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France et politique française - Page 1493

  • L’héritage de mai 68

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    Mai 68 n'a pas été une victoire politique mais sociétale. Elle a conforté le triomphe d'un libéralisme économique soi-disant honni, et installé tous les germes pour détruire l'identité française traditionnelle.

    Dès l'été 68, Raymond Aron écrivait à chaud La Révolution introuvable (un livre d'entretiens avec le déjà servile Alain Duhamel, paru chez Fayard). Il y parlait à juste titre de « décomposition soudaine de la société française ».

    Une France en mutation

    Au milieu des années 6o, la France est au cœur de ce qu'on a appelé les Trente Glorieuses, une période de prospérité où la croissance atteint les 5 %. Les guerres coloniales (Indochine, Algérie) sont terminées. Et on assiste à une « seconde révolution », selon le terme du sociologue Henri Mendras (La Seconde Révolution française 1965-1984, Gallimard, 1986), où la France comble son retard en matière d'urbanisation et d'industrialisation. Comme le reste des pays occidentaux développés, elle sacrifie au mythe faustien du progrès (économique, scientifique, technologique). L'économie se tertiarise et le travail féminin se développe. Une spirale qui, on le sait 50 ans après, n'a cessé de s'accélérer, enterrant une France traditionnelle, rurale, la France de toujours avec son village et son clocher (que l'on trouvait encore comme un symbole sur l'affiche présidentielle de Mitterrand en 1981). Mais ce progrès et cette urbanisation ne sont pas sans créer de nouveaux problèmes : anonymat des villes, solitude sociale... Certes, le Système capitaliste envoie un contrepoison avec la société de consommation (sur le modèle de l’american way of life). La publicité, les loisirs, les vacances, le cinéma, tout est bon pour faire passer la pilule. Dans son roman Les Choses Gulliard, 1965), Georges Perec montre un couple moderne pour lequel seul importe la possession de biens de consommation. Et ce couple ni heureux ni malheureux semble être finalement la chose de ses choses... Une fable toujours très actuelle.

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  • Pas plus de 100 km pour éviter les « brassages de population »… et si on reparlait des frontières ?

    Au mois de décembre, on sort de sa boîte le confit de canard. Au mois de mai, on déverrouille le couvercle du confit de Français. Enfin, on l’entrouvre. Pas plus de 100 km, essentiellement pour aller au boulot. Mais n’est-ce pas là la vraie liberté, mes chéris ? Arbeit macht frei, comme disaient d’autres grands confineurs historiques de Français.

    Youpi ! Le formidable progrès, et c’est à peu près le seul, est que nous n’aurons plus à produire, dans notre département ou dans un rayon de 100 km « à vol d’oiseau », notre auto-autorisation de sortie, document de confinement confinant surtout à l’absurde, fruit des amours monstrueuses du « trouple » Courteline, Ionesco et Devos.

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  • La France, pays de la préférence étrangère ?, par Christian Vanneste.

    En ce 10 Mai, jour des grandes catastrophes nationales, de l’invasion de 1940 à l’élection de Mitterrand, il n’y a aucune raison d’être joyeux, même si demain le confinement va ouvrir modérément ses fenêtres. Pour un Français qui a encore le sens de l’appartenance nationale, et qui pensait que la seule communauté qui vaille était la nation, riche de son histoire et de son identité, et dotée d’un Etat, certes coûteux et bureaucratique, mais capable de le protéger, et de faire valoir les qualités exceptionnelles du pays, l’épisode du coronavirus aura été une descente aux enfers avant l’heure.

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  • Calais : grogne de riverains sur la question migratoire

    Une quarantaine de riverains de la route de Gravelines ont manifesté leur mécontentement devant la sous-préfecture, ce lundi matin à 9 heures, sur les nuisances liées à la présence de migrants dans le secteur. Nuisances qui, selon eux, se sont aggravées durant la période de confinement, notamment des points de vue de l’hygiène (déchets attirant des rats) et de la sécurité (intrusions, tentatives de vol, agressions).

    […]

    L’article dans son intégralité sur La Voix du Nord

    http://www.fdesouche.com/1373767-calais-grogne-de-riverains-sur-la-question-migratoire-video

  • L’autre enfumage de Sibeth Ndiaye

    La porte-parole du gouvernement affirme que l’OMS n’a recommandé le port du masque qu’au mois d’avril. Elle se trompe d’un mois.

    […]
    Sibeth Ndiaye défend son camp en affirmant que l’exécutif a toujours voulu se baser sur le «consensus scientifique» pour guider ses choix en matière de santé publique. Un argument qu’elle utilise pour le port de masques par le grand public, puis pour les tests sérologiques, pour lesquels le gouvernement semble aussi mener un pas de deux. Mais Sibeth Ndiaye assure : «L’OMS a commencé à dire qu’il fallait tester de manière massive quelque part de mémoire au mois d’avril et nous avons progressivement augmenté notre capacité de tests.»

    Libération

    https://www.tvlibertes.com/actus/68702

  • Discrédit de l’élite politique, par Philippe Germain.

    La technocrature, maladie sénile de la démocratie  : 9/11

    Résumé  : En 2017 la technocrature  à pris le pouvoir  pour sauver la démocratie disqualifiée par son élite politique. Insatisfaite de l’explication par le complotisme d’ultragauche et celle du référentiel populiste, l’Action française  analyse la technocrature comme un phénomène de physique sociale. Utilisant la loi historique «  du développement d’oligarchies nouvelles  », elle découvre que Bonaparte a crée une nouvelle classe de privilégiés. Ce «  pays légal  » est un système oligarchique circulaire où trois élites financière, politique et médiatique se completent pour s’épanouir dans la République. Avec la V° République la Technocratie se constitue en quatrième élite. Avec dépérissement de la société industrielle sous Giscard et Mitterand, la technocratie surmonte son conflit avec l’élite politique et fait prendre le virage mondialiste au pays légal.

    Répartition de l’élite politique

    Les grandes familles républicaines, l’Etablissement, préfèrent que la France soit gouvernée au centre. Le jeu de bascule entre un centre droit et un centre gauche leur permet d’imposer le pouvoir de l’argent. 

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  • La culture préférée d’Emmanuel Macron, c’est celle du MOI JE

    La culture préférée d’Emmanuel Macron, c’est celle du MOI JE

    L’exhibitionnisme macronien, sa mise en scène, sa théâtralisation sont bien connus des lecteurs du Salon beige. Il y a l’occasion des grands discours, celle des face-à-face avec les Grands de ce monde et qui permettent de figurer en bonne place ; celle des petits impromptus si agréables pour l’ego (même au prix d’un irrespect des consignes sanitaires pourtant serinées à longueur de programme télévisuel) sans même parler bien sûr de tous les épisodes du Grand Débat.

    Et puis, peut-être le summum pour un Président français qui se pique de culture : la conclusion (en trente-et-une minutes de soliloque quand même) d’une visio-conférence organisée depuis l’Elysée avec des artistes de différents champs de la création, sur le sujet « Comment protéger les acteurs de la création culturelle en cette période difficile ? »

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  • Français, vous verrez que ça sera de votre faute !

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    Au final, vous verrez, ça sera ni la faute à Rousseau ni celle à Voltaire, encore moins celle du gouvernement, s’il faut reconfiner. Mais la faute aux Français. Jean Castex, le « Monsieur  », ne l’a pas dit comme ça, mais si on lit entre les lignes, c’est tout comme.

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  • Besançon : une policière ouvre le feu sur un homme qui la menace avec un couteau (Vidéo)

    Un chauffard repéré par la police pour avoir grillé un feu rouge a menacé de mort les agents à l’aide d’un hachoir de boucher samedi soir à Besançon, avant de les attaquer avec un couteau, rapporte notamment l’Est Républicain. Une policière a tiré sur l’indivudu en visant ses jambes, sans toucher sa cible. Retranché dans son véhicule, l’homme a finalement été interpellé manu militari. Une enquête pour tentative d’homicide a été ouverte à son encontre.

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  • Vite instaurer un droit au silence pour les artistes !

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    Le covid-19, l'angoisse qu'il secrète pour le présent, les imaginations qu'il libère pour le futur, ont fait naître une multitude de paroles et d'écrits, de pétitions et de tribunes, d'analyses et d'injonctions, de recommandations et de dénonciations. J'ai tenté, à peu près, de prendre connaissance de la plupart, le confinement m'ayant rendu encore plus "accro" à l'information pluraliste.

    Dans le lot on a eu beaucoup d'interrogations fondamentales mais lassantes à force d'être ressassées : comment sera le monde d'après ? Changera-t-il ou non ?

    Face à ce questionnement simpliste, comme je l'ai écrit, la lettre profonde de Michel Houellebecq fut comme un soulagement. Il ne nous annonçait aucune rupture mais au contraire nous décrivait lucidement aujourd'hui comme la continuation d'hier.

    Dans cette surabondance, j'ai eu modestement ma part avec la multiplication de mes billets mais on admettra qu'ils existaient avant l'épidémie et que l'immobilité les a seulement augmentés.

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