
Les policiers lui ont conseillé de porter plainte. Mais le jeune Lyonnais a refusé, et il a même hésité à nous rencontrer. Guillaume* se souviendra toute sa vie de la «violente agression» dont il dit avoir été victime. «Se faire tabasser par des antifas, c’est un risque courant quand on est militant royaliste, et je me dis que ça ne sert à rien de témoigner. Mais maintenant que je vois mon agresseur parader à l’Assemblée nationale, je ne peux plus me taire, il faut bien qu’on dise qui ils sont.»