Le contraste est saisissant: il y a une semaine, Emmanuel Macron faisait un premier aller-retour au Qatar, afin d'assister à la demi-finale de la coupe du Monde de football; puis il remettait cela trois jours plus tard, pour voir la finale. Une semaine plus tard, la SNCF annonce que 2 TGV sur 5 ne rouleront pas la fin de semaine de Noël, empêchant des centaines de milliers de Français de se déplacer pour aller voir leurs proches à l'occasion d'une fête qui rime avec réunion de famille. Le contraste est toujours plus marqué entre un président qui a depuis longtemps décollé de la réalité et une société confrontée à des difficultés quotidiennes et croissantes. Le phénomène n'est pas seulement français. Mais il est particulièrement aigu en France, où le "en même temps" présidentiel a de plus en plus de mal à rendre compte du décalage entre le discours public et la réalité collective
magouille et compagnie - Page 459
-
Briefing – Macron peut faire deux aller-retours au Qatar mais 2 TGV sur 5 ne rouleront pas le weekend de Noël!
-
Après l’Algérie, Gérald Darmanin au Sénégal : des visas, des visas, encore des visas…
Mandatory Credit: Photo by Laurent Coust/SOPA Images/ShutterstockGérald Darmanin ne plaint pas sa peine. Après l’Algérie lundi, le voici, ce mardi, au Sénégal. Celui que d’aucuns décrivent comme un « vice-Premier ministre, qui se verrait bien prendre la place d’Élisabeth Borne d’ici la fin du mandat » ne connaît pas de trêve des confiseurs. Mais il a quand même la hotte du père Noël. Remplie de visas.En Algérie, Gérald Darmanin a signifié - comme cela a été fait en Tunisie et au Maroc - la fin de la « crise des visas ». On se souvient qu’en septembre 2021 - début de la campagne présidentielle, sûrement une coïncidence -, Emmanuel Macron avait annoncé diviser par deux les visas délivrés aux ressortissants de ces pays. Une mesure de rétorsion envers des États renâclant à délivrer des laisser-passer consulaires. Foin de ces mesquines chamailleries aujourd'hui, embrassons-nous, Folleville ! Qu’a-t-il été négocié en échange de ces largesses ? Difficile à dire précisément.
-
Le Soleil au service des imprévoyants
Bernard Plouvier
Vaniteux comme lui seul peut l’être, et battant sur ce point tous ses prédécesseurs, notre Génial Grand Timonier a osé organiser une parade de la défaite footballistique dans la capitale, espérant regonfler son score de popularité, bien réduit depuis l’envolée des prix à la consommation, l’apparition d’une pénurie énergétique et la multiplication des dépôts de bilans d’entreprises.
Par ses choix politiques dépourvus de bon sens, il est effectivement responsable d’une partie de tout cela. Mais béni – sinon des dieux auxquels nul n’est encore tenu de croire – du moins par le hasard, il est secouru par notre étoile.
-
On veut supprimer toutes les traditions qui se rattachent à Noël mais pas celle de la grève des transports !
On le redoutait, voilà donc qui est fait : une fois de plus, une fois encore, Noël rime avec grève des transports.
Tout comme les voitures brûlées à la Saint-Sylvestre, empêcher les Français de rejoindre leur famille pour les fêtes est désormais une « tradition » bien ancrée.
Et quand on veut supprimer toutes celles qui se rattachent réellement à notre culture – crèche, santons, sapin, etc. –, on se garde bien de s’en prendre à celle-là.
-
Von der Leyen citée dans une supposée affaire de corruption portant sur 60.000 euro
Un nouveau nom est cité dans l'affaire du Qatargate : l'ancien commissaire européen à la Migration, Dimítris Avramópoulos. Ce dernier aurait touché 60.000 euros de Fight Impunity, une organisation créée par l'ex-député européen Pier Antonio Panzeri inculpé pour corruption, « une ONG qui, pourtant, n’est pas inscrite dans le registre de transparence de l’UE », précise le média italien IlFattoQuotidiani.it. -
«Pourquoi n’arrive-t-on pas à Marseille à assurer la sécurité de la population ?» : l’alarme d’un médecin emblématique des quartiers Nord
Boulevard Oddo, Saïd Ouichou est une sommité. Il y quelques semaines, le docteur a décidé de quitter le cabinet où il consulte depuis quinze ans pour s’installer à 4 kilomètres de là, toujours dans le 15ème arrondissement marseillais, mais dans un centre de santé entouré de confrères.
-
Dans l’effondrement, la part des institutions et celle de l’abêtissement, par Maxime Tandonnet
Moi aussi je suis tenté de mettre l’effondrement (école, dette publique, insécurité, hôpital, désindustrialisation, libertés, frontières, corruption etc.) sur le compte de la dégradation des institutions politiques: l’extrême concentration de l’illusion du pouvoir dans les mains d’un seul homme écrasant l’esprit d’initiative et de responsabilité et favorisant ainsi l’impuissance générale. Pire : ce phénomène (de long terme) tend à substituer le culte narcissique d’un individu, la gesticulation vaniteuse et l’esprit de courtisanerie au sens du bien commun.
-
L’Union européenne se félicite d’avoir financé la politique nataliste de la Turquie (MàJ : Réactions de la droite nationale)
-
Briefing : Macron va grand-remplacer les soignants suspendus par des étrangers
-
Bloomberg: l'Europe a perdu environ un trillion de dollars à cause de la crise énergétique
La hausse des prix des carburants due au conflit en Ukraine a coûté à l'Europe un trillion de dollars, selon Bloomberg, qui tire la sonnette d'alarme sur le fait que ce n'est que le début de la plus grande crise depuis des décennies.