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Le mouvement Génération identitaire a tenu, ce 17 novembre, une marche à Paris contre les islamistes, en réaction, en particulier, à l’attentat de la préfecture de Paris d’octobre. Des slogans appelant à la «remigration» s’y sont fait entendre.
«Nous voulons la remigration. Pas d’islamistes, pas d’attentat», scandaient, entre autres slogans, les manifestants, selon le reporter de RT France présent sur place.
Certains manifestants arboraient des portraits d’auteurs d’attentats islamistes en France, comme celui du terroriste responsable de l’attaque sanglante de l’Hyper casher à la Porte de Vincennes à Paris en janvier 2015, Amedy Coulibaly.
L’organisation identitaire, hostile à l’immigration et à l’«islamisation» de Europe, avait appelé à manifester contre l’«islamisme», en faisant référence en particulier à l’attaque du 3 octobre à la préfecture de police de Paris, perpétrée par Mickaël Harpon, un employé de l’administration converti à l’islam. «Harpon était habilité secret défense alors qu’il fréquentait des imams salafistes fichés par la DGSI. Un islamiste était donc infiltré au plus haut niveau de l’Etat, du jamais-vu dans toute notre Histoire», pouvait-on lire dans l’appel à manifester sur Facebook. De fait, selon un rapport interne de la Direction du renseignement de la Direction du renseignement de la préfecture de police de Paris (DRPP), Mickaël Harpon était habilité secret défense. Il avait fréquenté, à Gonesse (95) où il vivait, un imam fiché S, selon des sources proches de l’enquête citées par l’AFP.
Génération identitaire, néanmoins, ne fait pas que dénoncer l’islamisme et le terrorisme islamiste : prenant la parole devant les manifestants, la porte-parole du mouvement Anaïs Lignier a accusé sans ambages «une grande partie des musulmans» vivant en France, de souhaiter faire «appliquer la charia, les lois islamiques en France» afin «que celles-ci prennent le dessus sur nos propres lois».
Interrogée par RT France sur la marche contre l’islamophobie organisée la semaine précédente, la porte-parole a déclaré que la manifestation de ce 17 novembre se voulait aussi en être une «réponse», même si il n’y a pas de «lien direct» entre ces deux appels au rassemblement.
«Quand on compare l’islamophobie qui n’a fait aucun mort en France […] en comparaison de 250 morts [du terrorisme islamiste] en quelques années, évidement qu’on répond à cela et qu’il faut être aussi dans la rue», a-t-elle déclaré.
Pour lire la suite, c’est ici !
Effet boomerang chez les professionnels de l’antiracisme :
Voilà que les idéologues de l’antiracisme « première génération » expriment de plus en plus souvent leur indignation et leur amertume en découvrant le racisme de « deuxième génération ».
On a pu ainsi, ces derniers jours, voir et entendre sur plusieurs chaînes l’avocat Alain Jacubowicz, ancien président de la LICRA, déclarer : « Oui, nous avons fait des erreurs ! », évoquant le fait que l’antiracisme d’origine était fondé sur un a priori de défense de minorités (« les juifs », « les noirs », « les arabes », « les musulmans ») et que le méchant était « toujours le blanc », « de droite » et « souvent nanti ».
Ainsi, il n’y a pas longtemps que Jacubowicz a découvert la réalité du racisme antiblanc de l’islamo-gauchisme d’Houria Bouteldja et de ses « indigènes de la République » : avec à peine dix ans de retard sur l’AGRIF !
Et comme si, d’ailleurs, le fait d’avoir érigé en principe que « le blanc » était le méchant, n’avait pas relevé d’un parfait a priori raciste. Votre racisme en vérité, Me Jacubowicz !
Mais quelle belle preuve, aussi, de votre ignorance de l’idéologie islamique.
Si vous aviez, au long de votre carrière, un tant soit peu pris la peine de parcourir le Coran et les Hadîths, vous en auriez trouvé, de l’appel à la haine contre les juifs et contre les « polythéistes » (les chrétiens). Et que n’avez-vous lu au moins sur cela quelques ouvrages de votre excellente coreligionnaire Bat Ye’Or !
Ce communautarisme n’est en réalité objectivement qu’un principe d’apartheid comme cela a toujours été pratiqué dans l’islam. L’islam n’a d’ailleurs pas le monopole de cela ! Et pour ce qui est du christianisme, s’il a pu en être jadis ainsi, ce ne put jamais être fondé ni sur la lettre ni sur l’esprit de l‘Évangile.
Pour ce qui est du combat contre le racisme antiblanc modèle Bouteldja, je conçois que vous soyez furieux de vous être somme toute fait idéologiquement cocufier par dame Bouteldja et sa clique.
Mais voilà que vous en venez aussi à l’heureuse formulation qu’il y a des racistes partout, dans tous les peuples et sur tout l’échiquier politique.
Et pour ce qui est du racisme antiblanc, voilà que vous vous retrouvez désormais en accord avec votre remarquable confrère, notre cher Gilles-William Goldnadel qui, lui, l’a depuis longtemps analysé et dénoncé. Il se trouve aussi que, par un hasard de « zappinge », je suis tombé la semaine dernière sur un excellent documentaire passant sur la chaîne Histoire : « Heureux comme un juif en France ».
Qu’il était émouvant aussi, ce bon juif, aussi franc qu’islamiquement inculte, avouant ingénument que, militant antiraciste et immigrationniste, il avait pendant des années œuvré pour faire entrer en France le plus possible d’immigrés, notamment musulmans. Mais voilà que maintenant, il s’en mord les doigts. Il a certes le courage de l’avouer.
Et pour ce qui est de nous, à l’AGRIF, nous efforçant, ô certes pas toujours très facilement, à être dans la conformité avec notre modèle évangélique, nous sommes très satisfaits de voir arriver des « ouvriers de la onzième heure » du combat contre l’authentique racisme des néo-antiracistes !
Puissent-ils du moins ne pas nous reprocher d’avoir eu raison avant eux puisque nous n’en tirons aucun mauvais orgueil.
J’étais pourtant ému aux larmes en regardant à la télé le triste spectacle de cette France qui se déchire tant.
Et puis, j’ai réfléchi un peu… ça devenait vraiment trop « énorme ». La place d’Italie, un endroit où on peut facilement « confiner » et un endroit où il y a tellement de chantiers et tellement de matos pour des émeutes.
Et puis, ils sont arrivés, cette meute des « casseurs » parfaitement connue et ils ont commencé à jouer leur rôle à la perfection.
De beaux efforts pour lancer des pavés, construire des barricades de fortune, bousiller à coups de pied rageurs. Un beau spectacle avec charges, contre charges, lacrymos à l’envi… Et ces badauds qui filmaient tranquillement la scène.
Le pompon, cela a été l’incendie de cette bagnole de la mairie de Paris. Elle en a mis, du temps, à cramer, sans même exploser. Des pompiers sont venus et n’ont réussi qu’à propager le feu aux deux véhicules garés derrière. On a même vu un flux de flammes se déverser dans le caniveau. Du grand n’importe quoi.
L’autre pompon de la journée, ce fut ce reportage moto digne des meilleurs moments du Tour de France avec reporter commentant en direct les interventions des « BRAVE » ! Un magnifique cortège.
Et puis, il a fallu signifier la fin du jeu. Le préfet de police est intervenu à la télé pour expliquer, avec un ravissement non simulé, que les gilets jaunes et les casseurs étaient tombés dans le piège. Désormais encerclés sur la place, ils allaient tous être interpellés et on allait voir ce qu’on allait voir.
Puis vint 18 heures, l’heure idéale pour tomber le rideau et sonner la fin du spectacle. La place est nettoyée dare-dare ; d’ailleurs, le préfet a déclaré que les dégâts étaient insignifiants, même s’ils étaient spectaculaires…
Sur les plateaux de télé, on met en place les débats avec « tous les spécialistes », le timing est parfait. Il ne manquait que le rappel des acteurs, on y a eu droit aux Halles ! Une resucée de violence avec les mêmes !
Ces pauvres gilets jaunes ont été privés de leur manif. Une manif de plus pour exprimer le désespoir d’un peuple dont les représentants se font engueuler, comme cette pauvre Bretonne sur un plateau de télé ce soir.
Vincent Vauclin intervenant à Synthèse nationale
Lors des journées de Synthèse nationale, notre fondateur, Pierre Cassen, a fait la connaissance de Vincent Vauclin, président de la Dissidence française. L’occasion pour nos lecteurs de mieux connaître cet homme, et son mouvement.
Source cliquez ici
Riposte Laïque : Vous êtes donc président de la Dissidence française. Pouvez-vous nous expliquer la spécificité de votre parti, et sa spécificité par rapport à des partis ou organisations proches comme le Parti de la France, le Siel ou Génération Identitaire ?
Vincent Vauclin : La Dissidence Française est une organisation nationaliste fondée en 2011. Notre mouvement s’est rapidement développé au fil des années et des mobilisations, devenant une association en 2013 puis un parti politique à part entière en 2018. Résolument engagée sur le terrain militant, la Dissidence Française s’engage donc désormais aussi sur le terrain électoral. Notre vocation : faire bouger les lignes à droite, imposer nos thématiques dans le débat public, et construire une alternative politique crédible face aux imposteurs de la fausse droite. Sur le fond, nous partageons évidemment un certain nombre de points communs avec d’autres organisations nationalistes ou identitaires, et je pense que c’est davantage sur la forme et la stratégie que nous divergeons. Cela étant dit, nous avons toujours souhaité travailler en bonne intelligence avec toutes les composantes de notre famille politique, et entretenons des rapports réguliers avec plusieurs de ces organisations.
Riposte Laïque : Vous avez réussi à monter une liste aux dernières élections européennes. Vous avez fait un faible score. Avec le recul, considérez-vous que cette initiative, sans doute coûteuse, en valait la peine ?
Vincent Vauclin : Bien sûr ! Pour la première fois, nous avons pu faire entendre un message clair et sans concession à des millions d’électeurs. Pour la première fois, des millions de Français ont entendu parler de Grand Remplacement, de lobbycratie, et de remigration. Aucune action médiatique ni aucune manifestation n’aurait pu nous permettre de médiatiser notre message à une telle échelle et avec si peu de moyens. Certes, nous avons fait un faible score : environ 5 000 voix, plaçant notre liste en 28e position sur 34. Mais avec un budget de moins de 3 000 euros sur les 800 000 requis, il aurait été difficile de faire beaucoup plus. Cette candidature était d’ailleurs une première pour la Dissidence Française qui, rappelons-le, n’était alors un parti politique que depuis 6 mois. Je pense donc que nous avons réussi notre pari et que cette première candidature nous a permis de nous faire entendre bien au-delà des cercles militants habituels, et de préparer les scrutins et les mobilisations à venir.
Riposte Laïque : Vous avez souvent des propos sévères à l’encontre du Rassemblement national, à qui vous reprochez sa tiédeur. Vous ne voulez pas croire qu’il s’agisse d’une stratégie, afin de rassembler plus largement et prendre le pouvoir au plus vite ?
Vincent Vauclin : Comme beaucoup de vos lecteurs, je pense, j’ai pu croire que le RN incarnait une opposition nationale à la hauteur des enjeux. J’ai d’ailleurs voté pour Marine Le Pen aux deux tours de l’élection présidentielle de 2017. Avec le recul, je pense qu’il aurait été plus pertinent de m’abstenir plutôt que d’accorder mon suffrage à un parti qui, en réalité, est une imposture intégrale. Les déclarations de Marine Le Pen et de ses proches, les témoignages nombreux d’élus locaux ou de militants de longue date, et les errances stratégiques du RN ont fini par me convaincre que Marine Le Pen n’était pas là pour servir, mais pour se servir.
L’équipe dirigeante du RN navigue à vue, au gré des sondages et des polémiques médiatiques, et n’a aucune volonté de renverser la table. Marine Le Pen joue un rôle. Les électeurs y croient encore. Mais il faut se rendre à l’évidence : c’est une mascarade et de plus en plus de Français la perçoivent. Le salut politique de notre pays ne peut pas venir d’un parti qui a renié ses fondamentaux, qui a exclu son illustre fondateur, qui n’est pas capable de définir une position claire sur un certain nombre de sujets fondamentaux et de s’y tenir (par exemple sur le Grand Remplacement, sur l’euro, sur l’Union Européenne, sur le mariage gay etc…). Bref, je crois qu’il est temps de tourner définitivement la page du RN, et de construire une nouvelle force politique véritablement nationaliste, jeune, moderne, efficace, et c’est ce à quoi nous nous employons avec la Dissidence Française.
Pierre Cassen aux journées "Bleu Blanc Rouge" de Synthèse nationale à Rungis les 12 et 13 octobre derniers.
Riposte Laïque : Êtes-vous victime, vous aussi, de la répression du pouvoir, qui touche nombre de familles de la mouvance patriote ?
Vincent Vauclin : Comme beaucoup d’organisations nationalistes, identitaires ou patriotes, nous ne sommes pas épargnés par la répression. Nos comptes PayPal et YouTube ont été fermés, arbitrairement et sans recours possible. Nous subissons d’incessants blocages et suppressions de publications sur Instagram et sur Facebook. Notre visibilité sur les réseaux sociaux est délibérément limitée par ces multinationales étrangères qui ne prennent même plus la peine de justifier leurs velléités de censure et qui n’hésitent pas à intervenir dans la vie politique de notre pays. C’est la raison pour laquelle, par exemple, nous avons lancé une pétition contre la suppression arbitraire de notre chaîne YouTube. Nous sommes aussi la cible des injures et des diffamations des chiens de garde du Système médiatique, et nous avons d’ores et déjà entamé des procédures judiciaires pour porter un coup d’arrêt à ces campagnes de calomnies. Mais malgré la répression, il faut tenir. Et se souvenir qu’il y a exactement 30 ans, le Mur de Berlin tombait, et avec lui l’un des plus terribles totalitarismes que le monde ait connu. Nul n’aurait pu prévoir qu’un tel événement se produirait si rapidement et si brutalement, et pourtant c’est arrivé. C’est une leçon qu’offre l’Histoire aux dissidents du nouveau siècle que sont les nationalistes français : il ne faut rien lâcher, nous finirons par l’emporter.
Riposte Laïque : Génération Identitaire organise, le 17 novembre prochain, une manifestation contre ce qu’ils ont appelé l’islamisme. Soutenez-vous cette initiative, et y serez-vous présent ?
Vincent Vauclin : Par principe et comme je l’ai toujours fait, je soutiens toutes les initiatives qui sont susceptibles de s’opposer à l’idéologie mondialiste et cosmopolite. Cela étant dit, je pense que le problème n’est pas simplement l’islamisme, mais la submersion migratoire du continent européen et le bouleversement anthropologique, ethnique et culturel qu’elle implique. Bien sûr, l’islamisation de la société française est une réalité. Mais au fond, ce n’est un symptôme, ce n’est qu’une simple manifestation du Grand Remplacement. Il y en a d’autres : le terrorisme, la délinquance, le communautarisme etc…
Cristalliser le débat sur l’Islam, c’est, à mon sens, inverser cause et conséquence et porter le débat sur la question de l’assimilation des immigrés alors que l’enjeu véritable est celui de la permanence anthropologique de notre peuple et donc du retour de ces immigrés dans leurs pays d’origine. Autrement dit, le problème de fond ce n’est pas le voile, ce n’est pas le halal dans les cantines scolaires, ni les revendications communautaristes. Le problème de fond, c’est le remplacement ethnique et culturel du peuple Français par des masses inassimilables de populations d’origines extra-européennes, essentiellement issues d’Afrique et du Maghreb. Notre priorité doit donc être de faire entendre une proposition clairement formulée et assumée : la remigration. C’est-à-dire l’organisation sans délai d’une politique d’arrêt total de l’immigration et d’inversion des flux migratoires. C’était d’ailleurs l’un des mots d’ordre principaux de la Marche de la Reconquête, une grande manifestation unitaire organisée à Paris par la Dissidence Française le 10 novembre 2018.
Riposte Laïque : Souhaitez-vous ajouter quelque chose, Vincent ?
Vincent Vauclin : Les prochaines élections municipales se tiendront en mars prochain. Alors que des dizaines de listes communautaristes et islamistes sont en train de se monter un peu partout en France, nous devons tous nous mobiliser, quelles que soient nos étiquettes ou nos appartenances partisanes, pour faire entrer des élus nationalistes et identitaires dans un maximum de conseils municipaux, pour faire élire des maires dans toutes ces petites communes aujourd’hui sans candidats. Je suis convaincu que c’est en partant de la base, du plus petit échelon local, que l’on pourra amorcer une dynamique de reconquête électorale.
Propos recueillis par Pierre Cassen
Les Journées de Synthèse nationale cliquez ici
Site internet de la Dissidence Française : www.la-dissidence.org
1) Gilets Jaunes : Un anniversaire mouvementé
2) Gilets Jaunes : Après un an, le bilan
3) La mobilisation sociale met le cap sur le 5 décembre
Edition spéciale. Samedi, le mouvement des Gilets Jaunes fêtait son premier anniversaire. Sans surprise, cet acte 53 a été émaillé par de nombreux débordements alors même que les revendications ne sont plus très claires. Retour sur un an de mobilisation, d’avancées et de reculs, à trois semaines de la grève générale du 5 décembre.
L’actualité en bref
En cette grise matinée du 17 novembre, voici cette fois un dimanche perturbé par de nouvelles démonstrations de malcontents, déjà rassemblés la veille. Dans la capitale, dès 8 heures, 29 stations de métro avaient ainsi été bloquées par la RATP sur ordre de la préfecture de police.
Cette persistance des Gilets jaunes pourrait surprendre. Les défilés, rendez-vous et ronds-points des contestataires sont en effet passés pendant 12 mois, par toutes les couleurs, y compris le noir des blacks blocs.
Un an auparavant jour pour jour, les Gilets jaunes avaient sans doute rassemblé officiellement 282 000 personnes. Les autorités redoutaient, 364 jours plus tard, 300 à 500 violents, ultrajaunes ou ultragauche confondus ; le ministère de l’intérieur a recensé dix fois moins de manifestants sur toute la France, dont moins de 5 000 à Paris. Le décompte du Nombre jaune recense 39 000 participants dans l’Hexagone. Le mouvement a donc perdu entre 85 et 90 % de son audience.
À l'usage des lecteurs de droite, Le Figaronote simplement que le 1er anniversaire du mouvement des Gilets jaunes aurait réuni 28 000 personnes à travers tout le pays. Et il souligne que les violences à Paris, Nantes et Lyon, ont donné lieu à au moins 147 interpellations.
Faisant écho à une certaine exaspération d'une partie de l'opinion, autre catégorie de mécontentements,RTL, avait rappelé d'emblée que le gouvernement évalue à hauteur de 2,5 milliards d'euros le coût du mouvement sur la croissance et que 5 000 artisans et commerçants ont demandé un coup de pouce de l'État.
De son côté, toujours faussement objectif de gauche, Le Monde reprend les mêmes chiffrages que son homologue destiné au public de droite.
Et s'il donne la parole à certains manifestants, c'est pour leur faire dire : "Si je suis venu, c’est parce que rien n’a changé" ; ou bien encore"la manif déclarée d’un point A à un point B, ça ne sert à rien. Y a que quand ça chauffe que le gouvernement bouge". Et le même journal fait mine de déplorerque "plusieurs manifestations, même déclarées, n’ont pu se dérouler."
Mediapart au contraire semble exulter, qui titre : "Gilets jaunes un an après, toujours présents."
Signalons en sens inverse la démarche d'un Jean Lassalle, toujours tourné en ridicule par les médias du parisianisme. Le député des Pyrénées-Atlantiques s'est laissé photographier dialoguant sur un rond-point avec de bienveillants contestataires représentant du peuple, il est venu écouter.
Impossible aussi de ne pas souligner le contraste entre les Champs-Élysées, épargnés car interdits à toute manifestation, et la place de la Bastille, ou la place d’Italie, où se sont retrouvées environ 3 000 personnes. Là, dès la fin de la matinée, la situation s’est dégradée : voitures retournées, jets de pavés et feux de poubelles, etc.
À remarquer aussi dans le 20e arrondissement le germe d'affrontements futurs auxquels l'opinion n'est encore guère préparée. Une ancienne salle de concert, La Flèche d’or, s'est vue investie par plusieurs centaines de gauchistes. Une telle occupation illégale a été préparée par un collectif comprenant une vingtaine de groupuscules : Extinction rébellion, tels prétendus défenseurs des sans-papiers ou des mal-logés ou même le CLAQ, Comité de lutte et d’action queer. On imagine d'en faire une soi-disant Maison des peuples, au pluriel dans le texte, reprenant une initiative apparue cette année à Saint-Nazaire. Un tel lieu de croisement se veut ainsi au service d'une stratégie se réclamant d'une convergence des luttes.
En face, sous la couleur bleue des forces de l'ordre s'alignent des formations elles-mêmes d'appellations et de statuts fort différents. On peut les observer cependant toutes harassées. On a pu les constater, tout au long de ces 52 semaines, mal utilisées par le pouvoir technocratique. Elles se sentent injustement vilipendées. Les consignes floues et fluctuantes, transmises au gré des palinodies jupitériennes par les cavaliers inaptes qui les chevauchent, portent l'écrasante responsabilité de comportements, que les médias et les éternels gauchistes dénoncent et grossissent à l'envi.
Rappelons aussi, pour qui souhaite comprendre et voir de façon plus réaliste le phénomène d'ensemble, qu'il existe, de plus en plus, un décalage considérable entre Paris et ce qu'on appelait autrefois la France profonde.
Ce pays, morcelé dans sa nature mais jacobin dans ses raisonnements, sera peut-être appelé un jour la Gaule résiduelle. Elle a été constituée elle-même, au cours des siècles, de régions et d'identités fort diverses.
Plus prosaïquement, d'un point de vue strictement matériel, sous l'angle d'un regard que certains pourraient croire peut-être marxiste, le poids des transports dans le budget des ménages diffère de façon sensible entre la région Île de France et le reste du pays. Le prix du carburant à la pompe, reflet fiscalisé d'un marché mondial du brut, lui-même fluctuant, n'impacte pas à égalité le niveau de vie des uns et des autres.
D'une protestation anti-étatiste contre le prix de l'essence, on a pu passer à une rhétorique super-étatiste, super-fiscaliste, super-égalitaire : c'est-à-dire à un discours qui, autrefois, relevait du monopole idéologique de l'extrême gauche.
Face à ce déferlement le pouvoir actuel ne sait ni comprendre les ressorts du peuple, ni apporter les réponses en profondeur dont le pays ressent, souvent confusément, parfois fébrilement le besoin. On l'imagine encore moins juguler la dérive révolutionnaire si elle s'aggrave.
Combien lointaine apparaît désormais l'année 2017 !
Ayant, à deux ans de distance, débuté par un faux triomphe, ce ridicule et misérable quinquennat s'achemine vers un vrai désastre.
Il semble donc temps qu'il s'achève.
JG Malliarakis
Mercredi 27 novembre conférence de JG Malliarakis sur la Naissance de l'Illusion mondialiste à l'occasion de la réédition du livre d'Emmanuel Beau de Loménie "La Ratification du Traité de Versailles"
de 18 h à 20 h à la Brasserie du Pont Neuf 14, quai du Louvre M° : Louvre, Pont Neuf ou Châtelet
Aux origines du déclassement de ce pays
Charles Freppel : La Révolution française"
Injustement oublié de nos jours l‘auteur fut l'une des plus intéressantes figures de la droite monarchiste du XIXe siècle. Constructeur actif, et politique intelligent, cet évêque d'Angers fut à l'origine des universités libres catholiques. Cet Alsacien saura se faire élire, en pleine IIIe république, député royaliste de Brest. Adversaire lucide de l'héritage jacobin, il résume dans ce petit livre fort, écrit à l’occasion du Centenaire, toutes les entraves, toutes les idées fausses et toutes les nuisances que les plaies de la Révolution de 1789 ont projetées sur l'avenir de la France. Il reprend ici un par un tous les faux arguments que nous entendons seriner encore aujourd’hui, y compris par des gens sincères, qui se disent “patriotes”, et de droite.
••• Un livre de 160 pages au prix de 20 euros.
• à commander sur la page catalogue des Éditions du Trident
• ou par chèque en téléchargeant un bon de commande
→Lire aussi la Chronique de L'Insolent du 17 juillet 2008 "De la révolution, du 14 juillet, du jacobinisme et de l'horreur qu'ils doivent nous inspirer." Petit hommage à Charles Freppel.
Une manifestation rassemblant plusieurs centaines de jeunes (et quelques moins jeunes) identitaires parisiens s'est déroulée ce dimanche après-midi cliquez ici dans le quartier de la place Denfert-Rochereau (XIVe) afin de protester contre l'islamisation de la France.
Fait étrange, alors que la presse aux ordres s'offusque à la moindre poubelle renversée, bien peu d'échos sur ce rassemblement dans les journaux (en dehors de nos gazettes bien sûr). Pourtant, celui-ci est suffisamment rare pour qu'il mérite d'être souligné.
En fait, cette manifestation s'est déroulée, malgré la gravité de son thème, dans le calme et la bonne humeur. Pas de voiture incendiée, ni de vitrine brisée... Cela, c'est inconcevable pour les chiens de garde du Système à l'affut de toutes les provocations "d'extrême droite" possibles et surtout imaginables.
Elle a aussi prouvé qu'une partie de la jeunesse française était prête à se soulever contre l'invasion qu'elle ne veut plus subir... Alors là, c'en est trop, il ne faut surtout pas que cela se sache. Alors, silence absolu et tout va pour le mieux pour la pensée dominante...
S.N.