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France et politique française - Page 2408

  • A Nantes, le RN a noué des contacts avec des cadres LR

    6a00d83451619c69e2022ad353f696200c-250wi.jpgDe passage à Nantes, Louis Aliot est interrogé par Breizh Info. Extrait : 

    "Ici, à Nantes, on sent une certaine fébrilité pour les municipales, à deux ans de l’échéance, y compris chez nos confrères…

    Ici surtout, la candidate LR est pour une alliance avec Macron et pour les migrants. Nous avons déjà noué des contacts avec certains cadres LR localement qui en ont assez. [...]

    A propos de municipales, vous êtes directement concerné à Perpignan où vous avez annoncé votre candidature pour 2020 ?

    La dernière fois j’ai fait 46% au second tour contre tout le monde, LR est maintenant en voie d’explosion et j’y vais pour gagner. Il y a une réelle chance d’emporter la mairie. C’est un département où les quatre dernières élections ont donné plus de 40% au FN, où Marine le Pen a fait 47% au second tour en 2017, où la base a déjà basculé, mais pas encore les élus.

    De plus en plus d’initiatives locales se font dans le sens d’une union des droites : après Robert Ménard à Béziers en 2014, il y a les Amoureux de la France, l’appel d’Angers, l’alliance des élus locaux en Gironde… qu’en pensez-vous ?

    Vous oubliez aussi le CERF [cercle d’études pour la renaissance française] à Tours. Une étiquette politique c’est toujours l’institutionnalisation de la lâcheté. La droite nous a toujours rejeté, banni, avec le résultat que l’on sait puisqu’elle a perdu toutes les élections ou a été forcée de faire une politique de gauche. Après, nous refusons d’endosser le bilan catastrophique des autres, nous sommes pour une alliance de base avec des élus et des cadres en revancheNous avons des points de vue totalement convergents, notamment avec Jean-Frédéric Poisson (PCD), il faudra faire cette alliance aux municipales.

    Et les européennes ? Nous avons interviewé récemment le n°2 de Debout la France, Frédéric Mortier, qui voit DLF faire cavalier seul aux européennes afin de voir ce que le parti pèse en résultats et programme. Qu’en pensez-vous ?

    Il faut partir réunis dès le début pour devancer la liste de Macron [prévue comme une union des centres européistes] sur des idées eurocritiques. Ce serait un symbole important.

    On revoit le spectre de 2014 où du fait de la division des droites, des villes où la gauche chancelait n’avaient pu être reprises, ou tout au moins la droite n’avait pu guère y peser, comme Nantes et Saint-Nazaire ici. C’est une situation qui peut lasser nombre d’électeurs, qui souhaitent l’union des droites, et qui peuvent boycotter les partis qui ignorent leurs aspirations, non ?

    L’alliance est faisable ; elle n’est pas faite cependant. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Clowns tristes

    hypocrites.jpgQuel avenir pour  le parti Les républicains ? Nicolas Sarkozy le voit plutôt  sombre rapporte Libération alors que l’ex président convoquait aujourd’hui Laurent Wauquiez pour lui donner quelques conseils :  « Nicolas Sarkozy ne s’est pas privé de faire part de ses interrogations à ses proches. Il reproche au nouveau patron de la droite de ne pas  suffisamment rassembler son camp (…).  Dernier exemple en date, les réserves exprimées publiquement par la vice-présidente (et  première adjointe d‘Alain Juppé  à Bordeaux)  Virginie Calmels sur le tract Pour que la France reste la France , jugé trop national… « Sur le fond  indique encore Libé , des divergences stratégiques éloignent également les deux hommes. Nicolas Sarkozy n’est guère convaincu par l’opposition made in Wauquiez, consistant à se poser en héraut des villes et zones rurales… »

    Invitée de « L’Epreuve de vérité », sur Public Sénat  lundi,  Virginie Calmels  a  relayé les inquiétudes de la  grosse aile molle bruxelloise et progressiste  de LR. Il est hors de question a-t-elle dit  de valider la course menée par Laurent  Wauquiez pour rattraper par le col un électorat de droite séduit par  le discours des nationaux sur la défense de l‘identité  française, le refus de l’immigration-invasion. « Je ne veux pas de cette porosité avec le FN. Nous avons un chemin, il est clair. Il est ni proche d’Emmanuel Macron, ni proche de Marine Le Pen (…). Notre famille politique doit avoir une barrière étanche avec le populisme, avec l’extrémisme. Nous sommes un parti de gouvernement. Nous devons avoir des positions sérieuses, travaillées, qu’on ne soit pas là pour agiter des peurs ou l’anxiété » (sic). Le problème, qui n’échappe peut-être pas à  Mme Calmels au-delà de ses slogans creux, c’est que cette droite républicaine de gouvernement,  chiraquienne, juppéiste, sarkozyste,  n’était pas là non plus quand il  s’est agi de répondre concrètement aux attentes, aux peurs,aux anxiétés des Français.

    Fractures  sociale, économique, identitaire que le républicain Edouard Philippe s’emploie à élargir avec une  rigidité et et une autosatisfaction qui n’est pas sans rappeler celles de   son modèle Alain Juppé.  Droit dans ses bottes, M.  Philippe  a envoyé un nouveau signal positif à tous les candidats  à l’immigration clandestine.  Il s’est félicité hier de  l’accueil par le nouveau gouvernement  espagnol  des 629 immigrés clandestins convoyés vers l’Europe par  la très néfaste  ONG « française »  SOS Méditerranée ,  via son bateau  l’Aquarius. Non  content de tancer le gouvernement  italien coupable à  ses yeux de tenir  ses promesses en refusant de recevoir  ces clandestins (fermeté  soutenue par 80% des Italiens),  M.  Philippe a précisé que l’Etat Français se ferait un devoir  d’« aider les autorités espagnoles pour accueillir et analyser la situation de ceux qui sur ce bateau pourraient vouloir bénéficier du statut de réfugié.  »

    Le Premier ministre était aussi présent hier soir  lors du traditionnel  repas  de rupture du jeûne du ramadan – l’iftar-  organisé par le Conseil français du culte musulman (CFCM), et auquel nos autorités laïques se font un devoir d’assister. « Nous avons de grands défis à relever ensemble a-t-il dit, pas sûr que ce soit la peine de les détailler  tellement ils sont évidents (…).  Tout le monde sent bien combien nous vivons un moment crucial pour notre pays, pour la qualité de notre vie en commun. »

    Le ministre de l’intérieur (et des Cultes)  Gérard Collomb est entré lui un peu plus dans les  détails évidents en évoquant la lutte nécessaire contre le radicalisme islamique, la formation des imams en France «  que prévoyait le projet de charte de l’imam à un moment donné envisagé par le CFCM »  (mais qui n’a jamais vu le jour) . Une  lutte a-t-il dit qui doit être menée  prioritairement par les mahométans eux-mêmes car   « il faut aller  encore plus loin si nous voulons que ce discours d’un islam pleinement républicain soit audible et efficace, car les thèses du repli sont puissamment relayées sur Internet et sur les réseaux sociaux (…).  Ces questions, c’est aux musulmans de France de les prendre  en charge dans la durée. Mais l’Etat, qui a contribué depuis l’origine à la mise en place du CFCM  (il y a quinze ans) , ne peut s’en désintéresser. »

    Thèses du repli que l’association Lesbian et Gay pride de Lyon  (LGP)  présidée  par le citoyenDavid Souvestre, a choisi de combattre… en obtenant du tribunal administratif  le  passage  de la 23e marche des fiertés LGBT-I sur les quais de Saône côté Vieux Lyon. Pourquoi ce trajet?:   «Pour nous, explique-t-il à Lyon Capitale, le passage dans le 5e arrondissement est plus important en terme de symbole et de message politique. C’est une victoire car ça fait plusieurs années que l’on bataille. C’est d’ailleurs une victoire collective qui n’aurait pas pu arriver sans que d’autres organisations se soient saisies du sujet. Je pense notamment au collectif Fermons le Pavillon noir créé à la fin de l’année 2017 , au collectif de vigilance contre l’extrême droite et aux mouvements antifascistes de Lyon qui s’en sont pris plein la figure, notamment avec une agression physique (???) lors d’un concert en mars dernier. »

    En fait de lutte contre l’intolérance, les Lyonnais(es) ont été nombreux à relever , comme Bruno Gollnisch, que le véritable défi ne consisterait  pas  pour les clowns tristes de la gaypride  à défiler dans le  vieux-Lyon-fief des-fachos, mais dans les quartiers  pluriels sous la coupe des barbus, à Vénissieux, à Villeurbanne, aux Minguettes… On l’aura compris, la duplicité hypocrite  des David Souvestre et consorts  n’a décidément  rien à envier à  celle d’un Edouard Philippe ou d’une Virgnie Calmels.

    https://gollnisch.com/2018/06/13/clowns-tristes/

  • « Pour que la France reste la France », un slogan insupportable ?

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    « Que la France reste la France », ils ne supportent pas. Ils veulent en fait, un grand remplacement des valeurs qui passe par les populations. Ils veulent que la France devienne un hexagone métissé. Pour imposer cet objectif, ils usent d’une arme de destruction massive des défenseurs de l’identité historique française, la dictature sémantique.

    Quand on veut que « La France reste la France », on est un abominable facho- raciste. C’est tout de même le stade ultime de la pensée invertie. On n’a plus le droit de « vouloir rester ce que nous sommes » et on se demande pourquoi l’Europe n’a pas interdit la fière devise du petit Luxembourg.
    La stratégie consiste à diaboliser et à considérer comme inacceptable toute vérité dites par l’extrême droite ou les assimilés. La dictature sémantique a, pour le moment, Laurent Wauquiez comme cible. Depuis qu’il s’est présenté, puis a pris la tête des Républicains, rien de ce qu’il fait ou de ce qu’il dit ne trouve grâce aux yeux des médias.

    On n’est pas obligé d’avoir des sympathies pour un Wauquiez – qui n’a pas plus de conviction qu’un Sarkozy et qui surfe sur l’opinion publique pour porter sa planche si fragile et si savonnée -, pour trouver que c’est excessif. Cette détestation du Wauquiez est une détestation, par des médias lobotomisés par l’antiracisme, pour tout politique ayant parfois une approche identitaire des malheurs de notre pays.

    Wauquiez serait donc le fossoyeur de la droite républicaine par un discours clivant et un positionnement droitier. C’est l’image qu’ils veulent lui coller, au risque d’ailleurs de favoriser une opération d’envergure à la droite de la droite de LR.

    Le Figaro note la campagne. Laurent Wauquiez parle. Vive polémique. Laurent Wauquiez ne parle pas. Vive polémique. Laurent Wauquiez revient d’Irak et une photo le montre en costume dans les ruines de Mossoul. Vive polémique. Laurent Wauquiez a distribué un tract LR dont il a lui-même choisi le slogan : «Pour que la France reste la France». Vive polémique.

    Au sein même des Républicains, les critiques ont été virulentes cette semaine sur le choix des mots et de la stratégie. Qualifié de « slogan du FN » par le député LR Robin Reda, proche de Valérie Pécresse, de «torchon populiste» par Franck Riester, coprésident d’Agir-les Constructifs, et même de «Pétain pur jus» par le président du conseil départemental de Charente-Maritime, Dominique Bussereau.

    Ces réactions montrent bien que les défenseurs de la France de culture française n’ont pas grands chose à espérer des enfants assumés du gaullisme. Une grande partie des troupes a déjà rejoint le mondialisme. Et ceux qui résistent encore ont peur de leur ombre. Il ne restera qu’un noyau dur obligé, sans doute, à des alliances avec d’autres droitiers assumés sur le plan identitaire.
    La dictature sémantique aura peut être un effet politique salutaire.

    Raoul Fougax

    Texte repris du site Metamag.fr

    https://fr.novopress.info/

  • Du Jihad à la bombe démographique, le compte à rebours

    europe-vue-du-ciel-300x225.jpgNous ne sommes pas de ceux qui pensent que la direction  de la FNSEA, premier syndicat agricole français, se batte toujours pleinement et efficacement pour la défense de notre monde  rural,  mais elle a raison d’appuyer les agriculteurs qui protestent actuellement en bloquant des raffineries contre  la concurrence de (l’écologiquement très destructrice) huile de palme dans les biocarburants face à la filière colza française. Pareillement,  même s’il ne sont pas de notre paroisse, nous nous félicitons  que des  figures du Système  (le député et porte-parole LREM Aurore Bergé, le premier secrétaire  du PS Olivier Faure,  les élus LR Roger Karoutchi, Jean-François Copé,  l’association  printemps républicain...)  aient rejoint  Marine, les personnalités de l'opposition  nationale, les Identitaires,   pour s’indigner de la programmation en octobre  du rappeur prénommé Médine dans la salle du Bataclan, lieu   de la tuerie  de masse islamiste du 13 novembre 2015. Marianne le rapporte,  « au cœur de cette levée de boucliers, certaines paroles chantées par le rappeur ainsi que le titre de l’un de ses albums. (…) , intitulé Jihad, le plus grand combat est contre soi-même. En 2015, Médine avait déjà suscité l’indignation peu après l’attentat contre Charlie Hebdo, avec les paroles de sa chanson Don’t Laïk dans laquelle il chantait notamment crucifions les laïcards comme à Golgotha

    « S’il n’a pas encore réagi à cette nouvelle polémique, Médine s’était déjà exprimé sur ses écrits controversés. J’ai intitulé mon album Jihad, d’abord avec un sous-titre Le plus grand combat est contre soi-même, et ensuite c’était en 2005, dans un autre contexte (…) Mon message à ce moment-là s’adressait à ceux qui seraient tentés de partir combattre et à ceux qui ont une définition de ce terme complètement galvaudée, déclarait-il dans l’émission Clique TV en février 2017. Sur la chanson Don’t Laïk (…) , il avait toutefois reconnu avoir la sensation d’être allé trop loin (…).  La provocation n’a d’utilité que quand elle suscite un débat, pas quand elle déclenche un rideau de fer.  Avec Dont Laïk, c’était inaudible, et le clip a accentué la polémique. J’ai eu la sensation d’être allé trop loin, expliquait-il. Dans L’Obs, il déclarait également que le morceau était une caricature tendue aux fondamentalismes. En novembre 2015, Médine figurait parmi les signataires de la tribune Nous sommes unis, publiée dans Libération et qui dénonçait la folie meurtrière motivée par une idéologie mortifère et inhumaine. »  Idéologie religieuse, notons-le au passage  qui proscrit d’ailleurs l’écoute et la pratique de la musique ( et donc  du  rap) laquelle  est formellement interdite chez les musulmans les plus rigoristes, car  considérée comme haram,  notamment  dans les fiefs de l’Etat islamique.

    Un autre article de Marianne relaie les propos du président de l’Observatoire de la laïcité,  le socialiste Jean-Louis Bianco,  sur France Culture,  signataire comme le  rappeur  Médine de la  tribune  nous sommes unis évoquée plus haut. M Bianco affirme avoir  été choqué par cet appel à la crucifixion mais qu’il ne croyait pas qu’il  était un appel à la haine.  Médine a précisé peu après, ce qui peut s’entendre et se défendre,   qu’il ne fallait pas confondre laïcité et et laïcisme: « Le Laïcisme est une version dévoyée de la laïcité. » M. Bianco a aussi établi un parallèle,  jugé très discutable    par Marianne,   en expliquant   que « Charlie Hebdo dit bien pire (que Médine) , Charlie Hebdo  dit bien pire pour les catholiques, pour les musulmans, pour les intégristes et ils ont bien le droit de le dire, on est dans un régime de libertés. »

    Dans un régime de libertés  il est normal que ce rappeur puisse se produire devant son public.  Bruno Gollnisch  est favorable à la liberté d’expression et celle-ci en toute logique doit aussi bénéficier à ceux qui ne pensent pas comme vous, professent des idées jugées choquantes par d’autres.  Mais il apparaît  au bas mot totalement de mauvais goût, choquant pour les familles des victimes, leur mémoire et plus largement  encore  pour l’ensemble de  communauté nationale,  que le Bataclan accueille ce personnage.

    Enfin, il est aussi légitime de s’interroger sur la nature du rétropédalage de Médine:   est-il sincère ou s’apparente-t-il à un  double langage, à  une  technique  de dissimulation (taqiya)  que beaucoup constatent  chez les islamistes ? L’inénarrable  Mathieu Kassovitz, des figures  de La France Insoumise comme Danièle  Obono ont en tout cas apporté leur soutien à ce rappeur  proche deTariq Ramadan, qui fait appel dans son album incriminé  au concept de jihad qu’il s’agit  de préciser pour éclairer  l’ambiguïté du propos.

    Julius Evola l’écrivait dans Révolte contre le monde Moderne, « deux guerres saintes  sont distinguées dans la tradition islamique : l’une est la  grande guerre sainte , -al-jihâdul-akbar– l’autre la  petite guerre sainte –al-jihâdul-açghar. Cette distinction se fonde sur une  parole du prophète, qui déclara au retour d’une expédition guerrière :  nous voici revenus de la petite guerre sainte à la grande guerre sainte ». La grande guerre  est d’ordre intérieur et  spirituel ; l’autre est la guerre matérielle, celle que l’on mène à l’extérieur contre un peuple ennemi, en particulier dans le but de ramener des peuples infidèles  dans l’espace où  la  loi de Dieu  -dar al-islâm– est en vigueur . Toutefois, la  grande guerre sainte  est à la  petite guerre sainte  ce que l’âme est au corps  (…) il est  fondamental de saisir la situation ou les deux choses  n’en font qu’une, la  petite guerre sainte  étant alors le moyen par lequel on pratique une  grande guerre sainte  et vice versa : la  petite guerre sainte  -la guerre extérieure- se faisant action rituelle qui exprime et atteste la réalité de la première. En effet, à l’origine l’islam orthodoxe ne conçut qu’une seule forme d’ascèse : celle se rattachant précisément au jihâd, à la  guerre sainte. » 

    Les frères en religion  de Médine et de ses amis, tous djihadistes en puissance si on en croit le prophète des Mahométans, sont  en tout cas nombreux à se presser  vers l‘Europe,   dar al-harb, le domaine de la guerre, comprendre les pays ou l’islam ne s’applique pas  encore et reste à apporter... Mais il faut croire que nos dirigeants n’ont pas pris la mesure des risques  puisque le transfert de population se poursuit. Jean-Yves Le Gallou  indique sur Twitter qu’  « En 2017 l’Etat a recensé 412 000 étrangers supplémentaires : 262 000 nouveaux titres de séjour + 100 000 demandeurs d’asile + 50 000  mineurs isolés  (…) chiffres qui ne comprennent pas les clandestins !!! »

    Le co-président  du groupe ENL au parlement européen et membre du Bureau National  du RN , Nicolas Bay,  s’est félicité  a contrario  de ce que le ministre de l’ Intérieur italien Matteo Salvini  ait  fait preuve d’un « volontarisme exemplaire face aux flux migratoires anarchiques» ,  en refusant d’accueillir  le bateau Aquarius de l’ ONG française SOS Méditerranée qui aide  les immigrés clandestins à débarquer en Europe.  « Nous devons arraisonner les bateaux d’ONG complices des mafias de passeurs en Méditerranée et les ramener dans leur pays d’origine !»

    Si l’Italie (et Malte) ont refusé d’ouvrir leurs ports , le nouveau gouvernement  de gauche de Pedro Sanchez en   Espagne  a déclaré vouloir les accueillir, battant de vitesse le « nationaliste » (sic) Jean-Guy Talamoni.  Le   président de l’Assemblée de Corse  a  déclaré que  « l’Europe doit traiter de façon solidaire la question humanitaire. Compte tenu de la localisation du navire et de l’urgence, mon avis est qu’il serait naturel d’ouvrir un port corse pour porter secours à ces personnes en détresse. » Un avis qui n’est pas partagé , à l’évidence,  par l’écrasante  majorité du peuple corse

    Michel Drac le précisait dans une récente vidéo, il existe un problème migratoire  majeure en provenance de pays musulmans  mais ce n’est pas le seul problème ni le problème principal.L’Europe doit aussi compter avec  deux blocs démographiques aussi grand l’un et l’autre que  le monde musulman: celui de l’Afrique subsaharienne (un  peu moins d’un milliard d’habitants) et celui de  l’Union indienne (plus d’un milliard d’habitants ). Ce dernier bloc est en voie de stabilisation, la transition démographique est en cours, la bombe démographique est gérée  et sauf catastrophe imprévu le scénario du camp des saints ne se réalisera pas.

    En revanche poursuit M. Drac,  l’Afrique subsaharienne pose un défi majeur:  à chaque génération la population double et elle devrait atteindre deux milliards dans trente ans; à titre d’exemple, le  seulNigéria devrait être un pays plus peuplé que l’UE  vers 2050! Une explosion démographique qui empêche tout décollage économique, la croissance africaine tant vantée ces dernières années relevant du mythe et ne s’expliquant que par les investissements chinois. Aussi,  il est urgentissime que l’Europe se dote  de la même politique de fermeté implacable que  l‘Australie qui a jugulé l’immigration sauvage en  refoulant impitoyablement  les bateaux chargés de clandestins désireux de gagner ses ports.  Ce signal d’intransigeance doit être envoyé  aux candidats au départ vers l’eldorado européen.  C’est pourquoi tous les Français lucides doivent  apporter leur soutien à Matteo Salvini, dénoncer les ONG complices de réseaux de passeurs. Ce combat vital pour la survie des peuples européens peut  encore être gagné, mais le compte à rebours est lancé.

    https://gollnisch.com/2018/06/12/du-jihad-a-la-bombe-demographique-le-compte-a-rebours/

  • Chaîne Youtube supprimée : la riposte de TVL

    Michel Janva

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  • Macron, le filleul de Jacques Attali, n’est en fait qu’un Renzi français en sursis avec Merkel

    Marc Rousset

    Suite au tract polémique de LR, « Pour que la France reste la France », Laurent Wauquiez a fait valoir qu’on a des « politiques complètement déconnectés de la réalité ». Il aurait pu citer Macron, cet énarque technocrate issu du Système, droits-de-l’hommiste, immigrationniste, libre-échangiste mondialiste, atlantiste, libertaire, irréaliste, qui mène la France tout droit dans le mur !

    En matière migratoire, l’adepte du « en même temps » trahit les Français en leur faisant croire qu’il freine l’immigration avec des améliorations techniques « bidon » telles que la durée maximale de rétention administrative, portée de 45 à 90 jours, alors qu’elle est de 180 jours en Allemagne et aux Pays-Bas. De plus, son application dépendra du bon vouloir des juges.

    Mais rien n’est sérieusement fait pour l’expulsion des clandestins, tandis que les entrées légales annuelles d’étrangers (412.000 en 2017 !) explosent. Le prix ahurissant à payer pour le coup d’État juridico-politico-médiatique et le salaire de Penelope ? 262.000 titres de séjour, 100.000 demandeurs d’asile, 50.000 « mineurs isolés ». Si l’on ajoute 50.000 entrées supplémentaires correspondant au chiffre net entre les entrées de clandestins et les ridicules expulsions de l’ordre de 10.000, cela correspond à une entrée annuelle inacceptable de 462.000 étrangers, extra-européens à 90 %, avec à la clef un taux de fécondité de 3,4 enfants par femme, soit pratiquement le double de celui des femmes en France.

    Le scandale, c’est la création par Macron, avec sa loi Asile Immigration, d’une nouvelle filière d’immigration : la filière des 50.000 « mineurs étrangers » non accompagnés en 2018, qui vont s’ajouter aux 50.000 déjà présents, fin 2017, dont le coût unitaire de prise en charge par l’aide sociale à l’enfance des départements est d’au minimum 50.000 euros, soit au total un coût supplémentaire, pour 2018, de 2,5 milliards d’euros ! Voilà où passent nos impôts avec Macron. Et le bouquet, c’est qu’il n’y aura pas d’examen radiologique osseux, que ces mineurs pourront bénéficier de la réunification familiale : parents, frères et sœurs… Face à cette politique, un seul modèle s’impose pour la droite nationale : celui de l’Australie et de l’immigration zéro.

    En matière sécuritaire, pas question, avec Macron, d’expulser les fichés S étrangers ou de les placer dans des camps de rétention. Nicole Belloubet va libérer 50 terroristes et 450 radicalisés dans les prochains mois.

    En ce qui concerne l’Europe, Macron rêve d’un Grand Soir, d’élargissement de l’Union européenne (Balkans) et de Schengen (Roumanie et Bulgarie), au lieu de s’attaquer à la mère des batailles : la baisse de la dépense publique en France. Le gouvernement s’était pourtant engagé à réaliser des économies, mais la volonté fait défaut. Les dépenses publiques représenteront toujours 54 % du PIB en 2022. L’Allemagne ne veut pas, à juste titre, d’une Union irresponsable des dettes. Seul un Fonds monétaire européen, avec veto allemand, sera sans doute mis en place.

    Dans le domaine sociétal, sur le sujet de la PMA, Macron semble naviguer à vue. Peut-être même à contre-courant, comme l’ont montré les interventions majoritairement opposées à la PMA, lors des États généraux de la bioéthique.

    Quant à la jeune pousse marketing des gadgets élyséens « Présidence de la République », pour financer la rénovation de l’Élysée, c’est tout un symbole. Peut-on imaginer le général De Gaulle vendant des Mickey à Disneyland pour redresser la France ?

    Macron, le filleul de Jacques Attali, n’est en fait qu’un Renzi français en sursis avec Merkel. Insensible au Grand Remplacement et à l’invasion migratoire, il ne veut pas pas voir ce que les peuples européens voient. Seule une union de la droite FN-DLF-LR pourra nous débarrasser d’« En Marche ! » Son premier défi sera de mettre en place l’immigration zéro et une confédération carolingienne avec une volonté de puissance se rapprochant de la Russie.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • François Fillon avait rendu ses costumes. Emmanuel Macron ne rendra pas le pouvoir

    De Constance Prazel sur Liberté Politique :

    6a00d83451619c69e2022ad3991531200b-800wi.jpg"Depuis quelques jours la justice française a eu une drôle d’idée : s’intéresser d’un peu plus près aux comptes de campagne d’Emmanuel Macron. Mieux vaut tard que jamais, alors que tout au long de la campagne, des signaux d’alerte auraient dû faire réagir la très sérieuse, impartiale et intouchable Commission des Comptes de campagne. N’avait-elle pas épinglé et invalidé les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ?

    Surveiller les comptes d’Emmanuel Macron, drôle d’idée, effectivement. Des irrégularités ? Quelles irrégularités ? Avec un angélisme tout à fait stupéfiant, ou plutôt, cet extraordinaire toupet que donne la bonne conscience politiquement correcte, les équipes du président estiment qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Les ristournes et tarifs mirobolants obtenus par En Marche seraient tout simplement le produit d’une exceptionnelle capacité à négocier, nous explique sans vergogne Christophe CastanerLibération donne les chiffres : « à La Bellevilloise, en mai 2017, l’association de campagne d’Emmanuel Macron réservait une soirée pour un coût de 1 200 euros. Deux mois plus tôt, son rival Benoît Hamon déboursait pourtant 4 838,40 euros pour pouvoir louer la salle. » Le théâtre Bobino, quant à lui, était loué avec un rabais de 70 % : de quoi faire pâlir nombre d’organisateurs de manifestations qui peinent à boucler leur budget.

    On se demande pourquoi le gouvernement ne met pas ces compétences formidables un peu plus au service des négociations avec la SNCF, par exemple, ou avec nos partenaires économiques, afin d’obtenir quelques contrats permettant, pourquoi pas, de créer quelques emplois. Peut-être qu’en diplomatie, elles feraient aussi des merveilles, et conduiraient en un clin d’œil à se réconcilier Corée du Sud et Corée du Nord ?

    Capacité de négocier, ou pas, il n’en reste pas moins que ces faveurs sont illégales et dans un semblant d’Etat de droit, réprimées par la loi. Mais la loi en France s’apparente de plus en plus au fait du prince, et les enquêtes progressent - ou non – selon les besoins politiques des puissants. On attend toujours la réaction du Parquet national financier, qui ne vient pas. C’est plus qu’un « sentiment d’impunité », cela s’appelle tout simplement de l’injustice.

    Il y a quelques mois, on pendait François Fillon pour beaucoup moins que cela. Après le déchaînement de la horde médiatique, il avait fini par rendre ses costumes. Mais il y a fort à craindre, malheureusement, qu’Emmanuel Macron, lui, dans ces circonstances, ne rende pas le pouvoir tout de suite !"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Retour sur le procès d'Yvan Benedetti et d'Alexandre Gabriac

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    « On veut les faire taire ? Alors on trouve le moyen de dissoudre leurs associations», a déclaré l’avocat d’Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac  le 4 juin dernier, au Tribunal de Grande Instance de Lyon.  « Est-ce qu’on condamne quelqu’un parce qu’il a commis un délit ? Ou parce qu’il véhicule des idées pour lesquelles on leur a donné charge d’élus ?»

    Poursuivis pour reconstitution de ligues dissoutes, Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac risquent six mois de prison avec sursis et 15 000 euros d’amende chacun. Telles ont été les peines requises par le procureur devant le tribunal qui rendra sa décision le 4 juillet prochain (date identique à celle du délibéré du procès fait à Hervé Ryssen qui s’était tenu à Paris le 23 mai 2018).

    Yvan Benedetti, 52 ans, chef de file de L’Œuvre française et ancien conseiller municipal de Vénissieux en banlieue lyonnaise, exclu du FN et Alexandre Gabriac, 27 ans, ancien conseiller régional Rhône-Alpes élu en 2010, fondateur des Jeunesses nationalistes  (JN) lui aussi exclu du FN,  ont tous les deux été  accusés de « maintien ou reconstitution d’associations ou groupements dissous ».

    Rappelons que l’Œuvre française a été fondée par Pierre Sidos en 1968 qui en a assuré la présidence jusqu’en 2012, date à laquelle il a nommé à ce poste Yvan Bénédetti. Les Jeunesse nationalistes est un  mouvement fondé en octobre 2011 dont la direction fut confiée à Alexandre Gabriac.

    C’est en juillet 2013, à la suite de la mort de Clément Méric, militant d’extrême gauche, que le ministère de l’Intérieur (Manuel Valls) avait entériné la dissolution de quatre « groupuscules » dont l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes, même si ces deux organisations n’étaient absolument pas impliquéesdans la mort du militant d’extrême gauche et antifasciste (il en a été de même pour Troisième voie et pour les JNR).

    En réponse à la déclaration d’Emmanuel Valls qui,  lors de l’université d’été du Parti socialiste en 2013 avait dit : « Mes amis, nous venons d’anéantir la matrice de l’extrême droite en France », Yvan Bénédetti n’avait pas hésité à répondre « Je refuse l’interdiction, je considère que cette interdiction est illégitime, elle est totalement arbitraire ». « L’Œuvre française existe et existera tant que le combat pour le rétablissement de la souveraineté de la France ne sera pas accepté». Ignorant cette dissolution,l’Œuvre française et les Jeunesses nationalistes ont donc continué leurs activités.

    Malgré un recours déposé auprès du Conseil d’État et une conférence de presse organisée à Paris le 28 octobre de cette année là, pour dénoncer l’amalgame construit avec l’affaire Méric, la dissolution de ces deux associations fut confirmée en décembre.

    En juin 2014, le parquet de Lyon a ensuite ouvert une information judiciaire pour « participation au maintien ou reconstitution d’associations ou groupements dissous » et entrainé la mise en examen d’Yvan Bénédetti  et Alexandre Gabriac.

    Leur comparution  a eu lieu quatre ans plus tard au Tribunal de Grande Instance de Lyon devant la 12Chambre avec une instruction portant principalement sur les activités militantes de juillet 2013 à juin 2014 dont  les nombreuses mobilisations contre le Mariage pour tous.

    Cette audience s’est achevée par la très brillante plaidoirie de l’avocat de la défense de nos deux amis, démontrant point par point leurs légitimes actions dans le combat nationaliste et les fausses accusations qui leurs étaient faites.

    À l’issue de l’audience, Yvan Bénédetti, a publié un communiqué comprenant notamment cette affirmation : « Devant ce tribunal, j’ai affirmé la permanence de l’Œuvre française malgré les dissolutions et à travers l’Œuvre celle du nationalisme, et à travers le nationalisme, celle de la France. Oui, Œuvre française et la France sont irrévocables. Aux juges de prendre leurs responsabilités ! J’ai pris les miennes. Celles que nécessite le combat au service de notre peuple et de notre communauté nationale. C’est grand, c’est fort et cela nous consume tout entier.  Qui vive France ! »

    Ce procès va bien au-delà  de l’accusation portée le 4 juin dernier, puisque certains demandent déjà que d’autres «  groupuscules » comme le Bastion social ou Génération identitaire disparaissent du paysage politique et sociétal. On peut donc s’inquiéter sur les effets et conséquences à venir  d’un tel procès.

    SN - Correspondant

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Edouard Philippe et sa “pudeur glaçante”

    hypocrites.jpgLe Parisien apprenait ce matin  à ses lecteurs que « Plusieurs membres de la famille de Théo (Luhaka)  et lui-même ont été interpellés ce mardi matin au domicile familial par les enquêteurs du SDPJ 93 et placés en garde à vue ( …)  L’enquête de la PJ porte sur le fonctionnement trouble de trois associations et sur l’utilisation de plusieurs centaines de milliers d’euros de fonds publics par le biais de contrats d’accompagnement à l’emploi (emplois aidés). À chaque fois, les salariés étaient recrutés sous contrat d’avenir par Michaël Luhaka mais n’étaient jamais payés et l’Urssaf ne percevait pas les cotisations. Sauf quand il s’agissait de proches. »Théo avait accusé des policiers de l’avoir délibérément violé avec une matraque le 2 février 2017  lors d’un contrôle d’identité   à Aulnay-sous-Bois,  alors qu’il  refusait de se faire passer les menottes… Un  rapport de la  police des polices, l’IGPN,  et une  vidéo publiée  avaient exonéré les agents  des accusations portées contre eux. Nous l’avions rapporté, François Hollande, s’était rendu  au chevet de Théo,  tressant des louanges à la famille Luhaka mais oubliant de se rendre à ceux des policiers blessés dans les manifs d’extrême gauche au même moment. Le FN  fut   alors bien  seul à apporter son soutien aux forces de l’ordre et à faire état des soupçons d’escroquerie  sur Théo Luhaka et ses proches, victimes duracisme ordinaire à en croire les bien-pensants…

    Les banlieues (plurielles) c’est pas rose, les banlieues (plurielles)  c’est morose… Une dépêche de l’AFP  relatait  la célébration lundi soir à Paris du 210e anniversaire du Consistoire israélite  en présence du  Premier ministre Edouard Philippe. Les représentants (plus ou moins autoproclamés) de la communauté juive ont multiplié ces dernières années les déclarations inquiètes sur la montée des tensions et des violences ayant pour cause première la radicalisation croissante d’une frange non négligeable de l’immigration afro-maghrébine.

    En 2012 déjà, quelques mois après l’équipée  sanglante de Mohammed Merah contre des militaires français et  les enfants d’une école juive à Toulouse,    le président du Consistoire, Joël Mergui, alors  reçu par  François Hollande,  avait déclaré  que «l’existence de milieux délinquants convertis à l’islam radical (constituait),  pour la communauté juive et nationale, une vraie menace dont la gravité et l’enjeu doivent être mesurés par tous, y compris la communauté musulmane de France. » « (Depuis 10 ans)  nous avons eu à vivre le malaise des juifs de France.  Mais nous avons choisi de ne pas céder à un nouveau mal, le mal djihadiste, déclarait hier soir M. Mergui. Quant à  « l’Agence juive, (elle)  a estimé à 45.000 – un dixième de la communauté – le nombre de juifs de France ayant fait leur aliyah l’émigration vers Israël, en une décennie, même si un recul a été constaté ces deux dernières années. Ces chiffres ne prennent pas en compte les départs vers d’autres pays, comme le Canada ou les Etats-Unis. »

    Lors de son allocution, Edouard Philippe a relayé le  manifeste contre le nouvel antisémitisme  publié  sous l’égide du neocon Philippe Val  dans Le Parisien   fin avril. Après avoir défendu  pendant des années l’immigration massive et prôné l’interdiction d’un Front National coupable à ses yeux de défendre l’identité française, M.  Val  alertait  de « l’épuration ethnique à bas bruit »  des Juifs vivant en banlieue  du fait des agressions  « de leurs concitoyens musulmans. » «  10 % des citoyens juifs d’Ile-de-France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment été contraints de déménager. »

     Ainsi, le Premier ministre a-t-il également évoqué hier soir  le départ « de milliers de familles, souvent de l’est vers l’ouest de Paris, en quête de quartiers plus sûrs. Il y a un terme pudique et qui à vrai dire me glace, c’est celui d‘aliyah intérieure pour désigner ces juifs qui changent de quartiers parce qu’ils ne se sentent plus en sécurité là où ils vivaient depuis des années. »  Mais en fait  de pudeur glaçante,  M. Philippe  n’est finalement pas en reste  en taisant le lien entre la politique d’immigration à  haut débit  maintenue par la majorité présidentielle qui refuse de couper les pompes aspirantes de l’immigration et  ce grand remplacement – regroupement  familial, droit du sol, aides financières  diverses et  variées, régularisations-naturalisations massives,  laxisme dans l’attribution des visas, faible taux d’expulsion des clandestins…  Les juifs quittent ces quartiers pour les mêmes raisons que les gaulois qui fuient quand ils en ont l’occasion et les moyens  devant la transformation  de leurs quartiers en enclaves étrangères, au-delà-même des problèmes d’insécurités physiques. Est-ce donc si dur à avouer pour un chef de gouvernement de la République française? 

    En avril dernier, dans  un dossier consacré  à l’implantation salafiste sur notre sol, Valeurs actuelles faisait état d’une note (du 22 juin 2016) du Service central de renseignement territorial  (SCRT) qui  pointait une augmentations du nombre de mosquées salafistes  de 170% entre  2010 et 2016et citait l’universitaire spécialiste du djihadisme  Romain Caillet.  « Un musulman qui  vit seul au milieu de Français de souche, disait-il,  va s’adapter naturellement. Quand il  vit dans un quartier  où il appartient à la majorité, il n’y a a plus aucun intérêt. » Une évidence, note Bruno Gollnisch,  qui peut s’appliquer à d’autres communautés étrangères extra-européennes (et pas forcément musulmanes),  mais   qui ne doit pas conduire les tartufe au pouvoir depuis des décennies à disperser l’immigration  sur l’ensemble du territoire pour la rendre (provisoirement) plus indolore mais à inverser  drastiquement les flux migratoires. Dans l’intérêt  de TOUS les Français.

    https://gollnisch.com/2018/06/05/edouard-philippe-et-sa-pudeur-glacante/

  • JEAN-PAUL GOURÉVITCH : « L’OPINION PUBLIQUE EUROPÉENNE A BASCULÉ VERS UN REJET MAJORITAIRE DES MIGRANTS ÉCONOMIQUES »

    Le gouvernement italien, par la voix de son ministre de l’Intérieur Matteo Salvini, refuse d’accueillir les bateaux transportant des migrants sur ses côtes. Analyse au micro de Boulevard Voltaire de Jean-Paul Gourévitch, spécialiste des migrations, auteur de l’ouvrage Les véritables enjeux des migrations.

    Le nouveau gouvernement italien formé suite à la victoire de Matteo Salvini et du mouvement cinq Étoiles semble en passe d’appliquer ce pour quoi il a été élu, une politique migratoire avec une tolérance zéro.
    Qu’en est-il aujourd’hui ?

    Il faut d’abord rappeler dans quel état le nouveau gouvernement italien a trouvé la situation des migrants.
    L’Italie dépense chaque année environ 4,5 milliards pour les migrants en situation irrégulière, 170.000 de ces migrants sont dans des camps d’hébergement. Les expulsions n’ont concerné que 6500 personnes. On comprend donc très bien que le nouveau gouvernement italien veuille réagir face à cet état de fait.
    J’analyse la position de Matteo Salvini comme une sorte de triple signal. C’est d’abord un signal envoyé aux migrants qui sont en Italie pour leur dire : « si vous restez, vous allez être renvoyés ».
    C’est un deuxième signal envoyé aux migrants qui voudraient rejoindre l’Italie, ceux qui partent des côtes africaines et notamment des côtes libyennes, pour leur dire : »vous n’êtes pas les bienvenus en Italie ».
    C’est un troisième signal envoyé au gouvernements de l’Union européenne pour leur dire : « Nous prenons nos responsabilités, à vous de prendre les vôtres ».

    Seront-ils en mesure d’appliquer cette politique ?

    C’est d’abord de la communication. Quelle est l’efficacité de ce discours ?
    En ce qui concerne les migrants en Italie, ils vont aller dans un autre pays, notamment en France. Une des conséquences les plus importantes de ce type de discours sera le renforcement de la migration irrégulière vers la France. En France, il y a des associations toutes prêtes à les accueillir et une certaine bienveillance de la grande majorité des médias vis-à-vis des migrants irréguliers.
    En revanche, l’effet est nul vis-à-vis de ceux qui quittent les côtes africaines. Ils n’empêcheront pas des migrants économiques de se dire que l’Europe est quand même deux fois moins peuplée et dix fois plus riche que leur pays et que par conséquent l’immigration est une chance pour eux.
    Vis-à-vis des dirigeants européens, il y a un problème. L’Europe n’a pas de politique migratoire. Elle court toujours derrière l’événement. Elle n’anticipe pas. Les tentatives de contrôles aux frontières et les hotspots mis en place au Niger et au Tchad ne concernent pas les migrants économiques. Ils savent très bien que s’ils passent par les hotspots, ils n’auront pas de visas de séjour pour entrer en Europe.

    On sait que l’Italie était la porte d’entrée des migrants venant par la Méditerranée via notamment la Sicile et Lampedusa.
    Vont-ils désormais passer par l’Espagne qui a renversé son gouvernement conservateur au profit d’un gouvernement socialiste plus europhile ?

    Il y a trois grandes routes migratoires.
    La première que vous venez de citer est la route migratoire qui part de la Libye et parfois de la Tunisie pour aller vers la Sicile, Trapani ou vers Lampedusa. Visiblement, le gouvernement italien veut fermer cette route.
    La deuxième route est celle qui part du Maroc pour aller vers l’Espagne, parfois par les Canaries, parfois par les Baléares et peut-être un jour par la France. Celle-là n’est pas fermée.
    La troisième route est la route terrestre qui passe par la Turquie. La Turquie tente de contrôler ses flux migratoires, mais les considère comme un atout dans sa manche pour faire plier l’Union européenne. Les premiers passeurs se sont installés sur la Mer noire pour essayer de faire passer de la Turquie vers la Bulgarie ou la Roumanie un certain nombre de migrants en situation irrégulière dans des pays où il n’y a pas de contrôles réels aux frontières.

    L’Italie a voté pour un gouvernement plutôt populiste, plutôt conservateur et eurosceptique et au même moment l’Espagne faisait le chemin inverse.
    Cela traduit-il quelque chose en Europe ?

    Non, je ne crois pas. Les deux élections dont vous parlez sont des élections à majorités faibles. Le gouvernement italien est un gouvernement bicéphale avec le mouvement cinq Étoiles d’un côté et la Ligue de l’autre. Ils ont néanmoins pris une position commune sur l’immigration. Luigi Di Maio a tout même parlé des « taxis de la mer ». Tout en étant situé nettement plus à gauche que la Ligue, on voit très bien qu’il veut lui aussi contenir l’immigration clandestine.
    D’autre part, en Espagne, le gouvernement socialiste a pour l’instant une très faible majorité. Je ne pense pas que cela reflète véritablement l’opinion publique.
    En revanche, tous les sondages montrent que l’opinion publique européenne a basculé depuis deux ou trois ans vers un rejet majoritaire des migrants, et notamment des migrants économiques, même si la position est plus souple vis-à-vis des réfugiés politiques.

    http://www.bvoltaire.fr/lopinion-publique-europeenne-a-bascule-vers-rejet-majoritaire-de-migrants-economiques/