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France et politique française - Page 2082

  • "Ils" veulent dissoudre le Bastion social... Sommes-nous chez les fous...

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    Un communiqué de Thomas Joly

    Secrétaire général du Parti de la France

    Parfois, on se demande si on n’est pas chez les fous. Mercredi soir, au dîner du CRIF, Emmanuel Macron évoquait « une résurgence de l’antisémitisme sans doute inédite depuis la Seconde Guerre mondiale ». S’il le dit. La veille, Gilles-William Goldnadel déclarait : « Depuis 1945, toute goutte de sang juif qui a coulé en France vient de l’islamisme, personne d’autre », et l’avant-veille, la journaliste Judith Waintraub soulignait qu’« aujourd’hui, l’antisémitisme qui tue et qui a tué depuis 2003, ce sont des crimes qui ont été perpétrés par des arabo-musulmans, ce n’est pas l’extrême droite ».

    Alors, sans doute un peu naïf, on imagine qu’Ils vont taper un grand coup. Par exemple, fermer quelques salles de prière où l’on prêche – pas en latin – la haine de la France, des croisés, des juifs, expulser quelques imams étrangers. Mais non, pas du tout. Le Président annonce qu’il a demandé au ministre de l’Intérieur d’engager la procédure pour dissoudre trois groupuscules d’extrême droite, dont le Bastion social. « Une annonce d’opportunité », affirme Mediapart, révélant que la décision était dans les tuyaux du ministère de l’Intérieur depuis plus de deux mois. Dans opportunité, il y a opportunisme, que voulez-vous… Et, toujours selon Mediapart, le motif de dissolution du Bastion social ne serait pas l’antisémitisme mais son incitation à la constitution d’un groupe armé...

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/02/23/sommes-nous-chez-les-fous-6130980.html

  • De la paupérisation des Français aux Gilets Jaunes – Revue Militant

    21ème entretien-vidéo de la revue Militant réalisé en février 2019 entre MM. André Gandillon et Florian Rouanet.

    Sommaire :
    Régime républicain, 2 siècles de sophisme, droit et personnalisme, majorité silencieuse, code génétique d’une nation, lutte des classes, inégalités territoriales, bourgeoisie et judaïsme, légitimité : la durée entre gouvernement et peuple, complotisme et populisme, souveraineté, mondialisme bancaire, prison ferme contre Christophe Dettinger, énucléation des manifestants, migrants et insécurité, Grand Débat National médiatique, élections européennes, révolte sociale au Vénézuela, situation allemande dans l’Union Européenne, Gilets Jaunes à l’international, Revue Militant…

    https://florianrouanet.wordpress.com/2019/02/21/de-la-pauperisation-des-francais-aux-gilets-jaunes-revue-militant/

  • Quel est le poids des francs-maçons sous l’ère Macron?

    Quelle est la vraie nature des liens entre Alexandre Benalla, membre de la loge des Chevaliers de l’Espérance à la Grande Loge Nationale Française (GLNF), et le conseiller d’Emmanuel Macron, bientôt exfiltré, Ismaël Emelien, formé à l’école très maçonnique de Stéphane Fouks (tendance Grand Orient), chez Havas? Comment comprendre les pluies de contrats que signe l’ancien garde du corps, son amitié avec l’affairiste Alexandre Djouhri, réfugié à Londres, comme avec Philippe Solomon, qui l’a introduit auprès de plusieurs chefs d’Etats africains francs-maçons? […] 

    « Sans verser dans la parano, chaque fois qu’une décision illogique est prise dans le monde des affaires, on peut suspecter qu’il y a solidarité maçonnique », affirme le conseiller du tout-Paris du business, Alain Minc. Contrairement à une idée reçue, les réseaux maçons ne sont pas une survivance des IIIe et IVe Républiques. Ils se développent au même rythme que le nombre de francs-maçons en France, multiplié par cinq en cinquante ans, pour atteindre aujourd’hui 180.000 membres, réunis dans une vingtaine d’obédiences, où élus locaux, médecins, petits patrons, avocats, enseignants, policiers et militaires sont surreprésentés. […]

    Challenges

    http://www.fdesouche.com/1164611-quel-est-le-poids-des-francs-macons-sous-lere-macron

     
  • Hervé Juvin : "Energie, alimentation, territoires : quels enjeux pour la France et l'Europe ?"

  • OÙ ACHETER "SYNTHÈSE NATIONALE" À PARIS ?

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  • Révolte populaire des Gilets Jaunes (Revue Militant)

    «Qu’en est il de la révolte populaire des Gilets Jaunes ?» pour une analyse structurée et complète, 20ème entretien-vidéo de la revue Militant réalisé en décembre 2018 en présence de M. André Gandillon, interrogé par Mlle. Blandine et Florian Rouanet.

    Sommaire :

    Révolte sociale, réaction gouvernementale, situation économique, taxe et réchauffement climatique, forte crise spirituelle, corps policier et complot médiatique, Emmanuel Macron et les coteries, pacte de Marrakech signé, Bergoglio cosmopolite, attentat de Strasbourg sur le marché de Noël, censure du net français, répression des réseaux sociaux…

    https://florianrouanet.wordpress.com/2018/12/20/analyse-structuree-de-la-revolte-populaire-des-gilets-jaunes-revue-militant/

  • Démocratie molle, démocratie éclatée, démocratie soumise, démocratie mortelle !

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    La France se languit et traverse une crise profonde dont le mouvement des gilets jaunes n’est, en réalité, que la conséquence et non la cause. Tout est sujet à atermoiements, à débats sans fin, à propos contradictoires et, en définitive, bute sur une impasse.

    Tout se passe selon les fameux propos de ce glorieux président du Conseil de la IIIe République Henri Queuille : « Il n’est pas de problème dont une absence de solution ne finisse par venir à bout. »

    Mais les temps ne sont plus à l’attentisme et nos concitoyens veulent des décisions, sinon rapides, du moins efficientes et visibles. Notre démocratie est devenue une démocratie molle, une démocratie éclatée et, en définitive, une démocratie soumise, elle est mortelle !

    – Démocratie molle : le meilleur exemple est le débat sur le retour des djihadistes qui, au-delà de la question des enfants en bas âge, se noue sur le motif que ces djihadistes sont français et doivent être jugés en France.
    C’est oublier qu’ils peuvent aussi êtres jugés dans et par les pays où ils ont commis leurs crimes ; mais surtout, c’est oublier que tout Français qui s’engage dans une armée étrangère et agit contre les intérêts de la France peut être déchu de la nationalité française après mise en demeure par le gouvernement (article 23-8 du Code civil). Au gouvernement d’agir !
    Ces djihadistes doivent être déchus de la nationalité française et interdits de retour sur le territoire national.

    – Démocratie éclatée : les dérives communautaires en sont l’exemple le plus évident ; le repli identitaire ruine tout unité nationale ; certains groupes se définissent davantage par l’appartenance à leur religion que par leur citoyenneté française.

    – Démocratie soumise : le débat est accaparé par les minorités qui peuvent défendre des intérêts légitimes mais dont l’action exacerbée nie tout intérêt général ; c’est le règne médiatique des groupes de pression en tout genre.

    Notre démocratie, qui navigue désormais entre tous ces écueils, est devenue mortelle, il faut en avoir conscience. L’absence de projet global qui incarne une vision de l’intérêt général et puisse fédérer et dépasser les phénomènes claniques conduit à l’impasse. Elle mène aux affrontements avant, sans doute, le retour brutal de l’ordre :

    « Toutes les fois que l’on attend le retour de l’ordre, on ne peut se tromper que sur la date » (Louis de Bonald).

    On est prévenu !

    Jacques Myard

    http://www.bvoltaire.fr/democratie-molle-democratie-eclatee-democratie-soumise-democratie-mortelle/

  • L'Étatisme relais du paritarisme moribond

    6a00d8341c715453ef022ad3c4a8a4200d-320wi.jpgDans la crise actuelle de l'assurance-chômage, et bien au-delà dans toutes les contradictions que subit le prétendu modèle social français, il semble qu'il faille détecter la part de responsabilité de l'Étatisme. En apparence, en effet, cette rencontre entre patronats et syndicats qu'on appelle paritarisme pourrait être vue comme échappant à l'État : en réalité, dans le contexte hexagonal, il fonctionne de plus en plus comme un simple relais de la haute administration.

    Ah certes on soulignera l'attitude particulièrement destructrice de la CGT. Son chef Martinez exige du patronat, et, à défaut de l'État, qu'il mette en place un système de malus pénalisant le recours aux emplois courts.

    Cette démagogie épargne les secteurs où l'implantation cégétiste reste puissante : non seulement ceux dont le personnel est doté d’un statut comme dans le ferroviaire ou dans les entreprises électriques ou gazières mais aussi dans une partie de la grande industrie. En revanche elle peut faire beaucoup de mal dans toutes les corporations aux activités saisonnières, à commencer par l'hôtellerie-restauration – dont on doit rappeler qu'elle assure une part importante du commerce extérieur, c'est-à-dire des apports financiers venus de l'étranger sans que les statistiques douanières ne les fassent évidemment apparaître. Rappelons d'ailleurs que les structures qui génèrent le plus de précarité sont sans doute la poste et l'école, fleurons du secteur public.

    Or, sans sous estimer la capacité de nuisance des vieux stals de la CGT, remarquons dans cette affaire de bonus/malus sur les contrats courts, que dès le 28 janvier on apprenait que le chef de l'État en personne "est déterminé à instaurer un mécanisme financier pour freiner l'abus de recours aux CDD."[1]

    "Le ministère du Travail, précise l'auteur, veut mesurer les taux de ruptures donnant lieu à inscription à Pôle emploi." Et il ajoute: "Emmanuel Macron a été très clair. Quelle que soit l'issue de la négociation entre syndicats et patronat sur l'assurance-chômage, il y aura un mécanisme de type bonus-malus pour récompenser les entreprises qui favorisent l'emploi stable et pénaliser celles qui abusent des contrats courts. 'Parce que c'est vertueux', a-t-il justifié jeudi soir lors d'un débat avec des citoyens dans la Drôme".

    Bien sûr on peut noter que dans la crise actuelle, certaines voix s'élèvent, comme celle de M. Asselin porte-parole des PME souhaitant refonder le paritarisme. Cette louable intention remonte aux idées de Jean Coutrot, lorsqu'en 1936, membre du cabinet de Charles Spinasse, ministre de l'économie nationale du Front populaire il chercha surtout à mettre en place ses idées d'organisation scientifique du travail, invoquant un "Humanisme économiques". L'année 1941, qui vit pourtant la disparition[2] du théoricien, fut dans la pratique celle de la prise du pouvoir du paritarisme administratif dont il avait été un des principaux pionniers. La charte du travail du gouvernement Darlan jeta alors les bases d'un système qu'on s'acharne aujourd'hui encore à considérer comme le modèle social français. La curieuse continuité de la technocratie hexagonale est parvenue en 1944-1946 à maintenir et même à renforcer, avec le concours actif du PCF, les institutions étatiques mises en place par les gouvernemnts successifs de la période 1940-1944. On ne semble toujours pas sorti en effet de cette relation ambiguë entre le MEDEF, qui comme son nom l'indique n'est pas un syndicat d'entrepreneurs mais un mouvement financé par les grandes entreprises, et les centrales qui ne sont plus syndicales que de nom, étant transformées en bureaucraties subventionnaires sans aucune représentativité réelle.

    Comme le plan Juppé de 1995-1996, qui étatisa les trois branches de la sécurité sociale, on doit craindre que l'échafaudage actuel laisse la vie libre à une étatisation du système. On peut dès lors faire confiance à nos technocrates, ils le rendront plus pernicieux encore.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. article d'Alain Ruelle, dans les Échos : "Contrats courts : les formules de bonus-malus en concurrence"
    [2] celle-ci fut présentée comme le résultat d'une noire conspiration : successivement d'abord par les fascistes en 1941, puis à partir de 1944 par les communistes. En réalité, selon toute vraisemblance, Coutrot s'est bel et bien suicidé.

    https://www.insolent.fr/

  • Lettre ouverte de Marie-France Lorho à Marlène Schiappa : “La seule convergence avec le terrorisme, c’est la vôtre.”

    Lettre ouverte de Marie-France Lorho à Marlène Schiappa : “La seule convergence avec le terrorisme, c’est la vôtre.”

    Lettre accessible ici :

    Dans un entretien avec Valeurs Actuelles, daté du 21 février 2019, vous avez souligné l’existence d’une convergence idéologique entre La Manif pour tous et les terroristes islamistes.

    Vos propos relèvent, au mieux de l’ignorance, au pire de l’inconscience. Dans un contexte où les questions de sécurité et du terrorisme sont particulièrement sensibles, faire des rapprochements aussi scandaleux ravivent des divisions qui marquèrent notre pays à l’heure où il doit être uni contre le terrorisme.

    Faire le rapprochement entre des personnes ayant démocratiquement exprimé leur opinion par l’exercice du droit de manifester et des personnes égorgeant des enfants sur la place publique, voilà une insulte supplémentaire à l’endroit des français. Votre responsabilité en tant que Secrétaire d’Etat est aussi de mesurer les mots que vous prononcez. Inutile de dire que, si vous ne les mettez pas sur le même plan, à la seconde où vous faites le rapprochement, le mal est fait.

    Vous soulignez la recrudescence des violences homophobes en énonçant une augmentation de 64% des violences l’année dernière, en 2018 donc, et rejetez la faute sur les slogans de La Manif pour tous dont les mobilisations se sont faites… en 2013.

    Cette insulte est d’autant plus grave qu’elle soulève une absence de maîtrise, de votre part, des concepts qui relèvent pourtant de votre compétence. Le fait d’avoir participé aux Manifs pour tous ne fait pas de vous, de facto, un homophobe, sauf à considérer que Madame Simone Veil était homophobe, ce qui n’est pas, j’ose l’espérer, votre cas. Manifester contre l’adoption d’une loi, c’est un droit fondamental. L’homophobie, c’est un délit. Le meurtre et le terrorisme, ce sont des crimes. Le combat de la Manif pour tous est celui contre l’adoption d’une loi visant à autoriser le mariage entre les personnes de même sexe. L’homophobie c’est la haine et le rejet des homosexuels, en raison de leur condition homosexuelle.

    Il y a ainsi une différence patente entre être opposé au mariage pour tous et être opposé à l’homosexualité. Confondre les deux c’est faire de dangereux raccourcis. C’est attiser la haine, accroître les fractures et diviser un peu plus les français en ces temps où c’est d’unité dont nous avons besoin. C’est confondre l’aspect juridique et l’aspect idéologique de la question.

    La seule convergence avec le terrorisme, c’est la vôtre. La convergence permanente de votre discours idéologique avec le terrorisme intellectuel qui s’octroie arbitrairement le droit de classifier, catégoriser les idées qui relèvent du « bien » et du prêt à penser et celles qui n’ont pas droit de cité : en l’occurrence les idées de la Manif pour tous. Votre censure permanente et votre posture d’arbitre des élégances n’en finissent plus d’exaspérer les français.

    Vous affirmez regretter que le débat public ne soit fait que de clashs où tout est soit noir soit blanc, et vous rentrez pourtant dans cette dérive en assimilant l’intégralité des membres de la Manif pour tous à des homophobes et, partant, en les comparant à des terroristes. Vous serez peut-être surprise d’apprendre que des couples d’homosexuels ont participé à la Manif pour tous. Les catégoriser comme « homophobes » serait un non-sens, mais ce gouvernement n’en est plus à une incohérence près.

    Vous réalisez le choix de vos combats avec un soin tout particulier qui ne sied pas à une Secrétaire d’Etat dont l’impartialité doit être l’une des vertus. Ainsi, votre silence fut assourdissant dans l’affaire Asia Bibi. Les multiples agressions des Femen n’ont pas suscité votre indignation. La chronique insultante, abaissante et plus que déplacée de Daniel Morin à l’encontre d’une journaliste de Valeurs Actuelles aurait largement justifié votre intervention. Il n’en fut rien. Votre complicité avec Cyril Hanouna, animateur de l’émission « Touche pas à mon poste » dont on ne compte plus les séquences homophobes, sexistes et humiliantes ne semble pas avoir fait, de votre part, l’objet d’une quelconque réflexion sur la « convergence idéologique » de l’émission avec les terroristes islamistes. Les exemples se suivent et, malheureusement, se ressemblent.

    Le manque d’objectivité dans le choix de vos interventions est-il la vision que vous avez de l’égalité ?

    Aujourd’hui c’est d’unité dont nous avons besoin, je ne le répèterai jamais assez. L’unité passe par l’égalité, pas par l’égalitarisme. L’égalité s’obtient pas l’insufflation du respect au sein de l’éducation, pas par la mise en place d’une « brigade anti-discrimination ». Les problèmes de fond ne se règlent pas en surface.

    Ne tombez pas dans les clichés que vous avez pour mission de combattre. L’Histoire nous regarde et nous jugera tous.

    En confiance,

    Marie-France Lorho, Député du Vaucluse

    https://www.lesalonbeige.fr/lettre-ouverte-de-marie-france-lorho-a-madame-marlene-schiappa-la-seule-convergence-avec-le-terrorisme-cest-la-votre/