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social - Page 443

  • Une baisse d’impôts ... providentielle ?

    Manuel Valls a évoqué une baisse d’impôts en 2015 au travers de la suppression possible de la première tranche d’imposition. Ouf, diront les quelques millions de foyers fiscaux touchés par la précarité, le chômage ou les restrictions et les privations, car le mot n’est pas si fort en ces temps de marasme économique sans précédent.

    Manuel Valls a évoqué une baisse d’impôts en 2015 au travers de la suppression possible de la première tranche d’imposition. Ouf, diront les quelques millions de foyers fiscaux touchés par la précarité, le chômage ou les restrictions et les privations, car le mot n’est pas si fort en ces temps de marasme économique sans précédent.

    Un geste de bon prince donc diront les naïfs de tous poils, une manœuvre politicienne de plus si l’on y regarde de plus près. En effet, les signaux politiques, sociaux, économiques étant tous au rouge coq, il était grand temps de relâcher la pression sur les bourses des familles modestes et très moyennes.

    Comme la montée du FN en vue de 2017 fait peur aux apparatchiks socialistes, le système politique cherche des expédients afin d’atténuer la colère populaire. Les vagues de licenciement successives, qui jettent des dizaines de milliers de salariés au chômage sans solution durable de reclassement, les déficits du système social sont autant de vecteurs inquiétants pour la santé morale et économique de notre pays. Mais nos dirigeants voient-ils la colère du pays réel ? Un petit geste de quelques centaines d’euros annuels ne peut donc faire de mal au peuple ! On peut douter que cela fasse baisser les questionnements légitimes des familles modestes quant à leur aveni ...

    Une mesurette de plus donc, et du pilotage par temps de brouillard. La question de la souveraineté ne se pose jamais à gauche comme à droite d’ailleurs. Si Marine Le Pen est trop républicaine pour les royalistes, elle ne manque pas de courage et de ténacité face au système UMPS, qui quoi que l’on en pense est bien le prisme de tout ce qui détruit la res publica en France. Saura-t-elle ne pas tomber dans les pièges de ce dit système, entre chantage et ostracisme ? La mission des nationalistes et patriotes français est donc historique.

    Un peu moins d’impôts pour les Français qui se serrent la ceinture chaque jour, ce n’est donc pas un geste généreux de la part de Valls, c’est une mesure visant à rétablir un impôt déjà trop coûteux avant la hausse sous les socialistes. Vous avez dit bon sens ? Les socialistes n’ont toujours pas compris que leurs modèles avaient échoué dans les années quatre-vingt...

    Philippe Perrin

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Une-baisse-d-impots-providentielle

  • Mistral : ça brûle en France à cause de l'embargo russe

    Lu ici :

    "Les légumiers léonards ont frappé ce vendredi soir. Ils ont mis le feu à la Mutualité Sociale Agricole (...) ils ont également déversé une quantité importante d'artichauts invendus. Les agriculteurs continuent de souffrir de l'embargo russe et de la chute des cours de pommes de terre et d'échalotes".

    Tre

    Le Salon Beige

  • La fraude aux cotisations sociales explose : pour qui, pourquoi, comment ?

    En ce mercredi 17 septembre, la Cour des comptes a publié son rapport annuel sur la Sécurité sociale, la Mère des trous, déesse du Vide abyssal.   

    Chaque rapport de la Cour des comptes est un pavé dans la mare. Ça fait un grand sppplllaaaatch ! Puis les éclaboussures retombent en pluie et se dissolvent gentiment tandis que les remous s’apaisent. Passé les coassements indignés, la mare retourne à ses eaux troubles et la populace du marigot se remet à grenouiller en rond.

    En ce mercredi 17 septembre, la Cour a publié son rapport annuel sur la Sécurité sociale, la Mère des trous, déesse du Vide abyssal. On y découvre, horresco referens, l’ampleur intersidérale et non moins sidérante de la fraude aux cotisations. Toutes branches confondues, celle-ci aurait atteint en 2012 le record jamais égalé – et sans doute largement dépassé depuis – de 20 à 25 milliards d’euros. Un montant qui a presque doublé en 8 ans pour atteindre 5 % du montant total des cotisations et contributions sociales (y compris la CSG-CRDS, l’assurance-chômage et les retraites complémentaires), soit encore 1 point de PIB.

    En tête des « escrocs », les entreprises du bâtiment et le commerce pour des montants respectifs de 3,8 et 3,3 milliards d’euros, soit 22 % et 12 % du total de chacun de ces secteurs d’activité. C’est colossal. Explosent en effet, dans ces deux branches, travail au noir et emploi de « travailleurs détachés » (vrais ou faux), ces derniers étant soumis aux cotisations sociales de leurs pays d’origine, souvent très inférieures à celles de la France. France qui détient, il faut aussi le dire, des records en cette matière : 49,51 % de charges patronales pour les salariés non cadres, 50,11 % pour les cadres.

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  • DES EMPLOIS CREES, MAIS PRECAIRES

    En cette rentrée, "Marianne" a demandé à un intellectuel d’analyser la crise politique en France. Pour le linguiste et philosophe Jean-Claude Milner, notre démocratie est sapée par ce qu’il nomme "l’acratie", c’est-à-dire le renoncement de nos gouvernants à actionner les leviers du pouvoir. Il sonne l’alarme. Et en appelle, d’urgence, à un sursaut républicain Encor un pas et il finira par découvrir que le seul état nation se souciant du bien commun est le pouvoir royal (NDLR)). Le débat est lancé.

    Marianne : En France, la crise de confiance dans la parole et l’action politiques atteint un paroxysme depuis le remaniement. En cette rentrée surtendue, comment analysez-vous cette défiance ? Jean-Claude Milner : Je retiens plusieurs raisons. Le quinquennat resserre le rythme et, du coup, souligne l’absence de contraste. La droite a été remplacée par la gauche ; pourtant, à tort ou à raison, l’opinion ne perçoit pas de différence. L’alternance tourne à vide. Qui plus est, la coïncidence trop étroite entre élection présidentielle et élections législatives a retiré aux Français un moyen de corriger la trajectoire en cours de mandat ; la Constitution est devenue de ce fait une machine à produire des déconvenues. Dire que l’action politique est mise en cause, c’est un lieu commun, mais il y a plus : le doute s’étend aux institutions, je veux dire à la notion d’institution elle-même, ce qui relève à mes yeux du populisme. Toutefois, ces raisons n’expliquent pas tout.

     

     

     

    Pourquoi ? Parce que, plus profondément, le doute s’est installé dans l’esprit des Français sur le caractère national de leurs gouvernements.

    Que voulez-vous dire ? Aujourd’hui, l’esquisse même de réalisation d’un programme de type Front populaire serait tout bonnement impossible. A cause de l’Europe. Même le programme qui avait été défini par François Hollande lors de la dernière campagne présidentielle ne serait complètement applicable qu’à la condition de rompre avec plusieurs principes posés par l’Europe - je pense à la règle de libre concurrence qui interdit à l’Etat de soutenir des entreprises en difficulté. Or, la possibilité que l’Etat soit un acteur économique faisait partie de l’identité nationale.

    Justement. L’Union européenne, comme vous le suggérez dans « La Politique des choses », fonctionne-t-elle comme une machine à « dépolitiser » ? Oui, et les conséquences de cette dépolitisation sont particulièrement aiguës pour la gauche française. Elle tient à garder dans sa rhétorique une référence aux précédents de 1936 et de la Libération mais, à supposer qu’elle veuille s’en inspirer, elle se heurte, dans le réel, aux empêchements nés de traités qu’elle a elle-même ratifiés. On soutient que le Parti socialiste, à la différence de son homologue allemand, n’a pas fait son Bad Godesberg et n’a pas voulu assumer sa mue sociale-démocrate. C’est vrai, mais le PS a choisi l’Europe. Or, cela revient strictement au même. Sauf qu’on demeure dans le non-dit. Au lieu d’une révision idéologique explicite, on a préféré maintenir un idéal programmatique, en y juxtaposant une idolâtrie européenne qui, de fait, voue ce programme à du pur bavardage. Conclusion : les socialistes subissent un tiraillement maximal entre deux fantasmes. [....]

    La suite sur Marianne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-affirmation-nationale-n-est-pas

  • Les mauvaises idées du Medef

    Le Medef évoque la suppression de 2 jours fériés et la création d'un salaire inférieur au Smic, complété par des aides de l'Etat.

    L'organisation préconise encore l'ouverture accrue de commerces le soir et le dimanche.

    En avril, le Salon Beige s'était interrogé sur la proposition de Pierre Gattaz de réduire le SMIC, juste avant une allocution de Manuel Valls qui s'opposait fermement à cette réduction... mais imposait 50 milliards d'économies aux parlementaires socialistes. Cinq mois après, le même timing "opportun" se reproduit. Pierre Gattaz propose de réduire le SMIC et le nombre de jours fériés... la veille d'un nouveau vote de confiance à l'Assemblée Nationale.

    Etonnant, non ?

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/09/les-mauvaises-id%C3%A9es-du-medef.html

  • La fête de L'Huma rendez-vous du pseudo-modèle social

    Ce 14 septembre au soir Le Monde mettait en ligne sa rubrique "les 5 infos à retenir du week-end". Le quotidien plaçait évidemment au premier rang l'atroce traitement d'un de leurs otages par les islamo-terroristes. Mais, une fois passée l'émotion occidentale légitime, il invitait ses lecteurs à considérer, somme toute, que la grande question demeure celle des bleus à l'âme de la gauche européenne.

    On compatit en effet, tout en se demandant s'il n'existe pas un lien, entre les nuisances et les aveuglements du politiquement correct de gauche, depuis et l'affaiblissement de l'Europe face aux dangers qui la menacent de plus en plus. Un dernier point concernait certes l'actualité sportive, mais le centre de ce petit monde nombriliste se situait bien à l'inoxydable Fête de L'Huma.

    Évoquons quand même d'abord nos amis scandinaves. On parle en effet, on va parler du regain électoral de la coalition gaucho-écolo en Suède ce 14 septembre.

    Le quotidien officieux de la politique française observe tout de même que les sociaux-démocrates suédois crédités de 31,3 % des voix, restent dépourvus d'idées. Certes, ils écartent avec horreur toute coopération avec le parti "populiste" des "démocrates suédois" qui vient de doubler son score, 12,9 % contre 5,7 % il y a quatre ans. Il manque pourtant quelque 20 sièges à la coalition qu'ils pourraient former avec les écologistes et le "parti de gauche" pour obtenir une majorité absolue. (1)⇓

    En vérité, après huit ans de pouvoir le cartel sortant de centre-droit subissait le phénomène courant dans toutes les démocraties qui s'appelle l'usure du pouvoir. Et ses adversaires n'ont su développer depuis 2012 que des critiques sur la privatisation de certaines maisons de retraite, l'une d'entre elles était devenu un objet de scandale, sans personne que ne s'interroge sur les conditions réelles des établissements publics du même ordre qu'on ne veut plus appeler des "hospices". Dans une Europe vieillissante et sénescente tout ceci fait peur à un électorat de plus en plus important qui rejette le miroir de sa propre réalité.

     

    La différence entre la France et la Suède est que cette dernière avait eu le courage ces dernières années de remettre en cause ce "modèle suédois" dont on nous avait tant gavé dans les années 1960 et dont les "heureux bénéficiaires" avaient soupé.

    Au contraire le gouvernement Valls, présenté pour réformateur, décrié comme "continuateur" d'une "austérité" qui, en fait n'a jamais commencé s'accroche à la fiction du maintien en l'état du prétendu "modèle social", c'est-à-dire des options périmées remontant à 30, 50, voire 70 ans.

    La deuxième nouvelle soulignée par Le Monde portait en effet sur une décision annoncée, curieusement, par le Secrétaire d'État aux relations avec le parlement. Jean-Marie Le Guen, au lieu et place de Marisol Touraine ministre, elle, des Affaires sociales a cru bon de revenir sur le constat gouvernemental des jours précédents : celui d'une évolution des indices de prix ne justifiant pas l'augmentation des pensions.

    N'importe les règles d'indexation, bienvenue aux "coups de pouce" : tout ceci pour ne pas donner aux Français l'impression

    qu'ils sont entrés dans une phase de rigueur, ne parlons même pas des "réformes structurelles" que réclament nos partenaires européens, devenus nos bailleurs de fonds.

    Tout ceci sert de toile de fond aux remugles venus de La Courneuve où se retrouvait, fidèle au poste chaque année, la "varie gauche", celle des amis et des alliés d'un parti communiste de moins en moins audible en direct mais de plus en plus présent dans les coulisses.

    La nouvelle sociologie de cette organisation, toujours puissante, toujours nuisible, dément de longue date ses propres théories. Ses cadres d'origine ouvrière représentaient il y a 30 ans encore quelque 45 % de l'appareil. Ce pourcentage s'est divisé par 5, tombant à 9 % alors que les ouvriers représentent aujourd'hui 23 % de la population active du pays. Le gros de la troupe des adhérents et cotisants du PCF se recrute chez les enseignants, c'est-à-dire chez les gens qui formatent impunément, aux frais des contribuables, les esprits des jeunes Français de toutes origines, et chez les salariés des collectivités locales, en nombre croissant.

    Qu'un Mélenchon, épaulé cette année par la venue de son nouvel ami Kerviel, ait réaffirmé en cette occasion sa convergence avec un Montebourg, cette écume des choses, est retenue comme un événement par nos médiats. En réalité, déjà en 2011, toujours à la fête de L'Huma, ils avaient fait ensemble exactement la même déclaration que nous relevions alors. (2)⇓

    JG Malliarakis
     Notes : 

    1.  Cette appellation de "parti de gauche" désigne en Suède un parti qui s'est appelé successivement : Parti social-démocrate de gauche de Suède de 1917 à 1921 puis parti communiste de Suède de 1921 à 1967, puis "parti de gauche – les communistes" de 1967 à 1990. Avec ces gens, il n'est pas considéré comme "immoral" de gouverner. .
    2.  cf. L'Insolent du 19 septembre 1971
  • Les retraités vont payer !

    Les médias, en boucle, disent que les Français ne peuvent pas payer le dernier tiers provisionnel, ils ne parlent pas de ceux qui ne peuvent plus rien payer.   

    La semaine passée, une information est restée de façon surprenante presque sans réaction. Rien de la part de la soi-disant « opposition », rien des « opposants de gauche » et pourtant…

    Le gouvernement – Valls en tête – a décidé de ne pas revaloriser les retraites en octobre, contrairement à ce qui avait été promis. Il avait été annoncé, en début d’année, que la revalorisation de ces retraites, même les plus petites, serait repoussée au mois d’octobre. Comme la parole politique n’a plus aucune valeur, il était évident qu’à la première occasion, au premier prétexte, Hollande reviendrait sur celle-ci.

    C’est fait : même les retraites qui sont sous le seuil de pauvreté ne seront pas revalorisées. Le prétexte, cette fois-ci… il n’y a pas eu d’inflation (sic). Comme tous les Français, je ne m’en étais pas rendu compte. Les augmentations de taxes, d’impôts, de prix de toutes sortes ne faisant pas partie du calcul de l’inflation.

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  • Le vrai testament de Bastiat : les Harmonies sociales

    140913Frédéric Bastiat (1801-1850) a certes sa petite rue à Paris.

    Mais trop de peu de gens connaissent la pensée de l'homme qui écrivait : "Liberté ! Voilà, en définitive, le principe harmonique. Oppression ! Voilà le principe dissonant ; la lutte de ces deux puissances remplit les annales du genre humain".

    On le connaît, pas assez d'ailleurs, pour son talent d'écriture. Sa plume alerte fait de lui une sorte de Voltaire de l'économie."Depuis que nous avons publié, disait-il avec esprit, un rapport au Roi sur le grand parti qu'on pourrait tirer d'une paralysie générale des mains droites, comme moyen de favoriser le travail, il paraît que beaucoup de cervelles sont en quête de nouvelles recettes protectionnistes."

    La publication de ces Harmonies sociales, écrites à l'heure de la mort, en 1850, pour conclure ses Harmonies économiques publiées quelques mois plus tôt, permettait en 2001 au professeur Jacques Garello de voir en lui le vrai prophète d'une authentique "troisième voie" entre les socialistes étatistes et les conservateurs du capitalisme de connivence.

    À l'heure où les Français remettent en cause une classe politique dont, conseiller général des Landes depuis la Restauration, élu député en 1848, il voyait déjà poindre la nuisance, on ne peut le redécouvrir qu'avec intérêt.

    Il affirme en effet et explique de façon claire : "les Harmonies sociales contenues en germe dans ces deux principes : propriété, liberté. Nous verrons que toutes les dissonances sociales ne sont que le développement de ces deux autres principes antagoniques aux premiers : spoliation, oppression."

    POUR COMMANDER LE LIVRE "HARMONIES SOCIALES" 256 PAGES 25 EUROS

    - par internet sur le site des Éditions du Trident

    - ou par correspondance enadressant un chèque de 25 euros
    aux Éditions du Trident 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris

    http://www.insolent.fr/

  • Le culte de la diversité

    Le 16 octobre 2009, Anne Lauvergeon, alors patronne d’Areva (en attendant de devenir présidente du conseil de surveillance de Libération) avait fait sensation en déclarant à la télévision : « A compétences égales, eh bien, désolée, on choisira la femme ou on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair. » 

         Apparemment le propos sexiste et raciste est éclatant et le délit d’opinion caractérisé... Mais il est dans la ligne des entreprises soucieuses d’une image politiquement correcte. A ce stade, une condamnation pour discrimination offrirait à Anne Lauvergeon une auréole de martyre et un formidable booster médiatique. On peut supposer que, n’étant pas idiote, elle avait parfaitement mesuré le rapport risque/profit de sa déclaration et en conclure que son propos était soigneusement calibré. A l’instar de la sortie de Jean-Paul Agon, PDG de L’Oréal, assurant au Monde le 13 juillet 2007 : « L’Oréal fait de la discrimination positive et l’assume. Aujourd’hui, lorsque nous rencontrons un candidat qui a un prénom d’origine étrangère, il a plus de chance d’être recruté que celui qui porte un prénom français de souche. » 

         Telle est également la ligne définie par Claude Bébéar, président du Conseil d’Axa et président de l’Institut Montaigne, dans L’Express du 9 février 2004 : « Quand deux candidats de même qualité sont en concurrence, il faut donner la préférence à celui qui est issu d’un quartier difficile. » Beaucoup de grands patrons se sont ainsi engagés dans la voie de la discrimination positive : Alain Mérieux, Henri Lachmann, PDG de Schneider, Serge Weinberg, président de Pinault-Printemps-Redoute. Les grandes entreprises automobiles ont suivi : le président de Renault Louis Schweitzer est même devenu président de la Haute Autorité de lutte contre la discrimination et pour l’égalité (HALDE). PSA a mis en place depuis 2004 un plan de recrutement d’une centaine d’ingénieurs et de cadres étrangers et d’au moins 45 diplômés issus de « zones urbaines sensibles ». L’accord social conclu en 2004 prévoyant « qu’au-delà des règles légales, PSA entend appliquer et promouvoir les meilleures pratiques et lutter contre toutes les formes de racisme, de xénophobie et d’homophobie. » 

         Ces choix peuvent paraître économiquement douteux, mais ils sont médiatiquement judicieux et calculés. Les grandes entreprises sont exposées à des critiques sur leur comportement sociétal : elles délocalisent souvent, licencient parfois et transforment l’environnement. En prenant spectaculairement partie pour la « diversité », elles souscrivent une police d’assurance sur le médiatiquement correct. 

         Rien là de bien original dans ce comportement calqué sur le big business américain. A ce sujet, Samuel Huntington a pointé le rôle joué par la Fondation Ford dans « le soutien de la discrimination positive et les mesures du même type visant à accorder une préférence aux minorités raciales par rapport aux Blancs ». Huntington poursuit ainsi son propos : « Le monde des affaires poussé par des impératifs commerciaux, désireux d’éviter d’éventuels procès et la mauvaise publicité due aux boycotts organisés par les Noirs et d’autres minorités, a joué un rôle très important dans l’établissement des mesures de préférence raciale. Le secret inavouable de la discrimination positive, notait Richard Kahlenberg en 1996, est qu’elle est soutenue par l’Amérique des entreprises. » 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/le-culte-de-la-diversite.html

  • LE SOCIALISME, C’EST PARTOUT ET TOUJOURS UN NIVEAU DE VIE PLUS BAS !

    Cette association de copains et de coquins qui accaparent depuis trop longtemps les rouages de notre société à leur profit exclusif. On ne compte plus les procès et les scandales qui, du nord au sud de l’Europe éclaboussent cette clique de maffieux. Ils sont une nouvelle « nomenklatura » qui défend ses privilèges, acquis au détriment du peuple qu’ils trahissent en permanence.

    Mais lentement et sûrement, les yeux s’ouvrent et les réactions ne se font plus attendre, par des manifestations nombreuses et massives de « bonnets rouges » bretons, de petits commerçants et artisans étranglés par les charges et de citoyens anonymes qui ploient sous les taxes et les impôts toujours plus nombreux.

    Même si la Droite n’est pas exempte de critiques, c’est quand même la Gôche, ce salmigondis de « bien-pensants », d’écolos, de chrétiens « humanistes » et de marxistes attardés, qui nous clamait qu’il était interdit d’interdire. Ce sont eux, ces soixante-huitards aidés de leurs complices libéro-capitalistes qui nous ont imposé leurs lois liberticides depuis 45 ans ! Ils sont au gouvernement, aux commandes de l’Etat-Providence et dirigent la Justice, l’Enseignement et dictent leurs quatre volontés aux médias.

    Depuis des lustres, cette gauche pervertie nous inonde de sa propagande et nous impose une immigration de colonisation, au nom de la société multiculturelle qui nous coûte des milliards d’euros, en période de chômage de masse.

    Ces socialauds écrasent les travailleurs pour rembourser les banques qui souscrivent aux emprunts d’état, afin de multiplier les subventions aux immigrés nouveaux venus –version Léonarda – qui n’ont jamais payé la moindre cotisation sociale. C’est la Gôche de la préférence étrangère, celle qui vous classe comme « raciste » et « fasciste » quand vous protestez. Cette clique de carriéristes a multiplié sa clientèle pour laquelle elle a créé des millions de postes de fonctionnaires, parasites inutiles qui s’engraissent sur le dos des travailleurs asservis.

    Cette politique de l’Etat-Providence va droit dans le mur, sans mesures structurelles à long terme, telles que le recul de l’âge de la retraite, la diminution d’une grande partie des élus régionaux, nationaux et européens qui ne servent à rien, la hausse de la productivité et de l’emploi, la suppression des privilèges dans l’administration, le retour à la semaine de 40 hres sans augmentation des salaires et la nécessaire convergence des régimes de retraites publics et privés pour instaurer entre eux une équité. L’avenir va nous imposer la cruelle réalité des chiffres et nous serons tous obligés à réduire notre niveau de vie, parce que les pourriticards ont refusé de tenir un langage de vérités.

    L’Etat-Providence ne s’est pas adapté aux nouveaux risques sociaux : les moins de 30 ans sont plus souvent touchés par la pauvreté qui se répartit inégalement selon les Régions. Le marché du travail est grippé et le taux de chômage est là pour le prouver.

    Selon certains économistes et chercheurs, « nos performances en matière de chômage n’ont rien de remarquables. On veut une réforme, on sait qu’elle est indispensable, mais on a la trouille. » Ils constatent que la concertation sociale est dans l’impasse et que l’Etat est aux abonnés absents.

    « Pourtant le modèle allemand nous montre que ce sont les partenaires sociaux qui sont les moteurs des avancées sociales. Cela devrait quand même interpeller les nôtres… »

    A l’heure de la rigueur budgétaire, des hausses d’impôts et des taxes à répétition, les politiciens ne peuvent plus fermer les yeux. Ils doivent activement réprimer les fraudes fiscales et sociales qui, année après année, privent les caisses de l’Etat de dizaines de milliards de recettes.

    Pieter Kerstens

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/le-socialisme-cest-partout-et-toujours-un-niveau-de-vie-plus-bas_116141.html#more-116141