France et politique française - Page 3365
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La recomposition du paysage politique français
À l’image des élections départementales, les toutes récentes élections régionales ont été d’une grande surprise lorsdu premier tour, et un désabusement le second tour. Néanmoins, loin des commentaires de bistrot que nous avons retrouvé sur les grands médias, il est intéressant de voir qu’avec le Front National, est en train de se recomposer le paysage politique français.Alors qu’au premier tour des élections régionales, le Front National était en tête dans de nombreuses régions de France, il n’a pu n’en gagner aucune lors du second tour. Il faut néanmoins relativiser cette défaite.Premièrement, parce qu’elle montre la faiblesse idéologique des partis au pouvoir, à savoir les libéraux (communément séparés entre socialistes et droite d’affaires mais convergeant autant sur le plan des mœurs, de l’Union européenne, de l’immigration que de l’ensemble des politiques publiques). La critique récurrente du Front National portant sur l’UMPS – ou LRPS – est bel et bien effective quand le Premier ministre d’obédience socialiste appelle à voter pour son prétendu rival afin de faire barrage au Front National. Surtout, elle montre la peur des partis dits « traditionnels » à ne pas pouvoir gagner seuls contre un « outsider » qui lui l’est bien (même s’il réunit jusqu’à 40% des votants), et s’obligeant ainsi à des alliances officiellement contre-nature afin de faire bloc. Ce n’est ni le PS ni LR qui a gagné seul mais bien une coalition de petits partis affidés qui permettent de faire la différence grâce au cumul des différents électoraux réunis.La seule victoire observée est celle de blocs soit total gauche, soit total droite, et même dans le cadre de deux régions, d’un total gauche-droite (et cela avec seulement dix points de plus que le Front National en bloc uni, ce qui n’est pas une victoire écrasante à l’image du 80/20 pour le second tour de l’élection présidentielle entre Chirac et Le Pen en 2002, mais bien une victoire relative).En second lieu, et malgré la propagande médiatique, il ne faut pas oublier que le Front National, même sans avoir la présidence d’une région, aura des conseillers régionaux dans toutes les régions de France métropolitaine, c’est-à-dire que sa représentation territoriale sera plus complète que pour celle du Parti Socialiste.Premier constat, entre les conseillers municipaux, départementaux et régionaux, le Front National, n’aura aucun mal à réunir les 500 signatures pour les élections de 2017. Ce score en progression montre aussi que la représentation territoriale de ce parti diabolisé est véritable, amenant jour après jour l’adéquation entre les intentions de vote et la représentation politique locale : gage d’enracinement et de structuration du vote, et non pas du vote contestation comme certains journalistes naïfs ou de mauvaise foi aiment à nous le faire croire.Mais alors pourquoi le Front National, premier parti de France dans ces différents scrutins (sans compter les élections européennes) n’arrive pas à franchir le cap du second tour ? Plusieurs éléments : il y a trop de variables dans le vote entre ceux qui votent seulement au second tour ou inversement, ceux qui s’abstiennent puis votent ensuite ou inversement, ceux qui n’ont pas de choix rationnel (PS puis LR par exemple), etc.Surtout, c’est la prise en compte du fait majoritaire qui entre en jeu ici : l’espoir né des élections régionales est lié au scrutin à la proportionnelle : l’idée même d’un scrutin à la proportionnelle est de représenter les petits partis, qui n’existeraient pas dans un scrutin majoritaire (comme Les Verts, le Modem ou d’autres listes marginales électoralement). C’est d’ailleurs la proportionnelle aux législatives de 1986 qui a permis d’obtenir 35 sièges pour le Front National, idée que Mitterrand va vite modifier pour revenir au fait majoritaire. Ce scrutin, s’il permet une meilleur représentation politique, est légitimement écarté pour éviter une instabilité ministérielle : le régime parlementaire se nourrit d’une assemblée stable liée à une forme de coalition (caricaturalement : les Britanniques ou les Allemands, pour des raisons différentes), et l’idée n’est pas de revenir à une IVème République.Aujourd’hui, le Front National n’est pas encore prêt pour gagner lors d’un fait majoritaire, ce que leurs rivaux ont bien compris. Mais ce qu’ils comprennent aussi, c’est que le Front National progresse élection après élection, et que la recomposition du paysage politique se fait à ce niveau-là notamment : le système du fait majoritaire amène à un système bipartisan : qui dit scrutin majoritaire dit en effet deux partis prépondérants. Ces élections (avec les élections départementales, puisque les européennes ont leur explication propre) mettent en avant le fait que – quoi qu’en disent les détracteurs – le Front National est en train de s’imposer dans le fait majoritaire. Dans ce système bipartisan, avec un « outsider » comme le Front National, c’est le jeu des chaises musicales, et ce sera nécessairement soit le PS soit LR qui sortira de ce jeu à deux partis majoritaires. Pour le moment, il semblerait que les socialistes soient à bout de course, mais rien n’interdit de penser que la recomposition du paysage politique se fasse de manière complète à droite.Revenons à notre idée de fait majoritaire, si l’entre-deux tours a été un choc pour les droitards comme pour les socialistes-libéraux, ils ont donc dû « s’associer » et faire bloc. Marine le sait. Nous pouvons donc nous attendre à un phénomène de coalitions pour les présidentielles. Marine Le Pen sait qu’elle devra récupérer un électorat supplémentaire (le Rassemblement bleu marine est plus que nécessaire), élément décisif dans la course du pouvoir. Là encore, rien n’interdit de penser que LR finisse sa course en 2017 en raison de probables défections dans son camp : entre ceux qui rallieront Marine, et ceux qui, désabusés par un Nicolas Sarkozy droitiste de circonstance, voudra « flirter » avec les idées FN pour maintenir un électorat de droite et donc perdre son électorat centre droit, qui sera légitimement dragué par les socialistes. De ce point de vue, on peut prêter cette stratégie aux socialistes de détruire LR afin d’amener aux présidentielles un second tour Marine Le Pen / François Hollande et rejouer la carte de 2002, seul moyen – aujourd’hui – pour Hollande d’être réélu…Cette recomposition se fait déjà dans le cadre du discours politique : quand Hollande et Valls parlent de l’immigration et Schengen, dans l’utilisation des mesures sécuritaires et liberticides, dans la rhétorique droitiste de manière globale au PS comme à LR, cette recomposition via une communication de façade est bien la transcription d’une opinion publique qui ne voit plus dans le FN un diable nazi-facho-antisémite mais bien un parti capable de répondre aux aspirations et aux inquiétudes du peuple français face à l’immigration, la sécurité, la précarité, l’Europe et la mondialisation.En conclusion, c’est bien sûr une déception de voir le FN être à deux doigts de remporter une région, mais cela laisse seulement augurer des jours meilleurs pour certes la progression électorale de ce parti, qui en cinq ans a doublé, voir dans certaines régions tripler son score, mais surtout la progression des idées patriotes.Il est à noter qu’aujourd’hui un tiers des français n’hésite plus à dire ouvertement non à l’immigration et au diktat européen. Le vote front national qui en est aujourd’hui la plus concrète expression, ne doit en aucun cas laisser place à des illusions.Même si le Front National arrive demain au pouvoir, la recherche du bien commun pour le peuple français est encore un long chemin à parcourir. -
Politique & Eco N°69 - La France n'est pas à la hauteur où elle devrait être.
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Jean-Pierre Raffarin (LR) veut travailler avec le gouvernement PS
Daniel Cohn-Bendit disait il y a quelques jours : "L'UMPS existe de fait. Pourquoi ne pas l'assumer ?". Jean-Pierre Raffarin semble assumer en déclarant aujourd'hui :
"Je pense que nous devons travailler avec le gouvernement car le Front national est un adversaire commun et que nous l'avons battu ensemble dans les élections. Il faut le battre ensemble par l'action et donc il y a des actions communes que nous devons engager" -
Régionales 2015 : le FN trébuche mais engrange
Nicolas Sarkozy semble avoir définitivement loupé son come-back et Marine Le Pen poursuit son irrésistible ascension.
C’était la grande inconnue de cette soirée électorale : combien de régions le Front national allait-il emporter ? Quatre, trois, deux, une ? Ou zéro… C’est la dernière option qui est finalement sortie des urnes.
En région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, le mouvement lepéniste trébuche (42,75 % pour Marine Le Pen contre 57,5 % pour Xavier Bertrand, tandis qu’en région PACA, l’écart se resserre (45 % pour Marion Maréchal-Le Pen contre 55 % à Christian Estrosi). On notera néanmoins que le Front national se présentait seul face à une coalition rassemblant la totalité des autres formations en présence. Bref, si échec il y a, ce dernier demeure malgré tout éminemment relatif.
Dans les autres régions, ce même mouvement se battait en triangulaires. Là, il augmente ses résultats presque partout, à la notoire exception de l’Île-de-France et arrive en deuxième position dans trois régions et triple le nombre de ses conseillers régionaux. -
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Sept Leçons du deuxième tour des régionales
Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia.
♦ 1-En nombre de voix le FN bat son score historique
Le FN a réuni 6 millions de voix au premier tour des élections régionales. Il a progressé partout entre les deux tours (sauf en Ile-de-France) et a réuni 6,8 millions d’électeurs le 13 décembre : un record absolu supérieur de 400.000 voix au précédent record de 6,4 millions de voix de la présidentielles de 2012 alors même qu’il y a dix millions et demi de votants en moins. Comme le note la politologue Nona Meyer : « La notion de plafond de verre est très relative en politique. Le FN progresse lentement, mais sûrement. »
2- La capacité de barrage des médias de propagande reste déterminante
Pour Gilbert Collard : le FN était « seul » face à une « coalition de propagande époustouflante ». Pour Robert Ménard : « Une semaine de matraquage nord-coréen a permis, provisoirement, de repousser le FN ». Alors que l’enjeu des élections régionales est faible aux yeux des électeurs, le nombre des votants a progressé de 17% d’un tour à l’autre. Et les électeurs de gauche du premier tour se sont mobilisés pour assurer la défaite du FN en Provence comme dans le Grand Nord et le Grand Est. Le discours de peur de Manuel Valls sur « la guerre civile » a porté ses fruits.
3- Au FN, les discours les plus identitaires sont les plus efficaces
Seule Marion Maréchal Le Pen dépasse 45% des voix. Et c’est dans sa région que le FN dépasse 50% des voix dans un département : le Vaucluse. Or c’est elle qui a tenu les discours les plus convaincus (et donc convaincants) en termes d’identité et de valeurs. Son discours transgressif lui a permis de siphonner une partie de l’électorat de l’ex-UMP alors même que la Provence est démographiquement la région la plus âgée de France, ce qui est un vrai handicap pour le FN. A contrario, Wallerand de Saint-Just, qui a défendu une ligne mollassonne et tenté de séduire l’électorat des banlieues de l’immigration, réalise une grosse contreperformance au premier comme au second tour : c’est le seul candidat FN qui perd des voix en nombre absolu d’un tour à l’autre, alors que partout ailleurs, même dans des triangulaires serrées, le FN gagne des voix en nombre absolu. Même en Corse dans le cadre d’une quadrangulaire.
4- Chez les Républicains, la balance penche aussi vers les candidats les plus droitiers
A l’exception de Morin (UDI) tous les vainqueurs face au PS – Retailleau, Pécresse, Wauquiez – se sont affichés avec la Manif pour Tous (LMPT). C’est le candidat le plus « marqué », Wauquiez, qui est élu avec l’avance la plus forte. La candidate au serre-tête, Pécresse, a, quant à elle, bénéficié, d’un côté, des faiblesses de Wallerand de Saint-Just et, de l’autre, des déclarations de Bartolone sur la « race blanche ». A contrario les candidats centristes sont battus en Bourgogne/ Franche-Comté et Centre/Val-de-Loire.
5- Les Corses réusissent un vote transgressif
Les vieux partis mordent la poussière en Corse et les autonomistes, alliés aux indépendantistes, l’emportent, avec seulement 35% des voix, mais en l’absence de tout front républicain et sans que les médias ne viennent perturber le jeu !
6- Les séquences électorales se rassemblent
Depuis 30 ans le même schéma se reproduit quasi à l’identique : séisme FN au premier tour, mobilisation « républicaine » et médiatique entre les deux tours, absence ou échec du FN au deuxième tour. Et soirée électorale où UMP et PS font mine de s’affronter et promettent de nouveaux projets. Lassant…
7- Pour le moment le MIM survit
Au final le MIM –le mondialisme immigrationnisme marchand – sauve les meubles. La superclasse mondiale garde le contrôle de la situation grâce à la puissance de l’appareil d’ahurissement médiatique. Jusqu’à quand ?
Jean-Yves Le Gallou, 14/12/2015
http://www.polemia.com/sept-lecons-du-deuxieme-tour-des-regionales/
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JT du lundi 14/12/2015 - spécial élections régionales
Lien permanent Catégories : actualité, divers, élections, France et politique française 0 commentaire -
Il est satisfaisant que le meilleur résultat pour le FN ait été obtenu en PACA
Extrait d'un communiqué de l’Institut du Pays Libre sur les élections :
1) Il est satisfaisant que le meilleur résultat, et de loin, pour le Front National ait été obtenu en PACA où Marion Maréchal a mené avec un très grand talent et beaucoup de courage une campagne fondée sur la promotion des valeurs d’universalité et d’enracinement de ce qui demeure de civilisation française et chrétienne, notamment dans son identité provençale. Elle a été la plus en vue des têtes de listes et la première à oser égratigner un peu, avec la remise en cause du rôle pervers du planning familial, le mystérieux tabou sans doute d’essence idéologico-religieuse de l’avortement. Car pèse encore de fait l’interdiction menaçante de manifester le choix de sauver des vies innocentes plutôt que de leur dénier le droit de naître.
2) Les partis confédérés de l’établissement n’ont remporté les scrutins qu’en raison d’un véritable déni de démocratie authentique et d’un détournement idéologique totalitaire de la République assorti des fulminations intimidatrices et véritablement terroristes de M. Valls dans sa constance robespierriste.
3) Trois élus dits de droite, Mrs. Bertrand, Estrosi et Richert et les cinq élus socialistes l’ont été grâce aux voix du parti communiste et de la nébuleuse marxiste-léniniste et mélenchonnienne. [...]"
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Régionales : le lâche soulagement du système
7 régions pour les Républicains, 5 pour la gauche, la Corse aux régionalistes. La classe politico-médiatique affiche son soulagement de ne voir aucune région passer au FN.
C’est peu dire que l’entre-deux tours aura mobilisé l’ensemble de la classe politico-médiatique autour du vrai danger qui nous menace. Pas le terrorisme islamique, pas la submersion migratoire, pas le chômage de masse, pas la crise économique… le vrai danger, c’est bien sûr que 6,6 millions d’électeurs ne puissent obtenir une représentation, ne serait-ce qu’au niveau local.
Appel à la mobilisation des abstentionnistes, manœuvres d’appareil et alliances contre-nature, spectre de la crise ou de la guerre civile agité en tous sens, rien n’aura été épargné pour « faire barrage » au FN.
« Un sursaut citoyen » pour l’Humanité, « soulagés, mais… » pour Libération, « Sept à droite, cinq à gauche » pour Ouest France, « la victoire des gens du nord » pour La voix du Nord, « le sursaut/la claque » (avec respectivement les photos de Manuel Valls et Marine Le Pen) pour le Dauphiné, le soulagement se lit dans les unes des quotidiens.Du côté des politiques, la modestie est de mise, sur thème de « on a entendu l’avertissement, rien ne sera plus comme avant », à commencer par Manuel Valls qui a souhaité dimanche soir que « la politique ne reprenne pas comme avant ». Martine Aubry estime que « Ce soir, personne n’a gagné ! » et la socialiste Marie-Guite Dufay, vainqueur de justesse en Bourgogne-Franche-Comté parle de « victoire chèrement acquise ». Christian Estrosi, vainqueur face à Marion Maréchal Le Pen, prend sa victoire avec « beaucoup de modestie », mais annonce déjà trouver des solutions pour.
C’est Marion Maréchal Le Pen qui a le mot juste :
Il y a des victoires qui font honte aux vainqueurs.
Et l’annonce de son adversaire qui veut « veiller à ce que ceux qui ne seront pas entendus pendant six ans puissent aussi être entendus », en clair associer ses anciens adversaires socialistes à son mandat lui donne raison et jette déjà le voile des combinaisons d’appareil sur les belles déclarations de changement. Impression confirmée par les déclarations de Ségolène Royal qui appelle à « repenser la gouvernance là où la gauche s’est désistée »…
Le Front national a dépassé dimanche d’au moins 200 000 voix au second tour des régionales son record historique du premier tour de la présidentielle 2012, à environ 6,6 millions de voix et devrait obtenir environ 350 conseillers régionaux. Pour autant, Marine Le Pen peut bien se féliciter de « l’avance inexorable » de son parti et poser le FN en « premier parti d’opposition », la frustration de ses électeurs… et de ses cadres reste palpable et va continuer à peser sur le débat politique.
Combien de temps encore le fameux plafond de verre va-t-il tenir le FN aux marges du pouvoir ?http://fr.novopress.info/196133/regionales-lache-soulagement-du-systeme/#more-196133