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  • Tempête rouge-Enseignements opérationnels de deux ans d’engagement russe en Syrie

    Cover 2.jpgDeux ans après le début de l’intervention russe en Syrie, qu’on le déplore ou non (ce n’est pas le propos ici), il convient de constater que celle-ci est un succès et qu’il est possible d’en tirer quelques enseignements opérationnels. Cette intervention est un succès car elle a permis d’atteindre son objectif politique premier, qui était de sauver le régime syrien alors en grande difficulté, et même de contribuer à sa victoire probable. Le corps expéditionnaire russe a effectivement largement contribué à l’endiguement des forces rebelles à la fin de 2015 puis, en particulier avec la prise d’Alep, à la conquête presque définitive du grand axe de l’autoroute M5, centre de gravité du conflit, pendant l’année 2016 avant de lancer une campagne dans l’est désertique jusqu’au dégagement de l’aéroport de Deir ez-Zor, assiégé par l’Etat islamique.

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  • Haro sur Marine Le Pen !, par Guy Rouvrais

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    8947-20170919.jpgIl paraît donc que pour Marine Le Pen, c’est la chute finale, entraînant avec elle, à terme, celle du Front national ! C’est là une curieuse musique qui va crescendo depuis les élections de mai-juin. Le Parisien, dimanche, en faisant même sa une, ce qui prouve, au moins, que la présidente du Front est toujours « vendeuse »… Ses électeurs, dont la feuille de LVMH – leader mondial du luxe – espère qu’ils seront des lecteurs, seraient frappés de « désamour » à son égard au point, assure le journal, qu’elle « a perdu le droit de parler » en leur nom. Bigre ! Et cela, d’abord et surtout, à cause d’un débat raté entre les deux tours, comme si l’avenir d’un leader se jouait pour toujours sur trois heures de joute oratoire ! C’est aussi excessif qu’injuste.

    Le même jour, le concurrent de cet organe vespéral, Le Journal du dimanche, suggérait, pour François Hollande, que « son avenir politique n’est pas totalement derrière lui » ! Rappelons qu’il a été incapable de défendre son bilan devant les Français qui l’avaient élu et qu’il a dû renoncer piteusement à se représenter… Mais c’est Marine Le Pen qui a rassemblé près de onze millions d’électeurs sur son nom dont la carrière serait dans l’impasse. Cherchez l’erreur…

    C’est entendu, rien ne vaut la victoire, et une défaite, même honorable, reste un échec et la première déçue, c’est l’intéressée elle-même, à l’unisson de ceux dont elle portait les espoirs. Qu’il faille en cerner les raisons, analyser les erreurs, entendre ce qu’ont à dire électeurs, militants et cadres, c’est ce que va faire la présidente du FN dans les semaines qui viennent en sollicitant « l’intelligence collective, l’écoute mutuelle et à la fraternité militante », a-t-elle dit dans son discours de rentrée à Brachay.

    Ceux qui voient Marine Le Pen sur le déclin et prédisent la dégringolade du Front national prennent leurs désirs pour des réalités ! Ce sont des récidivistes ! Depuis la création du FN on ne compte plus le nombre de fois où on a annoncé sa fin ! C’était soit, déjà, à la suite d’un échec électoral, ou d’une dissidence, d’une crise dont politologues et journalistes affirmaient au nom de leur expertise infaillible qu’il ne s’en remettrait pas. Ou alors, souvenez-vous, c’était après une petite phrase malheureuse d’un dirigeant à partir de laquelle les mêmes expliquaient que le Front « met bas le masque » et révèle son « vrai visage », dessillant ainsi les yeux de ses électeurs qui allaient enfin apercevoir l’ombre d’Adolf derrière Jean-Marie et l’abandonner à jamais. On sait ce qu’il est advenu de ces sombres prophéties, le Front national sous Jean-Marie Le Pen comme sous la présidence de sa fille, n’a cessé de progresser, jusqu’à battre tous ses records lors de la dernière élection présidentielle.

    Il en est ainsi dans la vie politique, les partis et leurs leaders connaissent des hauts et des bas, des victoires et des défaites, des crises et des moments de grâce. L’important, ce ne sont pas ces inévitables péripéties, mais la tendance de fond, et celle de Marine Le Pen et du FN sont ascendantes. Fort heureusement, l’avenir n’appartient pas aux augures journalistiques mais aux Français, laissons les uns parler et attachons-nous à mobiliser les autres pour le salut du pays.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 19 septembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Grande mobilisation contre les manœuvres de l’OTAN en Suède : «Non à la guerre, non à l’OTAN»

  • Ludovine de La Rochère : "La loi Taubira est un engrenage et nous sommes pris dedans"

    6a00d83451619c69e201b7c9211525970b-250wi.jpgDiscours de clôture de Ludovine de La Rochère, prononcé hier en fin d'université d'été de La Manif Pour Tous :

    "Chers amis,

    Depuis 2012, nous nous sommes levés pour dire non au « droit à l'enfant ». Malgré les dénégations de Madame Taubira et d'autres, nous savions pertinemment que le mariage implique la filiation et donc, en l'occurrence, la PMA sans père et la GPA. La loi Taubira est un engrenage et nous sommes pris dedans. Nous sommes au cœur. Nous avions dit que le mariage impliquant le droit à l'adoption, cela impliquerait de nouvelles revendications sur la filiation : la PMA sans père puis la GPA. Les faits nous donnent manifestement raison.

    Bien entendu, au lieu de reconnaître que nous avions raison, nos opposants cherchent à nier la réalité. Certains osent ainsi nier que la GPA ne serait pas la suite de la PMA sans père. Ce n'est pas le cas de Caroline Mécary, fer de lance de la déconstruction de la filiation, qui reconnaissait elle-même hier soir sur un plateau télé que la GPA va avec la PMA sans père. J'ajoute que derrière ses habits de juriste, Caroline Mécary est une politique, élue, membre du groupe socialiste au Conseil de Paris.

    Nos opposants continuent, plus que jamais, à refuser le débat, le cœur du débat, à savoir les besoins de l'enfant. Leur seul argument : nous faire passer pour des « dogmatiques », des « extrémistes » et autres sottises : tenter de disqualifier est leur seule méthode. Pourquoi ? Parce que le « droit à l'enfant » est en vérité indéfendable ! Qui peut justifier de fabriquer volontairement un orphelin de père ? J'ajoute que lorsqu'ils parlent d'égalité, c'est toujours du point de vue des adultes, jamais celui des enfants.

    Mais quelle que soit leur méthode, nous ne lâcherons rien et maintenant, moins que jamais : la PMA sans père, annoncée par Marlène Schiappa, serait une injustice indigne de notre pays, ce serait la création d'une inégalité inouïe pour les enfants : comme l'écrivait hier la sociologue Nathalie Heinich, « Entre un enfant qui peut dire « mon papa » et celui qui ne le peut pas, n'y a-t-il pas plus criante inégalité » !?

    Sur France 5 hier soir, Monsieur Castaner, porte-parole du gouvernement, indiquait qu'il y a discrimination pour la PMA parce que, d'après lui, elle ne serait pas ouverte à tous. C'est faux, c'est absolument faux : la PMA, qui est un acte médical, est ouverte à toutes les femmes, à tous les couples qui souffrent d'une pathologie de la stérilité médicalement constatée. Oui, Monsieur Castaner, il y a des conditions qui entourent l'accès à la PMA : bref, montrer qu'il y a une infertilité médicale. Et toutes les conditions contribuent à justifier le besoin d'une assistance médicale à la procréation. Il n'y a donc aucune discrimination ni une quelconque inégalité devant l'accès à la PMA, dès lors que son accès est conforme à ce qu'est précisément l'Assistance Médicale à la Procréation.

    La PMA sans père ferait sciemment, volontairement, délibérément des orphelins de père. Une injustice inouïe ! Une injustice indéniable : être privé de père, ou de mère, est un vide, une absence terrible, une « abîme », selon les mots de certains. Que des accidents de la vie rendent des enfants orphelins est une chose, mais instituer la conception d'orphelin de père est tout autre chose. Qui acceptera de rendre des comptes demain à une génération d'enfant sacrifiés, car fabriqués orphelins avant même leur conception et leur naissance ?

    Cette forme de PMA, en outre, ferait des enfants de père inconnu : elle priverait de la filiation paternelle, de la connaissance complète des origines : l'enfant ne saura pas de qui il est né, de qui il procède. Il lui manquerait, autrement dit, une part de son identité, identité dont il a éminemment besoin pour se sentir des ailes et se lancer dans la vie.

    Certains évoquent, à juste titre, les difficultés bien connues des familles monoparentales, difficultés éducatives, scolaires, économiques, etc. Ce sont en moyenne les familles les plus pauvres, et c'est l'honneur de notre pays que de veiller en particulier sur ces familles. Mais faut-il créer sciemment des familles monoparentales en ouvrant la PMA aux femmes célibataires ? D'autant que dans ce cas, contrairement aux familles monoparentales que nous connaissons, les enfants ne sauraient pas qui est leur père et ne pourraient avoir aucun lien, aucune relation, avec lui.

    La PMA sans père serait un détournement de la médecine à des fins sociétales. Ce serait l'ouverture de la boîte de Pandore : il y aurait ensuite, évidemment, trafic de gamètes, trafic d'embryons, GPA, etc, comme c'est déjà le cas dans certains pays. Contrairement à ce que certains pensent, le saut anthropologique, le franchissement de la frontière entre respect de l'Homme et manipulation de l'Homme commencerait avec la PMA sans père. Quant à la GPA, elle en serait la suite inéluctable. Ouvrir la PMA à des femmes qui veulent se faire faire des bébés en laboratoire avec du sperme anonyme revient à piétiner le besoin de l'enfant de se situer dans une généalogie, à faire disparaître les droits de l'enfant au profit d'un prétendu « droit à l'enfant » La PMA sans père revient à considérer que les enfants n'ont pas besoin de pères. Elle revient en outre à considérer que les femmes n'ont pas besoin d'hommes : elles n'auraient besoin que de pourvoyeur de sperme !

    Nous nous demandons souvent quelle planète nous laisserons à nos enfants, mais pensons aussi aux enfants que nous laisserons à la planète et aux générations futures. Comme le dit le proverbe, « on ne peut donner que deux choses à ses enfants, des racines et des ailes ». Parce que l'avenir est là, nous leur devons l'un comme l'autre. Face à ces immenses enjeux humains, et civilisationnels, le débat annoncé sera infiniment plus complexe que Marlène Schiappa ne l'imagine. La secrétaire d'Etat, de fait, semble n'en avoir aucunement conscience. Oui, si le débat devait effectivement s'ouvrir, il n'est pas dit, loin s'en faut, que Marlène Schiappa et ses amis obtiennent gain de cause car les Français ont le sens de la justice, et surtout pour les enfants !

    Et en ce qui concerne la PMA sans père, l'agence de la biomédecine y est opposée, le CCNE est divisé, le gouvernement est divisé (M. Gérard Collomb a déclaré aujourd'hui dans le Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI que la PMA sans père n'était pas une priorité et qu'il préférait lutter contre le chômage. Nous ne pouvons que saluer la sagesse de tels propos, prémices d'un abandon souhaitable du gouvernement à passer en force sur ce sujet), les partis sont divisés... et les Français y sont très opposés : 77% d'entre eux, soit près de 8 sur 10 - c'est énorme ! - pensent que « L'Etat doit garantir à l'enfant né par PMA le droit d'avoir un père et une mère ». Quant à la GPA, les Français y sont encore davantage hostiles, scandalisés devant une pratique intolérable qui réduit l'enfant à l'état d'objet et institue l'asservissement des femmes, bref, un nouvel esclavage aussi lucratif qu'intolérable. Et pas seulement en France. Si l'on considère que la GPA doit être interdite, il faut non seulement empêcher la régularisation en France des GPA réalisées à l'étranger mais aussi s'engager pour obtenir l'abolition universelle de la GPA. La dignité des femmes et des enfants n'a pas de frontière !

    Oui, pour les droits des enfants, contre la PMA sans père et la GPA, nous sommes très largement majoritaires, en dépit de ce que croient certains. Par ailleurs, nous avons empêché la légalisation de la PMA sans père durant tout le quinquennat de François Hollande et ce, dans le contexte d'une majorité autrement plus solide que celle d'Emmanuel Macron aujourd'hui. Il n'y aucune raison de ne pas parvenir à protéger les droits de l'enfant dans les années qui viennent ! Et ne pensez pas que les dés du débat seront pipés. Ce serait un piège terrible, un mauvais prétexte de renoncement à défendre les droits de l'enfant : ne nous laissons pas impressionner par quoi que ce soit, pas même par les risques et les difficultés. La semaine qui s'achève a clairement montré au Président de la République que sur cette question de la filiation, il n'y a pas de consensus. La raison voudrait d'en tirer les conclusions qui s'imposent. Après les vifs débats qui avaient marqué le début de son quinquennat, François Hollande avait eu la sagesse  de ne pas réveiller les passions et diviser les Français en passant en force sur la PMA sans père et le GPA. C'est un exemple à suivre pour Emmanuel Macron qui souhaite plus que tout rassembler les Français. Il ne tient qu'à lui de se sortir du piège sociétal tendu par sa secrétaire d'Etat. Depuis quelques jours d'ailleurs, nous voyons bien le malaise de ceux qui défendent un prétendu droit à l'enfant. Ils tournent autour du pot, ils n'osent pas nommer les choses en vérité, ils contestent le fait qu'il s'agit de créer un « droit à l'enfant », et pourtant c'est bien de cela dont il s'agit !

    Nous avons donc devant nous un travail immense pour protéger les enfants, leur lien et leur relation avec leur père. Pour les générations d'enfants à venir, nous allons tous devoir nous investir. Et le programme de notre mobilisation s'annonce dense : réfléchir aux enjeux, alerter des implications et conséquences, participer aux débats, éveiller les consciences, décrypter les informations, réaliser et diffuser des mails, des vidéos et des campagnes de communications, appeler à la générosité pour financer nos actions... et peut-être même manifester. J'espère, cependant, que nous n'aurons pas à en venir là, et que la raison prendra le dessus sans tarder du côté de l'Elysée et de l'Hôtel Matignon. Mais je puis assurer que toutes nos équipes opérationnelles sont prêtes à agir si nous devions retrouver le chemin de la rue. Chacun de nous a sa part de responsabilité, chacun de nous peut et doit apporter une aide, quel que soit son agenda, ses obligations, ses occupations. Les uns donneront tout leur temps, d'autres ne pourront donnerque quelques heures de temps en temps, d'autres encore nous donneront les moyens matériels, une manière aussi très importante de participer à ce combat.

    Ensemble, nous pouvons, nous allons empêcher le lancement de la fabrique d'enfants nés de père inconnu. Oui, grâce à l'engagement de chacun d'entre nous au sein de notre grand mouvement social, nous remporterons de nouvelles victoires. Pour les enfants et pour la société, vive la paternité, vive la maternité, vive la famille !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Après la reparution de Politique magazine, l'éditorial d'Hilaire de Crémiers

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    537928479.jpgChers Amis lecteurs, vous recevez à nouveau en ce début du mois de septembre Politique magazine. Après une interruption de trois mois !

    Beaucoup d'entre vous se sont inquiétés. Vous nous avez téléphoné, vous nous avez écrit des lettres admirables de fidélité. Votre soutien nous a encouragés à faire front. Nous avons passé un cap difficile. Il est dur en nos temps de tenir un journal, en l'occurrence un mensuel, en gardant toute son indépendance.Politique magazine reste lui-même, il reparaît. Après trois mois d'absence. N'est-ce-pas merveilleux ?

    Vous le constaterez : sa qualité de fond et de forme n'a pas changé. Vous retrouverez vos rubriques. L'actualité nous a contraints à nous étendre longuement sur notre président : voilà trois mois que nos abonnés et nos lecteurs habituels attendent notre jugement sur le sujet. Ils sont servis.

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  • “Le choc avec le parti médiatique “… ah bon?!

    Il paraît assez évident à tout observateur un peu attentif de notre vie politique que le Système s’efforce d’installer La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon dans le rôle de l’opposant principal et privilégié au macronisme. Le but principal est clair :  tenter de marginaliser une opposition nationale, populaire et sociale autrement plus dangereuse pour les intérêts et les objectifs  de l’oligarchie mondialiste. Michel Geoffroy le notait sur Polemia le  8 septembre, «  la superclasse mondiale a deux fers au feu : d’un côté, promouvoir, bien sûr, les hommes politiques qui s’affichent libéraux et libertaires, donc qui se rangent officiellement sous la bannière de son idéologie ; en France elle a donc assuré la promotion d’Emmanuel Macron ; mais, d’un autre côté, elle s’efforce aussi de promouvoir une opposition de gauche à ces mêmes politiciens. De façon à empêcher l’émergence d’une véritable opposition patriote et alternative au mondialisme et au néo-capitalisme en Europe. C’est la fonction dévolue en France à Jean-Luc Mélenchon. Ce sont les deux mâchoires du même piège destiné à museler les Européens. Ce dispositif a déjà été expérimenté en Grèce, en Espagne et en Italie. Le Système a assuré la promotion de Syriza en Grèce et de Podemos en Espagne, pour capter la colère populaire au profit de l’ultragauche altermondialiste et immigrationniste. » 

    Dans ce contexte, Jean-Luc Mélenchon joue sa partition, quand bien même danse-t-il sur une musique qu’il n’a pas écrite. Le dirigeant de La France insoumise, qui  est d’un niveau bien supérieur à celui de son entourage, a compris aussi qu’il était assez contre-productif d’agiter en permanence ses lubies immigrationnistes et d’insulter l’électorat frontiste pour attirer à lui les classes populaires. Certes, pris dans l’ambiance il lui arrive encore de rechuter, comme à Marseille fin août,  pour flatter son auditoire pluriel et ses militants socialo-trotskystes qui ont biberonné depuis l’adolescence  le lait de l’antiracisme hystérique.

    Mais plus finement, il s’est efforcé lors de la campagne présidentielle de mettre sous le boisseau ses attaques  habituelles sur la France qui vote national. Significativement, il a repris les éléments de langage du candidat Sarkozy en 2007 et de Laurent Wauquiez ces derniers mois  pour expliquer, notamment lors de sa réaction au discours de Marine à Brachay le 9 septembre, qu’en fait ceux qui « (votent) FN sont « très fâchés mais pas fachos », lesquels doivent le rejoindre car « c’est La France insoumise qui défend bec et ongle le peuple et pas Marine Le Pen ! » Un souhait de captation du vote patriotique anti Système qui bénéficie, nous l’avons dit, d’une complaisance assez criante dans les médias. A ce titre cette remarque faussement anodine parue dans  Les Echos , sous la plume de Nicolas Madelaine, qui s’arrête sur le désarroi des animateurs des matinales sur les radios qui ne trouvent pas « d’invités politiques de poids », du fait notamment d’ « une opposition atomisée par les élections et sans représentants connus du public hormis Jean-Luc Mélenchon »… La présidente du FN n’aurait donc pas le même taux de notoriété que M. Mélenchon selon M. Madelaine, journaliste lauréat en 2013 du 14e prix  Dauphine Henri  Tézenas du Montcel distinguant « des journalistes du secteur économique et social pour leur aptitude à diffuser une information d’une grande qualité analytique auprès d’un large public » (sic) … voilà qui est rassurant!

    Une situation qui n’empêche pas l’ex sénateur socialiste partisan de Maastricht  de reprendre sur son  blogue les critiques  frontistes  (de longue date)  sur « les neuf milliardaires qui possèdent 90 % des médias de notre pays , et toute la machinerie des relais d’opinion de la Macronie », de «  dénoncer  l’offensive  du parti médiatique »  visant à « la diabolisation de l’opposition ». « Le choc avec le parti médiatique est une école de formation pour construire des consciences émancipées. La baisse des ventes, le mépris et le discrédit de ceux qui ont recours à ces méthodes du bashing médiatique contre la résistance populaire sera notre récompense et notre victoire sur ce terrain » écrit-il  encore, alors qu’on lui prête l’intention de créer sa propre télévision. Nous pourrions  peut-être y retrouver Raquel Garrido et Thomas Guénolé, qui officient déjà respectivement sur C8 et Europe 1, voire d’autres journalistes-militants déjà présents eux aussi sur des antennes possédés par des grands  groupes financiers.

    Notons au passage et ce sera le mot de la fin, que si Bruno Gollnisch ne trouve pas aberrant que la sensibilité politique d’extrême gauche soit représentée dans les médias (et elle l’est ô combien!), il l’a redit notamment à l’occasion de l’arrivée de la compagne d’Alexis Corbière sur C8,  il est autrement plus problématique que les frontistes, voir le cas récent de l’affaire Jean Messiha, y soient proscrits par l‘inquisition progressiste. Et ce, dans les médias des milliardaires comme dans ceux du service public financés avec les impôts de tous les Français. Cela pour le coup ne semble pas gêner M. Mélenchon et ses amis, qui communient  hypocritement avec l’adversaire libéral dans le même ostracisme antinational,  au nom du même cosmopolitisme sans-frontiériste et de la même idéologie libertaire.

    https://gollnisch.com/2017/09/15/choc-parti-mediatique-ah/

  • «L’Etrange Mort de l’Europe : immigration, identité et islam» de Douglas Murray présenté par Michèle Tribalat

    Douglas Murray est un écrivain, journaliste et commentateur politique britannique. Il exprime régulièrement à la télévision, à la radio et dans de nombreux périodiques un point de vue critique envers l’islam.

    En 2017, son livre The Strange Death of Europeimmigration, identity and islam, est un grand succès de librairie en Grande-Bretagne.

    • Culpabilisme et exaltation des autres : l’Europe a perdu de vue ce qu’elle était

    Culpabilisme et détestation de soi

    Les Européens se complaisent dans la détestation de soi, de leur civilisation, de leurs traditions et de leur Histoire. Celle-ci ne leur inspire que remords et aspiration à la repentance. Ils y trouvent élévation, exaltation et, au bout du compte, jouissance dans l’autoflagellation. C’est particulièrement vrai pour ce qui est de leur passé colonial pourtant glorieux.

    Ce masochisme se retrouve chez ce politicien norvégien qui, violé chez lui par un Somalien, exprima sa culpabilité d’avoir privé ce malheureux, en le dénonçant, de sa vie en Norvège. Il n’est certainement pas étranger à Angela Merkel qui a vu dans la crise migratoire de 2015 une occasion de laver le passé de l’Allemagne.

    Il y a cependant un point sur lequel nous souhaitons émettre une réserve. D. Murray parle des Européens. En fait pas tous, seulement certains. Une grande partie de nos populations ne partage pas ces sentiments. Ce sont les « élites », ou plutôt la caste dirigeante, qui frappent nos poitrines comme les deux présidents de la République française qui sont allés s’avilir outre-Méditerranée en dénonçant la colonisation française comme un crime contre l’humanité.

    L’exaltation des autres

    L’objectif est l’inclusion forcée de cultures qui ne sont pas celles de l’Europe, l’acceptation imposée de religions et de coutumes qui ne sont pas les nôtres, la soumission empressée à des règles juridiques et sociales qui nous sont étrangères, voire qui nous répugnent. C’est le refus de l’assimilation et une politique d’implantation sur notre territoire de communautés souvent hostiles qui mènera à des partitions. En un mot c’est le multiculturalisme.

    Pour qu’il aboutisse il est indispensable d’exalter l’autre. C’est particulièrement vrai avec l’islam. Plus la réalité fait douter de la « religion de paix et de tolérance », plus on vante les mérites passés des civilisations islamiques. Comme l’a déclaré l’érudit Chirac à Philippe de Villiers stupéfait : l’Europe doit autant à l’islam qu’au christianisme.

    La conséquence évidente et tragique est que l’Europe ne peut plus rien opposer à l’immigration massive. En particulier D. Murray se demande combien de temps une société fondée sur la tradition chrétienne peut survivre sans se référer à celle-ci. Or pour les Eglises d’Europe devenues des ONG compassionnelles, le message de religion est celui d’une forme de politique de gauche et d’action en faveur de la diversité et du bien-être social.

    • Les nouveaux dissidents

    Les dissidents de D. Murray

    1. Murray cite à juste titre des noms de dissidents qui, ayant engagé leur propre vie, peuvent être qualifiés de résistants. C’est le cas de Salman Rushdie, victime d’une fatwa de mort, de Pim Fortuyn, assassiné par un défenseur de la cause animale (sic) et de Ayaan Hirsi Ali, Somalienne réfugiée aux Pays-Bas qui abandonna la religion islamique. Menacée, elle a bénéficié d’une protection policière.
    2. Murray aurait également pu citer le cas de Robert Redeker menacé de mort à la suite de l’une de ses tribunes consacrée à l’islam et à la liberté d’expression parue dans Le Figaro en 2006.

    Les dissidents que D. Murray aurait pu citer

    Il est un peu étonnant que D. Murray n’ait pas cité Enoch Powell, homme politique et écrivain britannique dont le célèbre discours du 20 avril 1958 marqua la fin de sa carrière politique, ainsi que Christopher Caldwell, journaliste américain, auteur de Une révolution sous nos yeux / Comment l’islam va transformer la France et l’Europe.

    Mais surtout le contenu de l’ouvrage de D. Murray se retrouve depuis plusieurs années dans les nombreuses publications parues en France sur l’invasion migratoire.

    A tout seigneur tout honneur, Jean Raspail fut et demeure un visionnaire stupéfiant de ce qui arrive à l’Europe, avec son Camp des saints. Renaud Camus, créateur du concept du Grand Remplacement, impose son talent littéraire et son intransigeance. Eric Zemmour ne fut pas pendu mais tout de même condamné pour avoir dit la vérité.

    J.Y. Le Gallou, auteur de Immigration : la catastrophe. Que faire ?, Gérard Pince dans Le Choc des ethnies, Guillaume Faye dans Comprendre l’islam et Malika Sorel Sutter, auteur de Décomposition française peuvent être considérés comme les dissidents les plus marquants. Mais il existe beaucoup d’autres auteurs qui, en France, ont élevé ou élèvent leur voix sur le thème de l’invasion migratoire et de l’islam, à commencer par Michèle Tribalat elle-même, ce qui, semble-t-il, ne lui vaut pas que des éloges à l’INED.

    Quant à l’évaluation du coût financier de l’immigration, sans citer Polémia, il faut évoquer les travaux de Pierre Milloz, qui fut un pionnier dans les années 1990, et l’excellent et dense petit ouvrage de G. Pince : Les Français ruinés par l’immigration.

    Tous ces dissidents se heurtent aux obstacles et aux contraintes qu’élèvent les immigrationnistes et le politiquement correct.

    • La dissidence face aux obstacles et aux contraintes selon D. Murray

    L’inéluctabilité

    L’arrivée de migrants est inévitable, nous ne pouvons rien y faire, il faut se résigner car de toute façon la responsabilité nous incombe. C’est la version migratoire du sens de l’histoire.

    La politique du fait accompli

    Sans crier gare et sans consulter les populations des natifs au carré les dirigeants européens les mettent devant le fait accompli. D. Murray cite Tony Blair mais c’est la crise migratoire de 2015 qui vit Merkel appeler sans concertation à l’accueil d’un million de migrants en Europe.

    Le déni

    On appelle réfugiés syriens des migrants économiques érythréens. Les chiffres de l’immigration illégale sont ignorés. Il est affirmé que la France n’est plus une terre de forte immigration. On prétend, comme Lamassoure le fit dans le Figaro, que les terroristes, citoyens français de papier, sont au fond nos propres enfants.

    • Complicité et camouflage des informations dérangeantes

    Pratique courante, les informations dérangeantes, même monstrueuses, sont occultées. L’affaire Sarah Halimi, les viols de la Saint-Sylvestre en Allemagne ont été cachés et ne sont apparus au grand jour que grâce à la réinfosphère. L’un des cas les plus graves fut celui de viols collectifs de nombreuses jeunes filles en Angleterre qui furent tus par les autorités britanniques pendant des années.

    La diversion

    Si des faits graves se produisent, on enflamme les débats sur des sujets secondaires. Après la tuerie de Nice ce fut l’affaire du burkini.

    Vous n’aurez pas ma haine

    Comme après Charlie-Hebdo et le Bataclan, on manipule l’opinion et on dérive les sentiments des parents et des témoins vers les marches blanches, les bougies, les pleurnicheries afin d’éviter le ressentiment et les appels à la résistance et au châtiment.

    La propagande

    La diversité est représentée comme un bien et indispensable pour combler le déficit démographique européen et permettre le paiement des retraites.

    L’intimidation

    Le racisme, quand ce n’est pas le nazisme, est soulevé face à la moindre objection. Et pourtant, comme l’a dit Harouel « Plutôt fasciste que mort ».

    Douglas Murray s’inquiète du pouvoir pris par les associations antiracistes qui luttent contre les discriminations. Elles ont cherché à prendre de plus en plus d’influence et à gagner des sources de financement.

    La répression

    Murray cite le cas du journaliste suédois licencié pour avoir évoqué dans un article un sondage largement hostile à l’immigration.

    En France, sur le fondement des lois mémorielles liberticides, les condamnations pénales pleuvent en contradiction avec la liberté d’expression.

    Le déni, le mensonge venant d’en haut encouragent la radicalisation des envahisseurs.

    • Le « Que faire ?» de D. Murray

    L’auteur ne semble guère proposer de solutions. Tout au plus il ne fait qu’inviter les politiciens à reconnaître le bien-fondé de certains griefs. C’est timide. Qu’il lise les propositions de R. Camus et des Identitaires. En fait il ne va pas au bout de ses constats.

    Ces politiciens, en réalité, n’y peuvent pas grand-chose. Soit ils subissent, soit ils exécutent consciemment une politique venue d’ailleurs. Celle-ci, inspirée par l’oligarchie mondialiste, théorisée par l’ONU et toutes les organisations internationales périphériques, relayée par l’Europe de Bruxelles, appliquée délibérément et obstinément par les gouvernements français depuis 40 ans, est déterminée à faire disparaître les verrous des Etats nations et à établir au sein de l’Europe un magma humain de consommateurs sans frontières subventionnés par les autochtones pour le plus grand profit de cette oligarchie.

    • Conclusion.

    D. Murray évoque « l’étrange mort de l’Europe»

    Non. Si l’Europe et sa civilisation inégalée sont en grand danger elles ne sont pas encore mortes.

    L’émergence du populisme, l’élection de D. Trump, le Brexit, la détermination de la Russie à défendre des valeurs traditionnelles et la résistance des pays de Visegrad laissent apparaître un réel espoir.

    Mais le temps presse et la course contre la montre peut être perdue.

     André Posokhow Consultant 23/07/2017

    Douglas Murray, The Strange Death of Europe : Immigration, Identity, Islam, (Anglais)), éditions Bloomsbury Continuum, 4 mai 2017, 352 pages.

    https://www.polemia.com/letrange-mort-de-leurope-immigration-identite-et-islam-de-douglas-murray-presente-par-michele-tribalat/

  • Irma, une tempête de mensonges médiatiques

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    Durant huit jours, vols et agressions ont rythmés la vie sur l’île de Saint-Martin. Les médias n’ont vu que les dommages matériels et les conditions sanitaires. En revanche peu de place pour les pillages. « Les Décodeurs » du Monde ont traité cette information comme une rumeur et « Désintox » de Libération a, quant à lui, publié un bobard en niant l’évasion de plusieurs dizaines de prisonniers dangereux. Tel est le sujet principal de cette nouvelle édition de I-Média, l’émission de Jean-Yves Le Gallou sur TV Libertés.

    Egalement au sommaire de cette émission :

    Le zapping d’I-Média

    Propagande transgenre sur TF1.

    La chaîne a diffusé un reportage sur un enfant transgenre persuadé d’être une fille. Pour la première chaine d’Europe, « Aux Etats Unis il y a aurait 200 000 enfants comme elle ». TF1 met en avant 1 cas pour évoquer 200 000 enfants tout en mettant cette information au conditionnel. Par ce grossissement, la chaîne fait avancer une idéologie de déconstruction générale de la société et de l’enfant.

    Pernaut persiste et signe face à la censure médiatique

    Jean Pierre Pernaut vent debout contre le CSA et la bien pensance médiatique. Le présentateur du JT de 13 heure a assumé dans l’émission « Salut les terriens » sa déclaration sur les SDF victimes des « migrants », (« Si j’avais à le redire demain, je le redirais ») au grand dam de la presse.

    Les tweets de la semaine

    Le 11 septembre visite et bain de foule d’Emmanuel Macron à Toulouse. La presse était présente sur la place du Capitole : France info a titré « Selfies autographe : le bain de foule « rockstar » d’Emmanuel Macron » tout en illustrant l’article avec des photos prises en plan serré. La réalité est tout autre et le traitement médiatique de France Info relève encore une fois du bobard : la principale place de Toulouse était quasiment vide, seulement une cinquantaine de personnes était venue saluer le président.

    Seuls les banquiers et les lobbys pleurent Pierre Bergé

    8 septembre mort de l’homme d’affaires et propriétaire du Monde Pierre Bergé. Seuls les banquiers et les lobbys ont pleuré sa mort. Retour sur un hommage médiatique mitigé.

  • Les origines de la pensée grecque avec Jean-Pierre Vernant, François Châtelet et Pierre Vidal-Naquet