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tradition - Page 302

  • Répression en perspective

    Face au retour du pays réel, le pouvoir opte pour la stratégie de la tension

    Plus les semaines passent, plus la ligne de fracture se précise : d’un côté le pays réel ; entendons, la France enracinée ; et de l’autre, le Régime, qui regroupe toutes les institutions privées et publiques cherchant à imposer au peuple les différents avatars du mondialisme.

      La résurrection du pays réel est pour le Système un objet politique non identifié et imprévu. Avec effarement, il découvre que les effets de la servitude cérébrale dans laquelle il avait plongé la France s’estompent petit à petit. Cela a pris du temps, mais de fait, chaque jour qui passe voit des Français se débrancher de la matrice mondialiste. Chaque jour qui passe apporte son lot d’estocades supplémentaires dans les omoplates du libéralisme-libertaire et du politiquement correct.

    Le basculement des consciences est très lent, certes, mais il est enclenché, et cela suffit à faire paniquer le Régime. Dès lors, les domestiques de l’oligarchie financière qui nous dirigent doivent avoir recours à une autre arme que la servitude cérébrale. Cette arme est la stratégie de la tension, soit la stratégie qui consiste à mettre en place une atmosphère de violence et d’insécurité pour neutraliser le pays réel par la peur et prolonger de la sorte la domination mondialiste sur la France.    

    La République répudie ses propres principes

      Pour contrer la pression exercée par le pays réel sur le Système, le gouvernement a décidé de s’attaquer à nos libertés publiques, malgré la protection constitutionnelle dont jouissent certaines d’entre elles. Pour n’en citer que quelques-unes, relevons les violations de la liberté de réunion (charges des CRS sur les manifestants aux Invalides), du droit à la sûreté (violences policières, arrestation abusives), du droit à un procès équitable, de la présomption d’innocence (condamnation médiatique du jeune Esteban) et de la liberté d’association (procédure de dissolution arbitraire).

    La liste de libertés attaquées est encore longue, si bien que le seul véritable acquis politique de notre modernité, l’Etat de droit, a fortement reculé ces dernières semaines et cela en toute logique : ce n’est que sous perfusion d’un surcroît de répression que la domination mondialiste se maintiendra à la tête de la France.  

    Un crescendo répressif ?

      Ce gouvernement de faux durs - qui ne touche ni aux racailles d’en haut, ni aux racailles d’en bas - paraît être prêt à tout pour enrayer le retour du pays réel. Dès lors, la brutalité d’Etat déployée ce printemps peut laisser craindre un crescendo répressif. Ce scénario toutefois, ne se produira vraisemblablement pas avant le printemps 2014. Un solide garde-fou est là pour nous le garantir : les élections municipales et européennes.

    Le gouvernement n’est pas encore au fond du trou en termes de popularité, mais il s’y rapproche. Prisonnier du droit européen, il ne peut structurellement pas améliorer la situation économique de la France. Laissant l’économie parallèle prospérer, il s’autoligote en matière de lutte contre l’insécurité. Inéluctablement, le PS va devoir porter ce bilan lors des élections et la facture risque d’être très salée. Cette situation n’a pas pu échapper aux notables de la rue de Solférino. Appuyer sur l’accélérateur répressif conduirait à un véritable hara-kiri électoral. Un, parce que l’électorat centriste capté suite aux maladresses de Sarkozy prendrait ses distances avec la bobocratie. Deux, parce que la base électorale de la gogôche elle-même finirait par être effrayée.

    Personne ne doit s’illusionner : la diffamation, la calomnie, les insultes, la diabolisation, les arrestations arbitraires, les coups de matraques et le gazage gratuit seront à nouveau employés par le Régime. Mais le gouvernement ne pourra pas passer à un stade supérieur de répression…du moins pas avant le printemps 2014.

      La banquise du Régime craquèle

    Une fenêtre de tir s’est ouverte pour au moins une année. Le pays réel devra en profiter pour accentuer sa pression sur le Système. Contrairement à ce que certains commentateurs du Régime prêchaient haut et fort, la mobilisation du pays réel n’a pas faibli suite à l’adoption de la loi Taubira. Ceux qui d’ailleurs ont cru une seule seconde que le pays réel baisserait les bras après le vote de celle-ci, témoignent d’une profonde incompréhension du choc sismique qui balaye la France. Si le pays réel s’est levé, ce n’est pas uniquement pour éviter que la France ne se ridiculise en instituant le mariage gay. Le pays réel s’est levé parce que pour tout Français enraciné, l’air est proprement irrespirable. Et le vote de la loi, loin de purifier notre air, l’a au contraire pollué d’avantage. Le pays réel ne cessera pas la lutte tant qu’il ne pourra pas mieux respirer. Que les Français l’aient déjà compris ou non, cette bulle d’oxygène que nous attendons tous, ne s’offrira pas à nous tant que le Système actuel sera en place.

    C’est par nos actes quotidiens, même les plus simples, multipliés par plusieurs millions, que la banquise du Régime, qui craquèle déjà, s’effondrera définitivement.

    Face à la stratégie de la tension, ultime va-tout du gouvernement, le pays réel ne doit obéir qu’à un seul mot d’ordre : ne pas fléchir.

    Adrien Abauzit - L’AF 2865  http://www.actionfrancaise.net

  • Le sang

    Marine Le Pen n'est pas Saint Pierre, et Serge Ayoub, bien sûr, n'est pas le Christ. Mais la stratégie de la patronne du Front a été inventée la nuit de la Passion, avant que le coq ne chante : « Je ne connais pas cet homme-là ». C'est celle aussi de Fillon, de Copé, de tous les autres lâches. De ceux, qui, tremblant sous les coups de Valls et de Berge, bêlent : « Il ne faut pas confondre les nazillons avec la manif pour tous contre le mariage gay ». Cette stratégie n'est pas très élégante, et elle est inefficace. C'est exactement ce que le système veut, qu'on dissocie la droite de l'extrême droite.
    De quoi s'agit-il en effet ? Pierre Bergé, cette vieille obscénité aux yeux bordés de jambon rose, a situé le problème en deux mots : « Je le redis, la manif pour tous a accepté dans ses rangs ces fachos qui ont tué Clément. » Il a raison. Pour la première fois depuis 1984 et les grandes manifestations contre la suppression de l'école libre, le peuple français s'est massivement insurgé contre l'abus de pouvoir socialiste, acceptant dans ses rangs la "droite" et « l'extrême droite ». C'est une formidable révolution en puissance non seulement contre les intérêts des potentats de la gauche, mais surtout contre l'idéologie dont ils sont les prescripteurs officiels et que la "droite" suit habituellement par défaut. Révolution en puissance car la majorité de l'électorat de la droite, et une partie de ses élus, rêvent de se défaire de leur sujétion idéologique : ces soulèvements populaires peuvent dégager l'énergie nécessaire à leur libération, on le constate quand on écoute les conversations et qu'on examine la toile. Il est donc naturel que le système se défende.
    Il l'a fait en 1986 par la stratégie Chirac de refus d'alliance avec le FN (qui lui a coûté la présidentielle de 1988, et n'était donc pas compréhensible du simple point de vue politicien, ses amis Malaud et Junot le lui ont d'ailleurs dit). C'est cette stratégie, que Sarkozy sous les conseils de Buisson a parfois été tenté d'abandonner, qui a volé en éclat avec la Manifpourtous, laquelle a rassemblé dans la même indignation excédée les modérés radicalisés et les anti-gauchistes réfléchis. Et les uns et les autres ont commencé à constater ensemble qu'ils n'étaient que des Français brimés et bafoués par un pouvoir illégitime. Aujourd'hui, le système doit à tout prix empêcher leur fusion qui le ferait sauter, dissiperait le théâtre de mensonges et de mots truqués dont il vit, et rendrait la parole en France aux Français. Il a trouvé un moyen pour y parer, le sang - ou plutôt la manipulation des fantasmes politiques liés au sang.
    En France, le sang politique coule en permanence. Je ne remonterai pas au six février 1934, mais le comptable le plus froid aura vite fait d'établir que, depuis les années soixante il a coulé beaucoup plus à l’extrême droite qu’ailleurs, et pourtant, c’est là qu’il a fait le moins de bruit. Tel le veut notre système politique et médiatique qui a été orienté comme cela. L'extrême droite qui rappelle Hitler, est du caca. L'extrême gauche, qui rappelle l'utopie généreuse du communisme, est au fond de la fleur de la fleur d’oranger. Les fafs sont des assassins, les antifas des anges. Cette répartition des valeurs morales explique l'actualité récente.
    Par exemple, il est jugé normal que Mariton (le ténor anti-mariage gay de l'Assemblée nationale, qui soit dit en passant a magistralement baissé son pantalon depuis) vire sa collaboratrice d'extrême droite - la chose qui inquiétait un peu la presse était de savoir s'il savait ou non d'où elle venait, auquel cas, il aurait été coupable de l'engager. Il est aussi jugé normal et sain que les antifas attaquent, à Nantes, à Tours, ailleurs sans doute, des boutiques, pour la seule raison qu'elles sont tenues par des militants nationalistes. Il est jugé normal que des tags injurieux soient apposés par les mêmes antifas sur de nombreuses églises, dont la cathédrale de Limoges. Il est jugé normal que les antifas prennent à Lille, c'est un exemple, les veilleurs à partie, en hurlant, entre autres : « Deux planches, trois clous, il l'a fait pourquoi pas vous ? Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartier pour les cathos ! Les cathos, une balle, les veilleurs, une rafale. » Normal encore que les antifas attaquent un jour l'Action française, le lendemain Synthèse nationale, le troisième jour RIVAROL. Il est jugé louable, au fond, si l'on décape les couches d'hypocrisie, que les amis de Clément Méric et Clément Méric lui-même aient pris pour objectif de « tuer du fasciste ».
    Pourquoi ? Parce que le "fasciste", le "populiste", le "raciste", "l'antisémite", ou encore le "négationniste" sont les empêcheurs d'étouffer les nations en rond, les ennemis du système mondialiste, dont la république n'est qu'un gauleiter complaisant. Voilà pourquoi il était légitime, nécessaire, urgent, de monter ce qui, d'après toutes les règles du journalisme, n'était qu'une rixe banale, en épingle, en mayonnaise, en une nationale et internationale, alors que le chômage est au plus haut, que la guerre en Syrie fait rage, que le FMI et l’UE se déchirent sur la gestion de la dette grecque, que, dans l'affaire du photovoltaïque chinois, Angela Merkel prétend démanteler ce qui subsiste des protections prévues par le traité de Rome et court au devant du libéralisme anglo-saxon ! Le ramdam infernal mené autour de l'affaire de la vente Fred Perry se justifie aisément : le sang du petit Méric peut permettre au système de se sauver. Fillon et Copé ne se sont pas trompés, et Marine Le Pen non plus, ils ont tout de suite fait ce qu'ils devaient faire : sous les accusations du grand Surmoi d'extrême gauche, ils se sont tout de suite désolidarisés du petit caca d'extrême droite.
    Le stratagème n'est pas nouveau. Nous avons tous à l'esprit la litanie des militants et colleurs du FN tués, nous nous souvenons aussi de Sébastien Deyzieu, nous n'avons oublié aucune des innombrables provocations du SCALP (section carrément anti-Le Pen), les boulons et les canettes jetés sur les misérables salauds, c'était la terminologie, qui osaient assister aux meetings de Le Pen (le vrai, pas la niaise). Nous nous souvenons de la manière dont les média présentaient les choses : à l'envers. Nous avons pu constater les ordres de la préfecture de police, sur le continent comme en Corse : quel que soit le ministre de l'Intérieur et sa couleur politique, ils ressemblaient étrangement à ceux de Manuel Valls lors des manifs antimariage gay. De même, le hourvari d'aujourd'hui, les politiques brodant sur la parole libérée, la marque de l'extrême droite, parlant d'assassinat, avant de rien savoir, le procureur lançant une information judiciaire pour homicide volontaire, la presse y allant de bon cœur, eh bien, c'est le train-train ordinaire, le barnum ordinaire de la désinformation, celui de Carpentras, d'avril 2002, de Malik Oussekine, de Mantes-la-Jolie en 1997, la même chaîne de mensonge incluant l'appareil d’État avec ses quatre pouvoirs, exécutif, législatif, judiciaire, médiatique.
    Deux choses fragilisent aujourd'hui ce système de mensonge : internet qui permet une information alternative, et le nombre des manifestants qui viennent de subir les exactions du gouvernement Ayrault, et qui ont commencé ainsi une propédeutique à l’information  non  médiatique  et  à la réflexion politique. Songeons que plus de 704 arrestations de manifestants pacifiques ont eu lieu autour de la manif pour tous comptées par Nouvelles de France ! Pour peu qu'on l'y encourage et qu'on l'éclairé cette masse de Français peut se poser des questions. En commençant par ce qui s'est vraiment passé lors de la vente de vêtements qui fait trembler la France. Combien de   membres comptait chacune des bandes" en présence ? Comment sait-on que la mort a été causée par un coup de poing, et non par la chute sur un plot ? Puisque, de l'aveu du procureur, les gauchistes ont commencé l'agression, pourquoi n'ont-ils pas été mis en garde à vue et interrogés ? Je ne connais pas Serge Ayoub (moi, c'est vrai), mais je l'ai vu à la télévision, et il a donné une version des faits. Est-il vrai, comme il l'a dit, que les gauchistes aient dit : « On va vous massacrer » ? Est-il vrai que les fascistes aient attendu une demi-heure à l'intérieur afin d'éviter la rixe ? Enfin, pourquoi ne parle-t-on que de Clément Méric ? Où étaient ses camarades qui avaient recherché l'affrontement, pendant la rixe ? C'est très bien de manifester a deux mille à trois mille à six mille contre l’extrême droite nauséabonde, mais pendant que leur camarade, qui pesait soixante kilos tout mouillé, se prenait des coups de poings, où étaient-ils ? Et s'ils étaient là comment se fait-il que Méric ait reçu tant de coups ? Tant qu'on n'aura pas répondu à ces questions, il sera impossible d'avoir une opinion sur ce qui s'est passé.
    L'appareil d’État, lui s'en est faite immédiatement. Tout de suite, il a communiqué les prénoms des « suspects », ils ne s'appelaient ni Ali ni Mohamed. Tout de suite, il a précisé leur provenance politique, ce qu'il n'avait bien sûr fait ni pour Merah ni pour l'agresseur qui a porté un coup de cutter au cou d'un militaire en mission Vigipirate à la Défense. La Premier ministre a aussitôt demandé la dissolution des groupes "responsables" , procédure proprement dictatoriale à ce stade de l'enquête, mais que les média ont gentiment présentée comme naturelle et bénigne. Orange, qui a liquidé en quelques années l'une des plus belles entreprises de téléphonie, s'essaie avec brio à l'obséquiosité de masse : « Ayrault ne veut plus » des JNR. Eh oui, il n'en veut plus, c'est normal, c'est anodin, c'est bisounours. Plus vite le totalitarisme avance, plus il fait patte de velours. La république reste fidèle ainsi à ses origines, avec son calendrier bucolique et sa guillotine. J'ai rappelé ici même récemment qu'elle était la guerre civile instituée. Un Valls en est l'instrument rêvé, immigré naturalisé bombardé ministre de l'Intérieur, frénétique de l'ego, fou du maintien du désordre, avec ses poses de toréador déchiquetant à la kalache les vachettes landaises tout en évitant soigneusement le toro bravo, praticien de l'enquête idéologique, Fouché du pauvre. Son maître Hollande ne vaut guère mieux. Il démontre que la nullité est dangereuse, c'est un Erdogan qui n'aurait pas le soutien du peuple, mais celui, bien plus important, de TF1, des francs-maçons, des bisounours et des eskimos. Il n'interdit pas le baiser dans le métro ni l'alcool, mais il montre la même fermeté contre ses opposants.
    Un dernier mot pour finir, du mort. Pauvre petit. Ce n'est jamais drôle de voir mourir un garçon de dix-neuf ans. De qui fut-il la victime ? D'un coup malheureux sans doute. Mais qui est responsable ? Réponse : la République, qui fomente la guerre civile pour se maintenir. En particulier le gouvernement et le président actuels, qui l'ont cherchée activement depuis plusieurs mois, inutile d'y revenir. Mais le petit Méric est tombé aussi victime de ses mortelles illusions, de son outrecuidance. Il se promenait un foulard sur le nez dans des provocations dangereuses, il se jouait tout le cinéma idiot et dangereux du « No pasaran », il a voulu tuer du fasciste, il a cherché la bagarre, lui la crevette. L’Éducation nationale est probablement la première responsable des fantasmes et des bêtises qui encombraient la tête de ce bon élève, végétaliste, syndicaliste d'extrême gauche, qui pensait probablement lutter contre le Léviathan. Pauvre petit garçon riche des mensonges qu'on impose aux Français, pauvre petit roquet de garde du mondialisme. Ils peuvent manifester, les antifas, ils peuvent hurler, les hommes de gauche, c'est eux qui l'ont tué, en lui inculquant leurs sottises mortelles. Il en est mort. Et immédiatement, ils ont recueilli son sang, car c'est avec ce sang qu'ils font leur politique. C'est avec son sang qu'ils vont essayer de ne pas se faire sortir. C'est avec son sang qu'ils vont main tenir la politique qui rend esclave le peuple français. Il faut dénoncer leur manœuvre. Il faut empêcher l'UMP, manipulée par la gauche, de séparer les Français qui veulent sauver leur pays. Il faut soutenir et justifier l'extrême droite. Et quant à Esteban Morillo, s'il a vraiment tué Clément Méric, il faut l'assister, il faut prier pour lui, car c'est toujours terrible un meurtre, même si on ne le commet pas exprès. Il ne faut sur tout pas l'abandonner, ce serait pire qu'un crime, une faute morale.
    HANNIBAL rivarol du 14 juin 2013

  • Pape François : lorsque l'on vous propose des valeurs avariées, ayez cette fierté d'aller à contre-courant !

    PfaLe Saint-Père s'est adressé à la foule sur la Place Saint-Pierre. Des paroles et des appels qui s'inscrivent si bien dans l'actualité de notre pays : A contre-courant avec courage, on ne lâche rien!

    "Lors de la prière de l'Angélus place Saint-Pierre, dimanche 23 juin, le Pape s'est attardé sur une phrase de l’Evangile, quand le Christ dit : « Qui veut sauver sa vie, la perdra, mais celui qui perdra sa vie pour moi, la sauvera ». Pour le Pape, ce paradoxe est une synthèse du message du Christ. « Perdre la vie à cause de Jésus » signifie pour le Saint-Père confesser explicitement sa foi, mais aussi défendre la vérité, car le Christ a dit « Je suis la vérité ».
    Le Pape a ensuite insisté sur la figure du martyr, « le meilleur exemple de ceux qui ont perdu leur vie pour rester fidèles au Christ et à l’Evangile ». Aujourd’hui encore, et plus encore que lors des premiers siècles de l'Eglise, il existe de nombreux martyrs a relevé le pape François, des hommes et des femmes qui sont emprisonnés ou tués pour le seul fait d’être chrétien.
    Mais pour le Saint-Père, il existe également un martyre quotidien, qui ne va pas jusqu’à la mort mais qui est aussi une manière de « perdre la vie » pour Jésus : c’est la logique du don, du sacrifice par amour.
    « Tant de pères et de mères mettent quotidiennement en pratique leur foi en offrant leur vie pour le bien-être de la famille ! Tant de prêtres, de frères et de sœurs mettent généreusement leur vie au service du règne de Dieu ! Tant de jeunes renoncent à leurs propres intérêts pour consacrer leur vie aux enfants, aux handicapés, aux personnes âgées » s’est exclamé le Pape en les encourageant : « n'ayez pas peur d'aller à contre-courant, lorsque l'on vous propose des valeurs avariées, comme peuvent l'être des aliments, ayez cette fierté d'aller à contre-courant ».
    Le pape François a alors pris en exemple la figure de Saint Jean-Baptiste, fêté lundi 24 juin, qui a donné sa vie pour la vérité. Il a été choisi pour préparer la venue de Jésus et l’a annoncé comme le Messie au peuple d’Israël, « l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde ». Saint Jean-Baptiste a consacré toute sa vie à Dieu mais il est mort à cause de la vérité, quand il a dénoncé l’adultère entre le roi Hérode et Hérodiade.
    « Tant de personnes paient le prix fort leur engagement pour la vérité ! Tant d’hommes droits préfèrent aller à contre-courant, pour ne pas renier la voix de leur conscience, la voix de la Vérité ! N'ayez pas peur d'aller à contre-courant, soyez courageux et soyez-en fiers ! En avant ! » a conclu le Pape".

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • 32 catholiques condamnés pour avoir manifesté leur indignation face aux pièces de théâtre blasphématoires

    christianophobie.jpgDes peines d’amende ferme de 200 à 2 000 euros ont été prononcées ce vendredi à l’encontre de 32 catholiques (proches de Civitas et du Renouveau français) ayant perturbé en octobre 2011 le déroulement au Théâtre de la Ville, à Paris, d’une pièce de Romeo Castelluci qui avait créé la polémique par son côté antichrétien et blasphématoire (voir nos articles ici).

    « Les catholiques se sont indignés mais il y a les bons et les mauvais indignés », a ironisé vendredi leur avocat Me Jérôme Triomphe.

    La plupart devrait faire appel.

    Nous vous tiendrons au courant.

    On peut aider certains des condamnés via le CSVR (en mentionnant « théâtre ») sur cette page.

    Précisons quand même que le « délibéré a consacré l’accès au service public de la culture et un droit absolu à la liberté d’expression » !
    Quand on sait que chaque année des Français sont lourdement condamnés, parfois à de la prison, pour s’être simplement exprimés hors du politiquement ou de l’historiquement correct, on savoure le cynisme parfait de cette sentence !

    Pour mémoire, une des protestations de l’époque parmi les plus médiatisées :

    http://www.contre-info.com/

  • EXCLUSIF. La condamnation qui ébranle la magistrature

     

    Un haut magistrat, indigné, anonyme et rebelle, brise son devoir de réserve pour crier sa rage après la condamnation d’un manifestant contre le mariage gay.

     

    La condamnation, jeudi, à deux mois de prison ferme pour "rébellion" envers les forces de l’ordre de Nicolas, un étudiant sympathisant de la Manif pour tous, choque dans les commissariats et les tribunaux. Mais pas seulement. Ce jeune homme de 23 ans devient un martyr sur les réseaux sociaux. L’étudiant, engagé dans le mouvement en janvier dernier, a participé, dimanche 16 juin, à un rassemblement devant les locaux de M6 alors que François Hollande y était interviewé. Il a ensuite manifesté sur les Champs-Élysées en compagnie de 200 opposants au mariage pour tous. Repéré par les forces de l’ordre, déjà condamné en comparution immédiate le 28 mai dernier pour "non-dispersion après sommation", Nicolas est en détention.

    Sa condamnation sévère ébranle la magistrature comme la hiérarchie policière. Non que tous ces magistrats et grands policiers soutiennent aveuglément le mouvement anti-mariage gay, mais ils s’inquiètent d’une dérive, d’un glissement, d’une certaine partialité, d’une justice qu’ils craignent de voir devenir injuste, d’une police aux ordres. Ces hauts fonctionnaires ne se reconnaissent pas dans les interpellations et condamnations des manifestants anti-mariage pour tous. Et certains affirment, non sans grandiloquence, être entrés en résistance face à cette dictature. Une défiance qui ne saurait être un bon signe dans une société crispée et fragile. Le Point.fr reçoit de nombreux témoignages d’incompréhension et de révolte à l’égard de ce que certains serviteurs de l’État vivent comme une supposée répression.

    Nous donnons aujourd’hui la parole à l’un d’eux. Un magistrat anonyme, indigné, rebelle. Excessif sûrement, mais son cri est le symptôme d’une France qui se clive.

    RETROUVEZ la tribune du magistrat : ici

    Le Point  http://www.actionfrancaise.net

  • Soutien au maire de Mésanger

    Ce matin plus de 200 personnes se sont rassemblées à Mésanger pour soutenir Jean-Yves Clouet le maire qui refuse la loi Taubira. Sur les marches de la mairie 3 maires attendaient. Jean-Yves Clouet, bien sûr, mais également le maire de Trans sur Erdre et celui de Saint Sulpice des Landes. Tous trois, écharpes tricolores ceintes, ont réclamé la clause de conscience que l’Etat leur refuse ! Pourtant, c’est le peuple qui les a élus et à qui ils devront rendre des comptes, pas l’Etat ! C’est un immense espoir qui se lève de voir nos maires entrer en résistance !

    M
    2013 06 LMPT M+®sanger (40)
    2013 06 LMPT M+®sanger (43)

    Michel Janva  http://www.lesalonbeige.blogs.com/