C'est ce qu'a déclaré Nicolas Bay au meeting de campagne de Marine Le Pen à Lyon :
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"Jamais nous n'accepterons de laisser nos Églises se transformer en mosquées"
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Terres de Mission n°17 avec Mgr Fellay, supérieur général de la Fraternité Saint Pie X
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L'universalité du christianisme est-il un appel au mondialisme ?
Non, répond Jean-Pierre Maugendre :
"[...] Il est un fait que le christianisme est une religion à vocation universelle. Citons Gal, III, 28 « Plus de Juif ni de Grec » ou Col III,11 : « Il n’y a plus ni Grec ni Juif, ni circoncis ni incirconcis, ni Barbare, Scythe, esclave ou homme libre mais, tout en tous, le Christ ». Est-ce là un appel à un mondialisme avant l’heure faisant fi des réalités nationales et identitaires ? Le texte précédemment cité de l’épître aux Galates s’éclaire mieux dans son contexte : « Tous en effet vous êtes fils de Dieu par la foi au Christ Jésus car vous tous qui avez été baptisés dans le Christ, vous avez revêtu le Christ. Plus de Juif ni de Grec, plus d’esclave ni d’homme libre ; plus d’homme ni de femme, vous tous en effet vous ne faites qu’un dans le Christ Jésus ». L’Apôtre des Gentils se place clairement sur un plan surnaturel. Il ne prône pas la théorie du gender avant l’heure quand il affirme qu’il n’y a plus ni homme ni femme. Il annonce simplement que tous les baptisés sont appelés à une même dignité et pureté surnaturelle (Dom Delatte in Les épîtres de Saint Paul).
Dans sa conférence Qu’est-ce qu’une nation (in Le patriotisme est-il un péché ? éditions Contretemps), Claude Rousseau note que lors de la Pentecôte, après avoir reçu l’Esprit Saint, les apôtres se mirent à prêcher le Christ et chacun – Parthes, Mèdes, Élamites, etc. – les entendait parler la langue du pays où il était né. Le Saint-Esprit avalise ainsi les pauvres langues humaines post-babéliques et ainsi indirectement les nations dont elles sont un des éléments constitutifs majeurs. La diffusion de la Bonne Nouvelle n’implique pas la disparition des nations.
Le Christ a pleuré sur Jérusalem
Le Christ lui-même d’ailleurs a manifesté un attachement émouvant à sa nation en pleurant sur le sort à venir de Jérusalem. « Quand il fut proche de sa ville, en la voyant il pleura sur elle. (…) Le temps va venir pour toi où tes ennemis établiront contre toi des retranchements, t’investiront et t’enserreront de tous côtés. Ils te jetteront à terre, toi et tes enfants qui seront dans tes murs, et ils ne laisseront pas chez toi pierre sur pierre parce que tu n’auras pas reconnu le moment où tu étais visité » (Lc XIX, 41).
De manière classique, la Cité, puis la nation, est une extension de la famille, une famille de familles. Elle repose sur une base biologique de populations installées sur un territoire donné. Les nations nomades, qui existent, sont inchoatives et incapables de se constituer en États. L’exemple le plus éclatant en est l’État d’Israël qui n’a pu se constituer que lorsqu’il put disposer d’une base territoriale. Cette dimension territoriale de la nation a toujours été confirmée par le christianisme. Ces éléments : une terre et un peuple constituent le corps de la nation. Ils n’en sont pas l’âme. Elle est ce qui différencie cette nation des autres : un patrimoine culturel, intellectuel, moral, esthétique, etc. constitué au fil du temps qui constitue le bien commun de cette nation. Elle est aussi le dessein propre que Dieu a sur chaque nation qu’il a confiée à la protection spéciale d’un ange gardien spécifique, saint Michel pour la France, l’ange gardien du Portugal qui apparaît aux voyants de Fatima, etc. Les nations comme les personnes ont un destin particulier dans le plan de Dieu.
Le patriotisme est une vertu
Étymologiquement la patrie c’est ce qui a rapport aux Pères, aux Anciens. C’est un héritage matériel et immatériel que chacun a reçu. La nation, c’est cet héritage en action menacé en interne par l’infidélité et de l’extérieur par la destruction, conséquence d’une invasion, d’une défaite militaire, d’un génocide, etc. C’est sans doute ce qui, sur le fond, différencie le plus Laurent Dandrieu de Erwan Le Morhedec : le campement bédouin installé, ce qu’à Dieu ne plaise, sur les pelouses du château de Versailles, ou la transformation de la cathédrale Notre-Dame de Paris en mosquée ne choquera sans doute pas notre blogueur breton, si c’est le prix à payer pour un harmonieux vivre ensemble alors que les yeux de Laurent Dandrieu se révulseraient à cette simple évocation. Deux notions antagonistes de la nation s’opposent ainsi irréductiblement. Pour les uns, la nation est une simple relation contractuelle entre vivants, faisant fi du passé. Pour les autres, elle est, selon l’expression de Renan, un plébiscite de tous les jours, le souvenir d’avoir fait de grandes choses ensemble et la volonté d’en faire encore. Elle est ainsi d’abord un héritage dont chacun est comptable à la fois devant les morts d’hier et devant les vivants à venir.
La nation contractualiste est celle du mantra du « vivre ensemble ». Elle est grosse de multiples conflits dans une société frappée d’insécurité identitaire et culturelle comme la nôtre. Un voisin, bien intentionné, vient de nous conseiller, alors qu’un camp de « migrants » – uniquement des hommes originaires d’Érythrée, du Soudan et d’Afghanistan – vient de s’installer à proximité de notre domicile, d’éviter « dans nos maisons, les signes judéo-chrétiens visibles de l’extérieur » et de promouvoir « les vêtements amples pour les femmes ». Est-il conscient, le malheureux, que la première réaction, à moins d’avoir déjà intégré son statut de dhimmi, c’est-à-dire de protégé de l’islam, est plutôt de demander un permis de port d’armes ?
Il est un fait, et un bienfait, que fidèles ou infidèles nous sommes toujours des héritiers. En 2006, la publication dans la presse de caricatures de Mahomet donna lieu dans le monde musulman à de nombreuses violences anti occidentales et anti chrétiennes. Les saucissonneurs du Vendredi Saint de Charlie Hebdo titrèrent alors : « C’est dur d’être aimé par des cons ». Dans leur haine permanente contre le christianisme, ils restaient pétris de christianisme – Dieu est amour – à l’encontre d’une religion dont le leitmotiv est la soumission, islam signifie soumission, et non l’amour.
La reconnaissance de cette dette insolvable envers nos anciens, et d’abord nos parents, porte le beau nom de piété. Elle est la vertu qui nous ouvre les portes de l’avenir car nous disant d’où nous venons elle explicite qui nous sommes et où nous pouvons légitimement ambitionner d’aller. Le reste est fétu de paille emporté par les vents dominants de l’instant présent, par nature changeants, éphémères et souvent trompeurs."
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Catholiques identitaires ? Orages d'acier - 22/01/2017
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La question allemande et l’islam
Pour la première fois, l’Allemagne a été frappée par un attentat musulman d’envergure revendiqué par Dae’ch, le 19 décembre 2016, dans le symbolique marché de Noël de Berlin, après une série de moindres attaques annonciatrices. Le terme ”musulman” est préférable à ”islamiste”, car ce dernier vocable suggère qu’il ne s’agit pas de l’islam mais de sa déformation extrémiste. Ce qui est faux : l’islamisme et toutes ses exactions, dont le terrorisme, sont le produit du véritable islam, parfaitement conforme au Coran, livre de chevet de tous les djihadistes. Cet attentat est la conséquence de la politique d’encouragement de l’invasion migratoire de son pays – et des voisins européens– de la très perverse chancelière Angela Merkel, folle vêtue de la robe des sages. Le nouveau Président Trump a parfaitement compris la nocivité de la Chancelière.
Face à l’agression, la réponse bisounours
Et comme toujours, à cet attentat de Berlin, on a réagi avec des larmes, des bougies, des bouquets de fleurs, des pleurs, des pardons. Les Allemands sont aussi affaiblis que les Français, voire plus. On exprime la ”tristesse”, pas la colère. On donne de soi une image de défaite, de déréliction et donc de soumission, catastrophique.
Les viols et agressions sexuelles de masse commis à Cologne par des Maghrébins (faux réfugies et vrais envahisseurs) pour le nouvel an 2015 contre des Allemandes de souche n’ont pas tellement fait réagir l’opinion allemande (sauf une minorité diabolisée comme politiquement incorrecte), totalement abrutie par la propagande du système. Ces faits participent du début de la guerre civile ethnique qui menace l’Europe.
Après l’attentat de Berlin ; Angela Merkel s’est dite « très fière du calme avec lequel un grand nombre de personnes ont réagi à la situation ». Ce ”calme” n’est que de l’apathie et de la soumission. Et Angela Merkel est objectivement complice – organisatrice plutôt – du processus d’invasion migratoire et donc de tous les maux que cela provoque, dont la criminalité et le terrorisme. Le cynisme froid de cette femme de tête obéit à une logique, non pas en fait la plus nuisible des dirigeants politiques européens depuis 1945. Et, malheureusement, la plus influente, du fait du rabaissement tragi-comique du partenaire français – entièrement de sa faute, l’Allemagne n’étant pour rien ans les clowneries de François Hollande.
En Allemagne, 168.000 clandestins déboutés du droit d’asile restent en attente d’expulsion. Ils ne risquent pas grand–chose, tout comme en France et ailleurs en Europe. Les agressions sexuelles massives du nouvel ans 2015 à Cologne par de faux réfugiés maghrébins (voir plus haut) ont été réfutées dans leur réalité par l’idéologie antiraciste du déni, dont Mme Merkel est la gardienne, elle qui a invité et fait entrer plus d’un million d’envahisseurs, appelés ”migrants”, et qui continuera à le faire si elle est réélue. Une partie de l’opinion publique allemande, abrutie et infantilisée, appelle la chancelière Mutti (”maman”), comme si elle était une protectrice du peuple allemand ; alors qu’elle en est une destructrice.
L’Allemagne, malade et masochiste
En pleine forme économique (provisoire), l’Allemagne meurt néanmoins à petit feu, pour d’implacables raisons démographiques. Elle vit son chant du cygne, sa dernière illusion. De moins en moins de jeunes Allemand(e)s de souche naissent et se reproduisent. Le pays doit aller chercher sa main d’œuvre ailleurs. Un peuple qui vieillit est comme un capital qui s’épuise. Si rien ne change, dans deux générations, le peuple allemand aura disparu sous le double choc de la dénatalité et de l’invasion migratoire. C’est plié. Même la langue allemande deviendra doucement une langue morte. La dégermanisation de l’Allemagne est entamée
Notons que l’Allemagne (l’oligarchie et non l’opinion populaire, le peuple allemand) qui se croyait à l’abri des frappes terroristes musulmanes parce qu’elle n’a pas de passé colonial, qui a toujours manifesté une islamophilie et une turcophilie, a été frappée par les tueurs musulmans. Ironie de l’histoire : le Troisième Reich soutenait l’islam, et le Deuxième était allié du Sultan ottoman pendant la Première guerre mondiale. Les rapports de l’Allemagne et de l’islam sont troubles ; et ce dernier montre une singulière ingratitude. C’est sa marque de fabrique. La naïveté allemande, marquée par la culpabilité, n’en est que plus tragique.
Selon Ivan Rioufol, « la société allemande est dévastée par la culpabilisation. Ainsi meurent les civilisations émasculées et décadentes ». Comme en France, voire pis encore, « les citoyens sont anesthésiés par l’idéologie du grand mélangisme. […] L’Occident évitera la débâcle s’il renoue avec l’autorité, la force, la guerre. L’islamophilie d’Obama a accentué la vulnérabilité du monde libre, que Merkel a trahi en ouvrant les portes à plus d’un million de musulmans au nom de la ”diversité” » (Le Figaro, 0/01/2017).
L’irresponsabilité allemande menace l’Europe et le peuple allemand
La naïveté et l’angélisme règnent en Allemagne plus qu’ailleurs et cela frise la perversité. Ce pays a accueilli en un an un million de réfugiés et le flux continue. Mme Merkel est une destructrice de la civilisation européenne. Appels irresponsables à l’accueil de ”migrants” et de ”réfugiés” (à 90 % faux persécutés et envahisseurs) frontières ouvertes, contrôles déficients, laxisme judiciaire, police molle, la liste est longue des dérapages de l’ État allemand, pires que ceux de ses voisins européens.
Le racisme délirant de Hitler doit être mis en parallèle avec l’antiracisme délirant de Mme Merkel. Le résultat est le même : une catastrophe pour l’Europe. De nature criminelle, dans les deux cas, directe dans le premier, indirecte dans le second. Avec la bêtise en prime. Autant il y a, dans la civilisation européenne, une grandeur allemande par ses apports culturels et scientifiques, par ses réussites économiques, autant, sur le plan politique, l’Allemagne, dès qu’elle s’impose, est une catastrophe pour l’Europe. Tout faux, tout le temps, et ce, depuis…1870 ! Exactement comme la politique étrangère américaine depuis les années 60.
Militariste ou pacifiste, raciste ou antiraciste, militariste orgueilleuse ou masochiste culpabilisée, atlantiste américanolâtre (l’ex RFA), ou stalinienne et néo-hitlérienne (l’ex RDA), la politique allemande a toujours été catastrophique. Mme Merkel, en ouvrant les frontières de l’Europe aux ”migrants” envahisseurs est dans la continuité de cette irresponsabilité allemande. Cette dernière n’est pas seulement nuisible à l’Europe mais aussi au peuple allemand lui–même
Haine raciste anti-européenne et christianophobie
Pour Gilles Kepel, « le marché de Noël qui a été visé revêt naturellement une dimension chrétienne mais présente aussi un caractère festif […], une fête de la consommation ». (Le Figaro, 21/12/2016). Noël, symbole de tout ce qu’ils haïssent. Et la fête est le symbole de tout ce qu’ils désirent mais que, frustrés, ils sont incapables de réaliser et de vivre.
L’attentat de Berlin contre le marché de Noël, avec camion qui fonce dans la foule, réplique de celui de Nice pendant le 14 juillet, prouve que les agressions terroristes musulmanes, accomplies ou déjouées, visent les lieux festifs – symboles de notre civilisation ”corrompue”– et le christianisme. Le marché de Noël est une synthèse des deux, un symbole ethnique et de civilisation. En Autriche, un demandeur d’asile, faux réfugié, a été arrête juste avant de commettre un attentat à Salzbourg pendant les fêtes de Noël. C’est une obsession.
Complicité objective avec les tueurs djihadistes au nom de l’”antiracisme”
Depuis le début de 2015, plus d’un million de ”migrants” ou ”réfugiés”, en provenance de pays musulmans à 90%, sont arrivés en Allemagne et en Europe occidentale. Parmi eux, des centaines de guerriers et tueurs djihadistes sont infiltrés, comme Amri, l’assassin du marché de Noël de Berlin ; ce Tunisien était entré en Europe comme faux réfugié, par l’Italie, où il a fait 4 ans de prison pour des délits de droit commun. Jamais expulsé, parfaitement repéré comme candidat au djihad terroriste, connu comme voyou violent et repris de justice en situation irrégulière, demandeur d’asile débouté, il n’a été ni inquiété, ni arrêté, ni expulsé par les autorités allemandes. Des centaines d’autres terroristes musulmans potentiels sont dans son cas et actuellement en liberté dans chaque pays d’Europe.
Un sénateur Vert allemand, Till Steffen, chargé de la Justice dans le Land de Hambourg a refusé la publication de l’avis de recherche de l’assassin tunisien du marché de Noël, afin d’éviter (langue de bois) les « amalgames » avec les musulmans et la « stigmatisation » de ces derniers. Cet ”antiracisme”, qui tient de la pathologie ethnomasochiste et xénophile est la clé de voûte de la démission des élites européennes.
Le tueur tunisien était passé au travers des contrôles des services de police allemands, non pas, comme on l’a dit par négligence, ou par laxisme répressif motivé idéologiquement, mais par complicité. Celle-ci s’exerce au nom de l’”antiracisme”. Anis Amri, porteur de fausses identités, délinquant multirécidiviste, reconnu comme candidat au djihad meurtrier, a été libéré d’un centre de rétention en 2016 par un juge allemand. Cette mansuétude, très répandue en Europe, délivre un message – comme en matière de délinquance – d’impunité aux jeunes musulmans attirés par le djihad. La faiblesse et la lâcheté des autorités européennes excitent leur agressivité.
Les collabos de l’invasion migratoire et du terrorisme
Figure de l’ethnomasochisme et de la stupidité, le pasteur de Berlin, Markus Dröge a déclaré après l’attentat musulman du marché de Noël : « Le repli sur soi ne sert à rien. Nous devons apprendre à vivre ensemble avec des gens de religion et de culture différentes ». Il ajoute que « c’est le message de Noël ». Autrement dit : continuons d’accueillir l’ennemi en répétant que c’est un ami. Mme Merkel partage exactement la même idéologie. Le ”message de Noël” consiste donc à accueillir et à tolérer ceux qui massacrent les chrétiens sur les marchés de Noël…En plus de la bêtise et de la naïveté, il y a de la perversité.
La secrétaire d’État à l’Intégration (vocable de langue de bois synonyme d’Invasion) Mme Aydan Özoguz, a expliqué: « la diversité nous rend plus riche et pas plus pauvres, cela doit être notre devise ». Ironie tragi-comique, cette déclaration, qui rabâche en langue de bois une des contre–vérités de la vulgate idéologique officielle, a été faite quelques minutes avant l’attentat musulman de Berlin…Ce genre de propos et de comportements mensongers et pervers est constant chez les élites et les gouvernements d’Europe de l’Ouest (surtout en Allemagne, en France et en Belgique) mais aussi dans les hiérarchies des Églises chrétiennes, jusqu’au Pape. (1)
Ces Allemands lucides qui s’insurgent
Frauke Petry, la dirigeante de l’AfD (Alternative pour l’Allemagne) a proposé d’identifier les suspects de terrorisme, dans toutes les procédures de contrôle, par leur ”ethnie”, à partir de la pigmentation, de la couleur des cheveux et des yeux, etc.. Procédure de bon sens, pratiquée sans complexe aux USA et en Israël, étant donné que 100% des terroristes depuis quelques années en Europe, en Amérique et en Israël, sont d’origine arabe, d’Asie centrale ou africaine. Il ne sert à rien de perdre son temps à contrôler tout le monde. Mieux vaut se concentrer sur une population à risques précise et bien connue. Horreur ! La proposition a fait scandale en Allemagne car Frauke Petry a été accusée d’être « raciste ». Ce genre de préjugé idéologique revient à une complicité objective avec les tueurs.
Le parti ”populiste” allemand AfD, scandaleusement présenté comme néo–nazi, a fait une remontée dans les sondages et, surtout, a osé dire que Mme Merkel avait « du sang sur les mains » après l’attentat de Berlin. « Ce sont les morts de Merkel » a accusé un responsable d’AfD, Marcus Pretzell. Cette image est malheureusement vraie. Angela Merkel, plus encore que les autres dirigeants européens, en favorisant l’invasion migratoire, facilite les attentats terroristes et prépare l’éclatement d’une guerre civile ethnique. Homicide par imprudence,
« Nous sommes en état de guerre, même si certaines personnes qui ne veulent toujours voir que le bien refusent de le reconnaître » a déclaré Klaus Bouillon , ministre de l’Intérieur (CDU) de la Sarre. Sa voix est bien isolée. Cependant, Sigmar Gabriel, le vice–chancelier (SPD), candidat à la succession d’Angela Merkel, s’est tout de même prononcé pour l’interdiction des mosquées salafistes, la dissolution de leurs associations et l’expulsion de leurs prédicateurs. Ces mesures – qui ont peu de chance d’être efficaces, voire même réalisées – sont totalement secondaires face au fait menaçant majeur : le déversement migratoire invasif à 90% musulman.
Le mouvement Pegida, très courageux, de résistance contre « l’islamisation de l’Occident » a été, bien entendu, assimilé par les médias et la classe politique à un mouvement de type fascisant ! Pour l’idéologie dominante islamophile, qui se légitime systématiquement par l’ ”antiracisme”, résister à l’invasion musulmane organisée est ”fasciste”. Incroyable inversion de la réalité : résister à l’islamo–fascisme serait… fasciste ! Les ennemis de Pegida – dont par ailleurs beaucoup sont d’origine turque, donc musulmans – qui sont Allemands de souche se comportent comme des collabos face à l’envahisseur et ne sont pas exempts d’une certaine fascination pour l’islam, ce qui était aussi curieusement le cas d’un régime passé qu’a connu l’Allemagne. Il est très important de soutenir toutes les forces de la résistance allemande contre l’islamisation et l’invasion migratoire, dont la Chancellerie, laBundeskanzleramt du 1, Willy–Brandt Strasse à Berlin est la planificatrice – osons le mot– criminelle.
(1) Il faut lire à ce propos, le récent essai de Laurent Dandrieu, Église et immigration, le grand malaise, avec ce sous–titre pertinent : « Le Pape et le suicide de la civilisation européenne ».
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Jacques de Guillebon : « Il y a une collusion de cathos bon teint pour écarter les cathos identitaires »
Le journaliste et essayiste Jacques de Guillebon analyse, pour Boulevard Voltaire, la polémique dite des « cathos identitaires ».
Selon lui, on assiste, chez les catholiques français, à un basculement vers un champ politique plus à droite, qui correspond au basculement des Français en général.
Certains catholiques bourgeois, paniqués par ce phénomène, qualifient ces catholiques « d’identitaires » et ont décidé souverainement qu’ils étaient infréquentables.
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Donald et « le Bon Dieu » ...
Ne sont pas - encore - prises en compte ici les déclarations révolutionnaires de Donald Trump, le weekend dernier, sur le Brexit, la politique catastrophique d'Angela Merkel en matière de migrants, de surcroit les responsabilités économiques de l'Allemagne dans l'échec prévisible de l'Union Européenne, sur l'OTAN, obsolète et trop coûteux ... Etc.
Avez-vous écouté la première Conférence de presse du « président élu » ? Si oui, vous l'avez entendu, si non, on vous le dit ici : au cours de cette longue mais jamais ennuyeuse prestation, celui qui n'est pas encore Président des Etats-Unis a évoqué deux fois Dieu. Et, lors de son installation officielle à la Maison Blanche, le 2O janvier prochain (date de la prise de fonction effective du Président des USA depuis 1937) il lancera son premier - et surement pas dernier - « God bless America » officiel, « Que Dieu bénisse l'Amérique... ». Rituel immuable...
En 2009, lorsque Barack Obama fut élu, il appela également la bénédiction de Dieu sur lui-même et sur l'Amérique. Il se trouva que, à Moscou, au même moment (le premier février 2009 pour être précis, soit douze jours plus tard), le nouveau Patriarche Kyrill était intronisé. Et, pour l'occasion, Poutine et Medvedev côte à côte, avec leurs épouses et l'ensemble du gouvernement, se signèrent respectueusement, et prièrent eux aussi, à l'unisson de l'assemblée.
A l'époque, nous n'avions pas manqué de relever ces deux faits, et d'opposer l'orgueilleuse nouvelle religion républicaine de notre Système - avec son laïcisme agressif déguisé en laïcité, qui interdit de parler de Dieu, se prenant lui-même pour Dieu - à ce qui se fait partout, dans le monde. Notre quotidien n'avait que deux ans (il fut fondé en 2007, le 28 février), il en aura dix dans un peu plus d'un mois. On pourra lire la courte note que nous avions consacrée à l'évènement : y-a-t-il quelque chose à changer ? A ajouter ?Note à lire dans Lafautearousseau ...
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Terres de Mission n°15
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« La proposition de révision de la loi Taubira de François Fillon est malheureusement très minimaliste »
Entretien avec Ludovine de La Rochère
« Familles je vous aime » sous ce titre en forme de déclaration d'amour, Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif Pour Tous, vient de publier un véritable manifeste de la résistance à la dissolution de la famille et de la société. Monde&Vie l'a rencontrée.
Quel est l'objet de votre livre et pourquoi le publier aujourd'hui ?
Plus que jamais, il y a lieu d'expliquer et de rappeler, à temps et à contretemps, l'importance de la famille pour les personnes et pour l'ensemble de la société, en essayant de renouveler la vision que nous en avons et celle de l'acte politique la concernant.
Dans votre livre, vous faites la différence entre « la » famille et « les » familles, selon la nouvelle terminologie choisie par le ministre lui-même. En quoi cette différenciation est-elle importante ?
C'est Laurence Rossignol, en effet, qui a changé le nom du ministère de la famille pour en faire celui « des familles ». Ce changement exprime sa volonté de promouvoir, parallèlement à la conception traditionnelle de la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant, d'autres manières de vivre ensemble sous le même toit découlant du choix de personnes, de même sexe ou de sexes différents, avec des enfants qui ne sont pas nés de leur union. On présentera comme une « famille », par exemple, un couple qui a acheté un enfant en payant une mère porteuse et s'est engagé à s'en occuper or, un tel couple constitue un foyer, mais il s'y trouve deux pères ou deux mères - ce qui n'est pas nécessaire à l'enfant - et il y manque un père ou une mère - dont il a, au contraire, fondamentalement besoin. Tout cela n'est pas fondé sur la réalité de notre humanité, mais sur l'utilisation et le détournement de techniques. Une telle structure ne correspond pas à la filiation réelle de l'enfant, ni à ce qui est le plus souhaitable pour lui. En appelant son ministère « ministère des familles », Madame Rossignol promeut ces autres manières d'organiser et de « créer » artificiellement une famille. Les pouvoirs publics se désintéressent ainsi de la famille au sens classique et actuel du terme, alors que plus de 75 % des enfants vivent avec leurs deux parents.
Vous soulignez en effet dans votre livre que 73 % des couples mariés restent unis. D'où vient alors que le mariage soit tellement décrié dans les milieux officiels et présenté comme un archaïsme ?
Dans l'esprit d'un certain nombre de personnes, et notamment de responsables poli* tiques, la famille est un heu d'injustice qui transmet des inégalités, notamment entre homme et femme. Aux yeux de ces responsables, l'inégalité et l'injustice consistent aussi à dire à un enfant qu'il est un garçon ou une fille. Se laisser imposer son identité sexuelle et accepter de rentrer dans la filiation père-mère-enfant constituerait selon eux une, entrave à notre liberté et la famille fondée sur la filiation père-mère-enfant correspondrait donc à un schéma archaïque, à la fois inégalitaire, injuste et liberticide.
Qu'en est-il des familles « recomposées » après un divorce ?
Ces familles sont recomposées du point de vue du nouveau couple qui s'est formé, mais l'enfant lui-même ne vit plus dans sa propre famille, qui s'est, elle, décomposée. Sans porter de jugement, force est de constater que ces situations diffèrent de la famille traditionnelle et ne sont pas sans conséquences.
Vous insistez dans votre livre sur l'importance du couple. Au contraire, comme vous le rappelez, l'ancien ministre de la famille Dominique Bertinotti, par exemple, privilégiait l'enfant par opposition au couple parental. Par volonté d'affaiblir le mariage ?
Cette opposition dénote une tout autre conception de la famille. On fait mine d'être centré sur l'enfant, que l'on prétend placer au cœur de la famille, mais en réalité l'on crée autour de lui un univers instable, puisque ce n'est plus le couple - c'est-à-dire ses parents - qui est à l'origine de la famille. Sous prétexte de veiller à l'équilibre de l'enfant, l'on feint de croire que ceux dont il a le plus besoin, son père et sa mère, sont sans importance, puisqu'ils peuvent être remplacés par un beau-parent, voire par une deuxième personne de même sexe. L'inter-LGBT voudrait même que l'on puisse mettre auprès de lui autant de parents qu'on le souhaite. En réalité, les besoins les plus élémentaires de l'enfant sont complètement évacués. D s'agit d'une conception totalement nouvelle aussi de la parentalité (un terme lui-même nouveau), conçue comme un choix de se considérer comme parent et enfant, uniquement fondé sur l'affectif et la volonté. On mise tout sur ce lien affectif, qui est pourtant d'autant plus fragile qu'il n'est pas cohérent avec le biologique, le culturel, le social, le spirituel, etc. Au contraire, dans la filiation au sens classique du terme, il existe une cohérence entre toutes les dimensions de la personne humaine et du lien parents-enfant, qui le rend solide. Même si je ne vois plus ma mère et que je suis brouillé avec elle, elle restera ma mère et je pourrai toujours la retrouver, même à la fin de sa vie. C'est toute la différence avec le simple lien affectif. Or, l'enfant a besoin de cette solidité et de cette stabilité, comme il a besoin d'un schéma psychique qui corresponde à la réalité de son origine. C'est en cela que la PMA pose problème, de même que la GPA on voit très bien à travers les débats sur l'anonymat du don de gamètes à quel point la filiation inconnue est une source de souffrance.
Vous souhaitez sortir du schéma habituel de la politique familiale - allocatif et fiscal, écrivez-vous -pour prendre en compte les champs juridique, éducatif, anthropologique et bioéthique. Mais n'est-il pas dangereux de laisser l'État s'immiscer davantage encore dans la famille ?
À vrai dire, c'est ce qu'il fait déjà, très fortement et sous un prisme idéologique. L'État prend beaucoup de décisions - en matière de bioéthique, de santé.. -, sans jamais tenu-compte de leurs conséquences sur la filiation, ni sur la famille, donc de leur impact humain. Ces sujets - tels que la PMA - ne sont traités que sous leur aspect technique, alors qu'ils concernent les personnes et les liens qui les unissent, la famille et finalement la société elle-même, qui est une famille de familles. Pourtant l'État ne développe aucune vision d'ensemble de ce que pourrait être une politique familiale. Au contraire, beaucoup d'actions sont conduites à rencontre du respect de la famille. Celle-ci n'est pas une fin en soi, mais, placée à l'articulation entre la personne et la société, elle reste la cellule dont tout enfant et tout jeune a besoin pour se préparer à être autonome et adulte, avant de la quitter pour éventuellement fonder ensuite sa propre famille.
Lors de la récente primaire de la droite et du centre, Jean-Frédéric Poisson, seul candidat à vouloir l'abrogation de la loi Taubira, a réalisé un score assez maigre par rapport à ce que l'on aurait pu attendre d'une mobilisation des participants à La Manif pour tous. Cela n'affaiblit-il pas votre mouvement ? Finalement, entre les propositions d'Alain Juppé et celles de François Fillon, qui propose l'adoption simple par les homosexuels plutôt que l'adoption plénière, la différence n'est pas énorme, tous deux admettent que l'enfant puisse être élevé par deux personnes de même sexe...
La proposition de révision de la loi Taubira formulée par François Fillon est malheureusement très minimaliste. Mais elle permet que ce débat extrêmement important reste dans l'espace public et continue de faire l'objet d'une réflexion. La loi Taubira ne pourra pas être vraiment révisée ou abrogée si sa légitimité n'est pas remise en cause de manière permanente et ne fait pas l'objet d'un débat lui aussi permanent. Le danger serait que, « Fillonmania » ambiante aidant, certains en viennent à se dire que la position de François Fillon est finalement acceptable et qu'il vaut mieux en rester là. Or, humainement parlant, il n'est pas possible d'en rester là, puisque cela reviendrait à admettre que le mariage peut concerner deux hommes ou deux femmes - en contradiction avec le vrai sens du mariage -et qu'un enfant peut être élevé par deux personnes de même sexe, ce qui revient à le priver de père ou de mère pendant sa petite enfance, son adolescence et sa jeunesse. Un enfant n'a cure de ce qui est inscrit sur son état-civil, il a besoin d'une maman et d'un papa. Les propositions de François Fillon sont donc très insuffisantes, mais si Sarkozy ou Juppé avaient été élus lors de cette primaire, il serait sans doute plus difficile de continuer à débattre, informer et former sur le sens du mariage, le nécessaire respect de l'intérêt supérieur de l'enfant et le respect de notre humanité, homme-femme et père-mère-enfant.
Eu égard à ses prises de position sur la famille et la société, il aurait évidemment mieux valu que Jean-Frédéric Poisson recueille davantage de voix, mais je crois que les observateurs ont compris que de nombreux votes se sont portés vers ceux qui avaient une chance d'être choisis à l'issue de la primaire et donc d'être demain président de la République. Autrement dit, les résultats obtenus par les candidats à la primaire ne reflètent pas l'état de l'opinion sur les questions du mariage, de la filiation et de la société. Plus généralement, les propositions de François Fillon concernant la famille, aussi bien du point de vue anthropologique que sous les aspects plus techniques, sont dépourvues de cohérence et de profondeur. Il y manque une vraie réflexion que le transhumanisme, notamment, mais aussi la logique matérialiste et le libertarisme qui prévalent depuis des années, rendent pourtant extrêmement urgente. Quand François Fillon dit qu'il faut mettre la famille au cœur des politiques publiques, c'est une belle déclaration, mais cela reste insuffisant c'est au cœur de la politique elle-même qu'il faut la placer, puisque la finalité de la politique, c'est l'homme ! C'est pourquoi La Manif Pour Tous continuera à travailler sans se décourager sur ces sujets.
Propos recueillis par Eric Letty monde&vie 12 janvier 2017
Ludovine de La Rochère, Familles je vous aime, éd. Pierre-Guillaume de Roux, 189 p., 18,90 €.
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