par Axel Tisserand
C’est une synthèse bienvenue que fait Rodolphe Cart de l’influence américaine, voire plutôt du néo-conservatisme américain, sur les élites françaises depuis plusieurs décennies, influence qui explique les dérives de notre politique étrangère, ou plus exactement l’abandon d’une politique étrangère « westphalienne » encore pratiquée par De Gaulle et Pompidou, au profit d’une doctrine « wilsonienne » – « de mise dans la Commission européenne et au sein de l’OTAN » – dont Maurras, déjà, durant et au sortir de la Première Guerre mondiale, dénonçait les ressorts idéologiques.