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France et politique française - Page 1733

  • Femmes et familles : grands perdants de la réforme des retraites

    Femmes et familles : grands perdants de la réforme des retraites

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    L’étude de l’Institut de la Protection Sociale rendue publique ce matin révèle la catastrophe du projet du gouvernement pour les familles qui doit impérativement revoir sa copie. Pour La Manif Pour Tous, il faut au contraire soutenir la famille et encourager les familles nombreuses : ce sont bien les enfants des générations à venir qui assureront les retraites de demain.

    « Sans enfant aujourd’hui, pas de retraite demain ». Cette formule résume parfaitement le principe de nos retraites par répartition et la solidarité qui la fonde. Ce sont les cotisations des actifs qui permettent le versement des pensions des retraités. L’avenir de notre système de retraite repose donc sur les actifs de demain qui sont les enfants d’aujourd’hui. Les familles, et en particulier les familles nombreuses, jouent un rôle social majeur pour l’ensemble de la société. C’est précisément ce qui justifie certaines mesures comme l’équivalence du nombre de trimestres par enfant (8) et la majoration de pension de 10% pour les deux parents à partir du 3e enfant, le seuil de renouvellement des générations étant de 2,1 enfants par famille.

    Pourquoi le gouvernement veut-il supprimer ces mesures et les remplacer par d’autres, moins avantageuses et accessible dès le 1er enfant ? C’est un véritable contre-sens économique et social. Au lieu d’envoyer un signal fort en direction des familles pour souligner leur contribution à la durabilité de notre système de retraite et de notre modèle social, le gouvernement envisage de porter un nouveau coup aux familles. Le plafonnement et la fiscalisation de la majoration de pension pour ceux qui ont élevé 3 enfants ou plus, la baisse du quotient familial et la fin de l’universalité des allocations familiales sous le quinquennat de François Hollande étaient déjà injustes. A revenus égaux, la différence de traitement fiscal entre un foyer avec ou sans enfant est en train de disparaitre. La société ne reconnaît plus les efforts des parents et l’apport des familles nombreuses. Elle omet aussi le fait que les familles sont moins en mesure que les autres d’épargner pour tenter de compléter elles-mêmes leur retraite. C’est une injustice intolérable.

    Concrètement, l’étude de l’Institut de la Protection Sociale fait froid dans le dos. Dans une famille où les deux parents ont un salaire annuel de 15.000 euros et 120 trimestres de cotisations, la perte serait de près de 1000 euros par an (944 €). Elle serait de plus de 2500 € avec un salaire annuel de 40.000 euros pour chaque parent.

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, souligne :

    « Au lieu de détruire la famille au niveau anthropologique avec le projet de loi de bioéthique et au niveau économique avec le projet de réforme des retraites, le gouvernement ferait mieux de soutenir les familles avec une politique ambitieuse. Il doit revoir sa copie de fond en comble pour ne pas pénaliser une nouvelle fois les familles, et donc, demain, l’ensemble de la société. C’est notre avenir en commun qui se dessine aujourd’hui, ce que nous ne manquerons pas de souligner auprès de nos concitoyens sur les centaines de piquets de mobilisation qui seront installés partout en France le week-end prochain, les samedi et dimanche 30 novembre-1er décembre ».

    https://www.lesalonbeige.fr/femmes-et-familles-grands-perdants-de-la-reforme-des-retraites/

  • Hommage à la France des sans-grade : celle qui n’intéresse pas BHL et les autres…

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    Ils sont nombreux, ceux qui n’ont pas droit aux pétitions et aux tribunes, aux communiqués et aux soutiens artistiques, à l’honneur d’un article dans Le Monde ou à la solidarité dans Mediapart !

    Ils sont nombreux, ceux dont on ne parle jamais parce qu’ils n’ont pas les infortunes rentables.

    Il y a une France ordinaire, pas seulement celle des gilets jaunes, qui, jour après jour, est victime de délits, de crimes, de transgressions de toutes sortes. Une France modeste, parfois même misérable. Des femmes, des hommes, de tous âges et de toutes conditions, qui sont violés, volés, cambriolés, frappés, agressés, dépouillés. Il y a des commerçants qui n’en peuvent plus et finissent par ne plus compter le nombre de fois où ils ont été attaqués et spoliés. Avant, tragiquement, parfois, de se révolter et d’user d’une légitime défense qui ne les empêchera pas, confrontés à certains juges, d’être incarcérés.

    Il y a une France banale, discrète, qu’aucun signe particulier ne distingue.

    Ce n’est pas l’antisémitisme ou le racisme qui ont été le ressort du crime. Donc, on n’en a pas, ou peu, parlé.

    Ce n’est pas un féminicide et Muriel Robin s’en désintéresse.

    Il n’y a pas eu de film sur les violences et elles n’ont pas été commises dans les cités. Le président de la République n’a pas été « bouleversé » et n’en a eu cure.

    Le terrorisme islamiste n’a pas tué et l’effroi collectif, les bougies, les défilés et les discours solennels sont donc inutiles.

    L’honorable Durand, l’estimable Abdallah et le touriste Pei ont, chacun à leur tour, connu ce qu’il a été convenu d’appeler la douce France. Les deux premiers sauront que ce pays n’est plus le même et le dernier rejoindra la Chine, étrangement heureux d’être le citoyen d’une nation où il y a moins de libertés mais plus de sécurité.

    La police n’est célébrée qu’au lendemain des attentats et on la laisse au quotidien, avec une gestion de l’ordre souvent erratique, faire comme elle peut. Hors de question, évidemment, de pouvoir lire ou entendre une grande voix pour venir à son secours sur le plan démocratique.

    Il y a une France tristement usuelle, aux travaux et aux jours sans éclat, qui a peur, qui craint pour ses biens, son intégrité, sa vie, qui tente le moins mal possible d’assumer sa condition, mais quand elle est atteinte, blessée, souillée, même torturée, j’ai beau tendre l’oreille et consulter les médias, il n’y a rien qui vienne déplorer ce qu’elle subit. Pas d’acteur, aucun chanteur, pas le moindre BHL, encore moins le plus petit Plenel, évidemment pas Mélenchon ni Taubira. Juste Marine Le Pen, mais on a décidé que cela ajoutait à l’ignominie du crime !

    Je rends hommage aux obscurs, aux sans-grade, à mes concitoyens effacés, aux destins niés, aux malheureux relégués, aux victimes anonymes.

    À tous ceux qui n’auront jamais droit, dans leur malheur créé par une malfaisance aux multiples visages, à la considération symbolique et à la compassion de ceux qui ont l’indignation et la médiatisation fragmentaires, orientées, hémiplégiques.

    Je n’aime pas la minorité française de la lumière qui tient pour rien ou oublie la majorité de l’ombre.

    Extrait de : Justice au Singulier

    Philippe Bilger

    https://www.bvoltaire.fr/hommage-a-la-france-des-sans-grades-celle-qui-ninteresse-pas-bhl-et-les-autres/

  • «1.000 tracteurs» pour bloquer Paris: les agriculteurs en colère à l’assaut de la capitale

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    Plusieurs syndicats agricoles ont appelé à bloquer les accès routiers vers Paris le 27 novembre. Ne se sentant pas écoutés par le gouvernement, ils veulent crier leur ras-le-bol. Un phénomène que l’on observe également en Allemagne ou encore aux Pays-Bas.

    Décidément, les temps sont durs pour le gouvernement. Alors que le 5 décembre, se profile une journée de mobilisation interprofessionnelle qui devrait être très suivie, le 27 novembre, ce sont «1.000 tracteurs» qui devraient converger vers Paris à l’appel de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) et des Jeunes Agriculteurs (JA).

    «Plus de 1.000 tracteurs venus des régions Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France, Grand-Est, Centre-Val-de-Loire et Bourgogne–Franche-Comté se donnent rendez-vous à Paris. Ils seront dès 6 heures du matin aux portes de la capitale», ont précisé les agriculteurs de la FDSEA et des JA Île-de-France et de la FNSEA Grand Bassin parisien.

    Les autoroutes «A1, A4, A5, A6, A10, A11, A13, A14, A15», et les nationales «N1, N2, N12, N20», sont concernées. De quoi mettre une vraie pagaille sur les routes de la région parisienne.

    Le but de la manœuvre sera de «demander aux distributeurs et industriels de permettre le retour à un revenu décent pour les agriculteurs, et à l’État de transformer ses promesses en actes concrets: pas de distorsions supplémentaires», expliquent les deux syndicats.

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  • Olivier Le Cour Grandmaison : falsification en histoire, boniments et retour de la haine aimée !

    Il court, il court, le Grandmaison, de plateaux de WebTV islamiques en rédactions de journaux complaisants, pour assurer la promotion de son nouvel opus, ou plutôt "sottisier" pour reprendre le terme employé par l'historien Pierre Vidal-Naquet à propos des travaux de ce faussaire en histoire. Sans revenir sur le parcours affligeant de ce falsificateur professionnel auquel l'Observatoire du journalisme (Ojim) vient d'accorder un article très complet, intéressons-nous à son dernier ouvrage, Ennemis mortels, et à sa campagne de promotion qui consiste à nous convaincre que la France est un pays très islamophobe, et ce depuis le début de la colonisation ! Puisque l'Ojim a mis en lumière le pedigree de ce spécimen, observons donc de plus près ses matières, et sa manière de les produire...

    c8868879-7f33-48af-80d8-a79774ce09f2-21d99.jpg Le journal Le Point a récemment publié un article sur les confessions d'un chercheur en études de genre qui vient d'avouer qu'il avait menti sur l'ensemble des résultats de ses travaux de recherche, sans jamais rencontrer la moindre contradiction, pour abonder, à des fins idéologiques, dans le sens des théories fumeuses les plus avancées sur les questions du genre. Sa méthode, qui consistait à ne prélever, dans ses observations, que ce qui allait dans le sens de son idéologie et à y ajouter de pures affabulations pour consolider ses thèses, ressemble en tout point à celle du spécimen Grandmaison.

    Le Cour Grandmaison ne s'est en effet pas trop fatigué : pour produire son Ennemis mortels, il est allé trouver, sans doute à l'aide de quelque moteur de recherche, une occurrence assez ancienne du terme "islamophobie" dans la littérature française, et a fini par tomber sur un ouvrage d'Alain Quellien, un ancien administrateur de l'Afrique occidentale française (AOF) : La Politique musulmane dans l'Afrique occidentale française. Compte tenu des fonctions qu'il a occupées, Alain Quellien sait de quoi il parle, contrairement à Le Cour Grandmaison. Et qu'évoque-t-il dans cet ouvrage ? Les spécificités de l'islam, qu'il décrit comme "abâtardi" dans l'essentiel de la zone subsaharienne, et dénué du caractère djihadiste qu'il possède au Nord du Sahel, dans les zones touarègues, berbères ou arabes. Quellien décrit également par le menu les pratiques administratives françaises, la politique indigène très favorable au respect du droit islamique et de ses coutumes, et finalement assez peu favorable à l'extension de la culture chrétienne. Il décrit aussi l'accueil bienveillant réservé au colonisateur par les populations subsahariennes noires et non islamisées, du fait de la protection dont elles bénéficient désormais face aux tribus esclavagistes, et l'accueil plus réservé, sans être hostile, des musulmans anciennement esclavagistes vis-à-vis d'une administration française qui a entravé leur pratique ancestrale de la traite des êtres humains.

    Tout cela ne va évidemment pas du tout dans le sens de la fiction que souhaite rédiger Le Cour Grandmaison... Qu'à cela ne tienne ! Puisque Quellien a employé le terme "islamophobie", Le Cour Grand maison prélève ce terme et réinvente totalement le contenu de l'ouvrage de l'administrateur français. Sous la plume de Le Cour Grandmaison, Quellien consacre désormais toute son énergie à vitupérer contre l'administration française, qu'il juge "islamophobe", et dénonce vigoureusement la politique de l'indigénat menée en Algérie (alors que Quellien n'en parle pas un seul instant)... Sentant que c'est un peu léger pour accréditer sa thèse, Le Cour Grandmaison met au compte de "l'islamophobie" la description des caractéristiques raciales des Africains subsahariens et les pertes humaines lors de la construction des voies ferrées au Congo-Brazzaville, sur des terres où malgré l'expansion de l'islam, le taux de musulmans ne dépasse pas aujourd'hui 2 % ! Plus c'est gros, plus ça passe, notre escroc en histoire ne s'arrête donc pas là : il nous explique que Renan, dans son discours de la Sorbonne, "Qu'est-ce qu'une Nation ?", se livrerait à un éloge de la colonisation et y déclarerait qu'un pays qui ne colonise pas les autres se condamnerait à devenir socialiste. Il n'y a bien évidemment pas un mot de tout ça dans ce célèbre discours... Mais, bien lancé, notre pitre sait aussi donner toute sa mesure dans les conférences qu'il accorde pour assurer la promotion de son ouvrage. Ainsi, répondant à une question du public sur la politique arabe de Lyautey réputée accommodante, Le Cour Grandmaison, bien embêté de s'exposer au risque de devoir dire du bien d'un Français, préfère expliquer à son public que Lyautey s'est contenté de suivre un conseil de Machiavel, qui aurait recommandé de ne pas massacrer totalement une population, après une conquête, parce-que ce serait moralement répréhensible... Ainsi, avec Le Cour Grandmaison, on apprend même que la pensée de Machiavel était principalement guidée par des considérations morales ! De quoi révolutionner toute l'école française de sciences politiques, et surtout relancer l'école du rire, qui rencontre aujourd'hui quelques vicissitudes sous le poids du politiquement correct !

    Ainsi, en un tour de passe, devant des publics désireux de se faire vendre de la haine anti-française à la découpe, comme celui que peuvent convoquer des mairies de gauche ou d'extrême-gauche, à l'instar de la municipalité de Givors qui le reçoit le 8 novembre, Le Cour Grandmaison parvient à faire passer toutes les vessies qui se présentent à lui pour des lanternes. Qu'importe que l'histoire du XIXème siècle témoigne, au contraire, d'une islamophilie française, unique en Europe, qui verra naître le courant artistique et littéraire des orientalistes et leurs départements de recherche sur l'islam, qui portent, pendant un siècle, un regard si complaisant sur cette religion qu'il considère le hadith comme une source historique par défaut, concernant les premiers siècles de l'histoire islamique. Qu'importe que la colonisation française ait contribué, comme le décrit Quellien, à la diffusion de l'islam sur les terres colonisées. Qu'importe que le statut de l'indigénat, surtout en Algérie, soit le résultat d'une exigence des populations musulmanes, donc une faveur de l'administration française, afin qu'elles puissent continuer à être régies par les lois de l'Islam. Qu'importe qu'au cours de la période coloniale, la République, si complaisante avec l'Islam, ait persécuté les catholiques sur le sol français, notamment de 1901 à 1905 en chassant 30 000 religieux et religieuses de son sol (la moitié des membres des congrégations qui y étaient alors présents) et en tuant par armes à feu des paroissiens dans les églises à l'occasion des inventaires. Qu'importe que les armées de la conquête coloniale, même celles si décriées de Bugeaud en Algérie, aient été bien en deçà, en matière de cruauté, de ce que pratiquaient leurs adversaires arabo-musulmans, ou de ce qu'elles avaient pratiqué dans la répression de la guérilla catholique espagnole pendant l'occupation napoléonienne. Qu'importe que cette islamophilie française, ait été longtemps la conséquence d'une christianophobie de la République, née dans ce que l'historien Pierre Chaunu appelait la "messe de sang" : l'extermination des catholiques vendéens, 150 000 à 190 000 morts, soit plus que la somme de tous les morts de toutes les révoltes et de tous les mouvements sociaux de l'Ancien régime. Qu'importe que cette islamophilie se soit prolongée jusqu'à nos jours et explique la prise de conscience très tardive de la menace islamiste par nos autorités, malgré ses manifestations criminelles récurrentes. Qu'importe enfin que la France, pays "islamophobe" selon le faussaire Grandmaison, enregistre aujourd'hui, selon les chiffres de 2018 du ministère de l'intérieur, 1063 actes anti-chrétiens, 541 actes antisémites, et seulement 100 faits (en baisse par rapport à l'année précédente) qualifiés d'anti-musulmans.

    Qu'importe tout cela, tant que Le Cour Grandmaison peut continuer à se remplir les poches en flattant les instincts d'un public déjà perfusé aux intraveineuses de haine anti-française par des milieux associatifs ou enseignants de gauche et d'extrême-gauche... Des actes anti-chrétiens ? Rien de plus normal pour Grandmaison et ses amis, au vu de l'idée qu'il se font de l'histoire du christianisme. Quant aux actes antisémites, on devine ce que Le Cour Grandmaison en pense depuis qu'il a participé, à l'université d'Évry où il sévit comme professeur, à un colloque du "centre Malcom X" (sic !) dans lequel on s'efforçait d'expliquer que la dénonciation de l'antisémitisme était un acte également "islamophobe" !

    https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/olivier-le-cour-grandmaison-219115

  • 5 décembre : la pression monte sur l’exécutif – Journal du mardi 26 novembre 2019

     

    5 décembre : la pression monte sur l’exécutif

    Alors que la France entière retient son souffle avant la grève du 5 décembre, la stratégie de la majorité semble être de jouer la carte de l’opinion contre les grévistes. Un pari à quitte ou double.

    Les agriculteurs reviennent à Paris

    Après deux mobilisations nationales en octobre, la FNSEA a appelé à une nouvelle journée de protestation mercredi. Malgré les paroles rassurantes d’Emmanuel Macron, plus de 1 000 tracteurs sont attendus aux portes de Paris avec en arrière-plan la grève générale du 5 décembre prochain.

    François, un pape contre l’arme nucléaire

    En déplacement à Hiroshima au Japon, le souverain pontife a fustigé la détention d’armes nucléaires par les Etats. Une position exprimée de manière directe mais qui s’inscrit dans la continuité de ses prédécesseurs.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/5-decembre-la-pression-monte-sur-lexecutif-journal-du-mardi-26-novembre-2019

  • Robert Ménard : « Les Biterrois se contrefoutent de savoir ce qu’à Paris on décidera de ce qu’ils devraient voter »

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    Visiblement, l’union des droites progresse à Béziers puisque Robert Ménard est soutenu par plusieurs élus locaux LR et le Rassemblement national. Une union des droites qui avance, non seulement à Béziers, mais plus largement dans l’Hérault et le sud de la France. Réaction du maire de Béziers au micro de Boulevard Voltaire.

    L’union des droites progresse à Béziers. Vous êtes soutenu par plusieurs élus locaux LR et par le Rassemblement national.
    Saluez-vous cette décision ?

    Nous souhaitons que les Biterrois nous soutiennent, quelle que soit leur étiquette politique. La liste que je mènerai ne sera directement associée à aucun parti. Il n’y aura aucun logo sur nos affiches. C’est une liste d’union des droites, au service de la ville. Aujourd’hui, des gens de cette liste sont au Rassemblement national, d’autres sont aux Républicains et d’autres encore, comme moi, sont de nulle part. C’est la seule chose que je veux retenir. Nous dirigeons cette ville depuis six ans, et nous le ferons encore six ans si nous gagnons les élections, sans nous soucier des cartes politiques des uns et des autres.

    Les LR arrivent divisés. Le candidat Lewis Marchand, 35 ans était présent sur la liste de François-Xavier Bellamy aux Européennes. Antoine About du parti des Républicains va y aller en solo.

    Ce sont de drôles adversaires. Antoine About était venu me voir avant l’été en me demandant d’être adjoint sur ma liste. Le même qui rêvait il y a quatre mois d’être sur ma liste n’a pas de mots assez sévères pour critiquer l’extrême droite.
    Je ne sais pas qui est Lewis Marchand. Ce jeune garçon représente des Républicains dans une circonscription qui n’est pas celle de Béziers et où il ne vit pas. On verra bien…
    Je crois que l’électorat des Républicains se retrouve d’abord dans nos idées et dans notre façon de diriger la ville. Les gens se contrefoutent de savoir ce qu’on décidera à Paris et de ce qu’on leur demandera de voter. Ils voteront comme ils l’entendent, ils voteront en Biterrois. C’est la seule chose qui les intéressera. Je ne m’inquiète pas beaucoup de ce côté-là.
    Une partie des responsables des Républicains veut être sur notre liste. Ils doivent bien sentir que les choses bougent, changent et que le Béziers de demain se dessine.

    Une liste d’union des droites est a priori en train de se monter à Sète.

    Il y a quelques semaines, j’avais invité à déjeuner à Béziers le responsable de l’UDI, le responsable des Républicains et la responsable du Rassemblement national. Je leur avais dit que s’ils voulaient gagner, il fallait qu’ils s’unissent. Manifestement, les choses avancent. La responsable du Rassemblement national et le responsable départemental des LR se sont décidés à être sur la même liste. C’est une bonne chose. Je ne sais pas s’ils vont gagner, mais je sais que séparément ils étaient sûrs de la perdre. On fait la même chose ailleurs. Je pense notamment à Frontignan et à Mèze. Ces prochaines semaines, je me déplacerai dans les Alpes Maritimes et dans le Var pour soutenir des listes d’union des droites. Les gens de ces listes se contrefoutent des étiquettes qu’ils portent. Ils veulent seulement se mettre au service de leur ville.

    Ce que vous faites est en contradiction totale avec ce que professent les directions des grands partis à Paris. Est-ce une rébellion par la base ?

    Non, c’est une attitude girondine. Les gens en ont marre que l’on décide et pense pour eux à Paris. Ce temps-là est terminé. Il y a encore des responsables politiques locaux qui n’osent pas le dire, mais ils le pensent. Il y a un certain nombre de choses qui sont en train de bouger. Les fameuses digues que certains rêvaient de bâtir entre les Républicains et le Rassemblement national prennent l’eau de partout. Que ce soit les Républicains ou le Rassemblement national, les États-majors ne sont pas favorables à ces unions de droite. Ils ont l’impression de perdre leur monopole sur la politique. Aujourd’hui, les partis politiques sont souvent le premier ennemi des peuples. Ces peuples ont envie de s’exprimer, de se faire entendre directement et de désigner qui leur semble les meilleurs pour les représenter.

    https://www.bvoltaire.fr/robert-menard-les-bitterois-se-contrefoutent-de-savoir-ce-qua-paris-on-decidera-de-ce-quils-devraient-voter/

  • Zoom – Mgr Dominique Rey – L’islam : menace ou défi ?


    Monseigneur Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon fait un double constat : l’islam est pluriel avec une frange radicale et la France vit une balkanisation de son territoire. Les constats débouchent sur un avertissement fondé sur l’engagement de l’évêque auprès des Chrétiens d’Orient : les tensions et les drames qu’ils connaissent dans leur pays pourraient bien se vivre en Occident, de manière aussi tragique. Monseigneur Rey répond à toutes les ambiguïtés de l’Eglise en matière d’immigration, à toutes les incompréhensions, comme la présence de l’évêque de Belfort à un sulfureux rassemblement contre l’islamophobie.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-mgr-dominique-rey-lislam-menace-ou-defi

  • Royalistes : Formation et militantisme : Ile de France, Toulon, Vichy...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Les 4 raisons qui expliquent le succès de la manifestation contre l’islamisme à Paris – Clément Martin (Les Identitaires)

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    Dimanche 17 novembre à Paris, Génération Identitaire organisait une manifestation contre l’islamisme. Place Denfert-Rochereau, près de 1 000 personnes se sont retrouvées dans la rue et ont marché ensemble jusqu’à Cambronne.

    Une forte mobilisation malgré l’absence de relais dans les médias mainstream et la censure des réseaux sociaux

    À l’inverse de la manifestation contre l’islamophobie, dont l’annonce a été complaisamment relayée par les médias, notre manifestation contre l’islamisme n’a pas été annoncée dans la presse. D’autre part, nos canaux de communication ont été largement amoindris par la censure qui nous vise sur l’intégralité des réseaux sociaux. Dans ces conditions, parvenir à mettre près de 1 000 personnes dans la rue relève presque du tour de force.

    Un record d’affluence en 15 ans d’activisme identitaire

    Les identitaires ont déjà manifesté plusieurs fois à Paris depuis le début de leur existence. En 2016, nous avions organisé la manifestation « On est chez nous » où nous avions réuni 500 personnes. À l’époque, nous avions encore notre page Facebook et notre compte Twitter. Cette année, alors même que les conditions étaient réunies pour connaître un tassement de la mobilisation (censure sur les réseaux sociaux, etc) nous avons réussi à dépasser nos précédents records d’affluence.

    La préfecture de police de Paris a plié

    En 2017, nous avions voulu manifester à Paris contre l’islamisme. La préfecture de police de Paris (alors infiltrée par un islamiste) avait interdit notre rassemblement sous des prétextes fallacieux. Nous avions considéré qu’il s’agissait là d’une interdiction abusive et nous avions porté plainte. Au mois de juin dernier, nous avons fait condamner l’État devant le tribunal administratif pour cette décision. Cette fois-ci, la préfecture de Police a préféré autoriser notre rassemblement malgré certaines menaces d’interdiction en amont pour nous décourager. Nous avons finalement emporté la victoire.

    Première manifestation nationale contre l’islamisme depuis les attentats de Merah

    Depuis les attentats islamistes de Mohammed Merah en 2012, aucune manifestation d’ampleur n’avait eu lieu dans la rue pour dénoncer l’islamisme. Face à l’inaction des différents gouvernements, il était temps que les Français puissent descendre dans la rue. Grâce à Génération Identitaire, c’est chose faite.

    Nous remercions tous les participants pour cette belle victoire de la résistance identitaire qui doit faire taire les pessimistes et servir de référence pour d’autres mobilisations à venir. Nous sommes les principaux adversaires de Bellatar, de Madjid Messaoudene (LFI) et du CCIF dont nous réclamons la dissolution. Face aux islamistes, défendons notre identité !

    Clément Martin

    Texte repris du site de : Les Identitaires

    https://fr.novopress.info/216142/les-4-raisons-qui-expliquent-le-succes-de-la-manifestation-contre-lislamisme-a-paris-clement-martin-les-identitaires/

  • Cette vieille gauche qui revient

    6a00d8341c715453ef0240a4ef633b200b-320wi.jpgLes préparatifs de la grève du 5 décembre confirment, au-delà de mécontentements qui parcourent tout le pays, un affrontement politique profond.

    On croyait les vieilles murènes endormies pour toujours. Elles sortent du gouffre qui les abritait. On recommence à oublier les destructions de l'ère Mitterrand, Mauroy, Jospin, le désastre de présidence Hollande, l'élection de Macron en 2017 et l'échec de la CGT dans le cadre des conflits de 2018.

    Les incertitudes du projet de fausse réforme des régimes de retraite par répartition attisent même, à l'évidence, ce réveil.

    Comme il ne se produit jamais ce que les journalistes annoncent, on se gardera ici de tout pronostic.

    Nul ne saurait prévoir ni la durée d'une grève qui, pour l'instant ne semble avoir été déclarée comme reconductible qu'à la SNCF, nul ne peut préempter le résultat des municipales de 2020. Elles se rapprochent sans se clarifier. Mais même à Paris ou Marseille où, pourtant, les municipalités sortantes se sont révélées plus que désastreuses, ni les fins de règne ni les successions ne profilent leurs scénarios.

    L'idée même que la mégère Hidalgo puisse postuler à un nouveau mandat pour salir et déclasser un peu plus Paris devrait révulser toute personne sensée. Pourtant elle devrait préoccuper le contribuable assuré de devoir post-financer une gestion calamiteuse, sachant qu'on dénombre, dans la ville, 541 chantiers en cours à l’initiative de la mairie. La municipalité actuelle exaspère chaque jour un peu plus le piéton harcelé par une saleté galopante et une mendicité envahissante. Ne parlons même pas des automobilistes. Dans la Ville Lumière, on persécute l'artisan travaillant dans la capitale, mais résidant et votant dans des communes périphériques. On menace aussi la survie des familles.

    Eh bien nous apprenons que sa campagne démarre impunément et qu'elle construit l'unité de sa mouvance idéologique serrant les coudes face à des adversaires archi divisés.

    Certains évaluaient les pneus du socialisme définitivement crevés. S'ils s'apprêtent à se regonfler, n'en attribuons pas la nuisance au vieux métier disparu des vulcanisateurs…

    Bien sûr, tout plaide en apparence contre l'hypothèse même de tels retours de flamme caricaturaux. Depuis des décennies la gauche semble s'être éloignée du marxisme et de l'étatisme pour se réfugier dans une bien-pensance, intolérante certes, voire tyrannique mais exclusivement adonnée à des modes libertaires, au mariage pour tous, etc. L'œuvre de destruction sociale violente s'était en effet, en gros pendant un demi-siècle, que les historiens pourraient faire commencer en 1968, progressivement réinvestie dans la corrosion décadente. Celle-c s'est d'ailleurs montrée aussi efficace que la violence ouverte, comme le temps des philosophes préparant la révolution jacobine.

    Tournons-nous vers l'Angleterre. Depuis le XVIIIe siècle, ce pays, aux habitants si bien élevés, à la capitale si rayonnante, aux campagnes si charmantes, a toujours servi de chaudron où ont été préparées les recettes politiques, en bien comme en mal, régulièrement en avance de 10 ou 20 ans sur le continent.

    L'actuelle campagne des élections législatives n'y est mesurée, depuis Paris, Berlin ou Bruxelles, qu'à l'aune du Brexit et des chances de victoire de Boris Johnson.

    Or, elle vient de donner l'occasion au parti travailliste, principale force d'opposition et d'alternance, de cracher le 21 novembre à Birmingham le venin d'une plateforme. Avec Jeremy Corbyn et son entourage de trotskistes, on y revient à l'âge de pierre, au déclin des années 1970 et de la réhabilitation de Karl Marx qui n'en finit plus de hanter le British Museum.

    En vue du scrutin du 12 décembre, en effet, Corbyn a décliné ses projets. Il proclame désormais "qu'il est temps pour un vrai changement". En fait un incroyable retour en arrière : de nombreuses nationalisations, dont celle du géant des télécommunications BT, mais aussi le rail, l’eau et la poste ; et puis encore plus de dépenses de l'État, dans le vieux système de soins irréformable du NHS, dans l’éducation (bien sûr), mais aussi les transports publics et la construction promise de 150 000 logements sociaux. Les entreprises seront forcées de créer un actionnariat salarial. Tout cela est évalué à quelque 55 milliards de livres. Et bien sûr les impôts seront lourdement augmentés, mais attention : seulement ceux des riches, de 5 % de contribuables les plus fortunés. Le paradis dont rêvent tous les adeptes de Piketty. Quant à la politique européenne, elle devient franchement secondaire[1]

    Quand Corbyn a pris la tête du parti travailliste, en septembre 2015 la Royaume-Uni prospérait à l'époque du brillant gouvernement Cameron. Tout le monde considérait l'ascension de ce vieux militant comme l'assurance de futures victoires conservatrices.

    A priori, d'ailleurs, sa défaite paraît encore probable, du moins pour cette année.

    N'empêche que le New Labour de Tony Blair appartient désormais au passé. Un rien peut désormais faire basculer la Grande Bretagne. Mesurons bien que le déplacement de 2 % des voix dans les campagnes et les circonscriptions ouvrières, et une relative abstention à Londres et chez les jeunes électeurs, l'a conduite en 2016 à une courte majorité en faveur du Brexit.

    À cent ans de distance on pourrait se demander si les expérimentations tragiques du XXe siècle ont servi à quelque chose.

    En 1818 quand Chateaubriand, Villèle et Mathieu de Montmorency fondèrent Le Conservateur, ils s'inquiétaient de voir combien s'estompait le souvenir des horreurs de la Révolution jacobine[2].

    Lors des débats de 1919, suivis du vote qui permit la ratification du traité de Versailles, la gauche française redoubla de considérations illusoires sur la Société des Nations, qui bien entendu ne put rien garantir.

    Au moins l'échec de cette utopie, s'il pouvait se prévoir, si divers auteurs et intervenants ont mis les Français en garde, ne s'était pas encore réalisé.

    Aujourd'hui, 30 ans après l'effondrement économique de l'Union soviétique, 100 ans après la mise en place des fausses garanties mondialistes et bancocratiques de Versailles[3], qui allaient inéluctablement faire faillite, comment rester indifférent à la reprise des mêmes illusions mensongères ?

    JG Malliarakis  

    Mercredi 27 novembre JG Malliarakis donnera une conférence sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles" de 18 h à 20 h au Café du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet

    Apostilles

    [1]cf. "Jeremy Corbyn restera neutre en cas de second référendum sur le Brexit."
    [2]cf. "Le Moment conservateur."
    [3]cf. "La Ratification du traité de Versailles.".

    https://www.insolent.fr/2019/11/cette-vieille-gauche-qui-revient.html