
Magasins pillés, voitures incendiées, services publics vandalisés, bâtiments tagués, policiers blessés… Ce 30 juin, la France s'est réveillée en découvrant les stigmates des trois dernières nuits d’émeutes. Rien ne peut justifier le comportement des émeutiers. Et pourtant, des élus trouvent encore le moyen de les excuser. Philippe Rio, maire communiste de Grigny (Essonne), nous ressort ainsi le sempiternel couplet sur les « inégalités sociales » et la pauvreté des banlieues pour expliquer l’embrasement. Un comble, quand on sait que l’État, depuis plus de quarante ans, dépense sans compter pour ces quartiers dits « prioritaires ».