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L’histoire jugera sans doute avec beaucoup de sévérité notre aventure douteuse vers les voitures électriques.
Tout d’abord les fabriquer est un fiasco environnemental, car sur le cycle de production entier du véhicule, la pollution est certes délocalisée dans des pays que nous ne regardons pas, mais elle est bien réelle et largement pire que celle engendrée par un véhicule thermique.
Jean-Paul Chayrigues de Olmetta, Roland Hélie, Didier Lecerf
Les Amis franciliens de Synthèse nationale sont venus nombreux vendredi soir à la réunion de printemps organisée à Paris. La salle était pleine et il a même fallu ajouter des chaises. C'était en effet une reprise car, hormis bien sûr notre Journée BBR du mois d'octobre dernier, cette réunion amicale était la première dans la capitale depuis la fin des confinements successifs de ces dernières années. Ce fut donc une bonne occasion de retrouver nos lecteurs et amis.
Un mineur figure parmi les individus appréhendés. Tous portaient l’équipement caractéristique des émeutiers : chaîne de vélo, barre de fer, matraque télescopique. Le Parquet de Bordeaux précise que deux des individus mis en cause sont déjà bien connus de la police pour outrages, port d’arme, usage de stupéfiants. Ils seraient proches de l’ultragauche.
De nombreux observateurs politiques se désolent, en voyant cette France exsangue, enflammée, subissant depuis plusieurs jours une déferlante de violence noire et cagoulée.
Il existe, en réalité, deux types de réactions. La première consiste à dénoncer immédiatement, à s’indigner devant cette horde de gauchistes décérébrés qui ne souhaitent qu’une seule chose : le chaos. La seconde façon de réagir consiste, cette fois-ci, à « seulement » regretter ces affrontements tout en expliquant que le véritable responsable est le président de la République. Il serait l’unique fautif de cet immense brasier qu’il décide d’attiser au gré de sa suffisance.
Ancien haut fonctionnaire, il a été diplomate, mais aussi sous-préfet.
Il connaît donc bien les rouages de la haute administration publique avec laquelle il a pris ses distances ces dernières années. Très actif sur Twitter, compagnon de route des Gilets jaunes et du mouvement social dont il a documenté en vidéo les manifestations, il dénonce régulièrement les violences policières qui les accompagnent. Des violences policières dont il a été lui-même victime à plusieurs reprises. Laurent Bigot accorde cet entretien à Théophile Kouamouo au lendemain de la grève et des manifestations du 23 mars, à la suite desquelles on a pu avoir l’impression de vivre dans un pays en situation d’insurrection générale. Violences policières généralisées et la plupart du temps gratuites, feux de poubelles et incendies d’édifices, où va la France ? Pourquoi Laurent Bigot considère-t-il comme très inquiétantes les scènes auxquelles il a assisté ce jeudi ? Comment est-on passé du maintien de l’ordre à ce que l’ancien sous-préfet désigne désormais comme de la “répression” pure et simple ? Le pouvoir d’Emmanuel Macron s’est-il mis dans une impasse ? Se trouve-t-il désormais dans un positionnement où l’égo surdétermine tout le reste ? Entretien.
« La réforme des retraites ne signe pas la retraite des réformes ». C’est en usant de ce jeu mot à l’humour contestable, que le porte-parole du gouvernement a annoncé dans un entretien au Journal du Dimanche, l’intention d’Emmanuel Macron de poursuivre les réformes « impopulaires, mais nécessaires à l’avenir du pays ». Alors que des centaines de rassemblements ont eu lieu samedi dans toute la France, et que l’intersyndicale prépare sa 10e journée de mobilisation, Olivier Véran assure que la volonté de réforme du gouvernement n’est pas enrayée par la contestation massive contre la réforme des retraites et l’utilisation du 49-3.
C'est fait. Il aura suffi de moins d'un an pour que le fragile capital de confiance dont bénéficiaient Emmanuel Macron et sa majorité relative depuis leur reconduction se dissipe dans les feux qu'il a lui-même rallumés partout dans le pays. Les derniers sondages montraient que c'était le noyau dur de son électorat lui-même qui était désormais sceptique.
La France est en faillite malgré des prélèvements et des taxes spectaculaires…
Comment est-ce possible, comment est-il concevable de dépenser 250 milliards chaque année dans un système de soin qui est incapable de recevoir en urgence un gamin de 17 ans atteint de pneumopathie ?
La Commissaire aux droits humains du Conseil de l'Europe, Dunja Mijatovic, a exprimé ses préoccupations vendredi au sujet de l'usage excessif de la force envers les manifestants contre la réforme des retraites en France. Elle a appelé la France à respecter le droit de manifester et a déclaré dans un communiqué que des incidents violents ont eu lieu, certains d'entre eux ayant ciblé les forces de l'ordre.