
Lutte contre le patriarcat, la « culture du viol » et les inégalités salariales. Samedi 8 mars, quelques 48.000 personnes s’étaient réunies à Paris pour marcher à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes. Le rassemblement se présentait comme bienveillant et inclusif, mais certaines n’y étaient pourtant pas les bienvenues. C’était notamment le cas du collectif Némésis, très engagé sur la question des violences faites aux femmes dans l’espace public. Ces militantes ont été tenues à l’écart et ont dû patienter deux heures dans un square avant d’être enfin autorisées à rejoindre le cortège, Place de la République, sous bonne escorte policière.