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France et politique française - Page 2352

  • La réduction des dépenses est mal partie

    6a00d8341c715453ef022ad356792a200c-320wi.jpgNous nous rapprochons du premier anniversaire de l'audit des finances publiques réalisé par la Cour des comptes, au début du mandat présidentiel. Officiellement demandé par le nouveau Premier ministre Édouard Philippe, ce rapport lui avait été remis le 29 juin 2017. Les conclusions semblent aujourd'hui bien oubliées.

    Elles se présentaient pourtant de manière accablante.

    Laissons la parole aux magistrats financiers : "Les constats effectués par la Cour font apparaître l’importance des éléments d’insincérité contenus tant dans le projet de loi de finances soumis à la représentation nationale à l’automne 2016 que dans le Programme de stabilité transmis à la Commission européenne en avril 2017".

    Éléments d’insincérité ? Bigre…

    La présidence Hollande, le gouvernement Cazeneuve et l'administration de Michel Sapin avaient en fait creusé, et tenté de camoufler, un trou d’une dizaine de milliards d’euros. L'ensemble du déficit des comptes publics largement supérieur aux fameux 3 % du PIB convenus solennellement, 25 ans plus tôt, au moment du traité de Maastricht.

    Les conclusions de cet audit administraient, à vrai dire, un camouflet politique majeur pour l’ancien gouvernement. Il était tout simplement accusé d'avoir produit un faux bilan. Dans le secteur privé cela tombe sous le coup de l'article L-242-6 du Code de commerce : "Est puni d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000 euros le fait pour (…) le président, les administrateurs ou les directeurs généraux d'une société anonyme de publier ou présenter aux actionnaires, même en l'absence de toute distribution de dividendes, des comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l'expiration de cette période, en vue de dissimuler la véritable situation de la société."

    Une telle rigueur ne se conçoit pas s'agissant de la classe politique. Les Français ne sauraient être considérés comme de véritables actionnaires de leur pays, gestionnaires de leur prétendue démocratie, propriétaires des deniers publics.

    Au lendemain de ces révélations, toutefois, on renforçait le discours qui, entre 2006 et 2012 s'était revendiqué de la Révision générale des politiques publiques. Le sigle de cette RGPP visait en fait à rogner tant soit peu les dépenses dans un contexte technocratique et administratif. Ceci donna lieu à partir de juin 2011 à un exercice de pugnacité particulièrement observable dans les interventions de la secrétaire d'État au budget du gouvernement Fillon. Mme Valérie Pécresse, faisait également office de porte-parole d'un gouvernement tétanisé par la perspective d'une baisse de sa précieuse notation par Moody's et Standard & Rich. La crainte du seigneur, nous enseigne la Bible, est le commencement de la Sagesse[1].

    Ce 21 juin 2018, 360 jours après l'audit précité, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, appelait à son tour l’exécutif à "saisir la chance" dont jouirait, dit-on, la France. Il s'agirait à l'entendre "d'améliorer l’efficacité de la sphère publique". Et nos technocrates pressent dès lors le gouvernement d’agir sur la baisse des dépenses publiques.

    La question que l'on évite soigneusement de laisser poser reste cependant pourquoi le parti dépensier l'emporte toujours, dans le cadre de nos institutions si parfaites, sur celui de la modération budgétaire.

    Cette primauté engendre des conséquences dramatiques au plan national. Les gaspillages étatistes s'effectuent en dernière analyse au détriment des fonctions régaliennes de sécurité des citoyens, de défense des frontières et d'administration de la justice.

    Ainsi, dans sa Lettre d'information du 17 mars[2], l'Association de soutien à l'armée française pouvait-elle donner cette triste illustration : "Imaginons, écrivait l'Asaf, que tout l’argent gaspillé en pure perte par l’État ait été affecté au budget de la Défense plutôt que dilapidé dans des projets mal pensés, mal conduits, sans cesse reportés et, en définitive, ruineux. L’écotaxe abandonnée en 2016 après sept reports et deux suspensions, aura coûté aux contribuables français 1,2 milliard d’euros, en particulier pour dédommager l’entreprise Ecomouv contrainte de licencier 190 employés embauchés pour percevoir cette taxe. Oui, vous avez bien lu : 1,2 milliard d’euros soit, au choix, 1/3 de porte-avions, 1, une frégate FREMM et demi, 11 avions Rafale, entre 31 et 41 hélicoptères Tigre selon la version, 60 hélicoptères NH 90 ou… un million de fusils d’assaut HK 416."[3]

    Voilà ce que les fantaisies de la gestion politicienne démagogique retirent à nos soldats en moyens de défense.

    Le même raisonnement s'applique, hélas, à notre magistrature ou à nos services de police et de gendarmerie.

    De mon petit livre paru en 2012[4],je ne retire absolument rien. Mais je voudrais ajouter un développement. Il me paraissait alors, une évidence. Et je laissai au lecteur le loisir d'en tirer lui-même les leçons, du point de vue civique et, osons le dire, patriotique.

    Dans une telle perspective, il ne saurait être question de diminutions des dépenses sans recentrage du périmètre de la gestion dite publique, c'est-à-dire politicienne et administrative. Un exemple éclatant de l'erreur étatique nous en a été offert, – ou plus exactement vendu car il a coûté très cher, – avec la réforme constitutionnelle de 1996 destinée à étayer juridiquement le plan Juppé de 1995 et jusqu'aux ordonnances Barrot de 1997.

    Au système vague et mou de la sécurité sociale cogérée, tant bien que mal, entre syndicats et corps médical depuis 1945, on a substitué un pilotage rigoureux par le ministère des finances. Celui-ci se situe désormais dans le cadre d'une loi de financement étatique plus volumineuse que le budget de l'État lui-même. C'est désormais l'État qui fixe ainsi les dépenses de santé. On a voulu et on a créé la médecine sans médecins. Ce beau succès conduisait au tout-hôpital. On en mesure aujourd'hui les ravages, au bout de 20 ans, sans en comprendre les causes.

    Voilà pourquoi la dépense publique française absorbe aujourd'hui encore 56,5 % du PIB, c'est-à-dire largement plus de la moitié de la richesse créée par le travail des Français.

    Et voilà pourquoi cette part ne semble pas destinée à baisser dans un avenir prévisible.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    6a00d8341c715453ef022ad37c6d39200d-120wi.jpg[1] Proverbes 1,7.
    [2] cf. Lettre n°18-03 du 17 mars 2018 Un budget de rêve
    [3] Ces chiffres représentent des ordres de grandeur, en valeur 2017, parfaitement fiables. Porte-avions à propulsion classique : 3 milliards d’euros ; frégate multimissions FREMM : entre 800 millions et un milliard d’euros ; avion Rafale : 110 millions d’euros ; hélicoptère Tigre version appui destruction (HAD) : 38 millions d’euros - version appui protection (HAP) : 29 millions d’euros ; hélicoptère de transport NH90 : 20 millions d’euros ; équipement Félin du fantassin : 42 000 euros ; fusil d’assaut HK 416 : 1 200 euros. 
    [4] Cf. "Pour une Libération fiscale" par JG Malliarakis. Ce petit livre bleu, en réponse au petit livre rouge intitulé par Piketty "Pour une révolution fiscale", peut encore être commandé sur le site de l'éditeur.

    http://www.insolent.fr/

  • D’après le docteur Micron, je serais un lépreux…

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    Pieter Kerstens

    Tel est le diagnostic établit par le Président de la République Française, au constat que de plus en plus d’électeurs en Europe donnent leur voix aux partis « populistes » et qu’ils tournent le dos aux forces « progressistes » et aux bienfaits du mondialisme.

    Et la vindicte présidentielle s’est abattue sur le ministre italien de l’Intérieur quand Matteo Salvini avait déclaré que l’Aquarius, transportant 630 immigrés clandestins, ne pourrait en aucun cas accoster dans un port italien. Quelques jours plus tard on entendait un discours élyséen nauséabond reprenant l’image de « la lèpre nationaliste », réel danger pour nos enfants.

    Sous la VRépublique, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Brice Hortefeux, de Gaston Defferre à Gérard Collomb, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), TOUS ont combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation, notre identité européenne, nos coutumes, nos lois et nos traditions.

    Depuis fort longtemps, les procès multiples et les interdictions ont accablé notre famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été curieusement épargnés, à quelques organisations près…

    Mes camarades d’Ordre Nouveau et moi-même avions organisé le meeting du 21 juin 1973 à la Mutualité sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ». Et les médias, les pourriticards de tous bords nous ont traités de « racistes », de « fascistes » et de « nazis ». Pourtant, les inspecteurs des R.G présents dans la salle ont tous confirmé au ministre de l’Intérieur, Raymond Marcellin, qu’ils n’avaient jamais entendu un propos raciste dans les différents discours. 

    C’est après une campagne de presse haineuse et mensongère contre Ordre Nouveau, par les laquais du mondialisme comme Thierry Pfister du « Monde » ou comme Maurice Clavel dans « le Nouvel Obs », soutenus par les ministres Pierre Messmer, Jean Taittinger et Bernard Stasi, que la dissolution d’O.N est prononcée le 28 juin 1973.

    Le Régime n’a pas changé de stratégie quatre décennies plus tard : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ».

    Alors OUI, nationalistes de tous les pays, unissez -vous, afin de combattre les collaborateurs du Nouvel Ordre Mondial et réels complices de l’immigration sauvage.

    A la longue, il est quand même délicieux de constater que la réalité dépasse aujourd’hui les utopies et les rêves de tous ceux qui nous ont imposé les mythes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique », que ce soit à Stockholm avec Olof Palme, où à Madrid avec Felipe Gonzales, ou encore à Bruxelles avec Wilfried Martens et à Paris sous la présidence de François Mitterrand.

    Comme l’ont reconnu Merkel, Cameron et Sarközy depuis septembre 2010, cette idéologie du melting-pot à tous les étages a été un véritable échec (« le multikulti a échoué, totalement échoué ») et le commun des mortels peut aujourd’hui contempler le désastre et la réelle catastrophe engendrée par cette immigration/colonisation, imaginée, planifiée et imposée par les laquais du mondialisme au prétexte fallacieux d’être l’unique recours et la seule solution au déclin démographique européen. Comme s’il n’existait aucun stimulant à la relance de la natalité…

    La médiocratie a pris le pas sur le mérite et la corruption gangrène tous les esprits.

    En mars 2000, des technocrates imbéciles avaient rédigé un rapport de l’ONU intitulé « migrations de remplacement : une solution aux populations en déclin et vieillissantes ».

    Joseph Chamie, directeur de la population de l’ONU, avait déclaré que la seule solution pour maintenir les grands équilibres socio-économiques, à commencer par le financement des retraites, était un appel massif à la main d’œuvre immigrée et que les besoins globaux des pays européens se chiffraient à 160 millions d’étrangers supplémentaires à l’horizon 2025.

    18 ans plus tard, on peut en tirer les conclusions et affirmer que les chefs d’Etat et de gouvernement de notre continent sont les responsables d’une invasion d’individus qui ne s’intègrent pas dans notre société et ne souhaitent nullement s’assimiler à nos coutumes, nos traditions et nos valeurs. Leur principale motivation, à part quelques exceptions, était de pouvoir gagner chez nous sans travailler, 10 fois plus que dans leur pays d’origine en travaillant ; et que l’on ne me raconte pas que les immigrés maghrébins de la 3ou 4génération sont un exemple de conscience professionnelle, d’assiduité aux études ou d’honnêteté. Et s’ils ne sont pas contents, qu’ils s’en aillent... tous !

    Mais quels exemples les Etats (du Nord au Sud de l’Europe) ont-ils donc montré à ces immigrés venus d’ailleurs ? Partout, nos pourriticards ont fait preuve de laxisme, d’angélisme, de lâcheté et de décadence, face aux forces du capitalisme apatride et aux lobbies du libéralisme cosmopolite.

    Ils ont tout cassé et tout abandonné. La corruption et le vice se sont partout infiltrés. Ils livrent nos citoyens à la décadence et à la ruine de notre civilisation. Il n’y a plus de morale. Alors pourquoi faudrait-il s’étonner des bataillons de volontaires fanatiques qui partent sur les fronts du Djihad ? Lorsqu’une société accepte les ukases d’une minorité, sans protestations ni manifestations alors, comme à Paris c’est « vélo pour tous et voiture pour personne ».

    Idem pour les motivations des 18-25 ans : le drapeau français et les valeurs qui s’y rattachent ?

    Le courage, la fidélité, la famille, l’abnégation, la patrie, l’honneur ou encore la ténacité ?

    Et si le petit prof arrogant de l’Elysée me considère comme un nationaliste lépreux, il va falloir qu’il me fournisse une crécelle… alors qu’il y a déjà 45 ans, mes camarades et moi avions sonné le tocsin !

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  • Monsieur Macron, les lépreux d’Europe vous saluent !

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    Face au durcissement de la ligne gouvernementale contre ceux qui osent s’éloigner du politiquement correct sur la question migratoire, Julien Dir a récemment rédigé une tribune libre sur le site de réinformation breton Breizh-Info. L’occasion pour lui d’assumer ironiquement l’injure proférée par Emmanuel Macron.

    Monsieur le Président,

    Ainsi, il aura fallu attendre que vous fouliez le sol de Bretagne pour venir nous réciter votre cantique larmoyant en faveur de l’immigration et contre les méchants populistes qui menaceraient l’Europe. « La lèpre populiste qui monte », avez vous dit, devant une assemblée de caniches triés sur le volet qui se sont bien gardés de poser la moindre question qui fâche.

    Et bien sachez que les lépreux, qui sont des dizaines de millions dans toute l’Europe, vous saluent. Ils rêveraient tous de vous embrasser, pour vous transmettre l’identitarovirus. Mais il est vrai que Madame Buzyn doit vous avoir vacciné à la naissance contre le respect, la transmission et l’amour porté à vos ancêtres et à votre terre.

    Vos accusations de « nationalisme rétrograde », de « menace pour l’Europe », sont horripilantes. Notre amour de l’Europe et de sa civilisation est bien réel. Nous sommes chez nous de Brest à Vladivostok, et à l’étranger sitôt passé la Méditerranée ou le Bosphore. Votre Europe, c’est l’amour des banquiers, des soirées mondaines, de la religion des droits de l’homme et du CAC40, mais aussi d’une petite oligarchie, cette classe médiatique et politique que vous appelez de vos vœux en indiquant qu’elle aurait une « responsabilité » à « éduquer les masses ».

    Cessez donc de vouloir faire la morale à des dirigeants et à des peuples qui se portent, désolé, très bien. Comme ceux, par exemple, de Pologne, de Hongrie, de République tchèque, de Slovaquie et d’Autriche.

    Car ces lépreux, comme vous les nommez, permettent à des jeunes et moins jeunes femmes de se promener tard dans les rues de leurs métropoles sans avoir la peur d’être violées, d’être agressées, ou pire encore…

    Cette « lèpre » protège les peuples contre leur remplacement démographique programmé. Elle les protège des « joies » de la société française, de ces policiers attaqués dans leur commissariats, de ces violentes agressions gratuites pour une cigarette ou un regard, de ces pompiers caillassés en sauvant des vies, de ces images sales ou violentes mises dans la tête de nos têtes plus si blondes que cela dès le plus jeune âge.

    Ces lépreux enseignent à leurs enfants à l’école d’où ils viennent et qui ils sont, pendant qu’en France on ne leur enseigne plus ni l’histoire ni la culture de leur peuple, préférant les bercer d’exotisme et de repentance.

    Ces lépreux qui vous effraient tant évoluent dans des sociétés où aucun islamiste fraichement arrivé en Europe (ou bien nés ici de parents arrivés il y a une ou deux générations) ne tire à la kalachnikov sur les passants ou sur les participants à un concert. Ils n’ont pas envie que par votre folie migratoire, leurs femmes et leurs enfants se retrouvent plongés dans la société dont ils ne veulent pas et qu’ils voient parfaitement quand ils voyagent et qu’ils arrivent dans les rues de Paris, de Marseille ou de Lille.

    Sachez aussi qu’en France, des millions de lépreux habitent, vivent, votent, construisent, travaillent, paient des impôts. Ils voient ce qu’ils passent. Ils subissent vos déclarations et vos renoncements, comme ceux de vos prédécesseurs. Ils veulent rester fidèle à leur culture, ils veulent transmettre à leurs descendants le pays qu’ont bâti au fil des siècles leurs ancêtres. Et, contrairement à vos déclarations mensongères, l’Europe – qui ne saurait se confondre avec l’Union européenne – n’effraie pas les lépreux. Sachez en tout cas qu’ils sont de plus en plus nombreux, la propagation du identitarovirus étant rapide, à vouloir vous faire un doux baiser gluant.
    Si la Peste noire a ravagé l’Europe, alors la Lèpre blanche la sauvera !

    Julien Dir

    Article paru sur le site de Breizh-Info

  • Et en même temps ce serait bien de dire la vérité…

    verite-sort-du-puit-libre-de-droit-235x300.jpgAprès sa promotion du lobby  LGBTI à l’Elysée sous couvert de fête de la musique, dont les images humiliantes pour notre prestige national ont fait le tour du monde,  Emmanuel Macron était hier au  Vatican  pour y rencontrer le  pape. Le grand écart du en  même temps comme technique de communication et procédé politique? Mais pour quels résultats ? M. Macron  a également reçu à la  basilique du Latran  le titre,  qui revient à tout président de la République française, de  « premier et unique chanoine d’honneur. »  Le Figaro rapporte qu’outre le pape François avec lequel il s’est entretenu quelques heures auparavant,  « le président a eu également un entretien avec le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin (le premier ministre du Saint-Siège) et le chef de la diplomatie, l’Anglais Mgr Gallagher. Il a été question de la place de l’Église en France, de la protection de l’environnement, des migrations, de la prévention et la résolution des conflits notamment par le désarmement. On a aussi parlé du Moyen-Orient, de l’Afrique. Sans oublier une réflexion conjointe sur les perspectives du projet européen. Le fait que ce sujet soit placé en fin de communiqué montre, dans le langage du Vatican, toute son importance et la place que ce thème a pris dans les discussions. Côté Élysée, on ajoutait à cette liste, la laïcité, les sujets sociétaux avec ce qualificatif: ce fut un échange très libre et intense. »

    Echange très libre  avec un pape dont les positions  immigrationnistes,   motivées  par une charité chrétienne bien dévoyée et au final meurtrière, destructrice (l’enfer est pavé de bonnes intentions), sont en adéquation avec  la politique d’ accueil en France  d’une immigration massive qui ne se dément pas.  Autre signal envoyé à tous  ceux qui veulent se donner bonne conscience en exigeant la   générosité,  quand bien même  leur laxisme renforce les mafias des passeurs et accélère les départs, M. Macron a accepté  que nous prenions à notre  charge sur notre sol un quota des clandestins  qui ont embarqué sur le navire de l’ONG allemande Lifeline.

    Liberté d’Emmanuel Macron qui l’a conduit jeudi dernier à stigmatiser  dans un discours d’une grandiloquence ridicule, qui ne fut  pas sans rappeler les heures sombres du hollandisme,  «la lèpre qui monte » en Europe, comprendre les Européens qui s’opposent à l’immigration, « le nationalisme qui renaît, la frontière fermée que certains proposent et ceux qui trahissent » (sic).

    Invitée de franceinfo lundi, Marine s’est indignée de  « ce propos  indigne et éminemment critiquable (…). Nous sommes nombreux à ce titre à être des lépreux (…), (Emmanuel Macron)   insulte ainsi des dizaines de millions d’Européens (et) des gouvernants de pays de l’Union européenne (…). S’il pensait pouvoir porter l’idée d’une Europe nouvelle, le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il apporte la guerre, car ce sont des propos de guerre contre des pays de l’Union européenne. »

    Certes, il se trouve toujours des propagandistes experts en (vraies)  fausses nouvelles, mais eux encouragés à les divulguer quand elles  vont dans le sens du camp du bien, pour nous dire que nous nous trompons, que nous fantasmons, que nous sommes des ânes.

    L’escroc intellectuel et philosophe pipo(le) Bernard-Henry Lévy s’est livré ainsi le 24 juin à un beau numéro de bonimenteur en affirmant au micro de David Doukhan dans l’émission Le Grand Rendez-Vous d’ Europe 1 qu’ «Il n’y a pas de crise des migrants. Le solde migratoire, comme disent les démographes ou les économistes, est nul, c’est-à-dire que la balance entre les gens qui quittent l’Europe et les gens qui rentrent est à peu près à zéro. »

    Sur la plateforme de l’Afp de vérification des informations (fat-checking) baptisée Factuel,   Guillaume Daudin a rétabli la vérité en citant la journaliste d’Europe 1 Géraldine Woessner : « Depuis 1985, le solde migratoire corrigé, soit la différence entre l’accroissement total de la population et l’accroissement naturel (naissances moins décès), est positif (…) si (BHL)  voulait dire que ce solde migratoire s’approchait de zéro ces dernières années, c’est tout aussi faux: même s’il a entamé une décrue depuis, il a connu en 2015 un pic, similaire à un précédent autour de l’année 2003.» «Depuis 1992, le solde migratoire corrigé a été l’élément principal de la croissance démographique (dans l’UE) explique Eurostat – l’institut en charge des statistiques pour l’Union européenne, NDLR. Pour l’année 2016, le seul solde migratoire a fait augmenter de 1,54 millions d’habitants la population totale de l’Union européenne à 28 pays (Royaume-Uni donc compris), portant cette population à 511,8 millions d’habitants. Au 1er janvier de cette année là, il y avait 35,1 millions de personnes nées en dehors de l’Union européenne à 28 pays et vivant dans un état membre.»  Se basant toujours sur cette même étude d’Eurostat, qui jusqu’à preuve du contraire n’est pas sous la coupe des populistes, Mme  Woessner a également  précisé  que la population européenne avait augmenté de 35 millions d’habitants depuis 1990 et que « 77% de cette augmentation (avait pour cause) le  seul solde migratoire. »

    Migrations que certains soutiens financiers du candidat Macron de 2017  encouragent très clairement, d’après les informations publiées le 17 juin  par le média italien  Il Populista  et relayées notamment  par le site media-presse.info :« le piratage de la boîte courriel d’Emmanuel Macron a livré des informations très intéressantes. Les 21.075 fichiers inclus dans les 71.848 courriels piratés (…) ont enfin livré tous leurs secrets. On y découvre notamment les financements accordés à Emmanuel Macron sous forme de prêts : 8 millions de la part du Crédit Agricole, mais également 2.365.910,16 € de la part de George Soros ; 976.126,87 € de la part de David Rothschild et 2.145.100 € de la part de la banque Goldman-Sachs. Et le site italien de s’interroger :  Et à ce stade, il est légitime de demander en retour ce qu’ils ont demandé, ces magnats de la finance qui n’agissent certainement pas par un pur esprit ‘patriotique’. Et combien pèse leur soutien dans les choix du président … »

    Alors, la vérité est-elle tombée  au fond du puits comme l’affirmait Démocrite? Il serait  certainement tout aussi légitime que les équipes de communicants de M.  Macron qui doivent faire face actuellement aux suspicions entourant les comptes de campagne de leur champion, répondent aussi aux informations qu’affirment détenir ce média transalpin. Pour notre part, nous ne sommes pas en mesure pour l’instant  d’infirmer ou de confirmer lesdites révélations qui interviennent au moment ou le président de la république a déclenché  une guerre médiatique contre le gouvernement de nos camarades  italiens décidés à se libérer du joug euromondialiste. 

    Ce qui est en tout cas certain constate Bruno Gollnisch, c’est  qu’avec l‘arsenal répressif contre les informations  qualifiées (unilatéralement) de fake news qui en train de voir le jour, il deviendra  très difficile demain  d’énoncer des vérités auxquelles la plèbe ne doit pas avoir accès...Mais ne désespérons pas,  cette nouvelle offensive liberticide de l’Etat macronien  relève de la panique et s’apparente à une fuite en avant. Le choc du réel, comme à chaque fois, balaiera mensonges et faux-semblants… avant qu’il ne soit trop tard, espérons-le,  et c’est bien là la raison d’être du combat historique mené par les nationaux! … 

    https://gollnisch.com/2018/06/27/et-en-meme-temps-ce-serait-bien-de-dire-la-verite/

  • QUI EST RESPONSABLE DES 35.000 NOYADES DE MIGRANTS ?

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    Une centaine de réfugiés, dont trois bébés, viennent de se noyer au large de la Libye. C’est un drame épouvantable et choquant auquel personne ne peut rester insensible. Et on doit se demander qui est responsable de cette tragédie et comme éviter qu’elle ne se reproduise dans le futur.

    Il y a quelques jours, une association pro-migrants a déversé des gilets de sauvetage, un par sénateur, devant le palais du Luxembourg. Pour elle, les parlementaires qui étudiaient la loi Asile et Immigration étaient à l’origine, en n’ouvrant pas grand les vannes de l’immigration, de l’hécatombe de migrants (35.000 noyades !). Les coupables sont-ils les gouvernements occidentaux ? Oui, d’une certaine façon, car ils refoulent tout migrant arrivant par les airs, se présentant à un poste-frontière en Thrace ou débarquant d’un bateau qui n’a pas effectué de sauvetage en mer. Comme les réfugiés ne peuvent pas entrer officiellement dans l’Union européenne, ils sont « obligés » de forcer la porte arrière de la forteresse Europe en tentant une traversée dangereuse et en achetant cher, auprès de passeurs cyniques, leur place dans une barque pourrie. Ils dépensent bien plus que le prix du billet d’avion qu’ils acquerraient si l’accès à notre continent était libre. Mais comment faire autrement ? Si on ne refoulait personne à Orly ou à Roissy, s’il suffisait de débarquer d’un avion pour être aussitôt admis à rester dans l’Hexagone le temps que la demande d’asile soit examinée, nous aurions alors un appel d’air comme en a connu l’Allemagne en 2015. En six mois, un million de personnes, en un an, deux millions de migrants viendraient chez nous. Nous serions incapables de recevoir tous ces réfugiés et nous serions sans doute très vite obligés de rétablir des contrôles.

    Si les pouvoirs publics sont coupables, sont-ils les seuls ? Les associations pro-migrants n’ont-elles pas, elles aussi, une part de responsabilité dans cet holocauste ? Si les migrants dits « économiques » n’avaient aucune chance de voir leur demande aboutir, s’ils étaient certains d’être refoulés, tenteraient-ils la traversée si dangereuse ? Non, bien sûr ! C’est parce qu’ils savent que beaucoup de clandestins finissent par être régularisés qu’ils risquent leur vie, et ce sont les pro-migrants qui font traverser les Alpes aux demandeurs d’asile, contrecarrent la Justice par tous les moyens, même illégaux, empêchent toute loi un peu sévère d’être adoptée et les incitent à prendre des risques insensés. Les pro-migrants sont donc, eux aussi, en partie responsables du carnage dans les mers, même si leurs intentions sont louables et humanitaires.

    Comment, alors, faire cesser cet abominable massacre ? La meilleure solution est celle qu’ont évoquée les dirigeants européens au dernier sommet européen : créons des camps en Tunisie, en Algérie, en Libye, confortables, gérés par la Croix-Rouge, où tout le monde pourrait se présenter, où les migrants recueillis en mer et tous ceux qui ont débarqué en Grèce, en Espagne ou en Italie seraient systématiquement conduits. Leur situation serait étudiée avec humanité. On admettrait, bien sûr, tous les vrais demandeurs d’asile, mais pourquoi pas y ajouter quelques réfugiés économiques selon des quotas à définir ? Accordons aux refoulés une aide au retour. Voilà la seule solution humaine qui permettra de faire cesser l’hécatombe, vu qu’il sera inutile de risquer sa vie en mer, et il faut d’urgence la mettre en place. Si les pro-migrants s’opposent à ce plan, ils seront alors entièrement responsables des futurs noyés. Et n’oublions pas : un migrant coûte 20.000 euros par an pendant au moins dix ans avant qu’il ne s’intègre. Une pension annuelle de 1.000 euros confère à un réfugié rapatrié dans son pays d’origine un niveau de vie supérieur au salaire minimal !

    http://www.bvoltaire.fr/qui-est-responsable-des-35-000-noyades-de-migrants/

  • Les projets secrets de Daech pour semer la terreur en France

    Pendant que le ministère de l'Intérieur interpelle des pères de famille qui se préparent visiblement à se défendre, l'Etat islamique se prépare à envoyer des adolescents-soldats ayant grandi en Syrie commettre des attentats en France. Ces "Lionceaux du Califat" ont grandi en Syrie, ont été recrutés par l'Etat islamique et ils seraient au coeur d'un projet secret mené par l'organisation terroriste. Ce projet serait même entré en phase opérationnelle. Les détails font froid dans le dos :

    • Recruter des enfants ayant grandi en Syrie.
    • Attendre qu'ils grandissent pour qu'ils deviennent "méconnaissables", "pour pas qu'il y ait de reconnaissance faciale".
    • Une fois passée l'adolescence, les envoyer en France commettre des attentats.

    L'Etat islamique envisagerait aussi de commettre des attaques dans les campagnes françaises.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Leur vieux monde s’écroule, leur “Europe” se décompose ? Bonne nouvelle !

    poisson-300x213.jpgL’académicienne vendéenne Danièle Sallenave a accordé le 23 juin un entretien au Monde  dans lequel  elle explique que « l’identitarisme est la maladie du XXIème siècle», en quoi « le  républicanisme néoconservateur et le catholicisme traditionaliste s’allient pour défendre une Europe blanche et chrétienne»… horresco referens! En fait d’identitarisme, elle fustige ici la saine  et vitale réaction  du peuple français, comme plus largement des Européens,  devant les fléaux qui ont pour nom immigration de masse, acculturation, déracinement, marchandisation des individus… Autant de symptômes d’un mondialisme qui est lui bel et bien la maladie idéologique folle des élites pour lesquelles le verrou à faire sauter reste bien la nation et les grains de sable à balayer les  arriérés, les ploucs qui y sont attachés. Certes,  Mme Sallenave , qui ne manque jamais une occasion de tresser des louages à Emmanuel Macron,  est une intellectuelle du sérail. Présidente du Haut comité des commémorations nationales,  elle accepta sans broncher la décision de Françoise Nyssen, ministre de la culture, d’éradiquer  le nom de Charles Maurras du Livre des commémorations nationales 2018. Et ce, alors que dans un geste sans précédent, dix des douze membres de ce Haut-Comité avaient décidé de refuser cette manifestation d’aplatventrisme en présentant leur démission collective pour ne pas avoir à endosser cette décision proprement totalitaire. Dans La Croix,  en mars dernier,  Danielle Sallenave, évoquant son dernier roman, pointait « avec énergie »  « la violence d’une contre-offensive catholique au XIXe siècle qui a marqué durablement le paysage et les esprits. Ce catholicisme de combat avait reculé dans la deuxième partie du XXe siècle, il semble avoir regagné de la vitalité, témoin le mouvement de La Manif pour tous. C’est tout de même à Angers que des enfants ont crié à la ministre Christiane Taubira :  La guenon, mange ta banane !  » On admirera la limpidité impartiale de la synthèse, le sens admirable de l’ellipse, l’art tout en finesse du raccourci de l’académicienne…

    Certes,  elle peut rendre des points au new-yorkais  Art Spiegelman.  Interrogé sur le site de France Culture, « l’auteur de Maus, l’unique B.D. qui a reçu le prix Pulitzer, où l’Holocauste est raconté avec des souris juives et des chats nazis »,  nous parle politique contemporaine avec là aussi une grande profondeur de vue.

    « Aujourd’hui (aux Etats-Unis) ce sont les Arabes qui doivent porter le plus gros masque de souris, juste derrière eux les Afro-Américains et à côté les Hispano-Américains et juste derrière il y a MeToo, il y a les femmes. D’habitude c’est un certain genre de réactionnaires blancs qui sont derrière les chats du jeu… si on peut appeler ça comme ça, un jeu dangereux. Mais on ne peut pas les voir parce qu’ils portent un masque du Ku Kux Klan. »

    Et si l’Amérique vit sous la botte des racistes/machistes qui y font régner la terreur, il se voit bien dessiner Emmanuel Macron en « genre d’animal domestique. »« S’il n’est pas le plus féroce berger allemand du coin, au moins il est domestiqué et empêchera le système, même s’il n’est pas parfait, de se retrouver aux mains des loups. »

    Au nombre des loups nous retrouvons  bien sûr Donald Trump, qui « n’est qu’un gros tas de m…. » dont la politique ne serait que « la manifestation locale de la même… m…, qui existe ici (en France) et en Italie et ailleurs »;  tous ses sales européens de m... qui contestent l’avenir que veulent leur imposer les européistes, les partisans de la fuite en avant transnationale vers la gouvernance mondiale.

    Et pour faire aboutir le projet, nous faire croire que cette Europe-là est encore sur les rails, la grosse propagande est de mise. Une  dépêche de l’AFP explique ainsi  que  « les ministres des Finances de la zone euro se sont entendus (jeudi au Luxembourg) sur un vaste accord mettant fin à huit années de crise, d’austérité et de plans de sauvetage pour la Grèce.  » Une divine surprise  relayée souvent telle qu’elle par les grands médias. Un plan magique qui  « doit permettre à Athènes de quitter, comme prévu, la tutelle de ses créanciers — zone euro et Fonds monétaire international (FMI) — le 20 août prochain pour recommencer à se financer seule sur les marchés, après plusieurs années de profonde récession et trois programmes d’aide », pour un montant de 273 milliards d’euros.

    «Les Européens ont accepté vendredi d’allonger de dix ans les échéances de remboursement d’une grande partie de cette dette — dont le niveau reste le plus élevée de l’UE (180 % de son PIB) — et permettront aux Grecs de ne commencer à rembourser une partie des prêts qu’à partir de 2032, contre 2022 jusqu’à présent. » « La crise grecque s’achève ici, cette nuit. Nous sommes finalement arrivés au bout de ce chemin qui a été si long et si difficile. C’est un moment historique , s’est félicité le commissaire européen aux Affaires économiques Pierre Moscovici. » « Je rends hommage au peuple grec pour sa résilience et son engagement européen. Ses efforts n’ont pas été vains », a twitté dans la nuit le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker

    Interrogé par le figaro.frPhilippe Waechter, directeur de la recherche économique chez Ostrum AM (Natixis), s’est montré nettement moins enthousiaste: « il existe une différence fondamentale entre l’aide accordée aux Grecs et celle des autres pays (Irlande, Espagne, Portugal, NDLR. (…). Ces prêts à répétition ont développé une accoutumance (en Grèce) qui a en échange pris des mesures trop drastiques  qui ont tué l’investissement pendant 10 ans et poussé à l’exil une partie de la population, explique l’économiste. Les Grecs n’ont jamais eu le sentiment que ces aides seraient temporaires, ajoute-t-il, jugeant maintenant que l’économie laissée à elle-même se trouve dans une situation précaire, avec un coussin budgétaire d’une vingtaine de milliards qui durera un an et demi, après quoi le pays devra se financer sur des marchés peu enclins à lui prêter. Une demande intérieure atone, des infrastructures sous-financées et un climat des affaires globalement peu sain conduisent à penser que la fin de la perfusion européenne laisse l’économie grecque dans une situation préoccupante. »

    Situation préoccupation qui est plus largement celle de cette Europe bruxelloise dont les jours paraissent comptés, à tout le moins sous sa forme actuelle.  Le beau sursaut  populaire  italien – il  s’est confirmé ce 24 juin avec les victoires lors deuxième tour des élections municipales de la coalition Ligue, Forza Italia, Fratelli d’Italia  dans ce bastion de la gauche qu’est la Toscane, à  Pise, Sienne et Massa- , pourrait  accélérer ce processus de décomposition/ recomposition.  Le nouveau gouvernent  italien en tout  cas ne semble pas prendre le chemin de la trahison emprunté à Athènes par l’homme de gauche Alexis Tsipras qui, élu pour résister à la troïka Commission européenne/ BCE/FMI,  s’est couché devant  elle en acceptant de rester enchaîné,  une  mise  sous tutelle qui débouche sur la mort clinique de son pays.

    Jacques Sapir le dit aussi, «L’Union européenne se décompose » et la crise des migrants en a été à la fois le révélateur et l’accélérateur. « C’est devenu désormais une évidence, que masquent de plus en plus mal les discours convenus et les faux-semblants de ceux que nos amis italiens appellent les  euroïnomanes  (…). Cette décomposition pourrait aboutir à un éclatement de l’UE comme elle pourrait aboutir aussi à son évolution vers une zone commerciale aux règles souples, organisée autour divers cercles de coopération eux-mêmes définis par des projets et des problèmes particuliers. Mais, quelle que soit la solution, et même si le nom  Union européenne  devait survivre, il est clair que ce ne serait plus l’UE telle qu’elle fut imaginée et mise en pratique depuis le vote du fameux  Acte Unique  de 1986. Nous assistons à l’écroulement de plus de trente années de  construction européenne. »

    Et au moment ou l‘Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE)  vient de publier « un texte sur le rôle délétère de l’Euro vis-à-vis des économies tant françaises qu’italiennes », M. Sapir affirme que, le geste de Matteo Salvini à propos de l’Aquarius (…)  a provoqué une césure importante. Il a démontré qu’un pays pouvait s’affranchir des règles de l’UE et démontrer tout à la fois l’inexistence de la  souveraineté européenne , ce mythe si cher à Emmanuel Macron et l’existence de sa propre souveraineté.»

    « Ce geste aura des conséquences. Il contribue à redonner aux Italiens une confiance dans le gouvernement de leur pays et dans les capacités de ce dernier (…). Nous pourrions bien voir, dans les prochains mois, une accélération du processus de décomposition dont il a été fait mention. Dans le même temps, cet acte de récupération de la souveraineté n’est nullement incompatible avec la recherche de coopérations, dont les partenaires peuvent être choisis et ne seront plus imposés par Bruxelles. Se dessine alors les contours d’une autre forme d’organisation de l’Europe, une forme post-Union européenne, mais qui ne pourra s’affirmer qu’une fois constatée publiquement la mort de cette dernière. » 

    Et si le temps était enfin venu pour cette Europe des Nations Libres (U.N.E) que défendent les nationaux et Bruno Gollnisch depuis leur entrée au Parlement européen? Une Europe  des patries, des libres coopérations  économiques, scientifiques, culturelles? Une Europe qui protège, sanctuaire naturel des peuples qui l’habitent depuis l’aube des temps, une Europe des patries  audacieuse, dynamique,  fière de ses racines ?   La vie commence toujours demain et ce message d’optimisme raisonné est d’ores et déjà  porté par le RN dans la perspective des élections européennes de 2019. 

    https://gollnisch.com/2018/06/26/leur-vieux-monde-secroule-leur-europe-se-decompose-bonne-nouvelle/

  • Mis en cause, les Volontaires Pour la France dénoncent une fausse nouvelle

    6a00d83451619c69e2022ad356244b200c-250wi.pngCommuniqué des coprésidents des VPF Ivan Blot et le Général Antoine Martinez suite à l'interpellation de 10 personnes par les services antiterroristes :

    "Dix personnes liées à ce que les médias qualifient d'ultradroite radicale ont été interpellées samedi soir dans toute la France par les services antiterroristes dans le cadre d'une enquête sur un projet d'attaque ciblant des musulmans. Elles ont été placées en garde à vue.

    Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur s'est empressé de saluer «l'engagement constant de la DGSI qui veille au quotidien à la protection des Français face à toute action violente, d'où qu'elle vienne». On peut regretter qu’elle ne se soit pas montrée plus perspicace avant le drame de Trèbes qui a fait 4 morts, dont le colonel Arnaud Beltrame. Quelques jours avant, la DGSI avait, en effet, adressé un courrier à Radouane Ladkim pour l’inviter à prendre contact avec ses services pour un entretien d’évaluation alors qu’il était fiché S !

    A ce stade, rien ne permet d'affirmer que ce « commando », dispersé géographiquement, envisageait réellement le passage à l'acte. L'enquête ouverte le déterminera. On notera cependant le moment choisi pour cette arrestation, le président de la République ayant évoqué il y a quelques jours à peine, en condamnant violemment l'Italie dans l'affaire de l'Aquarius, la lèpre populiste qui monte et qu'il assimile au nationalisme.

    Notre organisation des Volontaires Pour la France s'étant engagée résolument dans la défense de l'identité de la nation française et dans la lutte contre l'islamisation du pays est tout naturellement considérée radicale par certains. C'est le cas notamment d'un média classé, lui, radicalement dans la collabosphère en raison notamment de sa soumission à l'extrême-droite islamiste. Mediapart avait déjà le 8 avril dernier pris les Volontaires Pour la France pour cible et semble dans l'affaire de l'arrestation de samedi dernier en faire une nouvelle obsession en nous prêtant des intentions violentes et en cherchant à nous impliquer dans cette affaire abracadabrantesque. Il faut lui faire savoir que le jour de la parution de ce premier article nous a valu l'adhésion d'une cinquantaine de nouveaux membres. Ce média réitère aujourd'hui en nous faisant l'honneur d'un second article.

    Il faut préciser qu'il n'y a rien d'étonnant à ce que des « journalistes » autoproclamés au service d'un média dont chacun connaît l'orientation ne supportent pas que des Français puissent avoir l'outrecuidance d'être fidèles à leur héritage historique, spirituel et culturel et, scandale suprême, le proclament et veuillent défendre leur identité. Ces pseudo-journalistes prennent d'ailleurs quelques libertés avec la déontologie journalistique car ils ne savent pas faire la distinction entre des faits et des commentaires. Et puis, s'ils avaient le sens et l'éthique du journaliste d'investigation, ils auraient au minimum pris contact avec l'un des coprésidents des Volontaires Pour la France, au moins pour sauver les apparences.

    Il convient donc de rétablir la vérité et de rappeler quelques données fondamentales caractérisant notre organisation. Les Volontaires Pour la France sont une association légale, disposant de statuts approuvés par les services de l’Etat, et engagée dans une action qui s'inscrit dans le respect des lois de la République. Elle s'est engagée à défendre nos libertés menacées en respectant les lois et règlements de la République et les principes fondamentaux consacrés par la Constitution. En aucune manière, et n’en déplaise à ces journalistes et à ce média en mal de sensation, notre organisation n’est une milice ou un « groupuscule d’ultra-droite » aux objectifs obscurs et violents.

    Ensuite, il faut rappeler que, contrairement à ce qu'indique Mediapart, notre organisation n’a pas été créée en réaction aux attentats de 2015/2016 mais que sa constitution correspond à un besoin de dénoncer et de combattre des politiques calamiteuses et dangereuses, insouciantes des dangers que représente l’immigration massive et incontrôlée, à l’origine inquiétante de l’islamisation dangereuse du pays.

    S'agissant du fait qu'elle « recrute » des  militaires ou des membres des forces de l’ordre, il s’avère que, de façon assez naturelle, les gens issus de ces milieux professionnels sont bien évidemment sensibles à notre discours en raison de leur confrontation quotidienne aux réalités niées par nos dirigeants politiques et dissimulées par les médias traditionnels. Ce n’est donc pas chez ceux qui ont toujours servi fidèlement la France qu’il faut chercher ses ennemis.

    Alors, n'en déplaise à certains, nous continuerons à nous faire entendre, nous poursuivrons notre action et notamment celle de lanceurs d’alerte, mais nous la conduirons également sans relâche pour convaincre les Français de la nécessité d'un sursaut collectif et par conséquent nous les appelons à nous rejoindre.

    Enfin, certains médias ont évoqué rapidement notre organisation dans les commentaires entendus au cours de la journée. Nous les encourageons à inviter ses responsables à s'exprimer ne serait-ce que pour éviter les malentendus et les ambiguïtés."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2018/06/mis-en-cause-les-volontaires-pour-la-france-d%C3%A9noncent-une-fausse-nouvelle.html

  • Sylviane Agacinski - L'obscénité de parler d'une femme comme d'une gestatrice agréée

  • « Le peuple souverain s’avance »*

    par Louis-Joseph Delanglade

    On le savait adepte du « en même temps », voilà que M. Macron pratique maintenant le ni-ni.

    Alors que l’Union européenne est « fendue en deux blocs sur les migrants » (La Croix, 21 juin) et/ou « s’écharpe sur la question migratoire » (Le Figaro, 22 juin), il vient ainsi de renvoyer dos à dos et le « nationalisme qui renaît » et les « donneurs de leçons ». Mais, s’il tombe sous le sens que ces derniers ne sont que des utopistes dangereux, prêts à accueillir tout le monde et à n’importe quel prix, ce qui n’est tout simplement pas possible, la métaphore insultante utilisée par M. Macron pour jeter l’anathème sur les « populismes » européens ne constitue en aucun cas un argument recevable. Il eût été plus responsable, donc plus politique, donc plus conforme à sa fonction de chef de l’Etat, d’admettre que ce populisme honni est d’abord la conséquence de la violence, migratoire mais pas seulement, faite aux peuples européens.

    M. Macron et Mme Merkel veulent s’en tenir à leur « triptyque » (action dans les pays d'origine, renforcement du contrôle aux frontières européennes et révision du système d'asile européen). Fort bien. Mais, outre qu’on a déjà trop attendu, cela restera toujours insuffisant. S’il n’y a pas débat et consensus au niveau même de l’Union européenne, ce qui est le plus probable malgré les éventuels replâtrages de façade, ladite Union aura vite fait d’atteindre ses limites, celles de l’antiphrase. Le débat souhaitable et les mesures indispensables ne devraient en effet pas porter seulement, comme c’est au fond le cas actuellement, sur la forme (comment gérer l’immigration sauvage ?), mais aussi sur le fond (quel est l’intérêt de l’immigration pour l’Europe et quelle doit en être la nature ?). 

    Comme l’explique M. Védrine (France Inter, 21 juin), le divorce entre les peuples d’Europe et les [prétendues] élites remonte au moins à une trentaine d’années. À titre d’exemple, rappelons qu’en France la quasi-totalité des partis et médias du pays légal se sont coalisés en faveur de l’Union à l’occasion de deux référendums : l’adoption du traité de Maastricht ne l’emporte pourtant que de justesse (51,04% des suffrages exprimés) en septembre 1992 ; treize ans plus tard, 54,67% des votants rejettent le projet de traité établissant une Constitution pour l’Europe. On connaît la suite et M. Macron aussi, qui ferait donc mieux de ne pas s’ériger à son tour en donneur de leçons dans ce domaine. 

    Les populismes sont plutôt une fièvre salutaire, la manifestation organique d’un désir, parfois inconscient mais toujours irrépressible, de survie. Il faut y voir d’abord la crainte, le refus et la dénonciation du changement radical dont rêvent certaines « élites » qui souhaitent par idéologie une transformation profonde de la nature même de la population de l’Europe. M. Macron se serait donc grandi en faisant preuve de plus de discernement et d’honnêteté intellectuelle.   

    *Marie-Joseph Chénier, « Chant du départ » (strophe 1)

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/