
Du dégoût vers la colère, il n’y avait qu’un pas et nous l’avons franchi, plus exactement les députés nous ont permis de le faire, par leur attitude. La loi sur l’euthanasie si chère aux progressistes, entendez les enfants spirituels du III Reich, vient de consacrer le délit pour celui qui tenterait de convaincre un patient, un proche que sa décision de mourir, obtenue sans formalisme précis ni obligation de témoins, est absurde et que vivre est plus précieux que tout. Cet acte est qualifié de « délit d’entrave au droit de disposer de son corps ». Quid du désespéré qui du haut d’un immeuble, crie au monde entier sa détresse et sa volonté de se jeter dans le vide ? Les pompiers n’auront plus la légitimité pour déployer un matelas afin que le malheureux ne s’écrase pas sur le trottoir ? Mieux auront-ils l’obligation de l’inciter à accomplir son geste le plus vite possible, en ayant pris soin de dégager la chaussée des véhicules qui pourraient être endommagés par la chute ? Penser que raisonner une personne qui se trouve en détresse psychologique est un crime est déjà une aberration, une honte, un recul civilisationnel, le renvoi vers les sociétés tribales, dont on a tenté de s’éloigner et qu’une poignée de fanatiques dégénérés, recréé avec sourire et fausse compassion.