le centre de gravité du monde se déplace vers l’Asie et la Chine, l’Occident américano-centré traverse une crise économique qui l’a considérablement affaibli sur la scène internationale. Pendant ce temps, à mi chemin entre l’Occident et l’Asie, la Russie s’est redressée pour redevenir aujourd’hui la puissance principale d’Eurasie.

    Le monde multipolaire qui prend forme devrait vraisemblablement prendre l'aspect d'un monde d’alliances. Les grands états de ce monde sont tous dans des logiques de regroupements économiques, politiques et militaires, que ce soit au cœur de l’Europe, par dessus l’Atlantique, en Amérique du sud ou encore en Asie. Ces alliances pourraient rapidement voir l’émergence de blocs souverains tant sur le plan militaire, qu’économique ou politique, et la fragmentation du monde en zones d’influences souveraines.

    Pourquoi les nations d’Eurasie n’auraient elle dès lors pas le droit de procéder à une intégration régionale approfondie? Les menaces américaines contre une alliance volontaire de pays souverains semblent éloigner considérablement les possibilités d’un réel reset russo-américain. Le désaccord sur l’Affaire Syrienne, pays que l’Union Douanière envisageait du reste d’intégrer à une zone de libre échange il y a encore quelques mois, accentue encore le malaise.

    Voila donc des propos belliqueux en provenance d'Amérique et prononcés à Dublin, alors même que le chef de l’état russe a pourtant récemment rappelé que la Russie devait trouver sa place géopolitique dans le monde de façon pacifique et que l’intégration eurasiatique devait elle se faire dans le respect de la souveraineté des états. Un principe de souveraineté nationale bien mis à mal durant l’époque unipolaire mais qui constitue tant le point névralgique du développement des BRICs (lire cette analyse a ce sujet) que le cœur de la politique internationale russe, notamment en Syrie.

    Souveraineté VS interventionnisme, Unilatéralisme VS Multilatéralisme. Ces deux conceptions du monde diamétralement opposées vont-elles relancer la bataille pour l’Eurasie ?

    Alexandre Latsa http://www.voxnr.com
  • La démocratie à la française : l’inversion accusatoire encore une fois à l’œuvre

     

    La démocratie à la française : l’inversion accusatoire encore une fois à l’œuvre
    PARIS (NOVOpress via le Kiosque Courtois) – L’un des participants à la manifestation du 18 novembre dernier organisée par l’Institut Civitas contre ledit “mariage pour tous”, est victime du “deux poids, deux mesures”…

    Il se nomme Aurélien. Aurélien doit utiliser un média libre, “La Voix de la Russie”, pour faire entendre sa version des faits… Nous le citons : “Le 28 novembre à 6 heures [du matin], j’ai été réveillé par les forces de l’ordre (…) qui m’ont menotté dans mon lit, une arme à feu braquée sur ma tempe. J’ai ensuite fait 48 heures de garde à vue et 15 heures de dépôt (…) et je suis désormais sous contrôle judiciaire avec interdiction de sortir du territoire français, et l’obligation de pointer tous les 15 jours au commissariat de ma ville (…) J’ai été traité comme un terroriste, alors que c’est nous qui avons été agressés !

     

    Aurélien dénonce les pressions politiques sur les policiers et l’inversion accusatoire dont il est la victime, ainsi que plusieurs de ses camarades

    Il précise en effet : “La police a expliqué notre « arrestation musclée » comme étant liée à des ordres venant « d’en haut » car cette affaire était devenue trop médiatique (…) Nous risquons 45 000 € d’amende et 3 ans de prison, sans compter les dommages et intérêts“.

    Rappelons que lors de cette manifestation, les Femen, une bande de furies violemment antichrétiennes, ont agressé les familles présentes en scandant des slogans orduriers, seins nus avec peint sur leurs poitrines « J’encule l’Église » ou encore, « J’encule Dieu » , et en répandant le contenu d’extincteurs sur la foule pacifique, dont de nombreux enfants. Ces activistes, qui ont reçu le soutien des médias du système, sont grassement entretenues entre autres par le “philanthrope” Helmut Geier ou encore le “philanthrope” Jed Sunden. Un milieu interlope où l’on retrouve le “philanthrope” George Soros, connu pour sa part pour financer philanthropiquement les Pussy Riots. Les deux groupes partagent d’ailleurs la même conception cosmopolite du monde.

    Les Femen tombent sous le coup d’« exhibitions sexuelles », de « diffusion de message à caractère violent », de « violences en réunion et avec armes », d’« entrave concertée à la liberté de manifestation » et d’« injures ». Délits qui vaudraient à leurs auteurs plusieurs dizaines de milliers d’euros d’amendes et des peines de prison ferme. Mais qu’on se rassure, le ministère public, aux ordres, devrait classer l’affaire sans suite. Sauf pour Aurélien et ses camarades qui ont le tort de ne pas être dans le bon camp…

    http://fr.novopress.info

  • Christianophobie qatari ... en France : ça suffit !

    Les propriétaires qataris du PSG exigent la suppression de la référence au Roi Très Chrétien dans le logo du club de football !

    Halte à la main-mise du Qatar sur la France !

    Une lectrice, que je remercie, vient de me signaler une information qu’elle a entendue ce matin dans la revue de presse de RTL, diffusée vers 8 h 30. Le journaliste, reprenant une information du Parisien, indiquait que les propriétaires qataris du PSG – le club de football Paris Saint-Germain – avaient exigé la modification de son logo que voici dans son état présent…

    Les propriétaires qataris demandent à ce que « Paris » et l’image de la Tour Eiffel soient agrandis, que la mention « Saint-Germain » soit diminuée en taille et que disparaisse la petite image située sous la Tour Eiffel. C’est image est la reprise du blason de la ville de Saint-Germain. Ce blason montre un berceau fleurdelisé surmonté d’une grande fleur de lis, sous lequel on peut lire « 5 7bre 1638 ». C’est en fait la date de la naissance à Saint-Germain-en-Laye le 5 septembre 1638, de Louis-Dieudonné, c’est-à-dire du futur Roi Très-Chrétien Louis XIV. C’est un nouvel attentat contre nos traditions et les racines chrétiennes de la France. Mais enfin, comme on le sait « qui paie l’orchestre choisit la musique » et dès lors que la France est vendue en tranches à l’étranger, et notamment, au Qatar, il ne faut pas jouer au surpris. Tout cela ne fait que commencer. Le proche avenir nous promet d’autres mauvaises surprises.

    Observatoire de la Christianophobie  via http://www.actionfrancaise.net

  • Le Pape rappelle les exigences de l’ordre naturel

    Benoît XVI a adressé jeudi un message pour la paix, rendu public hier. Il a rappelé les positions traditionnelles de l’Eglise : la constitution du mariage, union d’un homme et d’une femme, ainsi que la condamnation de l’avortement et de l’euthanasie.

    Le mariage comme « structure naturelle, c’est-à-dire l’union entre un homme et une femme« , doit être « reconnue et promue face aux tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes radicalement différentes d’union qui, en réalité, la dénaturent et contribuent à la déstabiliser« , a déclaré le Saint Père dans ce message qui sera lu dans toutes les paroisses, à l’occasion de la Journée mondiale de la paix, le 1er janvier 2013.

    Le pape a également jugé injuste de « codifier de manière sournoise de faux droits ou des abus qui, fondés sur une vision réductrice et relativiste de l’être humain et sur l’utilisation habile d’expressions ambiguës destinées à favoriser un prétendu droit à l’avortement et à l’euthanasie, menacent le droit fondamental à la vie« .

    Benoît XVI a enfin souligné que les principes qui protègent la vie ainsi que le mariage traditionnel « sont inscrits dans la nature humaine elle-même, identifiables par la raison, et donc communs à toute l’humanité« .

    C’est dire que les principes sur lesquels repose la défense des valeurs traditionnelles sont accessibles à toute intelligence droite : car ils procèdent du droit naturel dont la portée est universelle, puisqu’il s’enracine dans l’ordre objectif d’une nature humaine qui nous est commune à tous, et dont Dieu est l’auteur. Par les seules lumières de la raison naturelle, l’homme de bonne volonté peut en effet discerner l’ordre que le Créateur a inscrit dans sa nature, et distinguer alors le bien du mal.

    http://www.contre-info.com/

  • [Vidéo] Frigide Barjot dénonce la violence et la haine du lobby homosexuel

    Affirmant avoir « l’écoute » du ministère de l’Intérieur suite à sa demande de protection, Frigide Barjot a dénoncé ce vendredi sur I>Télé des « menaces de plus en plus importantes » proférées contre elle.

    L’humoriste catholique a insisté sur le cas de Xavier Bongibault, un jeune homosexuel qui préside le collectif « Plus gay sans mariage » : « il en est à 15 menaces d’agression, une menace de viol plus des agressions véritables » suite auxquelles « il a porté » plainte.

    « Nous portons plainte à chaque fois », explique-t-elle. « Nos meetings ne peuvent pas être tenus correctement », se plaint Frigide Barjot (qui s’estime également « diffamée sur Internet ») : « il y a sans arrêt des interruptions avec des gens qui viennent crierUn hétéro, une balle, une famille, une rafale… »

    http://www.ndf.fr