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France et politique française - Page 2407

  • UN AN APRÈS LE DÉBAT AVEC EMMANUEL MACRON : MARINE LE PEN PEUT-ELLE ENCORE REBONDIR ?

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    24ec62c3705f165c45cada17f039cf3b.pngIl y a tout juste un an, entre les deux tours de l’élection présidentielle, le débat qu’on sait opposait Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Depuis, le paysage politique français a connu un bouleversement inédit, avec la quasi-disparition des écologistes, des communistes et des socialistes. L’opposition de gauche est désormais la chasse gardée de Jean-Luc Mélenchon, tandis qu’une grande partie des électeurs et élus de droite ont rejoint La République en marche, les autres tentant vaille que vaille de faire survivre Les Républicains emmenés par Laurent Wauquiez. Et Marine Le Pen ?

    La présidente du Front national, après avoir léché ses plaies, peine manifestement à remettre de l’ordre au sein d’un mouvement qui devrait être prochainement rebaptisé Rassemblement national. Sur sa gauche, elle doit composer avec le départ de Florian Philippot et, sur sa droite, celui de Marion Maréchal-Le Pen. Après le demi-échec des législatives, les élections partielles ont confirmé la tendance à la baisse. Bref, une dynamique s’est objectivement brisée : Marine Le Pen n’incarne plus le même espoir qu’en 2017. Pour autant, elle est toujours là, et bien là ; dans les sondages, tout au moins.

    Certes, celui de l’institut YouGov, commandé par CNews et Le Huffington Post, la place en avant-dernière position, juste devant Manuel Valls, en queue de peloton des personnalités préférées des Français, avec seulement 15 % d’opinions positives, soit trois points de moins que le mois dernier. Pis : seuls 66 % des sympathisants « d’extrême droite » lui maintiendraient leur confiance. Un pourcentage que vient, néanmoins, nuancer un recul de deux points des opinions négatives, qui retombent à 48 %. Et Le Huffington Post de titrer avec gourmandise : « Marine Le Pen au fond du trou après le débat d’entre-deux-tours ».

    Un autre sondage vient pourtant doucher ce bel enthousiasme, celui de l’IFOP, commandé par Paris Match à la mi-avril dernier et déjà commenté en ces colonnes. Là, il n’est plus question de « popularité », notion politiquement très vague, mais d’intentions de vote en cas d’élection présidentielle. Dans toutes les configurations, avec 23 %, Marine Le Pen concourrait de nouveau au second tour, avec même deux points de plus que l’année dernière. Quant à Laurent Wauquiez, il devrait, lui, se contenter de seulement 8 % des suffrages.

    Ce qui signifie que, malgré les turbulences, le Front – ou Rassemblement ? – national demeure incontournable. Ce qui n’a rien d’étonnant, les problèmes ayant contribué à son ascension n’ayant pas disparu par magie. L’autre élément favorable est la stratégie menée par Laurent Wauquiez. D’un côté, il singe le discours lepéniste, ce qui fait fuir les électeurs « modérés » de l’ancienne UMP dans les bras de LREM. De l’autre, il exclut toute velléité d’alliance avec Marine Le Pen, désespérant ainsi sa frange « réactionnaire ». Face, il perd ; pile, elle gagne…

    Dans le même temps, en refusant de condamner en bloc les actuels mouvements sociaux, Marine Le Pen ne perd pas les voix de gauche que Florian Philippot lui avait apportées. En cherchant des alliances à droite, avec Nicolas Dupont-Aignan, mais aussi, désormais, avec Thierry Mariani, elle se taille ce nouvel espace qu’elle n’avait pas pu, ou pas su, trouver durant la campagne présidentielle.

    De son côté, Emmanuel Macron, malgré ses appels du pied aux électorats conservateur, rural et catholique, nonobstant quelques réformes de bon sens – retour de la méthode syllabique à l’école – et un style tranchant agréablement avec celui de ses prédécesseurs, n’en demeure pas moins l’homme stigmatisé par Marine Le Pen lors de ce fameux débat : celui d’une France déterritorialisée et considérée comme simple « open space » pour « start-up » nation.

    Alors, si Marine Le Pen a perdu quelques cœurs, elle démontre sa capacité à gagner les cerveaux. Lesquels paraissent être, aujourd’hui, plus nombreux qu’hier, toujours à en croire ces mêmes sondages. Pas mal, pour quelqu’un donné pour être « au fond du trou ».

     Journaliste, écrivain
  • Vichy samedi 5 mai, conférence de François Bert au Cercle Gustave Thibon. A ne pas manquer !

  • Ces catholiques qui ont peur du conflit

    6a00d83451619c69e20224df2f9a4a200b-200wi.jpgExtrait de l'éditorial de Philippe Maxence dans l'Homme Nouveau, à propos du discours d'Emmanuel Macron aux Bernardins :

    "[...] Connu comme le pape du ralliement, Léon XIII n’a eu pourtant de cesse (cf. l’encyclique Diuturnum) de dénoncer le « droit nouveau » issu de la modernité et de sa traduction politique qu’est la Révolution française. Parce qu’hégémonique, ce « droit nouveau » a- t-il rendu illégitimes et caduques toute contestation et toute opposition à ce qu’il est et à ce qu’il représente ? À vrai dire, la question n’est même pas posée par les représentants actuels du catholicisme et c’est là tout le problème.

    Alors que l’on se gargarise facilement aujourd’hui de paroles et de gestes considérés comme « prophétiques », pourquoi n’entendons-nous toujours pas cette forte parole du pape Léon XIII : « Les théories modernes sur le pouvoir politique ont déjà causé de grands maux, et il est à craindre que ces maux, dans l’avenir n’aillent jusqu’aux pires extrémités. »

    Nous y sommes et à plus soif ! D’où la simple question : à quand la réévaluation de notre rapport au « droit nouveau » et à ses conséquences ? À bien considérer, il y a là une tâche bien plus urgente que de recevoir le Président de la République, avec le risque de tomber non seulement dans une action de récupération mais plus encore d’intégration-dilution dans la République idéologique.

    Sous prétexte de réalisme, nous ne cessons de redire que nous sommes minoritaires. Et, c’est exact ! Pour autant, ce constat doit-il entraver tout combat en faveur de la vérité ? Et l’idée même de combat ? Croyons-nous encore seulement que la vérité existe et qu’elle n’a rien à voir avec le consensus ? Déjà Péguy pouvait écrire en son temps : « Parce qu’ils n’ont pas le courage temporel, ils croient qu’ils sont entrés dans la pénétration de l’éternel. » Depuis longtemps maintenant, nous sommes en fait des dhimmis de la modernité et de la laïcité. Nous espérons encore ne pas connaître une autre « dhimmitude ». Mais éviter l’une n’empêche nullement de sortir de l’autre."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • ALEXANDRE LANGLOIS : LES CONSIGNES DONNÉES À NOS COLLÈGUES CRS ONT ÉTÉ - « S’IL Y A DE LA CASSE, LAISSEZ CASSER… »

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    Après les violences de mardi en marge des défilés de la fête du Travail, l’heure est aux interrogations : qui sont ces fameux Black Blocs ? Comment un rassemblement de 1.200 personnes connues pour leur grande violence a-t-il pu échapper aux services de renseignement ?

    Au vu des consignes qui ont été données aux forces de l’ordre, Alexandre Langlois soupçonne un laisser-faire selon la méthode bien connue de décrédibilisation des mouvements s’opposant aux réformes du gouvernement : les casseurs sont les idiots utiles qui détournent l’attention du débat de fond.

    Paris a été mis à feu et à sang à l’occasion du traditionnel défilé du 1er mai avec la présence d’un millier de militants Black Blocks situés à l’extrême gauche.
    Comment cela a-t-il pu se produire ?

    Cela a pu se produire parce que les consignes de la Préfecture de police étaient de laisser casser. Ce sont les consignes que nos collègues CRS ont reçues en début de journée : « s’il y a de la casse, laissez casser ».
    Ce ne sont que des suppositions, mais on peut considérer qu’une fois de plus les mêmes techniques que celles employées pour la manifestation de la loi travail ou encore plus intérieurement sur les Manifs pour tous. Il s’agit de discréditer tout mouvement contraire à ce que le gouvernement souhaite faire passer en laissant les casseurs et des idiots utiles faire leur action afin de détourner l’attention. Cela évite ainsi d’avoir un débat de fond.
    Concernant la manifestation d’hier, les services de renseignements avaient été précis. Ils savaient qu’il y aurait plus de personnes de ce type que d’habitude en tête de cortège. Aucune mesure n’a été prise en conséquence pour les intercepter avant qu’elles ne se rassemblent en un groupe de 1200.

    Vous critiquiez encore récemment l’utilisation politique de la Police.
    Est-on encore dans ce cas de figure là ?

    Ici, cette utilisation serait indirecte. Pour la com politique, on n’utilise pas la Police.
    Une fois de plus nos collègues sont contraints de subir des attaques de personnes présentes dans une manifestation illégale. Quant aux manifestants, ils ne peuvent pas faire passer leurs propositions et leurs revendications, car elles sont détournées sur des sujets de violences et des images-chocs.
    Une fois de plus, la police n’est donc pas utilisée pour l’intérêt collectif, mais pour des besoins de communication.

    On a du mal à comprendre comment un rassemblement de 1200 militants connus pour leur violence aurait pu échapper aux renseignements ? Il ne peut y avoir qu’une volonté délibérée de laisser faire…

    Il y a forcément une volonté. On ne peut pas laisser une situation comme celle-là se dérouler. Les services de renseignements avaient très clairement défini qu’ils seraient beaucoup plus nombreux que d’habitude. La note était sur le bureau du préfet de police la veille de la manifestation.
    Comme la plupart des manifestants sont clairement identifiés, on pourrait les interpeller par petits groupes, car ils n’arrivent pas à 1200 en bloc. Cela n’a pas été fait.
    Une fois de plus les consignes sont claires. Elles n’ont pas changé depuis des années. Le président de la République a été formé à l’école de monsieur Valls et de monsieur Hollande qui avaient une sacrée longueur d’avance dans ce détournement des missions.

    Ces Blacks Blocs seraient des groupes d’extrême gauche pour les uns et, pour Jean-Luc Mélenchon, ils seraient plutôt une agitation de gens venus de l’extrême droite.
    D’après vous, qui sont ces militants ?

    C’est très difficile à savoir. C’est un amalgame de plein de choses. Le plus gros bataillon serait des gens du mouvement anarchiste autonome anti-fa. Mais, il y a aussi des jeunes des quartiers défavorisés qui veulent se donner de l’adrénaline. Parfois, on y retrouve des hooligans étrangers, car ils savent qu’en France, il est permis de tout casser alors que ce n’est pas possible dans leur pays.
    De façon générale, ce sont surtout des gens des bords extrêmes de la manifestation en cours. Pour les manifs pour tous, c’était plutôt des personnes des blocs identitaires.
    Malheureusement, à chaque fois, ce sont des idiots utiles qui ne font que servir la soupe au gouvernement, car ils détournent le message que les manifestants veulent faire passer.

    Vous êtes à la tête du syndicat VIGI. À l’issue de cette manifestation quelles sont vos revendications ?

    Mes revendications n’ont pas changé depuis trois ans. Dès qu’il y a un trouble à l’ordre public ou un rassemblement illégal, il faut qu’il soit dispersé immédiatement. Cela permet à la fois d’éviter les coups et blessures sur nos collègues et d’agir dans un espace serein, c’est-à-dire face à des petits groupes plutôt qu’à un bloc complètement constitué. Cela évite les dégradations et permet aux gens de manifester tranquillement. Ce contexte rassure et augmente le taux de participation des manifestations.
    Il faut laisser la Police faire son travail et assurer la liberté d’expression sur l’espace public.

     Secrétaire Général du syndicat de police VIGI
  • La France outragée, brisée, martyrisée (Macron se rend à Canossa)

  • Colloque de l'Action française sur mai 1968 : Jean-François Kahn se soumet à la pensée unique

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    Un communiqué de l'Action française :

    Jean-François Kahn fait marche arrière et refuse le débat à l’occasion de notre colloque du 12 mai intitulé « Mai 68 et le bien commun : utopies, échecs et perspectives », Jean-François Kahn, fondateur et ancien directeur de Marianne, avait accepté de venir répondre à nos questions, s’honorant ainsi de bien vouloir débattre avec l’Action française. 

    C’est avec surprise que nous avons appris le 27 avril qu’il annulait sa venue, nous précisant qu’il était finalement dans l’incapacité de se rendre disponible. C’est avec une plus grande surprise encore que nous avons su que Jean-François Kahn n’a pas livré la même version à certains journalistes lors d’échanges téléphoniques. Paul Laubacher, journaliste à l’Obs, a en effet affirmé au porte-parole de notre mouvement que Monsieur Kahn lui aurait confié n’avoir jamais confirmé formellement sa participation à notre colloque, aurait évoqué des re-lances insistantes de notre part ainsi qu’un quiproquo sur le thème de l’entretien que nous lui avions proposé. 

    L’Action française regrette la mauvaise foi évidente de Jean-François Kahn, qui nous avait explicitement certifié qu’il serait présent. Nous contestons donc ses déclarations à la presse. Nous pensions trouver en la personne de Jean-François Kahn un esprit indépendant et au-dessus de la mêlée, avec lequel nous aurions pu échanger au-delà de sensibilités politiques divergentes. Nous nous étions manifestement trompés et nous étonnons qu’un intellectuel dont la carrière est déjà faite se sente obligé de donner des gages ou des justifications à un quelconque tribunal moral.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire. Le terrorisme intellectuel existe bien en France. Entretien avec Maître Jérôme Triomphe

    Avec Armel Joubert des Ouches 
    Mardi 13 mars 2017, Me Jérôme Triomphe, avocat au barreau de Paris, était l’invité de l’association « Mémoire du futur » à Rennes. Devant plus de 150 personnes, il a donné une conférence sur le thème « Du prétendu antiracisme à l’idéologie totalitaire ». S’il existe une sorte d’urgence à évoquer ce thème, c’est en raison de l’actualité et notamment la condamnation, en décembre dernier, des Identitaires qui, à Poitiers, avaient occupé le chantier d’une mosquée avant d’étendre leur banderole au sommet d’un bâtiment. Damien Rieu était porte-parole de Génération Identitaires. Directeur de la communication à la mairie de Beaucaire, il a été, comme cinq autres militants, condamné à un an de prison avec sursis et 40 000 euros d’amende.

    Voir la suite et la video

  • François Bousquet : “L’art de la guerre culturelle. Asymétrie et guérilla”

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    Voici l’intervention de François Bousquet, écrivain, rédacteur en chef de la revue Éléments, lors du colloque « Fiers d’être Européens » le 7 avril 2018.

  • PHILIPPE VARDON : CHRISTIAN ESTROSI REJOINT DANS L’OUTRANCE ET LA CARICATURE JEAN-LUC MÉLENCHON

    Réagissant aux violences perpétrées le 1er mai à Paris, Christian Estrosi a dénoncé « la montée des populismes & nationalismes »… Philippe Vardon lui répond au micro de boulevard Voltaire.

    http://www.bvoltaire.fr/christian-estrosi-rejoint-loutrance-caricature-jean-luc-melenchon/