
La question algérienne aura réussi à rassembler les droites. Un premier pas historique vers leur union a été franchi, jeudi à l’Assemblée, avec l’adoption d’une résolution du RN, défendue par Guillaume Bigot, dénonçant l’accord léonin de 1968 au profit d’Alger. Aux voix du RN et de l’UDR se sont jointes celles de 26 députés LR (sur 50 présents) et de 17 députés Horizons (sur 34 présents). Le texte est passé à une voix près. Il n’aura aucun effet diplomatique immédiat. Cependant, le vote a rompu le cordon sanitaire avec la formation de Marine Le Pen. Il a exprimé également l’exaspération contre les provocations algériennes.







