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France et politique française - Page 1770

  • Macron fait le jeu de l’islamisme, par Franck Deletraz

    9495-20191122.jpgFallait-il vraiment s’attendre à une autre réponse de la part d’un Président qui, tout en s’efforçant de convaincre les Français de sa prétendue « fermeté » face à l’islamisme, ne fait que poursuivre la politique désastreuse initiée par ses prédécesseurs ? Affirmant vouloir lutter contre le communautarisme par d’autres moyens, Macron s’est ainsi sans surprise prononcé mardi contre l’interdiction des listes communautaires aux élections, déclenchant la juste colère des élus de droite qui soutiennent la proposition de loi du sénateur Bruno Retailleau.

    « Un renoncement de plus »

    S’exprimant à l’occasion du 102e Congrès des maires de France, le chef de l’Etat a en effet déclaré qu’« il ne s’agit pas de proclamer l’interdiction pour régler le problème ». Prétextant une pseudo « difficulté de les identifier », Macron a préféré inviter les élus à « faire tomber les masques de ceux qui combattent la devise inscrite sur les frontons des mairies qu’ils convoitent ». Comment ? « Peut-être » par « des lois nouvelles ou des décisions plus fortes ». Ainsi, a-t-il annoncé que le gouvernement porterait « des actions nouvelles concrètes dans les prochaines semaines », et que le combat contre le communautarisme continuera. Mais, sans « tout confondre ». Car, a-t-il bien pris soin de préciser, cela « n’est en aucun cas un cadre de combat ou d’exclusion » contre une partie de la société française »…

    Une prise de position rapidement dénoncée par Bruno Retailleau, qui a déposé le 8 novembre une proposition de loi visant à empêcher le dépôt de listes de candidats menant une « campagne communautariste ». Pointant du doigt « un renoncement de plus » qui « théorise l’impuissance de l’Etat et banalise le communautarisme », le président des sénateurs LR a notamment rappelé que « la République doit poser des limites ». Une colère partagée par l’élu RN Sébastien Chenu, qui a dénoncé de son côté « l’impuissance » d’un Président « hypocrite » dont le parti va « soutenir des élus qui sont mouillés jusqu’au cou dans le communautarisme », comme à Denain ou à Maubeuge.

    « Incompréhension » ? Non, lâche complicité !

    Invité plus tard sur Franceinfo, Retailleau, qui avait très justement souligné fin octobre que « l’islam radical veut construire une contre-société à visée séparatiste » et que « si nous n’avons pas le courage de poser des règles républicaines très claires, nous aurons des affrontements dans la rue », a hélas cru bon d’ajouter que « Macron n’a pas compris la dangerosité de cette idéologie totalitaire ». Une méprise, selon nous. Car, plus que d’incompréhension, c’est d’une incroyable lâcheté dont font preuve Macron et son gouvernement. D’abord, en renonçant, au nom d’un égalitarisme délirant et d’un absurde refus de « stigmatiser », de désigner clairement cet ennemi intérieur et extérieur qu’est aujourd’hui l’islamisme. C’est d’ailleurs aussi, en partie, l’un des travers de la proposition de loi Retailleau qui, pour tenter d’endiguer ce péril, risque de frapper tout autant voire plus d’inoffensives listes chrétiennes. Lâcheté du pouvoir ensuite, lorsqu’il tente de persuader nos compatriotes, pour cacher sa pitoyable capitulation en rase campagne, qu’islam et France sont compatibles. Or, la vérité, c’est qu’aux yeux de tout vrai et bon musulman, notre pays est voué à rejoindre tôt ou tard le Dar al-Islam.

    Franck Deletraz

    Article paru dans Présent daté du 20 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/

  • Rupture, fracture… cassure : l’imposture du pompier pyromane

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    Quelle fierté d’avoir un président de la République si bon orateur. Ah, il faut entendre les journalistes et les analystes s’ébahir devant « le caractère hors normes » du personnage, sa capacité de travail, de discourir en public, debout et sans notes ; « jusqu’à cinq heures sans boire ni transpirer ! », s’exclame une politologue chevronnée et chevrotante, en pâmoison.

    Vous rendez-vous compte de la performance de ce marathonien de la palabre ? Un véritable athlète du verbe toujours propre sur lui, à la ligne impeccable. L’archétype rassurant du technocrate sans consistance ni relief. Praticien des mots dont il use et abuse du pouvoir de séduction, comme le Larousse, il « sème à tous vents », et advienne que pourra !

    Et le « Grand débat national », n’est-il pas génial, ce coup de marketing politique pour faire diversion de la grogne populaire et réaliser, aux frais de la République, un audit national des doléances locales ? On n’en a pas le rapport que les contribuables ont pourtant financé, mais on ne doute pas que l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron l’exploite fébrilement pour préparer les élections de 2022. Toutes les voies sont bonnes à explorer. Est-ce que le prophète Nostradamus, chez qui certains illuminés croient détecter la prévision de l’incendie de Notre-Dame dans un quatrain du XVe siècle citant Jupiter, nous éclairerait sur une possible nouvelle plaie électorale en 2022 ? L’aveuglement démiurgique des Lumières nous vaut-il cette double peine en attendant une Renaissance ?

    Quand le Président commencera-t-il à présider ? Choisi et soutenu par des lobbies français et étrangers pour combler opportunément le vacuum politique national, l’apprenti chef d’État, effectivement « hors normes » à bien des « égars » (du verbe égarer), est toujours en campagne politique. Bouture urbaine aseptisée qui n’aime pas la campagne rurale et qui n’a aucune vision nationale, il n’a jamais commencé à diriger le pays, à éclairer le chemin. Il passe son temps à disserter, consulter, commenter l’actualité, renvoyer son public à ses propres interrogations dans une posture faussement modeste, avec un art consommé de dire à son auditoire du moment ce que celui-ci a envie d’entendre dans l’instant.

    A-t-il été élu pour ne faire qu’apprendre ? Roi de la « parlote », il incarne ce qu’en chantait Jacques Brel : « C’est elle qui remplit d’espoir les promenades,/Les salons de thé,/C’est elle qui raconte l’histoire Quand elle ne l’a pas inventée,/C’est la parlote, la parlote […] Marchant sur la pointe des lèvres,/Moitié fakir et moitié vandale,/D’un faussaire elle fait un orfèvre,/D’un fifrelin elle fait un scandale,/La parlote la parlote […] C’est elle qui attire la candeur/Dans les filets d’une promenade,/Mais c’est par elle que l’amour en fleurs,/Souvent se meurt dans les salades… »

    Pendant ce temps, la France se déchire. Le chef « des tas » plutôt que d’État a davantage d’attention pour les minorités dont il se fait le chantre, y compris celles qui vomissent la France, reléguant la majorité à la marge. On peut saluer, au passage, le sang-froid dont font preuve les millions de Français attachés à leurs racines chrétiennes et à leurs culture et mode de vie français honnis par une bande de sauvageons dans la rue, encouragés par une bande de déracinés au pouvoir.

    Mais tout a des limites et le pompier pyromane Macron ferait bien de considérer que par la rupture qu’il incarne effectivement par goût ambigu de la transgression, la fracture sociale détectée depuis les années 1990 atteint un point de non-retour, et la cassure est réelle. La soudure est-elle encore possible et viendra-t-elle des électeurs avant que la rue ne se soulève ?

    Il ne suffit plus de répéter « C’est compliqué » comme le font de nombreux commentateurs dépassés par la situation. Il s’agit de remettre les principes à l’endroit : des idées vraies et des sentiments généreux plutôt que l’inverse, comme le préconisait Charles Maurras.

    Jean-Michel Lavoizard

    https://www.bvoltaire.fr/rupture-fracture-cassure-limposture-du-pompier-pyromane/

  • Royalistes : Formation et militantisme : Compiègne, Ile de France, Montpellier...

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    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/11/21/formation-et-militantisme-compiegne-ile-de-france-6191222.html#more

  • Les Républicains à la remorque de Macron

    Les Républicains à la remorque de Macron

    Face au mur, ils accélèrent. Christian Jacob lance LR dans une vaste campagne de pêche aux idées. Ces idées introuvables que la droite a passé ses mandats à trahir… Il s’agirait de « refonder un corpus idéologique pour la droite » en prévision d’un « congrès des idées » prévu en juillet 2020, selon Aurélien Pradié, secrétaire général LR.

    Les revendications traditionnelles de la droite ces dernières années, à savoir un libéralisme économique couplé à une fermeté régalienne, devraient s’effacer au profit de « grandes causes » que le parti souhaite mettre en avant à partir du mois de janvier : le handicap, la République, l’alimentation, les salaires et le progrès.

    Exit l’immigration, la sécurité ou encore la famille.

    Aurélien Pradié est désireux que le thème du progrès ne soit plus « préempté par Emmanuel Macron », arguant que « la droite a des choses à dire » elle aussi. Sur le plan des idées, la droite n’a pas fait de progrès.

    https://www.lesalonbeige.fr/les-republicains-a-la-remorque-de-macron/

  • Gilets jaunes: Retour en images sur un an d’embrasement

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    Le mouvement des Gilets jaunes a fêté son premier anniversaire dimanche 17 novembre.

    Après des mobilisations record, depuis le 16 mars, le mouvement peine à rassembler, malgré un très large soutien de la part des Français.

    Sputnik revient en images sur cette année de contestation inédite. Rétrospective.

    https://fr.novopress.info/216080/gilets-jaunes-retour-en-images-sur-un-an-dembrasement/

  • Conférence de Fabien Bouglé à Liesse-Notre-Dame dans l'Aisne le 30 novembre à 10 heures : "la face noire de la transition écologique"

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    "la face noire de la transition ecologique"

    Venez samedi 30 novembre, à 10 heures, à Liesse-Notre-Dame (02) ruelle du regain pour une conférence de Fabien Bouglé qui parlera de son livre et l'arnaque financière des éoliennes, la dévaluation du patrimoine (40%) sans oublier les graves problèmes de santé qu'elles génèrent. L'invasion de ces machines sur les champs de batailles et la destruction de nos paysages.

    L'après midi il y aura une manifestation à 14 heures place Victor Hugo à Laon suivi de dépôt de dossiers de prises illégales d'intérêts par une trentaine d'associations du Nord de l'Oise, de la Somme, les Ardennes et l'Aisne à la préfecture.

    Soyez nombreux pour faire stopper cette invasion inadmissible d'éoliennes !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Me Frédéric Pichon : « On va poursuivre Nick Conrad de notre côté ! »

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    On apprend que le parquet a classé sans suite l’enquête contre les propos de Nick Conrad. Le rappeur, déjà condamné une première fois pour avoir appelé « à tuer des bébés blancs » dans une première chanson, avait récidivé par ces paroles : « Je baise la France jusqu’à l’agonie. »

    Maître Frédéric Pichon, qui a de son côté initié une procédure de poursuite contre Nick Conrad, réagit au micro de Boulevard Voltaire.

    Après avoir fait une chanson où il incitait à tuer les bébés blancs, Nick Conrad avait récidivé avec une chanson qui disait « je baise la France jusqu’à l’agonie ». Le parquet n’a entrepris aucune poursuite contre le rappeur. Cette décision vous surprend-elle ?

    Elle me choque, mais ne me surprend pas hélas ! De mon côté, pour le compte de l’association résistance républicaine, j’avais aussi engagé une procédure par voie de citation indirecte. Cette procédure permet de saisir directement le tribunal correctionnel. J’avais eu connaissance que le ministère public avait engagé une action suite au propos de monsieur Nick Conrad, mais j’avais des doutes sur la réalité de cette déclaration d’intention. De fait, le ministère public a classé l’affaire sans suite.
    Je ne veux pas faire de procès d’intention, mais face à l’indignation que cette nouvelle vidéo avait suscitée, je pense que le ministère public n’avait pas eu le choix que de faire semblant de lancer l’action publique pour ensuite se désister.
    Si le ministère public considère qu’elle était justifiée, je ne comprends pas pourquoi il arrête en cours de route. Il faut savoir qu’en matière de presse, au stade de l’enquête préliminaire ou de l’instruction, le but de l’enquête n’est pas de dire si les propos constituent une infraction pénale. Le but est simplement de déterminer qui est l’auteur des propos et de leur mise en ligne. Le tribunal analyse ensuite la question sur le fond. Je pense que le parquet a voulu faire un effet d’annonce pour calmer la colère qu’avait suscitée cette vidéo. Toute la procédure n’est pas terminée. Nous allons pouvoir poursuivre Nick Conrad.

    Selon vous, les paroles du rappeur sortent-elles du champ de la liberté d’expression ?

    À mon sens, oui. Le caractère artistique ne permet pas de tout dire et de tout faire, d’autant plus que dans le cas d’espèce, il ne s’agit pas d’art. Il est incroyable d’entendre des propos comme « j’ai brûlé la France » ou « je baise la France ». Dans cette mise en scène, on le voit en train d’étrangler une femme blanche.
    Il est pourtant en récidive. Il avait déjà été condamné pour sa précédente vidéo où il appelait à tuer les bébés blancs. Sa deuxième vidéo est en quelque sorte en réponse à sa précédente condamnation. Les caractères de sa condamnation étaient, je crois, une amende avec sursis. Cette réponse est sans commune avec les jurisprudences qui s’appliquent lorsqu’il s’agit de propos supposés islamophobes. Cela n’a eu aucun effet et il a récidivé.

    Ce matin, sur notre média, Jean-Yves le Gallou dénonçait un deux poids deux mesures en matière de liberté d’expression. Partagez-vous ce sentiment ?

    Cela fait 21 ans que je suis avocat et cela fait 21 ans que je le dis. J’avais fait mon mémoire sur la liberté d’expression dans le domaine du respect des croyances religieuses. À l’époque, j’avais déjà constaté ce deux poids deux mesures selon que vous vous attaquiez au christianisme ou à d’autres religions. Aujourd’hui, la 17e chambre correctionnelle a condamné ma cliente qui a engagé l’action contre Nick Conrad, parce qu’elle avait mis en ligne sur son site internet des autocollants sur lesquels était écrit « islam, hors d’Europe ».
    La 17e chambre a considéré que ce n’était pas simplement une religion, mais la communauté de tous les croyants. Par conséquent, c’était une provocation à la haine. On voit bien que lorsqu’il s’agit du christianisme, on peut tout dire et tout faire. C’est du bon vieil anticléricalisme. En revanche, lorsqu’il s’agit de l’islam, c’est : « une récidive des heures les plus sombres de notre Histoire ».

    https://www.bvoltaire.fr/me-frederic-pichon-on-va-poursuivre-nick-conrad-de-notre-cote/

  • Grand remplacement : quand les décodeurs du Monde et France Culture inventent une citation qui n’existe pas

    Cette année Le MondeLes Décodeurs du Monde et France Culture ont répété à leur public que le terme de grand remplacement avait une origine lointaine : l’écrivain Maurice Barrès. Cette affirmation ne se base sur aucune source sérieuse et est démentie par un simple ctrl+f.

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  • Zoom – Frédéric Rouvillois : Prendre au sérieux la question populiste

    Frédéric Rouvillois est professeur agrégé de droit public à l’université de Paris. Il co-dirige avec Olivier Dard et Christophe Boutin la publication d’un véritable pavé : Le dictionnaire des populismes. Leur ambition : permettre au lecteur, grâce à 263 notices, de cerner plus précisément ce qui est devenu une réalité incontournable de la vie politique contemporaine. Une réalité aux multiples facettes car pour Frédéric Rouvillois, il existe autant de populismes que de peuples.

    https://www.tvlibertes.com/zoom-frederic-rouvillois-prendre-au-serieux-la-question-populiste

  • Un observatoire des médias (trop) indépendant menacé à son tour, par Francis Bergeron

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    L’Ojim est un observatoire du journalisme, organisme indépendant, créé en 2012 à l’initiative de Claude Chollet. Son ambition est de publier en ligne des informations sur les journalistes, les groupes de presse, mais aussi – et c’est là que l’Ojim se distingue d’autres officines du même genre – sur « les conflits d’intérêts, les agendas idéologiques cachés ». De ce point de vue, son travail s’apparente davantage à celui du regretté Emmanuel Ratier qu’à un site spécialisé sur l’information des médias. Il diffuse sur Internet, via le site www.ojim.fr, et l’accès est gratuit. En huit ans, il a publié 4 000 articles, dont 220 portraits de journalistes.

    Le 9 octobre, le dénommé Ramzi Khiroun attaque l’Ojim pour « injures publiques ». L’Ojim a publié une biographie de ce monsieur Khiroun, personnage de l’ombre, que Le Nouvel Observateur a eu l’occasion de présenter comme « l’homme le plus influent de France ». Sans doute quand il travaillait auprès de Strauss-Kahn, à une époque où le coquin de ces dames était présenté comme le futur président de la République. De façon certes un peu expéditive, l’article de l’Ojim le présente comme « exécuteur des basses œuvres de DSK ». Mais on a bien compris qu’il n’y a pas là allusion aux frasques sexuelles de DSK mais à leur proximité professionnelle et donc politique, dans la lignée de ce qu’avait écrit Le Nouvel Observateur.

    Si Ramzi Khiroun a été décoré de la Légion d’honneur, remise par François Hollande en personne, on se doute bien que ce n’est pas pour avoir trempé dans les turpitudes de l’ancien ministre socialiste, mais pour des services rendus, de nature vraisemblablement politique, ces services qui lui avaient valu cette réputation d’homme le plus influent de France, de la part d’un hebdomadaire considéré comme le porte-parole officieux du Parti socialiste.

    Il n’empêche que cette simple phrase « exécuteur des basses œuvres de DSK » vaut à l’Ojim, par le biais de son directeur, d’être traîné devant les tribunaux. Khiroun réclame une condamnation à 12 000 euros d’amende et des dommages et intérêts non chiffrables, sans compter les frais d’avocat. De quoi mettre en danger l’existence même de ce site de réinformation, dont le travail repose sur un petit noyau d’animateurs. L’affaire n’est pas encore jugée, mais le risque est bien là.

    Comme l’écrit Claude Chollet, le procès qui s’annonce « s’inscrit dans un ensemble de mesures visant à faire taire toute voie dissidente ou à la rendre invisible ». Et Chollet attire l’attention sur la prise en main des réseaux sociaux pour faire disparaître les paroles non conformes. « Il faut donc passer par des voies alternatives : la newsletter, les réseaux cryptés, et sans doute le retour au papier ». C’est ce que les lecteurs de Présent ont compris, eux aussi : il est infiniment plus compliqué de censurer la presse écrite que l’information des réseaux sociaux, et de ce point de vue l’information papier, le plus cher des médias, a néanmoins encore son utilité et donc un avenir.

    Dans l’URSS totalitaire, rédacteurs et diffuseurs de samizdats avaient fini par s’imposer. La réinformation de la France du XXIe siècle pourrait nécessiter d’en passer aussi par là.

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 19 novembre 2019

    https://fr.novopress.info/216071/un-observatoire-des-medias-trop-independant-menace-a-son-tour-par-francis-bergeron/