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l'information nationaliste - Page 4701

  • Les gilets jaunes : quand les pauvres pensent qu’ils paient trop d’impôt, la révolution n’est pas loin.

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    Les politiciens ont une stratégie simple et efficace : prendre le plus d’argent possible à une minorité de riches pour la distribuer à une majorité de pauvres. En effet, pour obtenir le succès des suffrages, peu importe de se mettre à dos la minorité des nantis. En revanche, il convient de mettre de son côté la majorité des pauvres dont on peut acheter les votes à peu de frais. En matraquant un riche, on peut satisfaire cent pauvres et cela permet de gagner les élections.

    Vous me direz que cela existait déjà sous l’Empire romain et que les patriciens obtenaient leur mandat électoral par des distributions de pain et l’organisation de jeux du cirque. C’est vrai, mais ils le faisaient avec leur argent.

    Aujourd’hui, les jeux du cirque sont financés par le Qatar ou des oligarques au prix de passe-droits occultes, et le pain payé par l’impôt.

    Il y a, cependant, une limite à l’exercice. Lorsque les prélèvements deviennent trop lourds sur les nantis, la stratégie commence à produire des effets pervers :
    – les entrepreneurs n’ont plus d’incitation à entreprendre ;
    – les riches ne travaillent plus et consacrent leur temps à mettre au point des combines plus ou moins légales pour essayer de minimiser leur contribution ;
    – les uns et les autres s’enfuient en délocalisant leur business ou en allant vivre ailleurs.

    Le Président Macron, devant nos prélèvements obligatoires à 45,3 % – record du monde des pays développés -, a pensé que nous étions entrés dans la zone rouge, celle où l’augmentation des impôts sur les plus riches allait entraîner des conséquences négatives pour tout le monde, à savoir une réduction de la richesse distribuable. Si la moyenne des prélèvements est à 45,3 %, comme une masse de gens nécessiteux payent beaucoup moins que cela, une minorité de gens très aisés payent bien, dans notre pays, 75 à 80 % de ce qu’ils gagnent.

    Cela explique les mesures prises au tout début de son mandat : le remplacement de l’ISF par l’IFI et la « flat tax » sur les dividendes pour encourager l’investissement national en rapprochant notre pays des normes fiscales du reste de l’OCDE.

    Le problème est que les dépenses ne cessent d’augmenter et que le gouvernement s’est vu dans l’obligation de mettre aussi à contribution les pauvres, puisqu’il doit respecter les consignes de Bruxelles en matière de déficit. La meilleure façon de le faire est d’utiliser les impôts indirects à large assiette : la CSG, la taxe sur les produits pétroliers, les taxes sur le tabac… avec de complexes mécanismes de compensation pour tenter de masquer qu’au total, la facture s’élève, et en prétextant de servir une grande cause : la santé, l’écologie, la solidarité entre les générations…

    Mais cela ne passe pas. Les caves se rebiffent et comprennent qu’on les enfume. La situation est donc tendue. Si on essaie de tondre un peu plus les riches, ils vont continuer à se sauver, comme les regrettés Johnny et Aznavour, et une tripotée de businessmen anonymes qui ont emmené avec eux leurs économies et, parfois, leurs sociétés… d’où le maintien d’une forme d’« exit tax ». Quant aux pauvres, ils refusent d’être mis à contribution et s’apprêtent à bloquer le pays.

    Cela commence à sentir le roussi, non ?

    Jean-Jacques Joulié

    http://www.bvoltaire.fr/les-gilets-jaunes-quand-les-pauvres-pensent-quils-paient-trop-dimpot-la-revolution-nest-pas-loin/

  • Hausse du prix de l’essence : un régime aux abois

    Hausse du prix de l’essence : un régime aux abois

    De François Villars dans Présent :

    Entre 2004 et 2017, la consommation de carburants routiers, tous véhicules confondus, est en légère régression. Dans la même période, les kilomètres parcourus ont augmenté. Cependant, à y regarder de près, les véhicules particuliers ont roulé moins alors que les poids lourds et véhicules d’entreprise beaucoup plus. La petite reprise économique a dopé les transports commerciaux alors que les pressions fiscale et policière mais aussi la paupérisation des Français ont fortement réduit leur mobilité malgré une hausse de la motorisation des foyers.

    Cependant, bonne nouvelle : les véhicules consomment de moins en moins, et c’est vrai. Merci aux constructeurs pour leurs efforts : – 11 % en 15 ans. Mais là aussi il faut utiliser la loupe pour discerner la réalité. Cette baisse de consommation est majoritairement liée au diesel et aux poids lourds car les véhicules essence seuls réalisent un piètre score. Ainsi, en 2017 la consommation moyenne d’un véhicule particulier essence est de 7,31 litres contre 6,00 pour un véhicule particulier diesel qui parcourt en moyenne deux fois plus de kilomètres qu’une essence.

    Sous prétexte d’écologie, le régime veut faire baisser la consommation de carburant. Il pourrait agir sur deux leviers :

    – passer au tout diesel : vous avez compris qu’il ne peut en être question à cause de la soumission au lobby écologiste qui ne roule que pour lui. Pourtant le cycle diesel est bien meilleur que celui de l’essence et sa pollution inférieure car ses tests sont bien plus sévères que pour l’essence ;

    – limiter les déplacements ; les différents régimes s’y emploient depuis longtemps avec la pression policière, le matraquage fiscal, et les freins innombrables à l’activité économique.

    Cette fois le régime essaye de faire vibrer notre fibre écologique alors que nous venons de voir que ce prétexte ne tient pas la route. Supprimer tous les véhicules particuliers diesel au profit de l’essence ferait grimper la consommation de carburant de 10 % et de 20 % si on y passait aussi tous les poids lourds.

    En vérité, ce régime est financièrement aux abois, Macron dépense beaucoup, et les taxes et impôts actuels rapportent de moins en moins. Le matraquage fiscal appauvrit les Français et ralentit l’économie. Aussi bien la TVA, la taxe sur les carburants que l’IRPP se contractent structurellement parce que le PIB stagne. Mais « en même temps » le rendement de l’impôt sur les bénéfices des entreprises est en train de s’effondrer (ralentissement économique et réductions accordées aux entreprises). Il manque alors 10 milliards au régime. En surtaxant le diesel, qui représente 80 % des carburants, ces 10 milliards seront intégralement récupérés sous prétexte de lutte contre le prétendu réchauffement climatique prétendument anthropogénique.

    https://www.lesalonbeige.fr/hausse-du-prix-de-lessence-un-regime-aux-abois/

  • Marine Le Pen accuse l'Union européenne de souhaiter «l'abjuration des valeurs chrétiennes»

    Marine Le Pen accuse l'Union européenne de souhaiter «l'abjuration des valeurs chrétiennes»
    © Nikolay Doychinov Source: AFP
    Marine Le Penà Sofia le 16 novembre 2018.

    En déplacement en Bulgarie, Marine Le Pen a fustigé l'Union européenne «fédéraliste et marchande, sentencieuse et autoritaire» et réitéré son souhait de la transformer en une «alliance européenne des nations», sans «big-bang institutionnel».

    L'Union européenne (UE) «tente d'imposer par la force» un projet conduisant à «l'abjuration» de valeurs fondatrices, dont les «valeurs chrétiennes qui font partie intégrante de l'identité européenne», a estimé ce 16 novembre à Sofia Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national (RN).

    A l'occasion d'un déplacement en Bulgarie, elle s'en est prise à «l'UE, la triste UE, fédéraliste et marchande, sentencieuse et autoritaire, [qui] n'est forte que de ses milliards».

    La période de mondialisation sauvage, qui correspondait au rêve oligarchique d'un gouvernement planétaire par la caste mondiale, se referme

    «Elle les propose en échange de la renonciation des peuples d'Europe à être eux-mêmes [...] en échange de l'abjuration de valeurs qui fondent nos civilisations, et tout particulièrement ici sur cette terre bulgare, des valeurs chrétiennes qui font partie intégrante de votre identité, de notre identité européenne», a ajouté Marine le Pen.

    Elle a rencontré à Sofia des responsables d'autres formations européennes souverainistes. Etaient ainsi représentés le parti bulgare Volya, le SPD tchèque, la Ligue italienne, le Vlaams Belang belge et le parti grec Nouvelle droite.

    Marine Le Pen donne rendez-vous en mai 2019 pour le «grand basculement politique»

    Ces partis politiques travaillent à la formation d'alliances pour les élections européennes de mai 2019, dont Marine le Pen a dit espérer «un grand basculement politique». «Nous sommes en train de vivre un moment historique, la fin d'un monde, la fin d'un cycle», a-t-elle ajouté. «La période de mondialisation sauvage, qui correspondait au rêve oligarchique d'un gouvernement planétaire par la caste mondiale, se referme», selon elle. Elle a réaffirmé sa préférence pour «une alliance européenne des nations», sans «big-bang institutionnel» où chaque pays européen pourrait «participer à cette alliance européenne des nations [...] chaque nation conserverait sa souveraineté, sa liberté, la maîtrise de ses frontières».

    Voir l'image sur Twitter
    Marine Le Pen
     
    @MLP_officiel

    "Nous sommes en train de vivre un moment historique, la fin d’un cycle et avec la révolution idéologique et politique en cours, la possibilité d’entrevoir un grand basculement politique en Europe et dans chacun de nos pays !" @menleuropa  

    91 personnes parlent à ce sujet
     
    Elle a également estimé que «si l'Union européenne n'était pas ce qu'elle est, probablement la Grande-Bretagne y serait encore». «Est-ce que l'UE a souhaité punir la Grande-Bretagne ? Evidemment», a poursuivi la candidate déçue des l'élections présidentielles de 2012 et 2017. «L'idée était de faire le plus de mal à la Grande-Bretagne pour qu'aucune autre nation n'ait envie de s'élever contre l'Union européenne», a-t-elle ajouté, parlant de «conditions inadmissibles imposées» à Londres.

    «Ce chantage a été effectué par la voix d'un Français, [Michel] Barnier, qui ne s'est pas grandi, allant jusqu'à souffler sur les braises d'une guerre civile éteinte pour pouvoir arriver à ses fins», selon Marine le Pen. Le Français a été le négociateur en chef de l'UE dans les discussions avec Londres qui ont abouti ce 14 novembre à un projet d'accord sur le Brexit.

    https://francais.rt.com/international/55464-marine-pen-accuse-union-europeenne-souhaiter-abjuration-valeurs-chretiennes

  • Blocages, opérations escargot... Les «gilets jaunes» se mobilisent dans toute la France (EN CONTINU)

    Blocages, opérations escargot... Les «gilets jaunes» se mobilisent dans toute la France (EN CONTINU)
    © Philippe Huguen Source: AFP
    Des «gilets jaunes» à Albert le 9 novembre 2018 (image d'illustration).

    La mobilisation des «gilets jaunes» contre les hausses du prix du carburant se déroule ce 17 novembre. Plus de 700 manifestations sont annoncées, en plus de nombreux blocages. Certains politiques ne défileront pas par peur d'une «récupération» du RN.

    Mise à jour automatique
  • Les gilets jaunes déjà en action

    PARIS

    NORMANDIE

    Une quarantaine de gilets jaunes sont réunis depuis 6 heures du matin, devant les barrières de péage du pont de Normandie, attendant des renforts pour bloquer l'accès au pont. Un important dispositif de forces de l'ordre est en place

    À suivre ici https://www.lci.fr/social/en-direct-17-novembre-blocages-jour-j-pour-les-gilets-jaunes-premiers-blocages-sur-le-boulevard-peripherique-a-paris-2103673.html

  • Des mesures phares pour concrétiser le grand changement

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    Ligne Droite cliquez ici

    Ce sont une vingtaine de mesures phares qui permettront de concrétiser le grand changement préconisé par Ligne droite. Certes, beaucoup d’autres mesures, évoquées par ailleurs dans le logiciel de la droite nouvelle, seront nécessaires pour assurer le renouveau de la France et de l’Europe. Mais les dispositions qui suivent sont essentielles de par l’impact qui sera le leur et l’effet de levier qu’elles provoqueront.

    Rendre possible le grand changement

    Les premières mesures à prendre peuvent paraître secondaires mais elles revêtent en réalité une importance considérable car, sans elles, les autres réformes seraient rejetées comme politiquement incorrectes par la justice et les médias. Afin de rendre possible le grand changement, il est donc capital de remettre à leur place les juges et les journalistes et de revenir sur les mécanismes juridiques qui leur ont permis de prendre le pouvoir dans notre pays.

    Réformer le Conseil constitutionnel : la priorité consistera dès lors à empêcher le Conseil constitutionnel d’invalider les lois qu’il juge non conformes à la pensée unique. À cette fin, une réforme constitutionnelle instaurera un droit de recours de ses décisions par le président de la République qui soumettra la question litigieuse à référendum ou à un vote ultime de l’Assemblée nationale, laissant dans tous les cas le dernier mot au peuple ou à ses représentants.

    Libérer la France de la Cour européenne des droits de l’homme : dans le même esprit, notre pays quittera la Cour européenne des droits de l’homme. Une institution irresponsable qui sécrète une jurisprudence politiquement correcte contraire aux intérêts nationaux. Ce désengagement sera effectif sur simple déclaration en application de l’article 58 de la Convention européenne des droits de l’homme.

    Rétablir la suprématie de la loi sur les traités : pour achever de libérer l’exécutif du carcan juridique mis en place par le Système, la réforme constitutionnelle devra prévoir également de rendre aux lois une force juridique supérieure à celle des traités internationaux. Une disposition qui rompra le lien de subordination qui existe aujourd’hui entre Paris et l’eurocratie bruxelloise.

    Imposer le pluralisme aux médias : il conviendra par ailleurs de libérer la France de l’emprise des médias en imposant le pluralisme dans leurs rangs. Il s’agira notamment de mettre en place un mode de financement des organes de presse, de radio et de télévision qui favorise la diversité des lignes éditoriales.

    Libérer les médias de tout contrôle idéologique : le CSA, qui assure actuellement une tutelle très politiquement correcte sur les chaînes de radio et de télévision, sera, quant à lui, transformé dans sa composition comme dans ses missions. Interdit de tout contrôle idéologique, il devra œuvrer à la liberté et au pluralisme de l’expression audiovisuelle.

    Abroger les lois liberticides : pour en finir avec le totalitarisme mou mis en place par le Système, les lois qui brident la liberté d’expression sous prétexte de protection mémorielle ou de lutte contre les discriminations seront purement et simplement abrogées.

    Sauvegarder notre identité

    Les grands principes démocratiques de liberté, de séparation des pouvoirs et de souveraineté du peuple étant rétablis, la priorité sera donnée à la défense de notre identité.

    Stopper l’immigration : l’immigration, quelle qu’en soit la forme, sera stoppée pendant dix ans par une loi d’exception qui abrogera toutes les dispositions par lesquelles les immigrés viennent s’installer sur notre sol, y compris le regroupement familial et l’asile.

    Cantonner l’islam dans la sphère privée : s’agissant de l’islam, à bien des égards incompatible avec nos valeurs de civilisation, ses pratiquants ne seront plus autorisés à s’exprimer en dehors de la sphère privée. Pour préserver notre identité, toutes les manifestations publiques de l’islam, comme le port du voile, les prières de rue ou les repas hallal dans les cantines, seront prohibées.

    Instaurer la préférence civilisationnelle : parallèlement, sera mise en place une préférence de civilisation consistant à privilégier systématiquement notre civilisation européenne dans toutes les décisions de l’État, que ce soit notamment par la promotion d’un patriotisme européen, par la priorité donnée au christianisme ou la préférence accordée aux Européens en Europe.

    Réhabiliter nos valeurs

    Avec notre identité, ce sont aussi nos valeurs menacées de déconstruction qu’il conviendra de sauvegarder par trois mesures stratégiques.

    L’excellence et la sélection pour l’enseignement : capital pour l’avenir, le système d’enseignement sera refondé selon le principe de l’excellence. Un enseignement d’exigence sera mis en place pour former l’intelligence et inculquer des connaissances. Il s’agira de réenraciner les élèves dans leur nation et leur civilisation et de rétablir la chaîne de transmission des savoirs. La sélection sera par ailleurs réintroduite pour permettre à chacun de trouver la place qui lui convient au mieux de ses capacités.

    La priorité aux familles : de son côté, la famille, qui assure la pérennité démographique du pays ainsi que la transmission de ses valeurs, sera de nouveau favorisée tant par les prestations qui lui seront réservées que par la reconnaissance dont elle bénéficiera au sein de la société.

    Rétablir le mariage : pendant plus de quatre mille ans de civilisation européenne, le mariage a été conçu comme l’union d’un homme et d’une femme pour procréer et fonder une famille. Ayant donc dénaturé cette institution essentielle, la loi Taubira sera abrogée.

    Restaurer la prospérité

    La sauvegarde de notre identité et de nos valeurs devra s’accompagner d’actions énergiques en faveur de la prospérité des Français elle aussi gravement compromise. Le processus d’appauvrissement qu’ils subissent devra donc être stoppé par trois mesures phares.

    Réguler les échanges aux frontières : d’abord, il conviendra d’en finir avec le libre-échangisme mondial qui provoque la désindustrialisation de notre pays et y développe un chômage massif et endémique. Une régulation des échanges économiques devra donc être mise en place aux frontières de l’Union afin de supprimer le dumping social, fiscal, monétaire et écologique qui pénalise nos entreprises.

    Réduire les prélèvements et les règlements : dans le même temps, une plus grande liberté sera offerte aux acteurs économiques sur le marché intérieur. Afin de faciliter et d’encourager leur activité, les impôts seront réduits et la réglementation allégée.

    Déployer une stratégie industrielle volontariste : enfin, une stratégie industrielle volontariste associant pouvoirs publics et entreprises privées sera mise en place pour réindustrialiser la France et créer de grands groupes français ou européens de dimension mondiale.

    Rétablir l’ordre et la sécurité

    Toutes ces mesures essentielles au redressement de la France resteraient cependant vaines si, dans le même temps, la sécurité n’était pas rétablie dans notre pays.

    Reconstruire un État fort : pour remettre de l’ordre en France, il faut d’abord reconstituer un État fort. C’est-à-dire un État qui n’hésite pas à utiliser la contrainte pour faire respecter la loi par ceux qui le défient. Cela passe notamment par une justice recentrée sur sa mission première, par un renforcement significatif de la police qui doit devenir un corps d’élite ainsi que par l’augmentation importante du potentiel des armées.

    Reprendre le contrôle des zones de non-droit : l’État doit notamment reprendre le contrôle de l’ensemble du territoire. Les zones de non-droit constituent à cet égard des marques de faiblesse insupportables et doivent donc être réintégrées dans la République par des opérations énergiques, systématiques et volontaristes.

    Rétablir les frontières : dans cet esprit, il convient aussi de rétablir les frontières de notre pays. Fonctionnant comme des filtres qui laissent passer ce qui est bénéfique tout en arrêtant ce qui est néfaste, elles sont indispensables à notre protection. Aussi faudra-t-il dénoncer Schengen et remettre en place les frontières de la France aussi longtemps que les frontières extérieures de l’Union ne seront pas correctement gardées.

    Créer une Europe puissance

    Toutes ces mesures permettront d’assurer la renaissance de notre pays, mais elles ne lui donneront pas la force qui lui serait nécessaire pour faire face seule au choc des civilisations. Aussi doit-elle s’unir aux autres pays européens pour constituer avec eux un pôle de puissance capable de s’imposer dans le monde multipolaire d’aujourd’hui.

    Pour une France moteur de l’Europe : la France au cœur du vieux continent doit donc œuvrer à l’émergence d’une Europe puissante, indépendante et souveraine. Pour ce faire, elle doit nouer des alliances à l’Est, faire rêver les peuples, créer un rapport de force favorable et obtenir la refondation de l’Union.

    Pour une confédération européenne :  l’Union actuelle doit en effet être refondée pour laisser la place à une confédération dirigée par les seuls États. Celle-ci devra rendre aux nations leurs compétences ordinaires pour se concentrer sur l’essentiel, à savoir l’arrêt de toute immigration, la création d’une alliance militaire européenne se substituant à l’Otan, la régulation des échanges économiques mondiaux, la réindustrialisation du continent et la réforme de l’euro pour en faire un instrument de la prospérité et de la puissance européenne.

    Pour un nouvel ordre multipolaire : ainsi refondée, l’Union européenne pourra faire émerger un nouvel ordre multipolaire qui remplacerait l’imperium américain par le condominium des grandes puissances planétaires et substituerait à l’ultralibéralisme mondial une régulation des échanges entre les grands ensembles économiques homogènes.

    Bien d’autres dispositions seront nécessaires pour assurer le grand changement, mais ce sont ces mesures phares qui pourront commencer à le concrétiser avec le plus d’efficacité et de célérité.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Blocage 17 novembre : le direct, où sont les gilets jaunes ? La carte

  • L’écologisme outrancier, cause des incendies en Californie ?

    L’écologisme outrancier, cause des incendies en Californie ?

    De Matthieu Lenoir sur RITV :

    Alors que les incendies de Californie – Camp et Woolsey – n’étaient toujours pas éteints, la guerre des mots était lancée et le réchauffement climatique revenait comme une rengaine. Le gouverneur démocrate Jerry Brown, qui sera remplacé en janvier par un autre Démocrate, Gavin Mewsom, est allé jusqu’à accuser les « climato-sceptiques » d’avoir « évidemment contribué » au départ des incendies. Brown, un des climato-alarmistes les plus extrémistes, a qualifié les feux « d’anormaux », causés selon lui par un réchauffement global d’origine humaine. A l’opposé, le président Donald Trump a sévèrement mis en cause le manque d’entretien des forêts qui laisse sur place les bois morts, laisse envahir les buissons et se multiplier les lignes électriques. Ce manque d’entretien renvoie non seulement à la responsabilité de l’Etat de Californie, mais aussi aux règlementations et interdits fédéraux supposément écologiques qui prônent la non intervention de l’homme dans les massifs forestiers. […]

    Quelques heures après avoir publié une déclaration d’urgence accordant des fonds fédéraux supplémentaires aux services de lutte contre les incendies, le président a mis en cause le manque d’entretien des forêts et exigé de la Californie qu’elle mette de l’ordre dans ses services forestiers sous peine de ne pas recevoir les subventions fédérales. Jerry Brown et son successeur élu Gavin Newsom ont rejeté son interprétation… tout en lui demandant de déclarer l’état de catastrophe naturelle qui garantit le versement de fonds supplémentaires. Pour Brown, « entretenir les forêts partout où nous le pouvons ne pourra pas empêcher le changement climatique – et ceux qui sont d’un avis contraire sont évidemment complices de la tragédie ». Newsom, lui, a préféré déclarer « que l’heure n’était pas aux polémiques partisanes ».

    Pour le journaliste américain James Murphy, « si Trump a raison de dénoncer le manque d’entretien des forêts comme cause principale de la violence des feux, il a tort de faire porter la responsabilité première sur l’Etat ». De fait, « les bureaucraties fédérales telles que l’EPA (Agence fédérale pour l’Environnement) et l’Office des Forêts des Etats-Unis, entre autres, ont imposé de telles limites à l’exploitation forestière, aux éleveurs et aux véhicules récréatifs que l’entretien de base des forêts est quasi impossible, et pas seulement en Californie ». Plus de 20 % de l’Etat de Californie est couvert par des forêts nationales, qui ne sont donc ni des forêts d’Etat ni des forêts privées.

    […] La Californie peut certainement faire beaucoup mieux pour gérer ses forêts. Mais tant que l’administration fédérale continuera d’imposer ses réglementations et ses interdits supposément écologiques, qui limitent les interventions et activités humaines sous prétexte de défendre « la nature », elle n’y arrivera pas. Pour Donald Trump, les incendies de Californie devraient être un bon indicateur de l’urgence à nettoyer les écuries d’Augias de la bureaucratie fédérale, obsédée par son idolâtrie de la déesse Gaïa dans laquelle la raison de l’homme n’aurait aucune place.

    https://www.lesalonbeige.fr/lecologisme-outrancier-cause-des-incendies-en-californie/

  • Ligne TGV au Maroc : c’est cadeau !

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    À la veille de la mobilisation des « gilets jaunes » pour protester contre le matraquage fiscal que subit le peuple français, nous apprenons que la France a contribué à hauteur de 51 % au financement, sous forme de prêts et de dons, à la construction de la première ligne de TGV au Maroc. Tanger et Casablanca seront désormais reliés par la ligne grande vitesse grâce au fleuron de la technologie française.

    Coupons court à toute querelle politicienne. Cette décision avait été prise sous Nicolas Sarkozy, Hollande l’avait poursuivie, Macron a assisté à l’inauguration. On nous sortira, évidemment, les arguments de politique internationale. Alstom fait une grande partie de son chiffre d’affaires à l’export. On nous dira, également, qu’il s’agit de promouvoir le savoir-faire français, d’un investissement qui amènera bien d’autres contrats.

    On peut, aussi, douter de la pertinence d’engager plus d’un milliard d’euros de l’État (et donc des impôts levés sur le peuple français). Les entreprises chinoises ont, en effet, tendance à prendre une bonne partie du marché africain, et sur ce secteur d’activité, il n’est pas sûr qu’une ligne de ce genre soit véritablement engagée avec un investissement provenant entièrement d’un pays d’Afrique ou du Maghreb. Quand bien même un contrat serait signé avec une grande entreprise française, il faudrait savoir quelle somme finirait, in fine, par revenir à l’État.

    Sans tomber dans la caricature d’un propos qui nierait la dimension diplomatique des échanges économiques internationaux, il semble tout de même qu’à l’heure où le peuple français se sent légitimement écrasé par les prélèvements obligatoires, à l’heure où les petits chefs d’entreprise, les paysans, les ouvriers et employés ont l’impression que le travail ne paie plus, ce chiffre rond d’un milliard de prêts pour une ligne de TGV dans un pays extérieur représente la cerise sur le gâteau. Un gâteau que les classes moyennes usées, échinées, délaissées contribuent largement à préparer mais qui finit, inéluctablement, par lui passer sous le nez.

    Axel Vontargier

    http://www.bvoltaire.fr/ligne-tgv-au-maroc-cest-cadeau/

  • Voyager au bout de la honte

    Par Perico Légasse*

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    Qui, de Maurice Genevoix ou de Louis-Ferdinand Céline, aura le mieux traduit l’horreur de la tragédie ? Le mec bien ou le salaud ?

    Le premier témoigne du cauchemar du poilu, le second raconte en quoi ce fut une saloperie. Genevoix ira au Panthéon pour Ceux de 14. Et ce n’est que justice. Céline demeurera celui de l’indignité. Idem. De Voyage au bout de la nuit, Bernanos dit qu’il est écrit dans une langue inouïe, « aussi loin que possible d’une reproduction servile du langage des misérables, mais fait justement pour exprimer le ce que le langage des misérables ne saura jamais exprimer ». D’autres textes gravés dans la boue des tranchées, ont aussi raconté, le Feu, d’Henri Barbusse, les Croix de bois, de Roland Dorgelès, le Grand troupeau, de Jean Giono, la Relève du matin d’Henry de Montherlant ou, bouleversant et moins connu, La Peur, de Gabriel Chevalier. Un siècle plus tard, les gorges se serrent en relisant. Le langage des misérables peine toujours autant à se faire entendre, mais, vêtus d’un autre uniforme, tenus par d’autres enjeux, les empires, eux, n’ont jamais désarmé. En avons-nous seulement retenu la leçon.

    A ceux qui, sans cesse en quête d’un fascisme ou d’un bolchevisme nécessaires à leur persistance dans le déni de réalité, parlent de similitude avec les années 30, rappelons que la situation ressemble davantage à celle des années 10, avec des espaces vitaux à conquérir sous forme de marchés, au nom d’une globalisation fraîche et joyeuse et, surtout, des superpuissances qui ne cessent de se surarmer au cas où il faudrait contenir l’autre. Si nos élites étaient en phase avec leur époque, voire cohérentes avec leurs propos, c’est d’abord aux parangons actifs du nationalisme belliqueux que furent les maréchaux de 14-18 qu’il faudrait s’en prendre. C’est eux qui poussèrent au crime, eux qui se réjouirent du conflit, eux qui ne voyaient dans l’hécatombe que l’expression de leur génie. La France glorifie solennellement Joffre, Foch, Gallieni, Maunoury, Lyautey, Fayolle et Franchet d’Espèret, à coups de consécrations nationale, à coups de places et d’avenues, ainsi que la ribambelle de généraux à leurs ordres, Nivelle, Mangin, Maistre, assassins en képi, sans oublier l’Anglais French et l’Américain Pershing.

    Considérant que telle devait être la manifestation de leur puissance nationale, ils envoyèrent des millions d’enfants de la patrie au massacre. Les poilus défendaient bien cette patrie, la terre de leurs pères, pour que leurs femmes et leurs gosses puissent y vivre en paix. Les maréchaux ne voyaient dans les vagues d’assaut lancées par dizaine de milliers, puis par centaines de milliers, que les performances d’une stratégie apprise à l’Ecole de guerre. Le seul qui rechignait à sacrifier des vies humaines fut le général Pétain, indignement appelé maréchal alors qu’il fut déchu de ce titre par la Haute Cour de justice en août 1945. Convaincu que la guerre allait être perdue et favorable à un armistice avec l’Allemagne en 1917, il ne voyait plus l’utilité des vagues d’assaut. C’est sur ce paradoxe que l’on en fit le héros de Verdun et, vingt-deux ans plus tard, le sauveur du pays. Sept bouchers sans scrupule et un futur traître fascisant. Tels sont ceux qui, auréolés de gloire, passèrent sous l’Arc de triomphe le 14 juillet 1919 lors du défilé de la victoire.  Un million quatre cent mille jeunes hommes tombés au « champ d’honneur » pour flatter l’orgueil de ceux qui, aujourd’hui, seraient plus près du crime de guerre que du bâton de maréchal. L’hommage aux maréchaux du 10 novembre 2018 résonne comme un voyage au bout de la honte.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/