France et politique française - Page 2914
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Macron, Fillon, Hamon, à bas les voleurs !
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Fillon, le chasseur devenu gibier...
Un communiqué de Jean-Marie Le Pen :
Depuis le début de l’affaire FILLON, je mets l’opinion en garde contre les graves dérives qui polluent notre régime démocratique et donnent au gouvernement en place tous moyens de persécuter ses adversaires, au mépris du principe de séparation des pouvoirs.
Ces moyens forment une sorte de trilatérale : la presse, tels Médiapart et le Canard Enchaîné dans le rôle des sycophantes ; l’enquête préliminaire sans juge ni dossier d’accusation ; le parquet national financier enfin, créature juridique socialiste née de l’affaire CAHUZAC.
Ami intime du système, tout soudain bouleversé de se voir appliqué le traitement réservé aux parias, aux « intouchables » selon ses mots, M. FILLON, chasseur devenu gibier, n’a-t-il pas mérité ce douloureux retour de bâton ?
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Journal du Mercredi 08 Février 2017 : Le viol d’Aulnay tourne à l’affaire d’Etat
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Horreur : la vérité circule hors de tout contrôle sur les nouveaux médias
Dans Minute, Jeanne Smits revient sur la création des Décodex, symptôme de la manipulation des médias dominants pour garder le contrôle de l’information. Extrait :
"[...] Un mauvais paternalisme veut que les internautes aient besoin qu’on leur tienne la souris pour guider leurs pas sur Internet. L’information y circule comme jamais dans l’histoire. La désinformation est certainement vieille comme l’information ; elle est dans la Genèse quand Adam tente de rejeter sur Eve la responsabilité de sa propre chute, elle est dans les rumeurs qui montent et font renverser les rois, elle est chez Beaumarchais – « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose » – ; elle est chez Goebbels et dans la « Pravda ». Machiavel n’a-t-il pas mis au jour une nouvelle vertu politique : le mensonge ? Mais aujourd’hui, c’est le mensonge à la vitesse de la lumière, ou, pire, pour les grands de ce monde tremblant dans leurs bottes, la vérité qui circule hors de tout contrôle. Ce n’est pas une mince ironie que de voir la section « histoire » du « Courrier international », membre du groupe « Le Monde », consacrer un article aux « fausses informations » en… 1789 ! « Les “fake news” déjà à l’origine de la Révolution française » ! Le siècle des Lumières aurait ainsi « servi d’incubateur au monde de la postvérité » et sans ces mensonges, gageons que Louis XVI aurait gardé sa tête…
Contre le pouvoir ou avec lui, la fausse information est au service de celui qui le manie avec le plus d’aplomb. Dans la dénonciation actuelle des « fakes », il y en a déjà un, énorme, qui devrait mettre la puce à l’oreille de l’auditeur-spectateur-lecteur averti : l’idée que les fausses informations seraient toutes d’un seul côté et qu’il appartiendrait au pouvoir de les débusquer et le cas échéant de les interdire. Quelque chose a certainement basculé avec l’affaire des agressions sexuelles de Cologne à la Saint-Sylvestre 2015. Ce sont des réseaux sociaux qui ont permis de révéler une vérité que le pouvoir local et national en Allemagne voulait étouffer à tout prix [...].
Pour la campagne britannique, les fausses informations venaient surtout d’en face : les représentants de « l’établissement » politique et financier annonçaient l’apocalypse en cas de vote pour la sortie de l’UE. Sept mois plus tard, le Royaume-Uni peut se targuer d’avoir l’économie affichant la plus forte croissance dans le monde développé. Pour ce qui est de Trump, on a largement accusé les « fakes » d’avoir favorisé son élection, ce qui est faux. [...]
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Face aux médias de propagande l’heure des médias alternatifs
Discours de clôture de la 8e cérémonie des Bobards d’Or, par Jean-Yves Le Gallou, président de la Fondation Polémia.
Cette cérémonie vient à nouveau de le démontrer, la presse écrite subventionnée et les radios et télévisions autorisées à émettre ne sont pas des médias d’information mais des médias de propagande.
Ils diffusent la doxa de l’oligarchie.
Ils véhiculent une idéologie unique : ils sont mondialistes et libre-échangistes en économie ; ils sont partisans de l’immigration, favorables à l’expansion de l’islam, hostiles au contrôle aux frontières. Bref, ils sont immigrationnistes, islamo-soumis et sans frontiéristes sur les questions identitaires ; en matière sociétale, ils détricotent les règles de la vie en société, ce sont des déconstructionnistes ; en politique étrangère, ils sont atlantistes, affiliés au Qatar, russophobes et hostiles à Trump.
Voilà les quatre clés de leur vision du monde.
Pour la propager et l’imposer ils utilisent toutes les techniques de propagande : ils occultent ou minorent les événements qui les dérangent ; ils montent en épingle les faits qui les arrangent et les scénarisent à outrance ; ils désinforment en s’appuyant sur les ressorts émotionnels : il y a les images qu’ils montrent à l’infini et celles qu’ils cachent. Ils angélisent ceux qui « pensent bien » et diabolisent les autres. Et ils censurent. Une censure que les petits flics de la pensée réclament aujourd’hui ouvertement. Et, bien sûr, quand il le faut ils recourent à l’arme ultime de la désinformation : le bel et bon Bobard !
Seulement voilà, les médias officiels ont perdu leur monopole : ils doivent désormais faire face à des concurrents redoutables : les médias alternatifs et les réseaux sociaux :
– Eux font émerger les faits et les analyses qui dérangent ;
– Eux font émerger le réel : un réel qualifié de « post vérité » par les tenants de la novlangue médiatique ;
– Une bataille gigantesque est engagée entre la réinfosphère et les médias de propagande ;
– En 2016, la réinfosphère et les médias alternatifs ont accumulé les victoires : le Brexit, l’élection de Trump, l’élimination d’Alain (« Ali ») Juppé.Mais les médias de propagande n’ont rien perdu de leur superbe : ils ont leur candidat à l’élection présidentielle : le sémillant Macron. Ils espèrent prendre leur revanche en le faisant élire.
Tout est fait pour promouvoir Macron.
Tout est fait pour le protéger : il n’y aura pas d’investigation sur les conditions du bradage à des intérêts étrangers d’Alsthom et de Technip, deux fleurons de la technologie française ; il n’ y aura pas plus d’investigation sur les liens de Macron avec le groupe Drahi à qui il a permis d’acquérir SFR lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée ; pas d’investigation non plus sur la levée de fonds que Macron est allé effectuer à Londres sans respect des règles du financement politique ; pas davantage d’investigation sur le financement de la société de stratégie électorale PROXEM qui fournit à Macron ses éléments de langage à coups d’algorithmes ; et pourtant ce serait intéressant de savoir qui a réglé les factures de cette société et sur quel compte politique cela figure ; pas d’investigation non plus sur ce banquier d’affaires qui a accumulé les millions tout en ayant… des coquetteries avec l’impôt sur la fortune.
Ah ! Comme nos médias de propagande savent ne pas être curieux quand il le faut !
Ils ne le sont pas davantage sur le programme de Macron. Il est vrai que son projet est clair : défendre le Système et s’aligner en tous points sur la bien-pensance, cette bien-pensance dont le philosophe Marcel Gauchet nous dit qu’elle « engendre la crétinisation ».
Les #MédiasDePropagande vont utiliser tous les moyens pour nous imposer Macron :
– Avant le premier tour : la démolition de Fillon ;
– Entre les deux tours : l’hyperdiabolisation de Marine Le Pen.Voilà le scénario des médias. Voilà pourquoi il est essentiel de saper ce qui leur reste de crédibilité. Montrer les mensonges d’hier pour faire douter des affirmations de demain. Ils vous ont menti dans le passé, ils vous mentiront dans l’avenir ! Voilà pourquoi il faut pointer les désinformations et les mensonges des médias de propagande.
C’est la mission d’i-média sur TVLibertés.
C’est aussi cela, la fonction de la cérémonie des Bobards d’Or : se libérer par le rire.
Mais il faut aller au-delà ! La réinfosphère ne doit pas se contenter d’une fonction critique, elle doit aussi produire de l’information. Et elle le fait. Le temps des médias alternatifs créateurs de contenus d’information est venu.
Qui a fait des reportages sur la Syrie… en allant en Syrie, sinon Boulevard Voltaire et TV Libertés ? Qui a produit les statistiques du Grand Remplacement – à partir du dépistage de la drépanocytose, cette maladie génétique rare qui ne touche pas les nouveau-nés européens –, sinon Fdesouche et Polémia ? Qui a informé complètement des actions de la Manif pour tous, des Veilleurs, des Sentinelles, sinon Le Salon Beige ? Qui a levé l’omerta sur les agressions sexuelles d’un « migrant » d’Arzon, sinon Breizh-info, prévenu par un lanceur d’alerte ? Qui informe sur les relations troubles entre de nombreux maires et l’UOIF ou les salafistes, sinon l’Observatoire de l’islamisation ? Face aux médias de propagande l’heure des médias alternatifs est venue. A vous de les aider !
Jean-Yves Le Gallou / 6 février 2017
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Emeute populaire du 6 février 1934
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“Une guerre de désinformation et de propagande”
« Je pense sincèrement que Marine Le Pen peut être élue », « Elle a des casseroles, mais ce sont des casseroles en teflon, rien n’adhère » soupire Xavier Bretrand le président de la région Hauts-de-France, dans un article publié dans Le Point ce matin. Une frousse partagée par le président LR de la région PACA, Christian Estrosi. Invité ce matin de RTL, M. Estrosi, en tournée de promotion pour la sortie d’un livre d’entretien de très mauvaise facture, Il faut tout changer (sic), commis avec le très antinational journaliste Maurice Szafran, expliquait que le FN était le pire danger pour la France et Marion la pire des Le Pen. Au-delà de l’affaire Pénélope, François Fillon est pourtant lui aussi suspecté, bien qu’il s’en défende, de collusion avec le diable Poutine dont il serait le candidat adoubé avec Marine Le Pen. Ce dernier tenterait de s’immiscer dans la campagne présidentielle française via les sites Sputnik News et Russia Today, cités dans un récent rapport du Parlement européen comme participant de la « guerre de désinformation et de propagande russe ». Accusation de désinformation, de propagande, qui ne pourrait être portée à l’encontre des gros médias français détenus par de grands groupes financiers, dont les patrons roulent ouvertement pour les écuries euro-libérales?
Le site Sputnik dans le collimateur de Bruxelles n’arrange pas sa sulfureuse réputation auprès des grands prêtres de la morale progressiste en annonçant qu’ Emmanuel Macron soutenu par des parrains irréprochables comme MM. Attali, Minc ou BHL, devra faire face à un certain nombre de révélations. Julian Assange fondateur de WikiLeaks, affirmait le 3 février dans le journal Izvestia «être en possession de données remarquables sur l’ancien ministre de l’Économie. Nous possédons des informations intéressantes concernant l’un des candidats à la présidence française, Emmanuel Macron, dit-il dans des propos rapportés par Sputnik News. Ces éléments proviendraient du piratage russe des mails de Hillary Clinton et de John Podesta, qui était son directeur de campagne (…) En cas de révélations, il ne s’agirait pas de la première fuite de documents confidentiels américains évoquant le nom d’Emmanuel Macron. Le 8 novembre dernier, WikiLeaks dévoilait un échange datant d’août 2015 entre Hillary Clinton et John Podesta au sujet de l’organisation d’un dîner avec Emmanuel Macron, à l’époque ministre de l’Économie. Il était aussi question d’une table ronde organisée par le premier ministre Manuel Valls, pour discuter du défi de la globalisation de l’économie et du développement technologique mais aussi du développement d’un récit économique et fructueux pour contrer la droite et les populistes de la gauche. Emmanuel Macron devait y assister, tout comme une trentaine de personnalités politiques du monde entier.»
Contrer le populisme reste un objectif vital pour un PS au plus mal, dont les pseudopodes, une coquille vide comme sos racisme, mais aussi l’Union des Etudiants juifs de France (UEJF)viennent de lancer une nouvelle campagne digitale contre le FN. La chaîne de l’homme d’affaires israélien Patrick Drahi, I24, rapporte ainsi que «Plusieurs membres (de l’UEJF) sont allés à la rencontre de militants du FN à Lyon dimanche (…). Les sympathisants du parti d’extrême droite filmés par l’UEJF ont multiplié les clichés antisémites et entres autres fait la promotion du négationnisme (…).»
Sacha Ghozlan, président de l’UEJF depuis le mois de juin a été interrogé par I24NEWS mardi. Rassurez-vous, certainement pour éviter les clichés, il n’a pas été questionné sur la loi soutenue par le Premier ministre d’extrême droite Benjamain Netanyahou, qui venait d’être votée dans la nuit par la Knesset, le Parlement israélien, autorisant le vol des terres privées palestiniennes en légalisant rétroactivement 4.000 logements de colons en Cisjordanie.
Non, M. Ghozlan s’est contenté de présenter son opération lyonnaise car «Depuis 3 ans, avec des comités citoyens locaux et SOS Racisme, nous analysons et décryptons les déclarations des maires FN et nous voyons bien que le parti n’a pas changé. C’est un parti autoritaire, qui divise et stigmatise les populations et qui est un piètre gestionnaire des finances publiques (sic). Après cette conférence de presse, nous nous sommes rendus devant le lieu du Congrès du FN pour distribuer des tracts révélant ces informations sur le parti d’extrême-droite. En sortant de la salle , les militants FN recevaient les tracts et crachaient leur haine en retour a-t-il affirmé.»« On voit bien les ressorts de l’antisémitisme complotiste, de l’antisionisme et du négationnisme dans les propos des militants Front National précise-t-il. »,
Il suffirait pourtant aux commissaires de l’UEJF de se livrer à la même opération à l’entrée d’un grand magasin, d’une réunion publique de Mélenchon, Fillon ou Hamon pour y recueillir en cherchant bien des propos semblables. Car la démonstration réside dans la sélection d’un petit nombre de témoignages allant dans le sens de ce que voulait entendre l’UEJF, décrites comme représentatives de l’opinion des milliers de personnes présentes à la convention présidentielle de Marine. Et quand les militants frontistes reçoivent des mains des militants de l’UEJF des tracts insultants et réagissent avec plus ou moins de colère, M. Ghozlan dit qu’ils crachent leur haine… ben voyons! Bref, cette opération est un grossier exemple de technique de manipulation constate Bruno Gollnisch. N’en doutons pas, il y en aura d’autres dans les prochains mois.
https://gollnisch.com/2017/02/08/guerre-de-desinformation-de-propagande/
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Nouvelle offensive du totalitarisme à l’école
L’année 2016 aura vu, entre autres, une nouvelle offensive socialiste contre l’enseignement libre. Sur la suggestion de Mme Vallaud-Belkacem, le gouvernement a pris deux mesures dirigées contre ces établissements…
• invoquant l’article 14 déciès de sa liberticide loi Egalité et Citoyenneté, adoptée en décembre dernier, il a obtenu du Parlement l’autorisation de préparer dans les six mois une ordonnance instituant un régime d’autorisation remplaçant la simple déclaration actuelle ;
• par le décret n° 2016-1452 du 28 octobre 2016, relatif au contrôle de l’enseignement dans les établissements libres ou dans les familles, il fait du « socle commun » de connaissances le critère majeur de ladite autorisation. Ainsi, les établissements libres devront aligner leurs programmes et méthodes sur ceux de la « grande maison ».
Ces mesures ont été adoptées au mépris de l’opposition des établissements privés, de leurs personnels, de la Fédération nationale de l’Enseignement privé, de l’association des parents d’élèves des établissements hors contrat (FPEEI), de l’Association des Maires de France et des parlementaires d’opposition. De plus, afin de s’épargner toute joute parlementaire et d’empêcher le débat de s’installer dans le pays, avec le risque de se trouver acculé au retrait de son projet, comme en 1984, le pouvoir s’apprête à légiférer par ordonnances.
Belle leçon de démocratie de la part de gens qui n’ont que ce mot à la bouche ! Mme Vallaud-Belkacem inscrit son projet dans le cadre de la lutte contre la radicalisation de la jeunesse.
Ne feignons pas de ne pas comprendre le dessein réel du pouvoir socialiste. Il ne s’agit pas de lutter contre la radicalisation des jeunes, mais d’assurer l’alignement idéologique, moral et politique de l’enseignement libre sur l’Éducation nationale. Un propos d’une collaboratrice du ministre en dit long : Mme Caroline Beyer affirme que « la liberté de l’enseignement ne connaît qu’une limite : le respect des valeurs de la République ».
C’est clair : non le respect de la morale et du droit, mais celui des « valeurs de la République », c’est-à-dire du conformisme de gauche, du politiquement correct qui imbibe toute notre société et enserre les âmes et les cœurs. La radicalisation musulmane importe peu aux socialistes ; ce dont ils se défient, c’est de la morale chrétienne des écoles catholiques hors contrat, de leurs programmes originaux, de leurs pratiques pédagogiques différentes, si loin de l’idéologie universaliste et égalitaire « républicaine ».
L’actuel ministère aura-t-il le temps de légiférer avant l’élection du printemps prochain ? Et, dans l’affirmative, François Fillon défera-t-il ce qui aura été fait, s’il est élu ? On ne sait, mais assurément la liberté de l’enseignement (quoique inscrite dans la Constitution) ne va vraiment pas de soi dans ce pays. •
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La Droite française ... qui n'a su lire ni Gramsci ni Michéa
La Droite ou ce qui en tient lieu ne s'est jamais réellement souciée de libérer l'Ecole, partant la jeunesse de France, de la tutelle jalouse, autoritaire, monopolistique, de la Gauche, voire de l'extrême-gauche, de l'idéologie qu'elle y impose et des désastreux pédagogistes.
Ces puissances tutélaires extrêmement autoritaires, à la bolchevique, gouvernent l'Education nationale en quelque sorte de droit sous toutes nos républiques, y compris la Ve ; De Gaulle ne s'est pas intéressé à cette question, pas plus que ses successeurs se réclamant de son héritage. L'on eut mai 68 et le long et inexorable déclin de l'Ecole française, jusqu'au désastre actuel.
N'accusons pas la gauche d'y avoir jeté toutes ses forces : elle est là pour ça ; elle met en pratique son idéologie qui n'est pas secrète. La Droite, à l'inverse, porte une terrible responsabilité dans cette affaire : elle a laissé faire ; elle a souvent poursuivi, repris à son compte la politique de la gauche la plus idéologique, elle y a prêté, de fait, son concours. Mauriac, en son temps, ce qui veut dire il y a bien longtemps, avait fait à De Gaulle, le reproche d'abandonner la jeunesse française à son triste sort, de la laisser en des mains destructrices.
La Droite française - économiste plus que tout - s'est moquée des domaines de la culture : de l'Ecole, de l'Université, des artistes, des journalistes et des écrivains, de l'idéologie. Elle n'a su lire ni Gramsci ni Michéa. Elle a tout abandonné à ses adversaires qui sont aussi, souvent ceux de la France. Elle en récolte aujourd'hui les fruits amers, autant que ceux produits par sa propre inconduite.
L'importance de ce sujet nous a amenés à en faire l'axe de nos publications d'aujourd'hui. Lafautearousseau