13/10/2025
Aidés par un interprète – l’un est Marocain, l’autre est Algérien – tous deux assurent avoir fait signe au chauffeur. Puis avoir couru après le bus jusqu’au feu suivant. Durant leurs auditions, ils avaient laissé entendre qu’ils avaient été laissés sur le bas-côté, parce qu’ils sont « arabes ». Le salarié de Keolis, lui-même Marocain, hoche la tête par dépit. Puis, il s’oblige à se lever pour assurer qu’il « n’y avait personne à l’arrêt » et qu’il a vu ses deux agresseurs dans son rétroviseur une fois au feu, l’un d’eux empoignant une pierre.