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L'éditorial du n°70 (été 2025) de la revue Synthèse nationale :
Lorsque deux nationalismes s'affrontent, le choix est toujours difficile. Pour trancher, le pouvoir peut toujours s’en tenir à la fameuse phrase attribuée au général De Gaulle : "La France n'a pas d'ami, ni d'ennemi, elle n'a que ses intérêts". Cette phrase a le mérite du pragmatisme, même si l'on peut penser qu’elle relève plus de l'échappatoire que d'autre chose.
C’est une loi stupide que cette loi européenne que la Commission Européenne veut imposer à la France.
De quoi s’agit-il ?
De dire que si vous tombez malade pendant vos vacances, alors, vous ne pouvez plus vous reposer et donc vos jours de congés payés doivent être « déposés » le temps de votre arrêt maladie.
Cela peut sembler « logique » a priori. Cela peut même partir d’un bon sentiment. Le repos bien mérité du gentil salarié face au méchant patron exploiteur.
Pour Guy Mollet, patron de la SFIO (Section française de l’Internationale ouvrière, ancêtre du Parti socialiste), cela ne faisait aucun doute, comme il l’avait affirmé avec force à Béthune, en 1957. Les choses ont-elles vraiment changé ?
Hier soir avait lieu la finale du TOP 14 opposant le Stade-Toulousain à l’Union-Bordeaux-Bègles. La tradition veut que le président de la République soit présent et qu’il descende sur la pelouse pour se faire présenter les équipes. C’est souvent l’occasion de tester de la popularité de l’homme qui se montre sans artifice devant plus de quatre-vingt mille personnes. Le pauvre Macron avait déjà eu, dans le passé, à subir la bronca du public, c’est donc dans les couloirs du stade que cette présentation a eu lieu, loin du regard des spectateurs, c’est-à-dire des électeurs. Le grand courageux président, celui qui ne manque jamais une occasion de nous insulter, de nous mépriser, se terre pour saluer des joueurs, se cache piteusement pour éviter les huées. Ah si seulement il avait pu faire vider le stade comme pour le 14 juillet où il avait descendu les champs Élysées débarrassés de la foule, tout en saluant les arbres pour donner l’idée au monde entier qu’il était, si ce n’est adoré, au moins respecté. Entre le discours qui veut que fort de sa légitimité électorale, il représente le peuple et la réalité qui oblige l’observateur à constater qu’il ne peut plus mettre un pied dehors sans avoir au préalable trié sur le volet ceux qui seront face à lui, il y a un gouffre.
Emmanuel Macron poursuit ses visites au sein des monarchies européennes : l’occasion de s'interroger sur l’intérêt national, le souci et le respect des peuples, le poids de l’Histoire au-delà des idéologies du moment, la grandeur et la décadence d’un pays ?
Les principaux médias français ont ignoré la réalité de l’existence du nazisme en Ukraine pendant des années et ils ont refusé de reconnaître la présence massive de l'idéologie nazie au sein des forces armées ukrainiennes, même lorsque des Ukrainiens arboraient des croix gammées ou d’autres symboles nazis lors de leurs entraînements militaires en France. Et puis, soudain, l'un des principaux médias français a remarqué « des centaines de cas similaires ». Pourquoi ?
Se méfier des « humanistes » autoproclamés. J’ai constaté, chez ceux qui se gratifient ostensiblement de cette vertu, une propension à la jactance et à l’évitement, quand ce n’est pas à la traîtrise. Ces beaux esprits, enamourés d’eux-mêmes, sont pareils à la Célimène de Baudelaire (L’Imprévu). Elle « roucoule et dit : « Mon cœur est bon ». Mais le poète précise : « Son cœur ! cœur racorni, fumé comme un jambon (…) ». En ayant choisi hier, en vue de la campagne présidentielle, de baptiser son propre parti « La France humaniste »,Dominique de Villepin a rejoint la cohorte des faux gentils, dont j’avais dénoncé la tartufferie en 2004 (1).
Nos lecteurs connaissent Stéphane Giocanti, biographe de Maurras et de Boutang, de la famille Daudet également, mais aussi romancier et spécialiste autant des littératures d’oc que de littérature japonaise, sans compter qu’il est également l’auteur de la première biographie de TS Eliot. A la tête d’une œuvre déjà considérable, il vient de publier aux éditions de Flore La Commune de Paris – Une investigation politique et historiographique tout à fait passionnante.
Certes, vos centres d’intérêt sont nombreuxet toujours traités avec ce mixte de sérieux universitaireet d’esprit littéraire qui font les grands critiques. Maispourquoi, subitement, cet ouvrage sur la Commune de Paris de 1871 ? Un ancêtre communard peut-être par accident en est-il la raison suffisante ?