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France et politique française - Page 2351

  • SOUÂD AYADA RÉVISE LES PROGRAMMES SCOLAIRES ABERRANTS DE NAJAT VALLAUD-BELKACEM

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    Il faut lire, sur lepoint.fr du 30 juin, l’entretien de Souâd Ayada, inspectrice générale de philosophie, nommée par Jean-Michel Blanquer, en novembre 2017, présidente du Conseil supérieur des programmes (CSP) pour remplacer Michel Lussault, démissionnaire. C’est réconfortant : on a le sentiment que l’instruction publique peut, sinon renaître de ses cendres, du moins se libérer des préjugés où la démagogie et l’idéologie l’ont, depuis des décennies, enfermée.

    Elle vient de remettre au ministre un « projet d’ajustement et de clarification des programmes de français, de mathématiques et de l’enseignement moral et civique » : un régal ! Et pourtant, rien d’extraordinaire. Simplement la voix du bon sens : c’est déjà beaucoup ! Je sais bien que le bon sens est accusé d’être réactionnaire, mais Souâd Ayada n’y voit aucun conservatisme :

    « Le bon sens n’est pas méprisable, surtout quand il n’a qu’un seul but : assurer à chaque élève une instruction élémentaire qui rend possible sa vie sociale.  »

    Aux idéologues qui estiment que « [les élèves] peuvent négocier l’orthographe, la grammaire », elle répond qu’« il faut maîtriser la grammaire pour se sentir libre dans l’usage de la langue », apprendre le passé simple, replacer les accents circonflexes qui s’expliquent par l’étymologie, valoriser l’orthographe et la dictée quotidienne. Contrairement aux pédagogistes qui ont si longtemps sévi – et sévissent encore –, elle ne souscrit pas à l’idée que « l’élève construit ses savoirs » : c’est le maître qui instruit et permet à l’élève, quel que soit son milieu social et culturel, de s’émanciper.

    Arrivée du Maroc à l’âge de quatre ans, elle sait que l’école est un outil de promotion sociale. Elle dénonce la « condescendance », le « cynisme », le « mépris de classe » de ceux qui justifient de moindres exigences au nom d’une fausse conception de l’égalité, ce qui revient à dire aux élèves des milieux les plus modestes :

    « Puisque vous n’êtes pas capables d’accéder à toutes les subtilités de la langue, nous décidons, parce que vous êtes étrangers, parce que vous êtes pauvres, de ne pas vous les enseigner ! »

    Au lieu de promouvoir, une telle école « renvoie les élèves à leur milieu ».

    Souâd Ayada a l’élégance de ne pas accabler les concepteurs des programmes de 2015, qui avaient suscité tant de polémiques, où les formules absconses ne manquaient pas : « verbalisation des inférences »« réalisations langagières » ou encore le fameux « prédicat ». Elle se contente de rappeler que les élèves sont des « usagers de la langue, non des linguistes » et qu’il ne faut pas introduire dans l’enseignement scolaire les recherches et querelles universitaires. Bref, la pédagogie, c’est l’art de mettre le savoir à la portée des élèves.

    Encore faut-il que toutes ces bonnes intentions puissent être mises en œuvre. Car ils sont nombreux et bien implantés dans l’Éducation nationale, dans les écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE), dans certains syndicats et jusqu’au sein de l’Union européenne, ces idéologues pour qui les élèves sont des apprenants et les professeurs, non des transmetteurs du savoir, mais des fournisseurs de compétences, s’adaptant aux besoins du marché.

    La philosophie de Souâd Ayada est résolument conservatrice, au sens positif du terme. Comme Jean-Pierre Chevènement, l’un des rares ministres qui dénonçât les pédagogies constructivistes – les ministres de droite s’en sont accommodés ou les ont accompagnées –, elle se veut un « conservateur du progrès ». Nul doute que son chemin sera semé de chausse-trapes tendues par tous ces parasites, illuminés ou idéologues, qui vivent aux crochets de l’Éducation nationale, c’est-à-dire des contribuables, et finissent par en pourrir les fondements.

    http://www.bvoltaire.fr/souad-ayada-revise-les-programmes-scolaires-aberrants-de-najat-vallaud-belkacem/

  • Le sacre de l'avortement

    6a00d83451619c69e2022ad357832b200c-800wi.jpgCe matin au Panthéon, Emmanuel Macron a chanté les louanges de Simone Veil en évoquant le crime abominable de l'avortement :

    "Pour les femmes meurtries dans leur chair, dans leur âme, par les faiseuses d'anges, pour les femmes qui devaient cacher leur détresse ou la honte, et qu'elle arracha à leur souffrance en portant avec une force admirable le projet de loi sur l'interruption volontaire de grossesse, à la demande du président Valéry GISCARD D’ESTAING et avec le soutien du Premier ministre Jacques CHIRAC."

    L'ACPERVIE-SOS-Maternité rappelle :

    "La cérémonie qui aura lieu au Panthéon, le 1er Juillet, a une signification plus grande qu’un jugement (très positif et très officiel) sur une personne. Elle est l’inscription dans le marbre d’une « vérité » issue d’une manipulation monumentale de l’opinion publique.

    Cette « vérité » est aujourd’hui prise comme telle par une immense majorité de personnes de bonne foi. Néanmoins, les Protestants et Évangéliques se souviennent, à l’évocation de cette manipulation (encore utilisée récemment en Irlande), de la parole de l’Écriture Sainte: «  Malheur à ceux qui appellent le mal, bien et le bien, mal/ Qui changent les ténèbres en lumière et la lumière en ténèbres/Qui changent l’amertume en douceur et la douceur en amertume » Esaie 5,20.

    Dans les années 1970, on avait un lobby, le Club de Rome. Dans sa vision: « croissance économique zéro, croissance démographique zéro », le démantèlement de l’industrie et la promotion du chômage n’étaient pas seuls (appuyés ou non par des considérations « écologiques »), il y avait malheureusement l’avortement, qui a été promu dans divers pays par des campagnes médiatiques intenses financées par des prédécesseurs de Soros (Rockefeller en tête de file). Ces campagnes livraient au public des chiffres fabuleux d’avortements par an, avec des femmes mortes par dizaines de milliers. Dans un but humanitaire, il fallait légaliser la « Santé reproductive », ce qui a multiplié le nombre réel des avortements par 5 à 7.

    Ainsi, en France, on avait parlé de 200 000 voire 2 millions d’avortements, avec 20 000 mortes.

    Voici textuellement ce qui était enseigné en Médecine Légale en 1966: " La seule statistique valable est due au juge d'instruction GOLETI qui avait relevé toutes les informations judiciaires qui s'étaient succédées entre 1947 et 1953,  relatives aux avortement criminels. Elle fait état de 350 à 492 informations par an, avec un nombre d'avorteurs inculpés variant suivant les ans entre 150 et 276. La même statistique en 1954 fait état de 460 avortements dont 45 mortels.

    Dans la Revue du Praticien du 11 Février 1974, on lit, sous la plume de E.Hervet, (p 639): "Aux entretiens de Bichat 1973, Monrozies fit un exposé, fortement nourri de statistiques, sur la mortalité et la morbidité comparative des avortements clandestins et des avortements légaux. Il plongea dans la stupéfaction et dans le désarroi les nombreux journalistes présents dans la salle, en indiquant des chiffres sensiblement voisins.

    "A ces journalistes qui demandaient, à l'issue de la conférence, des explications, il a été facile de dire qu'ils s'étaient laissés abuser pendant des années sur la gravité réelle de l'avortement clandestin. Ils avaient préféré entendre les voix qui dénonçaient cet avortement comme un fléau national avec son cortège de 6000 à 10 000 morts chaque année. Ils n'avaient pas entendu les voix, à vrai dire moins retentissantes, qui contestaient la réalité de ce massacre, et fixaient à quelques dizaine de morts les avortées, chaque année, c'est à dire à un chiffre cent fois moindre »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Samedi Politique : Union des droites, l’espoir de la jeunesse avec Erik Tegnér

    Erik Tegnér était le président des Jeunes avec Calmels. Après sa démission, il se lance à l’assaut de la présidence des Jeunes de LR avec un objectif simple : faire de cette élection un referendum sur l’union des droites. Au fil de l’actualité, Erik Tegnér nous livre sa lecture du jeu politique sur la droite de l’échiquier.

     
  • MAIS SI, ÉDOUARD, TU NOUS « EMM… » AVEC TES 80 KM/H !

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    On avait trop tendance à le prendre pour la réincarnation d’un Alain Juppé, droit dans ses bottes. Et, voyant qu’il décrochait fortement dans les sondages, comme Alain Juppé en son temps, Édouard Philippe a décidé de parler cash et de se « pompidoliser » en reprenant à son compte le célèbre « Arrêtez d’emmerder les Français ! » du président cantalien.

    Deux jours avant l’entrée en vigueur de la limitation à 80 km/h, il a ainsi déclaré :

    « Pour le dire de façon peut-être un peu triviale, l’objectif, ça n’est pas d’emmerder le monde. L’objectif, c’est de faire en sorte qu’il y ait moins de morts et moins de blessés graves. »

    Le problème, c’est que plus des trois quarts des Français (76 %, selon un sondage) se sentent , eux, « emm… » par cette mesure.

    Pourtant, l’argumentation – une sorte de chantage – du Premier ministre est imparable : la mesure sauvera des vies, limitera le nombre des blessés. Notre Premier ministre est un héros, prêt à braver l’impopularité pour nous sauver, même malgré nous. C’est beau comme l’antique. Alors, pourquoi cette opposition frontale des Français ?

    Éric Zemmour a bien dit qu’elle embêtait d’abord les Français ruraux ou périurbains qui travaillent. Et, évidemment, c’est dans cette catégorie-là que la cote du Premier ministre décroche. Inversement, il ne perd quasiment rien chez les retraités, qui pourront rouler encore plus tranquillement – et continuer à « emm… » les autres – et chez les inactifs. Être impopulaire auprès de l’électorat qui ne vous est pas spontanément favorable et flatter ceux qui vous aiment, à coups de bons sentiments, c’est d’un héroïsme tout relatif… Mais devenir l’homme politique chouchou des retraités et des inactifs, ce n’est pas forcément un bon signe pour l’avenir.

    On aimerait surtout qu’Édouard Philippe ait le même héroïsme pour braver d’autres impopularités et lutter contre d’autres causes de mortalité, y compris de mortalité routière.

    Étonnant, d’ailleurs, qu’il soit allé faire sa déclaration de matamore en Seine-Saint-Denis… dans un centre de formation des pompiers, il est vrai, et donc en toute sécurité, sans craindre de susciter l’ire de certains « quartiers ». Car il eût été intéressant qu’il dise aussi quelles mesures il entend prendre contre les rodéos urbains que l’on constate dans les cités et certains centres-villes, pour lutter vraiment contre la consommation de cannabis, très souvent en cause dans les accidents de la route. Mais là, non, M. Philippe ne veut vraiment pas « emm… » certaines catégories de la population…

    http://www.bvoltaire.fr/mais-si-edouard-tu-nous-emm-avec-tes-80-km-h/

  • Grosse propagande…et ses limites

    bourrage-de-crane.jpgDe l’aveu même des commentateurs  les plus eurolâtres,  le Conseil européen des 28 et 29 juin  a acté l’inéluctable décomposition de cette nocive prison des peuples qu’est devenue l’Europe de Bruxelles. Elu sur la promesse  de redémarrer le projet européen, d’accélérer l’intégration au sein de la zone euro, avec en ligne de mire cette construction fédéraliste qui devait parachever l’effacement des Etats nations,  «le  rêve européen d’Emmanuel Macron s’est heurté à un mur d’enjeux politiques nationaux» et à la question migratoire rapporte euractiv« L’engagement pour la création d’un budget de la zone euro a  été repoussé au mois de décembre prochain. Même le projet de  backstop , ou filet de sécurité, nécessaire pour mettre en œuvre l’union bancaire est repoussé à la fin de l’année. Côté Brexit, faute de proposition côté britannique, la discussion a duré…5 minutes. » Obligé de composer avec une opinion vent debout contre l’immigration   à moins d’un an des prochaines élections européennes, M. Macron  a même  « choisi de soutenir le président du Conseil des ministres italien dès le départ, insistant sur la nécessité de montrer de la solidarité avec l’Italie, et ce malgré les positions très dures anti-migrants et anti-Roms répétées par le ministre de l’intérieur italien (…).   La France a aussi dû apaiser les craintes des pays de Visegrad en acceptant de les exempter de leur devoir d’accueil des migrants. Et  même « l’idée de  plateformes» enfermant des migrants au sud de la Méditerranée a été retenue, dans une formulation floue. » Consensus européen qui n’est pourtant pas à la hauteur des dangers de submersion migratoire à venir selon Christophe Pierrel…ancien chef de cabinet adjoint de François Hollande, interrogé sur RT le 30 juin.

    L’utopie européiste planait pourtant sur la capitale française  cette fin de semaine. D’abord avec l’inhumation  dimanche au Panthéon de  Simone Veil (et de son  mari Jean) au cours d’une cérémonie qui a débuté  par le cortège  qui a conduit les  dépouilles des  époux escortées par  les  motards de la Garde républicaine, du  Mémorial de la Shoah  jusqu’à ce lieu emblématique.

    Figure très controversée ,  Mme Veil n’a pas toujours brillé par ses capacités d’analyses  et ses choix politiques ont surtout accompagné le déclin français de ces dernières décennies. Mais en toute logique, Emmanuel Macron a choisi lors de son allocution d’insister sur les combats européistes de l’ancienne ministre de Giscard d’Estaing et ex présidente du Parlement européen , mêlant son nom à ceux d’autres personnalités tutélaires  – René Cassin,  André Malraux Jean Monnet, Jean Moulin. «Nous avons voulu (que Simone Veil)  entre au Panthéon sans attendre une génération pour que ses combats restent une boussole. » «Comme Jean Moulin, Simone Veil s’est battue pour que la France reste fidèle à elle-même.» «Comme André Malraux, elle s’est battue pour la civilisation »a notamment  affirmé le président.

    Un combat pour la civilisation, celle défendue en tout cas par les instances bruxelloises dont les Parisiens ont eu un autre aperçu la veille avec la marche des fierté gay, lesbienne, transsexuel  et inter-genre, sur le thème de la PMA pour toutes,  en présence de personnalités politiques de tous bords. Occasion pour les plus excités de vandaliser la statue de   Jeanne d’Arc située place des Pyramides. Le très militant  et très radicalisé   Frédéric Potier, préfet, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah)  qui participait à cette marche,  n’a pas jugé utile, tous comme les autres républicains tolérants présents dans le cortège,  de condamner cette atteinte  à  un symbole  de notre communauté nationale.

    Il est vrai, souligne Bruno Gollnisch,  qu’il est toujours très étonnant (?) de constater la soumission  de nos élites devant certains lobbies. Ainsi, les élus franciliens  de la  majorité LR et de la gauche  ont  octroyé 800 000 euros en faveur du festival Solidays… mais cela n’a pas empêché   Valérie Pécresse de s’y faire insulter lors de son passage  il y a une semaine   «  sur l’hippodrome de Longchamp » rapportait Valeurs actuelles. « La présidente de la région Ile-de-France, en visite au festival Solidays, a été reçue aux cris de  Pécresse délinquante  par des militants d’Act Up qui lui reprochaient d’avoir… supprimé la réduction de 75% dans les transports pour les migrants en situation irrégulière (…). Voulu à l’origine comme une manifestation musicale permettant de recueillir des fonds pour la lutte contre le Sida, le festival (…) , a peu à peu évolué pour parvenir à ce qu’il est aujourd’hui : un pêle-mêle de toutes les luttes et les revendications sociétales et politiques de la gauche associative et militante, la lutte originelle contre le Sida conférant en outre à ce pêle-mêle une forte tonalité sexuelle en générale et LGBT en particulier (…).»

    « . Par peur de laisser encore et toujours de laisser (le domaine culturel)   à la gauche, la droite court après ses mots d’ordre, reprend ses slogans, finance ses combats, s’en félicite même officiellement, comme Valérie Pécresse, (…) se félicitait du soutien de la région à Solidays. » D’un communautarisme l’autre, celui de la catastrophique maire de Paris Anne Hidalgo  atteint des sommets…quand il s’agit de s’attacher ce quelle considère être (historiquement)  une clientèle captive de la gauche, à savoir la mouvance homosexuelle prosélyte et militante.

    Mme Hidalgo a ainsi annoncé mercredi lors de la Conférence de l’European LGBT Police Associationque les couleurs arc-en-ciel  du drapeau de la cause LGBT-I qui encadrent désormais certains passages piétons du quartier du Marais  allaient devenir permanentes. La réponse  martiale de  l’édile socialiste aux insultes homophobes et aux  dégradations constatées sur ces passages piétons…qui n’ont pourtant pas été  testés dans les quartiers dits  populaires du nord de la capitale…on se demande bien pourquoi!

    Hétéros ou homos  (et ces derniers sont très nombreux à ne pas se reconnaître dans les outrances, les mots d’ordre du petit mais très influent lobby LGBT-I), les observateurs  constatent  que cette fébrilité communautaire ne parvient pas à cacher   le pathétique bilan de l’exécutif parisien  rose-rouge-vert qui allie en un double effet ciseau  boboïsation et tiers-mondisation de la capitale,  au détriment des classes moyennes et populaires.

    Projet politique qui n’est pas franchement la tasse de thé de  l’ex magistrat et chroniqueur Philippe Bilger  ni celle de  Charles   Consigny dont on a appris qu’il sera le successeur de Yann Moix dans l’émission On n’est pas couché,  animée par Laurent Ruquier. Pourtant, M. Bilger  a réagi sur Twitter  à l’arrivée  de M. Consigny en des termes volontairement polémiques : «  Comme Laurent Ruquier a au moins un point commun avec  Charles Consigny homosexuel comme lui, on est sûr que le second ne risquera pas les foudres du premier comme l’invité Nicolas Dupont-Aignan - éreinté la semaine  dernière par les chroniqueurs lors de son passage dans cette émission, NDLR. Je sens qu’on va regretter Yann Moix quand il partira. »

    Sans préjuger du résultat, il apparaît cependant probable que cette  présence prochaine de Charles Consigny – déjà recruté en 2014  par le duo Barma-Ruquier pour participer à L’Emission pour tous sur France 2 qui (fut)  très vite déprogrammée-  marquera un rééquilibrage à droite de l’émission de M Ruquier. Ce dernier,  table certainement  comme la productrice Catherine Barma sur cette arrivée pour enrayer l’érosion  des audiences et sur une  opposition féconde avec la   progressiste et outrancière  Christine Angot.  Une romancière pour laquelle M. Consigny  avoue avoir une grande admiration, louant son talent de  femme de lettres… qui avait échappé à beaucoup, tout comme le sien  dans le même  registre d’ailleurs…

    Ceux qui lisent  ou écoutent les chroniques politiques de M.  Consigny, même de loin en loin, connaissent ses propos sans ambiguïtés contre « le communautarisme islamique »,   « la politique migratoire délirante. » Ce qui est somme toute dans l’ordre des choses puisque celui-ci  assume crânement l’influence qu’ont eu sur sa pensée  un Eric Zemmour, un Alain Finkielkraut,  un Renaud Camus.

    Mais nous savons  aussi qu’il s’attaque pareillement à une opposition nationale qui a pourtant prédit et mis en garde sur les dangers qu’il fustige aujourd’hui. En 2015, lors des élections régionales, Charles  Consigny avait  parlé de « catastrophe », de « violence » dans l’hypothèse d’une  victoire frontiste dans une région,  appelant au  « front  républicain » en cas  de nécessité. Il  s’attaquait aux Français qui votent et rejoignent le FN,  «  famille d’accueil de tous les loosers.   » « Tous les gens qui en France ont eu des déceptions, en veulent à la société, en veulent à ceux pour qui ça a marché,  trouveront en Marine Le Pen une petite mère du peuple qui viendra les accueillir parce qu’elle est l’exutoire de leur  haine.  » 

    Relevons pour conclure que les maîtres à penser de M Consigny cités plus haut   évitent assez largement ce type d’outrances. Même Finkielkraut n’ose plus trop  parler  comme cela  et un Zemmour ou un Camus, qui ne ménagent par  leurs critiques contre le Mouvement national, ne se sont jamais livrés à ce type de facilités.  Une autre manière de constater qu’il est décidément impossible d’entendre  dans les gros médias un chroniqueur politique qui pourrait à la fois tenir un langage proche de l’opposition nationale (et ce ne sont pas de très loin les plus nombreux!)   mais  qui en même temps  ne se sentirait pas obligé pour se faire  de lui cracher au visage.

    Et certains s’étonnent  après cela  de l’effondrement des audiences des JT ou des émissions politiques,  aussi bien dans les médias du service public que dans ceux  aux mains des 9 milliardaires qui se partagent le gâteau de l’information. Les chiens aboient mais la caravane passe: dans ce domaine aussi, leur vieux monde sera emporté par le front du refus de la langue de bois, le ras-le-bol populaire devant la grosse propagande.  Les attaques menées contre Russia Today encore dernièrement par le CSA  qui invoque pour se faire, avec un culot en acier trempé,  des manquements à l’honnêteté (on se pince, prière de ne pas rire!) ne sont qu’un combat d’arrière garde. Cette panique des  Torquemada du Système  a pour principal effet de  valider  les analyses sérieuses, honnêtes,  alternatives, dissidentes   que nos compatriotes sont de plus en plus nombreux à retrouver sur la  toile  auprès de sites et de blogues de qualité.

    https://gollnisch.com/2018/07/02/grosse-propagande-et-ses-limites/

  • L’immigration de peuplement conduit à une catastrophe civilisationnelle

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    Par Ligne droite, rassemblement de Français engagés pour une droite nouvelle

    L’oligarchie ne cesse de nous vanter les avantages de l’immigration et les mérites des immigrés. M. Macron n’a-t-il pas souligné leurs « qualifications remarquables » et la nécessité d’en accueillir davantage ? Chacun sait pourtant que la réalité est tout autre. Car l’immigration est massive, elle ne s’assimile pas, elle provoque un éclatement territorial et culturel et mène à l’islamisation de notre pays. Bref, elle change la France et conduit les Français à ne plus se sentir chez eux dans leur propre pays. L’immigration de peuplement est peut-être une chance pour les immigrés, mais c’est une catastrophe pour la France et pour l’Europe.

    L’immigration a changé brutalement la France

    L’immigration de peuplement a commencé dans les années soixante-dix lorsque le grand patronat a fait pression sur le gouvernement pour autoriser le regroupement familial afin d’obtenir une main-d’œuvre abondante et peu exigeante. Mais, en ouvrant ainsi les portes à l’immigration de peuplement, le Système n’a pas rendu la France plus prospère, plus forte ou plus jeune, il a seulement changé la France. Changé ses mœurs, changé sa physionomie, changé sa population et changé sa religion. Il suffit de parcourir les rues de nos villes ou de regarder des photographies des années soixante-dix pour s’en rendre compte. Et seuls ceux qui n’aiment pas la France, ceux qui la réduisent à une idéologie politique ou à une ligne de compte, peuvent s’en réjouir. Pour les autres, il s’agit d’un bouleversement traumatisant et d’une grande brutalité, car c’est en moins de trente ans que la France a changé, un phénomène sans précédent dans l’histoire moderne.

    L’importance de la présence immigrée est occultée ou minimisée

    Or, le phénomène se poursuit à un rythme extrêmement élevé. Aujourd’hui, la pression migratoire est si forte qu’on ne sait pas exactement combien d’immigrants ont fait souche en France et combien y séjournent actuellement. Selon l’Insee, 25% des bébés nés en 2016 dans notre pays avaient au moins un parent né à l’étranger.
    Mais les chiffres officiels sont faussés, d’abord en raison de l’interdiction des statistiques ethniques, ensuite à cause de l’immigration irrégulière, laquelle a connu une progression spectaculaire depuis 2015 avec ce que l’on nomme la « crise des migrants ». Les données sur l’immigration sont également truquées par l’effet du droit du sol et des naturalisations massives qui ont ainsi fabriqué des Français de papier à la chaîne, lesquels n’ont aucun lien réel avec notre pays, sinon leur présence sur notre territoire.
    La manipulation est d’ailleurs poussée si loin que les membres de l’oligarchie et leurs soutiens osent prétendre sans rire que l’immigration n’augmente pas. Il est vrai qu’ils n’utilisent pas les transports urbains, qu’ils ne vivent pas en banlieue et ne mettent pas leurs enfants dans les écoles publiques ! Pour autant, ils ne peuvent ignorer les faits et, s’ils se livrent à un tel déni de réalité, c’est pour minimiser leur propre responsabilité dans la catastrophe.

    L’assimilation est impossible, le Vivre ensemble une fiction

    En dépit de l’occultation des chiffres, force est en effet de constater qu’en raison de sa masse, l’immigration de peuplement a empêché toute assimilation. De fait, les immigrants sont trop nombreux pour pouvoir se diluer dans la population, et cela d’autant plus qu’ils se concentrent dans les zones urbaines. Les technologies modernes de communication leur permettent par ailleurs d’entretenir des liens étroits avec leur pays d’origine, ce qui les aident à conserver leur identité et donc à ignorer celle du pays qui les accueille. L’immigration de masse a dès lors débouché sur le communautarisme, un phénomène que l’on retrouve pour les mêmes raisons dans tous les pays occidentaux.
    Face à cette situation, l’oligarchie a inventé le concept du « Vivre ensemble » et en vante assidument les vertus. Mais ce mot d’ordre ne correspond à aucune réalité concrète : les autochtones refusent de vivre avec les migrants selon un phénomène déjà connu dans les pays anglo-saxons sous le nom de white flight. Quant aux migrants, ils veulent seulement vivre en France comme ils vivent chez eux, c’est-à-dire selon leur culture africaine ou leur religion musulmane. Certains « jeunes » des banlieues de l’immigration ont même repris à leur compte le slogan identitaire « on est chez nous », pour bien montrer qu’ils entendent se constituer en société différente de celle de la France, une France que certains font d’ailleurs profession de vouloir « niquer » au son du rap.

    L’immigration provoque un éclatement territorial et culturel

    Dès lors, ce sont des territoires entiers qui sortent de l’orbite nationale pour abriter des populations, une culture et des normes qui n’ont plus rien de français. On recenserait officiellement dans notre pays mille trois cents « quartiers sensibles », plus de six cents « zones de non-droit » et près d’une centaine de Molenbeek (par référence à la banlieue bruxelloise pépinière de terroristes islamistes). L’actualité a en outre montré qu’il fallait y ajouter les « no-go zones » de certaines villes, où les femmes non voilées risquent le harcèlement. Autant de territoires où, contrairement à l’expression trompeuse de « zones de non-droit », s’impose en réalité un droit clanique, mafieux et religieux, en tout cas une autre civilisation que celle des Français.
    L’immigration de peuplement a ainsi multiplié la création d‘enclaves étrangères qui viennent miter le territoire national avec une logique de sécession de fait. Un processus que la « politique de la ville », la coûteuse panacée du Système, n’a pas été capable d’enrayer.

    L’immigration a entraîné l’islamisation qui a apporté l’islamisme

    Les conséquences dramatiques de cette immigration de peuplement ne se limitent cependant pas à cet éclatement territorial et culturel, car, comme le rappelle la démographe Michèle Tribalat, l’immigration de peuplement a entrainé l’islamisation. Et l’islamisation a apporté l’islamisme et sa haine de l’Occident. La catastrophe migratoire est donc d’ampleur géométrique.
    Avant les vagues d’immigration de la fin du XXe siècle, l’islam restait confidentiel en France comme en Europe (à l’exception des Balkans) et ne posait aucun problème particulier. Aujourd’hui, il serait en passe de devenir la seconde religion dans notre pays et, en raison de sa forte natalité, l’importance de la population musulmane ne cesse de croître indépendamment même de l’immigration. Aujourd’hui, en Seine-Saint-Denis, la majorité des habitants est ainsi de religion musulmane.
    Or, l’islam n’est pas une religion comme les autres. Non seulement elle est étrangère à notre culture, mais elle impose un mode vie bien particulier. La pression pour que la société française se conforme aux commandements de l’islam ne cesse donc d’augmenter et de modifier en conséquence la physionomie de notre pays ainsi confronté à un antagonisme civilisationnel de grande ampleur.

    Les Français de plus en plus indésirables en France

    Comment dès lors s’étonner que nos concitoyens soient de plus en plus nombreux à exprimer leur inquiétude de ne plus se sentir chez eux ? Les sondages en témoignent mais les oligarques méprisent ce sentiment et y voient la marque infâmante du « racisme ». Il s’agit pourtant des conséquences fatales de la catastrophe migratoire qu’ils ont délibérément provoquée. Un désastre dont ils semblent se satisfaire puisque, loin de chercher à l’enrayer, ils consacrent tous leurs efforts à le faire accepter de gré ou de force par les Français.
    En tout cas, tel est le sens des campagnes incessantes qu’ils lancent pour une meilleure représentation des « minorités » ethniques et pour la réduction symétrique de la place réservée aux personnes « perçues comme blanches » ( pour reprendre la terminologie officielle). Tel est aussi l’objet de la mise en place d’une discrimination prétendument « positive » au seul profit des personnes issues de l’immigration. À cela s’ajoute le fait que les familles immigrées, ayant plus d’enfants et présentant un taux d’activité inférieur au reste de la population, se trouvent de facto prioritaires dans l’octroi des prestations sociales. Autant de réalités qui renforcent les Français d’origine dans la conviction qu’ils ne sont plus les bienvenus dans leur propre pays et qu’ils pourraient bien être « remplacés » par d’autres.
    Une catastrophe civilisationnelle qu’il est encore possible d’empêcher mais plus pour longtemps.

    Ligne droite 25/06/2018

    Source : Ligne droite

    Crédit photo : Alastair Rae via wikimedia cc

    https://www.polemia.com/limmigration-de-peuplement-conduit-a-une-catastrophe-civilisationnelle/

  • Immigration, encore et toujours...

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    Par Patrick Parment 

    L’une des raisons majeures pour lesquelles Jean-Marie Le Pen n’a jamais quitté la bouglionesque scène politique française – outre sa volonté de ne pas disparaitre des écrans – c’est bien en raison de la pérennité du thème migratoire en France d’une part, en Europe d’autre part. De l’émergence du Front national en 1986 à aujourd’hui, l’immigration est le sujet dominant au regard de tous les dysfonctionnements qu’elle provoque dans tous les États européens et notamment en matière de sécurité. Mais pas que.

    Longtemps les politiques de la bien-pensance ont caché le sujet sous le tapis. De Mitterrand à Hollande, tous nos présidents se sont défilés du plus calamiteux d’entre eux, Jacques Chirac, et de son clone Sarkozy. Aujourd’hui, grâce aux Italiens le sujet éclate à la figure de Macon et mieux encore, de Bruxelles.

    Au niveau européen, deux blocs se dessinent. Côté occidental, nos impuissantes démocraties aux mains d’une classe politique vendue à l’idéologie mondialiste ; côté oriental, une Europe saine qui refuse une immigration qui viendrait mettre en danger ses fondamentaux raciaux et culturels.

    Sauf qu’en Europe de l’Ouest, les peuples ne semblent plus l’entendre de la même oreille depuis qu’on les a couillonnés avec le traité de Lisbonne. Les parti populistes comme ils disent, ne cessent de progresser. On voit d’ailleurs que les plus laxistes, hier encore, en matière d’accueil, le Danemark et la Suède, sont aujourd’hui les plus radicaux en matière d’expulsion. Quid de l’Allemagne et du million d’immigrés accueillis par l’irresponsable Angela Merkel ?

    Emmanuel Macron est dans une nasse. Il aimerait passer pour le grand réformateur de l’Europe et ambitionne de constituer un groupe au Parlement européen sur lequel s’appuyer. Et jouir de cette « aura » pour rebondir à la présidentielle de 2020. Il risque quelque déconvenue. Tout ce qu’il a fait en matière d’immigration, malgré les efforts de son ministre de l’intérieur, Gérard Collomb, c’est de coller à cette « part obscure » de l’Europe bienveillante à l’égard des migrants.

    Le débat sur l’immigration est par ailleurs en train de se « nationaliser » au sein des tous les pays européens. Auquel il convient d‘ajouter l’apparent désintéressement des Américains pour l’Europe qui déstabilise sa gouvernance actuelle et cet idiot utile de Jean-Claude Juncker.

    Comme le rappelait un auteur anglais récemment*, à l’heure où la Chine, l’Inde, le Japon et la Russie contrôlent leur immigration, on ne voit pas à quel titre l’Europe se devrait d’accueillir toute la misère du monde !

    (*) Douglas Murray, Le suicide de l’Europe, 2018, L’Artilleur.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La réduction des dépenses est mal partie

    6a00d8341c715453ef022ad356792a200c-320wi.jpgNous nous rapprochons du premier anniversaire de l'audit des finances publiques réalisé par la Cour des comptes, au début du mandat présidentiel. Officiellement demandé par le nouveau Premier ministre Édouard Philippe, ce rapport lui avait été remis le 29 juin 2017. Les conclusions semblent aujourd'hui bien oubliées.

    Elles se présentaient pourtant de manière accablante.

    Laissons la parole aux magistrats financiers : "Les constats effectués par la Cour font apparaître l’importance des éléments d’insincérité contenus tant dans le projet de loi de finances soumis à la représentation nationale à l’automne 2016 que dans le Programme de stabilité transmis à la Commission européenne en avril 2017".

    Éléments d’insincérité ? Bigre…

    La présidence Hollande, le gouvernement Cazeneuve et l'administration de Michel Sapin avaient en fait creusé, et tenté de camoufler, un trou d’une dizaine de milliards d’euros. L'ensemble du déficit des comptes publics largement supérieur aux fameux 3 % du PIB convenus solennellement, 25 ans plus tôt, au moment du traité de Maastricht.

    Les conclusions de cet audit administraient, à vrai dire, un camouflet politique majeur pour l’ancien gouvernement. Il était tout simplement accusé d'avoir produit un faux bilan. Dans le secteur privé cela tombe sous le coup de l'article L-242-6 du Code de commerce : "Est puni d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 375 000 euros le fait pour (…) le président, les administrateurs ou les directeurs généraux d'une société anonyme de publier ou présenter aux actionnaires, même en l'absence de toute distribution de dividendes, des comptes annuels ne donnant pas, pour chaque exercice, une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice, de la situation financière et du patrimoine, à l'expiration de cette période, en vue de dissimuler la véritable situation de la société."

    Une telle rigueur ne se conçoit pas s'agissant de la classe politique. Les Français ne sauraient être considérés comme de véritables actionnaires de leur pays, gestionnaires de leur prétendue démocratie, propriétaires des deniers publics.

    Au lendemain de ces révélations, toutefois, on renforçait le discours qui, entre 2006 et 2012 s'était revendiqué de la Révision générale des politiques publiques. Le sigle de cette RGPP visait en fait à rogner tant soit peu les dépenses dans un contexte technocratique et administratif. Ceci donna lieu à partir de juin 2011 à un exercice de pugnacité particulièrement observable dans les interventions de la secrétaire d'État au budget du gouvernement Fillon. Mme Valérie Pécresse, faisait également office de porte-parole d'un gouvernement tétanisé par la perspective d'une baisse de sa précieuse notation par Moody's et Standard & Rich. La crainte du seigneur, nous enseigne la Bible, est le commencement de la Sagesse[1].

    Ce 21 juin 2018, 360 jours après l'audit précité, François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, appelait à son tour l’exécutif à "saisir la chance" dont jouirait, dit-on, la France. Il s'agirait à l'entendre "d'améliorer l’efficacité de la sphère publique". Et nos technocrates pressent dès lors le gouvernement d’agir sur la baisse des dépenses publiques.

    La question que l'on évite soigneusement de laisser poser reste cependant pourquoi le parti dépensier l'emporte toujours, dans le cadre de nos institutions si parfaites, sur celui de la modération budgétaire.

    Cette primauté engendre des conséquences dramatiques au plan national. Les gaspillages étatistes s'effectuent en dernière analyse au détriment des fonctions régaliennes de sécurité des citoyens, de défense des frontières et d'administration de la justice.

    Ainsi, dans sa Lettre d'information du 17 mars[2], l'Association de soutien à l'armée française pouvait-elle donner cette triste illustration : "Imaginons, écrivait l'Asaf, que tout l’argent gaspillé en pure perte par l’État ait été affecté au budget de la Défense plutôt que dilapidé dans des projets mal pensés, mal conduits, sans cesse reportés et, en définitive, ruineux. L’écotaxe abandonnée en 2016 après sept reports et deux suspensions, aura coûté aux contribuables français 1,2 milliard d’euros, en particulier pour dédommager l’entreprise Ecomouv contrainte de licencier 190 employés embauchés pour percevoir cette taxe. Oui, vous avez bien lu : 1,2 milliard d’euros soit, au choix, 1/3 de porte-avions, 1, une frégate FREMM et demi, 11 avions Rafale, entre 31 et 41 hélicoptères Tigre selon la version, 60 hélicoptères NH 90 ou… un million de fusils d’assaut HK 416."[3]

    Voilà ce que les fantaisies de la gestion politicienne démagogique retirent à nos soldats en moyens de défense.

    Le même raisonnement s'applique, hélas, à notre magistrature ou à nos services de police et de gendarmerie.

    De mon petit livre paru en 2012[4],je ne retire absolument rien. Mais je voudrais ajouter un développement. Il me paraissait alors, une évidence. Et je laissai au lecteur le loisir d'en tirer lui-même les leçons, du point de vue civique et, osons le dire, patriotique.

    Dans une telle perspective, il ne saurait être question de diminutions des dépenses sans recentrage du périmètre de la gestion dite publique, c'est-à-dire politicienne et administrative. Un exemple éclatant de l'erreur étatique nous en a été offert, – ou plus exactement vendu car il a coûté très cher, – avec la réforme constitutionnelle de 1996 destinée à étayer juridiquement le plan Juppé de 1995 et jusqu'aux ordonnances Barrot de 1997.

    Au système vague et mou de la sécurité sociale cogérée, tant bien que mal, entre syndicats et corps médical depuis 1945, on a substitué un pilotage rigoureux par le ministère des finances. Celui-ci se situe désormais dans le cadre d'une loi de financement étatique plus volumineuse que le budget de l'État lui-même. C'est désormais l'État qui fixe ainsi les dépenses de santé. On a voulu et on a créé la médecine sans médecins. Ce beau succès conduisait au tout-hôpital. On en mesure aujourd'hui les ravages, au bout de 20 ans, sans en comprendre les causes.

    Voilà pourquoi la dépense publique française absorbe aujourd'hui encore 56,5 % du PIB, c'est-à-dire largement plus de la moitié de la richesse créée par le travail des Français.

    Et voilà pourquoi cette part ne semble pas destinée à baisser dans un avenir prévisible.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    6a00d8341c715453ef022ad37c6d39200d-120wi.jpg[1] Proverbes 1,7.
    [2] cf. Lettre n°18-03 du 17 mars 2018 Un budget de rêve
    [3] Ces chiffres représentent des ordres de grandeur, en valeur 2017, parfaitement fiables. Porte-avions à propulsion classique : 3 milliards d’euros ; frégate multimissions FREMM : entre 800 millions et un milliard d’euros ; avion Rafale : 110 millions d’euros ; hélicoptère Tigre version appui destruction (HAD) : 38 millions d’euros - version appui protection (HAP) : 29 millions d’euros ; hélicoptère de transport NH90 : 20 millions d’euros ; équipement Félin du fantassin : 42 000 euros ; fusil d’assaut HK 416 : 1 200 euros. 
    [4] Cf. "Pour une Libération fiscale" par JG Malliarakis. Ce petit livre bleu, en réponse au petit livre rouge intitulé par Piketty "Pour une révolution fiscale", peut encore être commandé sur le site de l'éditeur.

    http://www.insolent.fr/

  • D’après le docteur Micron, je serais un lépreux…

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    Pieter Kerstens

    Tel est le diagnostic établit par le Président de la République Française, au constat que de plus en plus d’électeurs en Europe donnent leur voix aux partis « populistes » et qu’ils tournent le dos aux forces « progressistes » et aux bienfaits du mondialisme.

    Et la vindicte présidentielle s’est abattue sur le ministre italien de l’Intérieur quand Matteo Salvini avait déclaré que l’Aquarius, transportant 630 immigrés clandestins, ne pourrait en aucun cas accoster dans un port italien. Quelques jours plus tard on entendait un discours élyséen nauséabond reprenant l’image de « la lèpre nationaliste », réel danger pour nos enfants.

    Sous la VRépublique, les ministres de l’Intérieur successifs, de Raymond Marcellin à Brice Hortefeux, de Gaston Defferre à Gérard Collomb, en passant par Pierre Joxe ou Nicolas Sarközy (2 fois), TOUS ont combattu les mouvements nationalistes coupables à leurs yeux de défendre les racines de notre civilisation, notre identité européenne, nos coutumes, nos lois et nos traditions.

    Depuis fort longtemps, les procès multiples et les interdictions ont accablé notre famille politique alors que les fauteurs de troubles gauchistes ont été curieusement épargnés, à quelques organisations près…

    Mes camarades d’Ordre Nouveau et moi-même avions organisé le meeting du 21 juin 1973 à la Mutualité sur le thème « Halte à l’immigration sauvage ». Et les médias, les pourriticards de tous bords nous ont traités de « racistes », de « fascistes » et de « nazis ». Pourtant, les inspecteurs des R.G présents dans la salle ont tous confirmé au ministre de l’Intérieur, Raymond Marcellin, qu’ils n’avaient jamais entendu un propos raciste dans les différents discours. 

    C’est après une campagne de presse haineuse et mensongère contre Ordre Nouveau, par les laquais du mondialisme comme Thierry Pfister du « Monde » ou comme Maurice Clavel dans « le Nouvel Obs », soutenus par les ministres Pierre Messmer, Jean Taittinger et Bernard Stasi, que la dissolution d’O.N est prononcée le 28 juin 1973.

    Le Régime n’a pas changé de stratégie quatre décennies plus tard : « Quand on veut tuer son chien, on l’accuse de la rage ».

    Alors OUI, nationalistes de tous les pays, unissez -vous, afin de combattre les collaborateurs du Nouvel Ordre Mondial et réels complices de l’immigration sauvage.

    A la longue, il est quand même délicieux de constater que la réalité dépasse aujourd’hui les utopies et les rêves de tous ceux qui nous ont imposé les mythes de la société « multiculturelle » et « pluriethnique », que ce soit à Stockholm avec Olof Palme, où à Madrid avec Felipe Gonzales, ou encore à Bruxelles avec Wilfried Martens et à Paris sous la présidence de François Mitterrand.

    Comme l’ont reconnu Merkel, Cameron et Sarközy depuis septembre 2010, cette idéologie du melting-pot à tous les étages a été un véritable échec (« le multikulti a échoué, totalement échoué ») et le commun des mortels peut aujourd’hui contempler le désastre et la réelle catastrophe engendrée par cette immigration/colonisation, imaginée, planifiée et imposée par les laquais du mondialisme au prétexte fallacieux d’être l’unique recours et la seule solution au déclin démographique européen. Comme s’il n’existait aucun stimulant à la relance de la natalité…

    La médiocratie a pris le pas sur le mérite et la corruption gangrène tous les esprits.

    En mars 2000, des technocrates imbéciles avaient rédigé un rapport de l’ONU intitulé « migrations de remplacement : une solution aux populations en déclin et vieillissantes ».

    Joseph Chamie, directeur de la population de l’ONU, avait déclaré que la seule solution pour maintenir les grands équilibres socio-économiques, à commencer par le financement des retraites, était un appel massif à la main d’œuvre immigrée et que les besoins globaux des pays européens se chiffraient à 160 millions d’étrangers supplémentaires à l’horizon 2025.

    18 ans plus tard, on peut en tirer les conclusions et affirmer que les chefs d’Etat et de gouvernement de notre continent sont les responsables d’une invasion d’individus qui ne s’intègrent pas dans notre société et ne souhaitent nullement s’assimiler à nos coutumes, nos traditions et nos valeurs. Leur principale motivation, à part quelques exceptions, était de pouvoir gagner chez nous sans travailler, 10 fois plus que dans leur pays d’origine en travaillant ; et que l’on ne me raconte pas que les immigrés maghrébins de la 3ou 4génération sont un exemple de conscience professionnelle, d’assiduité aux études ou d’honnêteté. Et s’ils ne sont pas contents, qu’ils s’en aillent... tous !

    Mais quels exemples les Etats (du Nord au Sud de l’Europe) ont-ils donc montré à ces immigrés venus d’ailleurs ? Partout, nos pourriticards ont fait preuve de laxisme, d’angélisme, de lâcheté et de décadence, face aux forces du capitalisme apatride et aux lobbies du libéralisme cosmopolite.

    Ils ont tout cassé et tout abandonné. La corruption et le vice se sont partout infiltrés. Ils livrent nos citoyens à la décadence et à la ruine de notre civilisation. Il n’y a plus de morale. Alors pourquoi faudrait-il s’étonner des bataillons de volontaires fanatiques qui partent sur les fronts du Djihad ? Lorsqu’une société accepte les ukases d’une minorité, sans protestations ni manifestations alors, comme à Paris c’est « vélo pour tous et voiture pour personne ».

    Idem pour les motivations des 18-25 ans : le drapeau français et les valeurs qui s’y rattachent ?

    Le courage, la fidélité, la famille, l’abnégation, la patrie, l’honneur ou encore la ténacité ?

    Et si le petit prof arrogant de l’Elysée me considère comme un nationaliste lépreux, il va falloir qu’il me fournisse une crécelle… alors qu’il y a déjà 45 ans, mes camarades et moi avions sonné le tocsin !

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