Il y a une époque, pas si lointaine, où l’Abbé Pierre était vénéré. Par ceux-là même qui, aujourd’hui, cherchent à effacer son nom des rues et des places de France. Hier, ces bien-pensants de gauche, ces prophètes de la vertu, élevaient cet homme au rang de saint laïc, faisant de lui l’icône intouchable de la charité chrétienne. Aujourd’hui, ces mêmes gauchistes, dans une contradiction criante et dans un retournement grotesque, s’acharnent à vouloir le faire disparaître de la mémoire collective. Pourquoi ? Parce que l’air du temps l’exige. Parce que nous vivons dans une époque où l’accusation vaut condamnation.