La rentrée politique s’annonce compliquée, et la difficulté à trouver un titulaire pour le poste de Premier ministre n’augure rien de bon pour la suite qui, par principe en somme, ne satisfera pas grand-monde : la Gauche regroupée sous la marque « Nouveau Front Populaire » semble déjà hors-jeu, condamnée à jouer la carte de la rue pour peser encore ou, tout simplement, se faire entendre ; la Droite nationale, elle, pourra utiliser la menace de la censure (ou, au contraire, de sa non-censure, encore plus stressante pour ses adversaires…) pour continuer à exister parlementairement parlant ; les Républicains modérés, prisonniers de leurs contradictions et de leurs doutes, hésitent à franchir le pas de Matignon malgré les dénégations de leur chef de file Laurent Wauquiez… Les socialistes se divisent aussi, écartelés entre la radicalité robespierriste de Mélenchon, leur plus fidèle ennemi, et la modération radicale de Cazeneuve, l’éternel pince-sans-rire de la République…
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