religion - Page 68
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Terres de Mission n°19 : Le populisme chrétien
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Marion Maréchal-Le Pen : "La religion catholique n'est pas concernée par les signes ostensibles religieux"
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La déradicalisation les rend pires
La vaste fumisterie de la déradicalisation vit un de ses nouveaux épisodes glorieux avec le sort du centre pionnier du château de Pontourny dans l’Indre-et-Loire. L’encadrement a noté que les pensionnaires vivaient le programme comme du prosélytisme anti-islam et qu’ils semblaient se radicaliser davantage. Etonnant !
Plus aucun pensionnaire. Le dernier a quitté le centre mercredi. Et pour cause : ce jeune majeur originaire de l’Ouest de la France a été condamné mercredi pour violences et apologie du terrorisme, à quatre mois de prison avec sursis et des travaux d’intérêt général. Les faits datent d’il y a trois ans, alors qu’il était mineur mais le centre ne peut plus le garder : trop dangereux. D’autant que curieusement, son passage dans le centre n’a rien arrangé. Il a même eu l’effet exactement inverse de celui recherché.
Le jeune islamiste supportait très mal la « désintoxication » qui ne faisait que le radicaliser davantage contre les kouffars et les infidèles. Sa haine de la France tendait à s’amplifier de jour en jour ! C’est méconnaître totalement l’idéologie religieuse islamiste que de penser qu’il pouvait en être autrement.
Le « mal-déradicalisé » ne peut plus rester dans le centre mais il ne peut pas non plus rentrer chez lui car les violences pour lesquelles il vient d’être condamné concernent les membres de sa famille. C’est dans cet état d’esprit rassurant, la machette entre les dents, que le centre l’a fait sortir. Il va passer quelques jours à l’hôtel, à nos frais, toujours suivi par les services de l’Etat qui vont chercher une « solution », une « structure d’accueil ». Laquelle ?
Un autre pensionnaire de Pontourny, décidément centre miracle (avec ateliers slam, art martial, équithérapie, jardinage et pratique de la religion musulmane autorisée), a été arrêté mi-janvier dans le Bas-Rhin pendant une permission, soupçonné d’avoir voulu se rendre en Syrie…
Un autre était un braqueur et n’a pas été autorisé à rester, un autre un fiché S.
La fable des gentils radicaux volontaires en a pris un sale coup.
Malgré ces échecs patents, le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, ne veut pas entendre parler de la fermeture du centre, indiquant qu’il faut « encore continuer à travailler ». Jusqu’à ce qu’il y ait des morts ?
Il a fallu la tentative d’égorgement à Osny dans l’Oise (vitrine du programme de déradicalisation) et plusieurs tentatives d’agressions liées à la concentration de djihadistes dans la même prison pour que le gouvernement se décide à arrêter les frais et à fermer les cinq unités de déradicalisation carcérale.
Caroline Parmentier
Texte et dessin de Chard parus dans Présent daté du 11 février 2017
http://fr.novopress.info/203428/la-deradicalisation-les-rend-pires/
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Marion Maréchal-Le Pen souhaite que l'Eglise en France se saisisse à nouveau du combat sur l'avortement
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Marion Maréchal-Le Pen : « Je dois d’abord la charité à ma famille et à mes compatriotes. »
Marion Maréchal-Le Pen était hier l’invitée de l’émission Face aux chrétiens sur KTO, la grande émission de la chaîne catholique réalisée en partenariat avec Radio Notre-Dame, le réseau Radios Chrétiennes de France (RCF) et le quotidien La Croix.
Marion Maréchal-Le Pen l’annonce : Marine Le Pen abrogera la nouvelle loi dite de « délit d’entrave numérique » destinée à contrôler les sites anti-avortement.Et elle ajoute :
« Il faudra faire une véritable loi de santé publique avec pour objectif une baisse du nombre d’avortement. Il n’y a plus rien qui puisse justifier qu’il puisse y avoir un remboursement intégral et illimité de l’avortement. Il faut arrêter de prendre les femmes pour des enfants, il faut les responsabiliser. »
Marion Maréchal-Le Pen en profite pour appeler les évêques français à être plus courageux :
« L’Eglise de France a une grande responsabilité dans la situation actuelle. Par exemple sur l’avortement où l’Eglise de France a renoncé à mener le combat. »
La présidente du groupe FN au conseil régional de Paca annonce également que la loi Claes-Léonetti sur la fin de vie sera revue pour revernir à l’ancienne version de la loi Léonetti, et que la loi Taubira sera également abrogée pour revenir à un Pacs élargi : « Mais nous ne démarierons pas les personnes homosexuelles qui se seront mariées. »
Et, sur l’immigration, elle a cette phrase :
« Je dois d´abord la charité à ma famille et à mes compatriotes. »
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L'Eglise et l'immigration : le livre polémique de Laurent Dandrieu - Zoom
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Eglise et immigration - Le grand malaise : un livre qui fera date
De François Billot de Lochner :
[...]Un grand nombre de catholiques considère que l’Eglise ne peut être contredite, et le pape encore moins : erreur dramatique, aux conséquences incalculables. En effet, si les dogmes sont évidemment non discutables pour un catholique, les positions « mondaines » de l’Eglise et du pape sont très légitimement analysables et critiquables. Ceux qui en doutent pourront lire ou relire avec profit le très exceptionnel saint Thomas d’Aquin, d’une lumineuse clarté sur le sujet ! Or, sur l’islamisation du monde comme sur l’immigration débridée, qui sont des sujets hautement politiques, le débat n’est pas seulement autorisé : il est nécessaire, et le refuser est une erreur et une faute. Car la « correction fraternelle » des éventuelles erreurs « mondaines » de l’Eglise et des papes n’est pas une option : c’est un devoir pour tout catholique.[...]
Laurent Dandrieu est un intellectuel reconnu, doté d’une vaste culture. Il vient de publier un livre de réflexion fondamental qui, à n’en pas douter, fera date, et s’intègre donc dans les ouvrages à lire et méditer (Eglise et immigration - Le grand malaise - Presses de la Renaissance). Chacun pourra évidemment en penser ce qu’il voudra, à condition de l’avoir lu, pour ne pas se ranger dans la catégorie « Alain Juppé », grand spécialiste autoproclamé de l’islam … qui a avoué n’avoir jamais ouvert un coran. Immigration et islamisation peuvent aboutir à la disparition très rapide de l’Europe chrétienne historique : Laurent Dandrieu l’explique avec lucidité et courage, et n’hésite pas à bousculer l’Eglise, qui favorise depuis des dizaines d’années ce double mouvement, à bien des égards suicidaire. Correction fraternelle oblige…
Ceux qui savent tout cela lui sauront reconnaissants d’avoir exprimé publiquement une parole nouvelle, libre, à la recherche de la vérité. Ceux à qui il aura ouvert les yeux également. Ceux qui sont en opposition avec lui devront le remercier d’avoir ouvert ce débat essentiel, et donc de leur avoir permis d’affiner leurs positions. En bref, la lecture de ce livre ne peut que profiter à tous, ou plutôt à presque tous, puisque certains, peu nombreux espérons-le, le critiqueront dans un réflexe tout juppeïste : dire sans savoir, maladie très répandue de nos jours, et dénoncée en son temps, de façon magistrale, par Benoît XVI !"
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"Jamais nous n'accepterons de laisser nos Églises se transformer en mosquées"
C'est ce qu'a déclaré Nicolas Bay au meeting de campagne de Marine Le Pen à Lyon :
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Terres de Mission n°17 avec Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint Pie X
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L'universalité du christianisme est-il un appel au mondialisme ?
Non, répond Jean-Pierre Maugendre :
"[...] Il est un fait que le christianisme est une religion à vocation universelle. Citons Gal, III, 28 « Plus de Juif ni de Grec » ou Col III,11 : « Il n’y a plus ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare, Scythe, esclave ou homme libre mais, tout en tous, le Christ ». Est-ce là un appel à un mondialisme avant l’heure faisant fi des réalités nationales et identitaires ? Le texte précédemment cité de l’épître aux Galates s’éclaire mieux dans son contexte : « Tous en effet vous êtes fils de Dieu par la foi au Christ Jésus car vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Plus de Juif ni de Grec, plus d’esclave ni d’homme libre ; plus d’homme ni de femme, vous tous en effet vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus ». L’Apôtre des Gentils se place clairement sur un plan surnaturel. Il ne prône pas la théorie du gender avant l’heure quand il affirme qu’il n’y a plus ni homme ni femme. Il annonce simplement que tous les baptisés sont appelés à une même dignité et pureté surnaturelle (Dom Delatte in Les épîtres de Saint Paul).
Dans sa conférence Qu’est-ce qu’une nation (in Le patriotisme est-il un péché ? éditions Contretemps), Claude Rousseau note que lors de la Pentecôte, après avoir reçu l’Esprit Saint, les apôtres se mirent à prêcher le Christ et chacun – Parthes, Mèdes, Élamites, etc. – les entendait parler la langue du pays où il était né. Le Saint-Esprit avalise ainsi les pauvres langues humaines post-babéliques et ainsi indirectement les nations dont elles sont un des éléments constitutifs majeurs. La diffusion de la Bonne Nouvelle n’implique pas la disparition des nations.
Le Christ a pleuré sur Jérusalem
Le Christ lui-même d’ailleurs a manifesté un attachement émouvant à sa nation en pleurant sur le sort à venir de Jérusalem. « Quand il fut proche de sa ville, en la voyant il pleura sur elle. (…) Le temps va venir pour toi où tes ennemis établiront contre toi des retranchements, t’investiront et t’enserreront de tous côtés. Ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre parce que tu n’auras pas reconnu le moment où tu étais visité » (Lc XIX, 41).
De manière classique, la Cité, puis la nation, est une extension de la famille, une famille de familles. Elle repose sur une base biologique de populations installées sur un territoire donné. Les nations nomades, qui existent, sont inchoatives et incapables de se constituer en États. L’exemple le plus éclatant en est l’État d’Israël qui n’a pu se constituer que lorsqu’il put disposer d’une base territoriale. Cette dimension territoriale de la nation a toujours été confirmée par le christianisme. Ces éléments : une terre et un peuple constituent le corps de la nation. Ils n’en sont pas l’âme. Elle est ce qui différencie cette nation des autres : un patrimoine culturel, intellectuel, moral, esthétique, etc. constitué au fil du temps qui constitue le bien commun de cette nation. Elle est aussi le dessein propre que Dieu a sur chaque nation qu’il a confiée à la protection spéciale d’un ange gardien spécifique, saint Michel pour la France, l’ange gardien du Portugal qui apparaît aux voyants de Fatima, etc. Les nations comme les personnes ont un destin particulier dans le plan de Dieu.
Le patriotisme est une vertu
Étymologiquement la patrie c’est ce qui a rapport aux Pères, aux Anciens. C’est un héritage matériel et immatériel que chacun a reçu. La nation, c’est cet héritage en action menacé en interne par l’infidélité et de l’extérieur par la destruction, conséquence d’une invasion, d’une défaite militaire, d’un génocide, etc. C’est sans doute ce qui, sur le fond, différencie le plus Laurent Dandrieu de Erwan Le Morhedec : le campement bédouin installé, ce qu’à Dieu ne plaise, sur les pelouses du château de Versailles, ou la transformation de la cathédrale Notre-Dame de Paris en mosquée ne choquera sans doute pas notre blogueur breton, si c’est le prix à payer pour un harmonieux vivre ensemble alors que les yeux de Laurent Dandrieu se révulseraient à cette simple évocation. Deux notions antagonistes de la nation s’opposent ainsi irréductiblement. Pour les uns, la nation est une simple relation contractuelle entre vivants, faisant fi du passé. Pour les autres, elle est, selon l’expression de Renan, un plébiscite de tous les jours, le souvenir d’avoir fait de grandes choses ensemble et la volonté d’en faire encore. Elle est ainsi d’abord un héritage dont chacun est comptable à la fois devant les morts d’hier et devant les vivants à venir.
La nation contractualiste est celle du mantra du « vivre ensemble ». Elle est grosse de multiples conflits dans une société frappée d’insécurité identitaire et culturelle comme la nôtre. Un voisin, bien intentionné, vient de nous conseiller, alors qu’un camp de « migrants » – uniquement des hommes originaires d’Érythrée, du Soudan et d’Afghanistan – vient de s’installer à proximité de notre domicile, d’éviter « dans nos maisons, les signes judéo-chrétiens visibles de l’extérieur » et de promouvoir « les vêtements amples pour les femmes ». Est-il conscient, le malheureux, que la première réaction, à moins d’avoir déjà intégré son statut de dhimmi, c’est-à-dire de protégé de l’islam, est plutôt de demander un permis de port d’armes ?
Il est un fait, et un bienfait, que fidèles ou infidèles nous sommes toujours des héritiers. En 2006, la publication dans la presse de caricatures de Mahomet donna lieu dans le monde musulman à de nombreuses violences anti occidentales et anti chrétiennes. Les saucissonneurs du Vendredi Saint de Charlie Hebdo titrèrent alors : « C’est dur d’être aimé par des cons ». Dans leur haine permanente contre le christianisme, ils restaient pétris de christianisme – Dieu est amour – à l’encontre d’une religion dont le leitmotiv est la soumission, islam signifie soumission, et non l’amour.
La reconnaissance de cette dette insolvable envers nos anciens, et d’abord nos parents, porte le beau nom de piété. Elle est la vertu qui nous ouvre les portes de l’avenir car nous disant d’où nous venons elle explicite qui nous sommes et où nous pouvons légitimement ambitionner d’aller. Le reste est fétu de paille emporté par les vents dominants de l’instant présent, par nature changeants, éphémères et souvent trompeurs."
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