
« En Algérie, les contrôles exigeant la présence physique des pensionnés montrent que, […] les décès constatés n’avaient pas été déclarés dans près d’un cas sur deux ». Ce 26 mai, dans le rapport sur la Sécurité sociale, la Cour des comptes consacre un chapitre entier à la fraude aux retraites versées à l’étranger. Un phénomène réel qui coûte plusieurs dizaines de millions d’euros à la France chaque année. En Algérie, principal pays de résidence des retraités installés à l’étranger et percevant une pension française, la fraude aux retraites est estimée entre 40 et 80 millions d’euros, sur un total de 1,1 milliard d’euros.