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tradition - Page 302

  • Lettre d'un Hommen à ses parents

     

    Hmn1De l'un d'entre eux : 

     

    "Papa, Maman, je suis Hommen !

    Il y a maintenant un an et un mois, un homme a été élu Président de la République. Cet homme avait un programme. Notre erreur fut de ne pas avoir examiné ses propositions suffisamment attentivement et de n’avoir pas réagi lorsqu’il était encore temps. En effet, dans son programme, il s’engageait à légaliser le mariage pour personnes de même sexe ainsi que l’adoption pour les personnes de même sexe. Il annonçait un premier pas dans la destruction de la famille.

    Cet homme, François Hollande a tenu parole. Il a tenu parole contre vents et marées, contre une opposition chaque jour croissante. Il s’est entêté dans cette proposition sans se douter qu’il réveillait une jeunesse qui s’était endormie, il s’est entêté sans se douter un seul instant que nos parents, eux mêmes endormis et silencieux depuis mai 68, malgré un sursaut en 1984 pour défendre l’école privée, allaient se lever fièrement, allaient nous être un soutiens précieux, afin que nous, la jeunesse nouvellement décomplexée de France, prenions notre avenir en main.

    Alors certes, tous ne se fit pas en une semaine. Il fallut que M. Hollande nous ignore pendant des mois et des mois, qu’il envoie M. Valls nous réprimer, pour que ce réveil soit profondément encré en nous. 

    M. Hollande en méprisant plusieurs manifestations d’une importance jamais atteinte sous la gauche, en affichant un certain dédain face à une pétition signée par pas moins de 700 000 citoyens français, en accélérant un calendrier législatif afin de court-circuiter l’opposition et en multipliant les arrestations arbitraires, les gardes à vues, les gazages de femme, enfants, personnes âgées, a certes divisé la France mais a aussi réuni toutes les générations. Oui M. Hollande vous nous avez soudé face à votre projet de loi.

    Dans cette union, chacun a du trouver sa place pour contester à sa manière votre projet de loi destructeur pour la famille. Mon choix a été celui de manifester sous l’apparence des Hommen. Ce choix vous a tout d’abord inquiétés. En effet, que peuvent faire quelques jeunes, torse nu, avec un pantalon de couleur, un masque et un slogan tagué sur le torse si ce n’est s’attirer des ennuis. Pour moi, ce choix se fit plutôt simplement. Ce code vestimentaire que l’on s’impose est nécessaire car il nous permet de parler en notre nom propre mais surtout au nom de chaque jeune, de chaque personne du peuple qui se reconnaît dans notre discours. Ce qui m’a attiré est cette universalité représentée. Mais on ne réalise vraiment ce que cela implique que lorsque l’on effectue sa première action, lorsque quelques minutes avant l’action le rythme cardiaque augmente, on pense à tout ce que l’on risque, tout ce pour quoi nous nous battons…
    Hmn2Cette motivation qu’est la défense de la famille, de l’enfant nous pousse alors à nous dépasser, à éteindre la petite voix qui survient et qui nous dit : « fuis ! Il est encore temps, tu risque gros, quelqu’un d’autre pourra bien s’en charger à ta place ».

    Et c’est cette préoccupation de la famille, du plus petit que soit, qui nous pousse alors à nous jeter sur un terrain de tennis ou pour ma part à voltiger au bout d’une corde sous un pont afin d’accrocher une bannière symbolique de notre combat.

    Le risque présent dans ces moments est alors dominé par un sentiment de justice. Et ce sentiment est renforcé à chaque nouvelle action, à chaque nouvel événement.

    Alors certes, Papa, Maman, vous vous inquiétez et ca n’est pas forcément à tort, mais sachez que votre fils se bat pour une noble cause, et que petit à petit il se construit pour devenir un Homme solide pour la société française. Et son masque de Hommen est là pour vous rappeler qu’il n’est pas seul. Derrière ce masque se trouve chaque jeune qui s’est levé fièrement pour combattre cette loi injuste. 
    C’est pour cela que je vous dis aujourd’hui, Papa, Maman, je suis Hommen mais n’ayez pas peur, ayez confiance en cette génération nouvelle qui se lève et qui ne lâche rien. Cette jeunesse est belle, elle est solide et elle ira très loin dans la défense de ses idées.

    Elle est le fer de lance de l’espérance !!

    Votre fils qui vous aime".

    Lahire  http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Femen libérées / Nicolas toujours en taule !

    Ben c’est fait. Nous nous étions promis de suivre de près le sort réservé par la justice aux quinze interpellés « antifa » de la manif de dimanche ; nous ne sommes pas déçus : sur quinze interpellations, deux seulement ont débouché sur une garde à vue. Le premier individu, arrêté pour port d’arme prohibé, a été relâché avant la fin des premières vingt-quatre heures. Le deuxième, un homme de 34 ans, donc plus tout à fait un adolescent (si les manifestants antifa étaient censés être des étudiants comme Méric, celui-ci doit être un peu laborieux dans ses études…), a été gardé à vue pour « rébellion » et « manifestation non autorisée ». Libéré mercredi, il devra se présenter devant le tribunal correctionnel de Paris en septembre prochain. Comme ça, c’est bien, son été ne s’en trouvera pas gâché.

    Si l’on considère les chefs retenus, il faut donc en déduire que cet homme (à son âge, je n’ose plus dire ce garçon), considéré comme le plus « mouillé » dans cette affaire, n’aurait pas touché à une seule vitrine, n’aurait rien abîmé. Ben ça, alors. Qui a foutu le bronx, alors ? Il y a eu un grand coup de vent, un tremblement de terre micro localisé avenue de l’Opéra ? Les assurances vont invoquer l’état de catastrophe naturelle ? Un gars qui fait voler des vitres en éclats, tague, dégrade du mobilier urbain (selon le mot de Valls qui, sur ce coup-là, n’a même pas cherché à nier), c’est quand même un peu voyant ? Les forces de l’ordre qui encadraient la manif étaient donc sourdes, aveugles ou empêchées par l’arthrose de courir pour ne pas avoir réussi à interpeller les vrais coupables si ce ne sont pas les 15 en question ? J’suis bête, ’devaient tous être en récup’, en prévision de la manif « violente » du soir. Celle des « fa » venus soutenir Nicolas.

    Parlons-en, de Nicolas, dont la « rébellion » et le « refus de se soumettre à un prélèvement ADN » n’ont pas inspiré à la justice française — comme nous sommes surpris — autant de mansuétude.

    Sur ce sujet, le ministère public est formel : une telle différence de traitement se justifie très bien. Mais parfaitement. Sans rire. Une semaine avant, Nicolas était passé en comparution immédiate (pour un crime très grave qui était, je crois, d’avoir donné le nom de jeune fille de sa mère plutôt que le sien), tandis que notre trentenaire antifa était blanc comme l’agneau qui vient de naître. Et puis, dit-il, « il ne faut pas comparer les deux affaires, qui sont totalement opposées ». Là, je confirme. Absolument rien à voir : d’un côté l’interpellation d’un homme faite à la suite de déprédations et de vandalisme sur la voie publique, de l’autre celle d’un jeune de 23 ans, sans motif, à l’issue d’une manifestation on ne peut plus calme. Mais n’est pas à Fleury-Mérogis celui que l’on croit.

    Notez au passage que le ministère public ne serait pas le seul à s’acharner sur Nicolas. Le propriétaire de la pizzeria dans laquelle Nicolas s’était réfugié porterait plainte contre lui pour un préjudice estimé à 1.000 euros. Dans le tohu-bohu de l’arrestation, des assiettes se seraient cassées. Là, respect. Grande classe, la Pizza Pino des Champs-Élysées. J’ignorais que l’on vous y servait les spaghettis dans de la porcelaine de Sèvres et le Coca light dans du cristal de Baccarat. Il est vrai qu’eu égard au beau monde qui baguenaude le dimanche sur cette belle avenue, ce raffinement est bien compréhensible. Quant à moi, je n’y mettrai plus les pieds. Maladroite comme je suis, trop peur de trimer le reste de ma vie pour rembourser.

    Coïncidence de dates, ce même mercredi, les Femen de Tunisie, condamnées en appel à la prison avec sursis, ont retrouvé la liberté. Nicolas, qui n’est pas allé provoquer les convictions religieuses et la pudeur de braves gens en exhibant ses roupettes, est lui toujours en taule. Il y en a pour prétendre qu’en Tunisie, la justice serait arriérée et arbitraire. Moins qu’en France, apparemment…

    Gabrielle Cluzel dans Booulevard Voltaire

    http://fr.altermedia.info

  • 1 millions d’emplois tout de suite, les solidaristes ont des solutions à la crise

    1 millions d’emplois tout de suite, les solidaristes ont des solutions à la crise
    Le solidarisme est la doctrine du bon sens et de l’action concrète au service de notre peuple. Aujourd’hui, notre pays traverse une crise sans précèdent, qui dépasse dans ses effets à venir la sinistrement célèbre crise de 1929. Comme à cette époque, les forces vives de la France sont touchées. Les entreprises ferment et les rangs de chômeurs s’allongent. Notre objectif est de répondre en solidariste à la grave crise que nous subissons, c'est-à-dire de trouver une solution concrète, immédiate et de bon sens au malheur qui nous touche. Les raisons du cataclysme économique mondial qui nous submerge entrent peu dans cette réflexion immédiate. Elles ont été développées succinctement lors d’un article précédent. Nos entreprises ferment et nos chômeurs augmentent : notre unique sujet est ici : « comment endiguer cette catastrophe ? »

    Les grandes entreprises en France délocalisent dans les pays du tiers monde parce qu’elles y ont un intérêt immédiat. Pour remédier à cette saignée des emplois, nos gouvernants n’ont songé qu’à solliciter les grands groupes étrangers afin de s’installer dans notre pays. Dans ce but ils échangent des subventions d’installations énormes et des défiscalisations contre la création d’emplois. À la fin du moratoire sur les taxes et impôts, et après avoir empoché les subventions, ces mêmes groupes plient boutique avec armes et bagages, laissant le goût amer du vol et de l’abandon. Ces grandes sociétés sont d’un cynisme insoutenable mais prévisible. En effet, quels sont leurs intérêts ou raisons de rester en France après avoir bien profité de nous ? Aucun. On ne peut pas demander à un loup d’être berger. Alors les réponses pour empêcher les délocalisations, les fermetures d’usines et pour préserver ou même créer des emplois ne se feront pas avec ces partenaires-là. Tout au contraire, et c’est du bon sens, la réponse ne pourra être que locale, nationale. En effet, qu’elles sont les entreprises qui n’ont aucun intérêt à délocaliser ? Les petites et moyennes entreprises, les commerces et les artisans. Étrangement, cette classe la plus sollicitée fiscalement, la plus nombreuse aussi (93% des entreprises en France ont moins de 10 salariés et elles représentent à elles seules 67% de la masse salariale) est la grande oubliée de nos dirigeants, énarques français et eurocrates de Bruxelles. Alors, en solidaristes, nous allons nous servir de ce levier pour remettre sur les rails notre économie.

    Nous souffrons, à l’heure actuelle, d’avoir autour de 4 millions de demandeurs d’emplois. Cela représente près d’un quart de la masse salariale de notre pays ! D’un autre coté, près de 70% des entreprises françaises n’ont pas de salariés, soit plus de 2 millions d’entreprises. Il est étonnant qu’aucun énarque ou ministre n’ait eu l’idée de confronter ces deux chiffres. S’ils y avaient pensé, ils se seraient demandé quelle était la raison de cette spécificité entrepreneuriale française. Les raisons sont simples, la première est le coût trop élevé des charges salariales pour l’entreprise et la seconde, surtout en temps de crise, est la peur le cas échéant, si le carnet de commande baissait brusquement, de ne plus pouvoir payer leurs employés. En effet, il faut se rappeler que les charges salariales représentent plus de 60% du coût d’un salaire avec une répartition d’un tiers pour le salarié et de deux tiers pour l’entreprise (à l’exception des salariés qui sont au SMIC).

    Alors, comme aux grands maux, les grands remèdes, nous, solidaristes, préconisons, pour remettre notre pays en ordre de marche, de créer un grand pacte de solidarité national, ayant pour effet d’allier dans une union sacrée contre la crise l’État, les patrons et les travailleurs. Ce grand pacte doit donner du travail. Il s’accompagnera de grandes réformes institutionnelles et non de vœux pieux ou de promesses. La solidarité en est le maître mot, tous les acteurs sociaux, et notamment l’État seront mis à contribution. Ce grand pacte doit agir immédiatement sur le monde du travail par une embauche massive et une série de réformes des institutions qui gèrent et régulent ce travail, notamment les tribunaux de commerces et les URSAFF. En effet, nous proposons un grand plan pour sauver un million de chômeurs. Ils seraient embauchés dès demain, dans un nouveau contrat de travail sans charges sociales, et cela sur une durée maximum de deux ans. Cela créerait un ballon d’oxygène pour notre économie asphyxiée par les quatre millions de demandeurs d’emplois de courte et longue durée qui, pour la plupart ne peuvent être embauchés compte tenu des charges sociales trop élevées et de la législation actuelle du code du travail.

    Le premier résultat concret de cette proposition est une économie substantielle pour notre pays qui n’aura plus à payer les indemnités de chômage. Le second est le retour à l’emploi de ces chômeurs et par voie de conséquence la relance de la consommation. Un million de contribuables en plus, cela n’est pas négligeable ! Il est important de souligner que l’exonération des charges sociales ne peut, en aucun cas, être un coût supplémentaire pour l’État puisque ces chômeurs étaient déjà bénéficiaires de la protection sociale payée par l’assurance chômage.

    Naturellement ce contrat de solidarité nationale de deux ans sans charges doit être soumis à quelques obligations : il sera réservé aux chômeurs et non pas aux simples demandeurs d’emplois. Le salaire proposé devra être supérieur au SMIC d’au moins 15%. Ce contrat ne peut concerner, par entreprise, plus de 20% des salariés (cela pour les entreprises ayant au moins cinq employés). Il ne peut être interrompu que par accord mutuel des deux partis. Mais il peut être interrompu si les fluctuations économiques de l’entreprise l’imposent. C'est-à-dire si l’entreprise est dans l’impossibilité comptable de payer ce salaire. Si licenciement économique il doit y avoir ce sont les bénéficiaires de ce contrat de solidarité nationale qui seront les premiers visées, pour deux raisons : d’abord afin d’éviter de créer un dumping social sur les autres contrats de travail, ensuite pour dissuader les fraudes « au turn-over » Toute rupture se règlera sans indemnités car le salarié retrouvera aussitôt son statut de chômeur et les allocations correspondantes.

    Pour être complet, ce grand pacte de solidarité nationale doit s’étendre de la création d’emplois à la préservation de ceux-ci. Dans le cadre de la préservation des emplois existants, une autre mesure urgente à mettre en chantier sera la mise en place d’un moratoire social et fiscal pour les entreprises en difficultés, comme cela a été plusieurs fois le cas dans notre histoire lorsque des conditions exceptionnelles l’ont imposé. Cette mesure nécessaire enrayerait une grande partie des liquidations actuelles et à venir des entreprises existantes. La très grande majorité des liquidations et du chômage qui en découle est causée par le défaut de règlement des charges sociales. En effet, il faut savoir que nous avons, à ce jour, des tribunaux de commerce qui remplissent leurs audiences uniquement par des affaires d’URSAFF, avec la particularité de demander chaque fois la cessation des paiements et la mise en liquidation.
    Dans ce cadre, le grand pacte de solidarité nationale assurera la création d’une commission de surveillance des entreprises qui évaluera le coût de la liquidation d’une entreprise en retard de ses charges sociales et fiscales par rapport au coût qu’engendrerait la mise au chômage de son personnel. Il faut comprendre que toute liquidation a notamment un coup social. En effet, les employés mis au chômage sont non seulement un drame social en soi mais aussi une ruine pour la dépense publique. Souvent les dettes qui motivent une liquidation sont bien moindres que le coût social de la mise au chômage des employés de l’entreprise liquidée. Le seul bénéficiaire de cette justice expéditive est l’URSAFF qui touche ainsi les cotisations qu’elle réclame. Il est à noter que la commission de surveillance des entreprises, lors de certains retards dans le paiement des charges sociales ou fiscales, pourrait prendre partiellement en charge leur coût lorsque cela représenterait une économie importante par rapport à la liquidation de l’entreprise par un fond de solidarité.

    Terminons le dernier volet de la réforme : celle des URSAFF. Il faut en effet analyser leur rôle dans la crise sociale qui nous accable. Cette association à but non lucratif gère un budget une fois et demi supérieur à celui de l’État et cela dans la plus grande opacité. Cet organisme collecteur pour le compte du Régime Général, si intraitable avec nos entrepreneurs, ne se refuse rien. D’abord, il se permet, sur nos cotisations d’entretenir une centaine d’antennes d’URSAFF qui ont toutes un conseil d’administration et un budget de fonctionnement propre. Les URSSAF ont de surcroît un budget de fonctionnement général et plus particulièrement de formation à la hauteur de 10% de celui-ci ! C'est-à-dire 10% d’une fois et demi le budget de la France !

    Alors, parce que cette association de la loi de 1901 est un vrai gouffre pour nos cotisations, pour cet argent que nous n’avons plus, parce que ses pouvoirs sont totalement disproportionnés, et que l’URSAFF, par son attitude intraitable, est responsable de la majeure partie des mises en liquidation de nos entreprises, nous demandons sa dissolution et le rattachement de son activité au ministère des finances. Cette décision permettrait de faire des économies incalculables, de retrouver une trésorerie claire et une administration fluidifiée.

    Création d’un contrat de travail solidaire, moratoire des dettes sociales et fiscales, réformes des tribunaux de commerces et dissolution des URSSAF, voilà le grand pacte de solidarité nationale. Par ces réformes radicales, qui feraient agir de front, dans une union sacrée contre la crise, l’État, les petits patrons et les travailleurs, nous pourrions, tous ensemble, remettre notre pays sur les rails. Cette solution qui prône l’action concrète, le bon sens et la solidarité, c’est le solidarisme.

  • Dictature socialiste : nous la mettrons à bas !

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    Communiqué d’Yvan Benedetti en réaction à une procédure de dissolution des Jeunesses Nationalistes et de l’Œuvre française

    Le gouvernement est exsangue. A bout de souffle, il ne sait plus comment nous faire taire, sans doute sait-il qu’il n’y parviendra jamais. Sa dernière tentative : une procédure discriminatoire en vue de la dissolution des Jeunesses Nationalistes, fondées par Alexandre Gabriac et de l’Œuvre française que je préside. Comble de l’infamie, cette forfaiture a été commise au nom du gouvernement par une direction dite des libertés publiques. Quand on ne sait inventer, on en vient à copier. Aussi ce gouvernement socialiste finit-il par recourir aux méthodes qui ont déjà servi autrefois pour « la chasse aux nationalistes ». On retrouve les références à la guerre d’Espagne d’un Emmanuel Valls en proie aux relents anti-fascistes viscéraux, au goût immodéré pour les dissolutions comme arme du désespoir, d’un Ayrault qui n’en n’a pas même l’orthographe, mais tente de s’inspirer des faits de guerre du Front Populaire pour mettre à bas cette France non reniée qui ne veut pas s’éteindre. En s’en prenant à l’ Œuvre française, ils attaquent un mouvement de près d’un demi-siècle, qui n’a jamais fait l’objet de condamnation pas plus que d’interdiction, dont le fondateur, Pierre Sidos a vu deux de ses frères tomber pour la Patrie et qui est l’héritier d’un père héros de Verdun.

    Tant de références qui devraient susciter le respect, tant de références qui ne peuvent chez eux qu’attiser la haine, car eux sont l’anti-France. N’arrivant pas à dissoudre les individus par une répression toujours plus forte, c’est collectivement qu’ils tentent de nous atteindre par une procédure liberticide, calomnieuse, illégitime, contraire aux beaux principes dont ils se font les chantres, contraire même à la Constitution dont les droits semblent n’avoir été écrits que pour ceux par qui elle a été rédigée et les devoirs pour ceux contre lesquels elle a été instituée. Ce gouvernement de coqs a-t-il sans doute pris goût aux défaites, des taux record du chômage, à l’augmentation de la dette, à l’insécurité croissante, à la bêtise crasse, à l’immoralisation de la vie politique, à l’idéologie sectaire… il tente désormais d’ajouter à la longue liste celle de la mort programmée du Nationalisme.

    Leur démocratie est prétendument fondée sur la légitimité populaire. Où se trouve la légitimité d’un gouvernement qui a connu huit échecs sur les huit dernières échéances électorales, dont les sondages d’opinion sont plus qu’un camouflet, un véritable désaveu, dont les moralisateurs sont tous corrompus jusqu’à la mœlle, dont l’imposture idéologique n’a d’écho tangible que l’imposture morale, dont l’oreille est sourde aux cris du peuple qui souffre chaque jour un peu plus. Ne trouvant plus sa légitimité dans le peuple qui l’a abandonné puis renié, c’est dans la violence que le gouvernement l’a définitivement perdu, instaurant une véritable tyrannie. Mais la dictature socialiste tombera, comme elle est toujours tombée, et avant même que le Nationalisme n’ait vacillé. La liberté n’est pas un alibi, elle est une arme affûtée dont le couperet tombera. Elle n’est pas celle illusoire des contes démocratiques, mais celle bien réelle des révolutions.

    Qui souffrirait de voir se prolonger le diktat imposé par les persécutions policières, les arrestations arbitraires, le gazage des femmes et des enfants, les rétentions illégitimes … qui ? Certainement pas le peuple, certainement pas la France ! Certainement pas nous ! Le poing levé ne parera pas le coup franc ! Alors mobilisation générale contre ce mauvais coup porté non seulement contre nous mais aussi contre les libertés. Cette dictature socialiste nous la mettrons à bas, et ça, ça n’est pas un vœu pieux, c’est une promesse. Pas l’ Œuvre française, non. Pas les Jeunesses Nationalistes, non. Le peuple, la France ! En avant la victoire !

    Yvan BENEDETTI, président de l’Œuvre française envers et contre tout

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  • Nationalisme : entretien avec le directeur du Renouveau français

    Vu sur le site du RF :

    « Notre directeur [Thibaut de Chassey] était interrogé dans le numéro 3099 de l’hebdomaire Rivarol, en date du 19 juin.
    Vous pouvez retrouver ci-dessous l’essentiel de cet entretien.

    Thèmes abordés : le Congrès nationaliste, l’affaire Méric, les menaces de dissolution, la mobilisation contre le « mariage » homo, le Printemps français, Frigide Barjot, le « Camp d’été nationaliste », etc.

    Rivarol : le 11 mai dernier vous avez organisé votre 5ème Congrès Nationaliste à Villepreux sur le thème : « Défendre la famille, socle de la nation ». Pouvez-vous nous tracer les grandes lignes de cet évènement désormais incontournable du paysage nationaliste français?

    Cet événement organisé par le Renouveau français (et qui n’est pas le congrès du RF) a été créé en 2008 pour répondre au désir, et même au besoin, qu’ont les nationalistes de se retrouver, surtout après la disparition des fameuses fêtes des BBR.
    Spécialement dans cette époque où notre courant est stigmatisé par l’Oligarchie et ses médias, alors que l’on peut parfois se sentir isolé au milieu de concitoyens moutonniers, il est important de se réunir autour de nos orateurs, de nos auteurs, de nos associations et journaux, de nos artistes, de se retrouver entre nationalistes. C’est utile et c’est important pour le moral.

    Le « Congrès nationaliste » propose des stands nombreux et variés, des conférences, des animations, des discours (chaque année sur un thème différent), parfois des tables rondes et projections de documentaires, des présentations de délégations étrangères. Une buvette ouverte toute la journée rend le cadre magnifique de Villepreux plus convivial et tout est mis en œuvre pour faciliter la venue des familles, avec une garderie gratuite.

    C’est un carrefour, un lieu de découverte, d’achats utiles, de discussions, de retrouvailles, d’amitié française ! On en ressort les batteries rechargées.

    Rivarol : quel est le bilan de cette dernière édition?

    Si cette année nous n’avons pas atteint le millier de participants, l’affluence était tout à fait satisfaisante au vu des difficiles conditions d’agenda. Le bilan est bon aussi et surtout en ce qui concerne la qualité des interventions, le banquet animé par l’excellent Choeur Montjoie Saint Denis et l’ambiance générale qui a régné sur cette journée.
    Nous avons différentes idées pour améliorer encore et renouveler un peu le concept lors du prochain « Congrès nationaliste ».

    Rivarol : la bonne surprise de cette année 2013 est sans conteste l’incroyable mobilisation contre la Loi Taubira et son pseudo « mariage » gay. Quelle est votre analyse politique de cet immense mouvement populaire français?

    Ces derniers mois ont montré que sous les cendres de la civilisation française, il y a encore des braises, qui ne demandent qu’à être ravivées. Une nouvelle génération de Français s’est levée face à un projet qui ne peut que révulser les consciences non déformées. Comment ne pas s’en réjouir ? Mais comment, simultanément, ne pas s’offusquer des tentatives de détournement dont a fait l’objet cette mobilisation ? Détournement politicien d’un côté avec le honteux et mensonger racolage de l’UMP, détournement moral de l’autre côté, avec l’apologie de la bougrerie ou la dissimulation du catholicisme de manifestants pourtant majoritairement de cette religion. Ce fut un cas d’école de canalisation et de déviation de la colère populaire, du fait d’une calamiteuse figure de proue médiatique, la mal prénommée mais bien nommée Frigide Barjot.
    Quoiqu’il en soit, ces derniers mois doivent nous rappeler qu’en politique, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise et que des brèches apparaissent régulièrement dans le rouleau compresseur mondialiste. A nous de les exploiter au mieux. En l’occurrence, il s’agit notamment de faire comprendre à un maximum d’indignés les véritables enjeux ainsi que les véritables origines politiques et philosophiques de cette évolution : l’idéologie égalitariste et libérale, qui ravage ce qu’il reste de notre société. Rivarol aussi a, naturellement, un rôle important à jouer dans ce domaine.
    La répression disproportionnée de Manuel « Gaz » a produit par ailleurs des effets bénéfiques auprès d’un certain public : les coups de matraque et les jets de gaz ont eu raison de sa torpeur et de sa complaisance envers un Système dont il n’y a rien à sauver, et qui justifie chaque jour davantage une saine révolution.

    De notre côté, au Renouveau français – dont de nombreux membres ont été en première ligne ces derniers mois, en général discrètement – , nous voyons arriver une nouvelle vague militante à la faveur de ces événements. C’est peut-être une maigre consolation mais c’est en tout cas un encouragement sensible à maintenir et développer le combat contre les forces de mort actuellement à l’œuvre.

    Rivarol : d’après Marine Le Pen, la Loi Taubira ne serait qu’un rideau de fumée pour masquer les mauvais chiffres du chômage. Partagez-vous cette analyse?

    Très partiellement : il est certain que la « gauche » étant incapable de résoudre les problèmes sociaux – bien au contraire -, elle se réfugie presque naturellement dans les combats sociétaux ; et c’est un fait qu’avec ces longs mois centrés sur le prétendu « mariage » entre invertis, le gouvernement a échappé à d’autres pénibles polémiques, dont il aurait eu grand peine à sortir populaire. Mais atténuer la gravité de l’enjeu de la loi Taubira, quoiqu’on pense de ses véritables motivations, est une lourde erreur – une faute même -, tant il s’agit d’un bouleversement civilisationnel (comme le reconnaissait Taubira elle-même) aux conséquences concrètes dramatiques pour cette génération et les prochaines.

    Rivarol : Mariton, Copé, Jacob ou même Frigide Barjot sont-ils légitimes pour représenter le vaste rassemblement de Français contre le mariage pour tous?

    Non, bien sûr : ces personnages relèvent de l’escroquerie, faisant tous partie du Système. L’absence de conviction est chez eux proportionnelle à la soif de passer dans les médias, sans trop s’y faire maltraiter si possible. Or les médias ne sont pas neutres mais irrémédiablement militants et ennemis de nos idées. Les personnalités qui choisissent de s’en faire les tributaires renoncent à leur liberté et à leurs convictions, pour autant qu’ils en aient eu à un moment – ce qui est peu probable. Mariton, Copé et Jacob sont là pour capter des voix et défendre ou reconquérir leurs prébendes. « Barjot », quant à elle, est en décalage (sur la forme et sur le fond) avec la plupart des manifestants, à qui elle a imposé ses insupportables et répugnantes apologies de l’homosexualité. Alors que le fond du problème, c’est tout de même que l’inversion des mœurs est quelque chose d’objectivement mauvais…

    Rivarol : que pensez-vous de Béatrice Bourges et de son « Printemps Français »?

    Une stratégie intéressante, moins de compromis que la « Manif pour tous », peu de fond mais c’est logique, un fonctionnement « en nébuleuse » avec ses avantages et ses limites. On peut supposer que cela ne durera pas longtemps, et espérer que cela aura donné le goût du militantisme à un certain nombre de jeunes qui feront là un premier pas dans la bonne direction, et qui « embraieront » sur un engagement politique sérieux et durable.

    Rivarol : quel regard portez-vous sur l’affaire Méric et sa scandaleuse récupération par le pouvoir politico-médiatique ?

    Clément Méric faisait partie d’une bande de voyous qui depuis deux-trois ans multipliaient les agressions contre tout ce qui était considéré comme patriote à Paris. Ces « antifas » attaquaient régulièrement – armés et en surnombre – les réunions, les gens isolés, les commerces… Qu’au bout d’un moment il y ait mort d’homme était logique, et la police, sachant tout cela, a volontairement laissé une large impunité à ces gauchistes belliqueux. Méric, loin d’être un étudiant pacifique, était une petite frappe animée d’une haine rabique. Il est dommage qu’il se soit laissé entraîner dans ce mouvement de bêtise et de haine. Ses camarades ont encore montré leur absence totale de dignité et d’honneur en se faisant passer pour d’innocentes victimes de la barbarie fasciste alors qu’ils étaient des agresseurs déterminés. La caste politico-médiatique a, elle, démontré une nouvelle fois son cynisme et son extraordinaire capacité à mentir et à manipuler. Aucune de ses personnalités n’a fait preuve du moindre sens moral, de la moindre honnêteté dans ce torrent d’affabulation. La connivence objective (et logique) entre le Système capitalo-mondialiste et la gauche extrême qui prétend le combattre apparaît de façon éclatante. Tout comme la nécessité de développer, dans notre camp, les moyens de réinformation afin de contrer au mieux les opérations comme celle qu’on vient de voir.

    Rivarol : craignez-vous la dissolution de votre organisation le Renouveau Français ?

    Nous n’en serions pas surpris, dans la mesure où l’Etat à la sauce hollandaise ne s’embarrasse plus de la loi ni d’apparences démocratiques. Je l’ai personnellement vérifié le 26 mai quand j’ai été, avec quelques camarades, arrêté « préventivement » et détenu sans motif légal pendant cinq heures, alors que je rejoignais simplement l’un des cortèges… Les derniers mois ont bien montré que nous avions affaire à un gouvernement de fanatiques et on peut s’attendre à des mesures arbitraires. Il y a dans l’air comme un plaisant parfum de fin de Régime, et il ne faut pas s’étonner qu’en commençant à vaciller, ce dernier devienne plus mauvais.

    Dissolution du mouvement ou pas, les hommes, les idéaux et la détermination sont là et sont hors de portée des nains qui nous oppriment actuellement. Le RF n’est qu’un outil, précieux mais remplaçable. Le combat continuera dans tous les cas.

    Rivarol : vous allez sortir ces prochains jours un nouveau numéro de la revue L’Héritage. Pouvez-vous nous en dévoiler le sommaire?

    Comme d’habitude le contenu sera varié : histoire de France et histoire nationaliste, politique, identité, philosophie (avec une présentation simple d’une querelle fondamentale), etc. Nous ferons bien sûr bonne place à la question de la dénaturation du mariage, tâchant de remonter aux véritables sources et d’élargir les perspectives. Informations sur www.lheritage.net ou au 06 21 22 16 32.

    Rivarol : vous organisez chaque année un camp d’été pour les jeunes de 15 à 35 ans. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste et quelles sont les modalités pour s’y inscrire?

    Le « camp d’été nationaliste », organisé avec L’Héritage, est un temps fort dans la vie d’un jeune nationaliste, un moment exceptionnel en termes d’instruction et de camaraderie.
    Y est dispensée une formation politique, historique et technique (comment militer) de grande qualité, adaptée aux différents niveaux des participants. L’ambiance est certes studieuse mais on a le temps de rencontrer des camarades, d’échanger, de se défouler et se détendre, de rire, de chanter… Le RF a acquis une véritable expertise dans la tenue de ce type d’activité et il s’agit d’une opportunité à ne pas rater pour vous ou le cas échéant pour vos enfants ou petits-enfants ! Un sain climat catholique est garanti (et les non catholiques sont bienvenus). Le camp aura lieu cette année du 26 août au 1er septembre, dans le Loiret.
    Les détails pour s’inscrire sont ici. On peut aussi nous contacter au 06 21 22 16 32 ou à RF/ASMA BP 80308 75723 PARIS Cedex 15. »

    http://www.contre-info.com

  • Les dissolutions de la peur

    Utilisant le prétexte de la mort de Clément Méric, le gouvernement socialiste a engagé plusieurs procédures de dissolution à l’égard d’organisations nationalistes qu’il avait dans le collimateur depuis un certain temps. Même si « l’affaire Méric » se dégonfle de jour en jour – les preuves et témoignages accablants se succèdent, démontrant que le petit roquet antifasciste et sa bande de voyous d’extrême-gauche étaient les agresseurs lors de la rixe où il est accidentellement décédé – nos gouvernants n’en ont cure.

    Alors pourquoi cet acharnement et cette hâte à dissoudre des « groupuscules extrémistes » comme ils se plaisent à les décrire ? Parce que ceux qui nous gouvernent ont peur, tout simplement.

    L’ampleur de l’opposition à la loi sur le mariage homosexuel qui a débouché sur un véritable « Printemps français » les terrorise. Ils sont morts de trouille parce qu’ils n’arrivent ni à manipuler ni à canaliser cette légitime révolte populaire qui gronde et qui dépasse le cadre du refus de l’infâme loi Taubira. La féroce répression policière, totalement disproportionnée, ainsi que les condamnations judiciaires iniques, ne fonctionnent pas. Les faux-opposants acquis aux dogmes de la République franc-maçonne, de l’UMP à Marine Le Pen en passant par Frigide Barjot, ne parviennent pas à briser cet élan populaire de la France des terroirs et des clochers en tentant de replacer le débat public dans un cadre « conventionnel » où tout est contrôlé.

    Alors on s’agite en haut-lieu et on tente de museler, affichant sa pusillanimité au grand jour, les organisations non-conformistes qui tiennent depuis toujours un discours révolutionnaire appelant à mettre à terre un Système vermoulu dont les Français se méfient de plus en plus.

    Ces dissolutions sont l’aveu éclatant d’une fébrilité typique des régimes en bout de course. Cette hargne est celle de la bête acculée, dos au mur, qui sent que son temps est compté.

    Le France charnelle et millénaire n’est pas encore dissoute dans le mondialisme consumériste et métisseur. L’espérance française face aux menaces qui pèsent sur notre civilisation est en train de renaître. Et les ultimes soubresauts liberticides d’une Ripoublique agonisante n’y changeront rien.

    Thomas JOLY

    Secrétaire général du Parti de la France

    http://fr.altermedia.info

  • La répression, aujourd’hui comme hier…

     

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    Zentropa

    Pour la première fois depuis bien longtemps, le « peuple de droite » est, depuis plusieurs mois (avec une notable accélération ces dernières semaines), victime de ce qu’il appelle ordinairement de ses vœux : la répression policière et la rigueur judiciaire. Cruel retour de bâton, les jeunes militants et activistes du « printemps français » et de la « manif pour tous » se retrouvent aujourd’hui confrontés aux mesures sécuritaires et liberticides qu’une large part d’entre eux applaudissait dans le passé, lorsqu’ils les pensaient destinés à d’autres « publics ». Car, il convient de le rappeler et de le répéter sans relâche, la généralisation du test ADN – qui vaut au pauvre Nicolas une part de son inique incarcération - n’est pas une invention de la prétendue « dictature socialiste » mais une mesure prise et imposée en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur et égérie des milieux « droitiers ». D’ailleurs, si ces tristes événements et le sort injuste réservé à Nicolas et aux autres, avaient au moins le mérite de conduire ces milieux à adopter un regard critique, mesuré et prudent vis à vis des discours et législations prétendument « sécuritaires », tout cela n’aura pas été vain. Car l’augmentation de l’arsenal répressif de l’Etat ne sera jamais qu’une arme politique supplémentaire aux mains d’un Pouvoir qui change régulièrement de coloration « idéologique » mais conserve toujours pour seuls véritables ennemis les individus et les mouvements contestant la toute puissance de la globalisation et du Marché, que ce soit, hier, les militants anti-mondialistes, les écologistes radicaux ou aujourd’hui les opposants à la marchandisation de la procréation et de la parentalité. Il est indispensable, pour être efficaces et cohérents, de sortir de l’aveuglement partisan qui consiste à se réjouir de la répression lorsqu’elle touche ses « adversaires » (ou du moins ceux que le Système lui a présenté comme tels) avant de pleurnicher et de hurler au scandale lorsque celle-ci se retourne contre soi. On n’a pas beaucoup entendu les actuels sourcilleux défenseurs des droits des militants politiques s’insurger après la mort de Carlo Giulani à Gênes, l’emprisonnement de « faucheurs volontaires » anti-OGM ou la manipulation politico-judiciaire dont furent victimes Coupat et le « groupe de Tarnac »…Il convient aussi de se souvenir que la répression anti-nationale et anti-patriote, cette infâme disproportion des peines et des faits, ne date pas d’aujourd’hui mais que malheureusement peu de gens s’en souciaient lorsque ses victimes étaient issus de milieux sociaux et militants jugés « vulgaires » ou « sulfureux ». Ainsi si l’on voit actuellement les soutiens d’Esteban faire circuler les appels à la la solidarité au profit de Nicolas, l’inverse ne crève pas les yeux…

    Au contraire de la justice étatique, notre solidarité ne dois pas être à géométrie variable ! Pas plus de solidarité de classe que de justice de classe !

    Source: Zentropa

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • A l’attention des résistants d’hier et indignés d’aujourd’hui.

    Dans le Figaro, Jean-Marc Leclerc, spécialiste des sujets policiers et judiciaires, attire notre attention sur les contradictions de plus en plus visibles du système judiciaire en France. A propos du jeune Nicolas condamné à de la prison ferme pour avoir refusé de donner ses empreintes digitales et un prélèvement ADN alors que d’autres y échappent allègrement.

    Pourquoi ? Ils étaient de gauche, et syndiqués. « Quand je pense à tous les casseurs d’extrême gauche que nous avons remis dehors à l’issue de leur garde à vue, alors qu’ils refusaient de donner leur ADN ! », confie un préfet au journal. Le journaliste rappelle qu’à Roanne, en mai dernier, trois militants CGT condamnés pour « dégradation en réunion » avaient refusé le prélèvement ADN. Verdict ? Convocation en novembre prochain devant le tribunal correctionnel de la ville… On est bien loin de l’incarcération immédiate imposée au jeune Nicolas. « Le 18 avril dernier, à Tours, le président d’un club de promotion du cannabis en voie de dissolution a ainsi été condamné à du simple sursis pour refus de prélèvement de son patrimoine génétique », précise Jean-Marc Leclerc. Enfin, en 2009, les CGTistes coupables de voies de faits, courent toujours en liberté, malgré leur refus du fichage ADN. Pour Nicolas, c’est curieusement un autre traitement qui a été concocté par nos « Fouquier- Tinville au petit pied. « Si seulement il avait été syndicaliste ! », conclut le journaliste. Comme pour les casseurs du Trocadéro, non seulement on peut constater que notre police est une police politique, mais encore pour compléter le tableau totalitaire, notre justice de gauche dont le syndicat de la magistrature ne cesse de proclamer l’indépendance, est en réalité totalement inféodée au pouvoir idéologique. Pour mémoire le pôle juridique de la Manif pour tous précise que, 1000 arrestations et 600 gardes-à-vue parmi lesquelles nombreuses étaient celles qui dépassaient 24h, ont été enregistrées en quelques mois…Non seulement on est dans l’Idéologie sectaire et dominante, mais on est aussi dans une posture mesquine. Il ne fait pas bon être albatros au royaume des crabes si on ne garde pas suffisamment d’altitude.

    Il ne s‘agit pas ici, une fois de plus de se positionner dans le débat national escamoté autoritairement par le gouvernement, mais de se rappeler comment en 1940 quelques français amoureux de la liberté et de leur pays ont su prendre des décisions courageuses, alors que le pouvoir de l’époque leur enjoignait de rester sagement chez eux. La répression sauvage qui s’abat sur notre jeunesse de France manifestant avec le drapeau de la patrie en tête, semble particulièrement démesurée, tandis qu’il y a peu, les casseurs de la manif « Anti fa » du 26 juin à Paris semaient sur leur passage : bris de vitrines, chaos, haine et violence…Vous avez dit deux poids deux mesures ? Ce n’est pas ceux, qui étaient la jeunesse du pays, ardente et audacieuse, qui ont refusé de se soumettre à un pouvoir abusif en 1940, ceux qui se sont engagés avec la France libre étant aussitôt condamnés à mort par contumace pour haute trahison, qui accepteront les agissements de ce gouvernement vacillant et sectaire contre notre jeunesse d’aujourd’hui. Ce n’est certes pas eux, qui ont montré l’exemple, qui iraient frileusement se cacher derrière les convenances pour laisser maltraiter une jeunesse qui de toute évidence aime sa patrie. Nous vivons en effet un temps étonnant, où l’on voit des milliers de jeunes entonner la Marseillaise (qui n’est pas mon hymne préféré) et se faire charger par les CRS. J’en appelle aux anciens combattants, aux anciens volontaires, aux anciens résistants à ceux qui ont toujours placé la liberté de leur patrie au dessus de leur propre vie. Ces anciens qui sont une apostrophe permanente à nos contemporains. J’attends aussi de voir s’élever les voix des émules de Stéphane Hessel, de BHL, des associations de défense des droits de l’homme. Où sont-ils les démocrates attachés aux libertés fondamentales ? Ces bonnes consciences tarifées seraient elles influencées par les enjeux idéologiques ? Cela voudrait il dire que les droits humains ne s’appliquent qu’à ceux qui ont l’heur de « bien penser » ?

    Vous ne seriez en réalité que des donneurs de leçons sectaires à la solde d’une idéologie ?

    Allons messieurs les amateurs de « phrases historiques », qu’attendez-vous pour vous indigner ?

    Olivier Perceval http://www.actionfrancaise.net

  • Violation des libertés publiques : L’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe rappelle à l’ordre la Turquie, la France et la Suède

    Lors de la procédure dite de débat d’urgence, l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté ce 27 juin 2013 par 106 voix contre 15 et 14 abstentions une Résolution intitulée « Manifestations et menaces pour la liberté de réunion, la liberté des médias, et la liberté d’expression » (doc. 13258).

    Cette résolution dont l’objet initial était de dénoncer la répression des manifestations en Turquie a été étendue à la situation française et aux évènements ayant eu lieu à Stockholm. Par cette Résolution, « L’Assemblée déplore les récents cas de recours excessif à la force pour disperser les manifestants et réitère son appel aux autorités de veiller à ce que l’action de la police, si elle est nécessaire, reste proportionnée » ; elle demande en outre à ces Etats de respecter les droits et libertés.

    L’introduction dans cette résolution de la situation française fait suite à l’audience publique organisée le 26 juin 2013 à l’APCE à l’initiative du Parti Populaire Européen et du European Centre for Law and Justice, en présence notamment de Luca Volontè, député, de Ludovine de la Rochère, Présidente de la Manif pour Tous, de Béatrice Bourges, du Printemps française et de Madeleine et Jean-Baptiste, des Veilleurs. Durant cette audience fut présenté notamment un rapport présentant des témoignages de victimes de répressions policières.

    Addendum 15h : Le texte final de la résolution est publié. Le texte final est disponible sur le site de l’APCE.

    Lire ici le texte du projet initial de Résolution

    Le Salon Beige